Mois : novembre 2022

  • Un article dans La Voix du Nord

    16 novembre : le parc éolien de la Vallée de l’Escrebieux expliqué

    Le projet d’un parc éolien dans la Vallée de l’Escrebieux avance. Si l’implantation des éoliennes se fait sur le sol arrageois -deux à Izel et une à Quiéry-, elle ne sera pas sans conséquences pour le Lensois et l’Héninois, notamment à Drocourt et Bois-Bernard où des habitants s’opposent à l’arrivée de ces engins.

    C’est pourquoi un dossier sous format numérique de l’enquête publique est déposé dans de nombreuses mairies 1 du secteur. Celui-ci est consultable depuis le 7 novembre et le sera jusqu’au 7 décembre.

    Ce dossier permettra aux habitants de consulter l’étude d’impact, le résumé non technique, l’avis de la mission régionale d’autorité environnementale et le mémoire en réponse de l’exploitant à l’avis de la mission régionale d’autorité environnementale. L’enquête permettra également à chacun d’émettre des observations à transmettre par courrier en mairie de Quiéry ou d’Izel. Il est également possible de formuler ses observations et propositions directement sur le site de la préfecture du Pas-de-Calais. A l’issue de ces trente et un jours d’enquête, le préfet du Pas-de-Calais statuera sur la demande d’autorisation d’exploitation du parc éolien.

    Trois éoliennes de 200 mètres

    Pour rappel, ce projet prévoit l’implantation de trois éoliennes de 200 mètres par Intervent et Valeco. Chacun de ces engins rapportera 11 000 euros par an et sur vingt-cinq ans à Izel et Quiéry. Le département touchera, lui, 40 000 euros par an grâce à ce parc éolien. Les habitants de Bois-Bernard et Drocourt, eux, ne bénéficieront pas de retombées économiques, mais pourraient voir la valeur de leur bien immobilier chuter. Les mâts pourraient également occasionner une gêne visuelle selon l’emplacement de leur logement. Il est possible de se faire une idée grâce à des simulations en ligne.

    Note

    1. Sont concernés : Bois-bernard, Drocourt, Hénin-Beaumont, Acheville, Billy-Montigny, Courcelles-les-Lens, Dourges, Fouquières-lez-Lens, Méricourt, Montigny-en-Gohelle, Noyelles-sous-Lens, Noyelles-Godault, Rouvroy, Sallaumines, Vimy

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    Remarque : en dehors de l’enquête publique, il ne faut pas oublier le rassemblement de ce samedi 19 novembre à Izel. Voir article en date du 9 novembre et la page « LES ACTIONS ». Beaumont, Bois-Bernard, Drocourt, Izel et Quiéry sont concernés.

  • Les éoliennes terrestres : une horreur

    1 / Les éoliennes mettent en péril la santé des riverains et des élevages

    • Les bruits, les champs magnétiques, l’effet stroboscopique en plein soleil…
    • Installées à 500 m des habitations pour des éoliennes jusqu’à 240 m (si les règles allemandes étaient appliquées en Bretagne, il n’y aurait plus d’éoliennes possibles),
    • Installées sur un « timbre-poste », la surface des zones potentielles possibles étant faible sur notre territoire.

    2/ Les éoliennes abîment durablement les paysages

    • L’horizon est criblé de toutes parts et la nuit le ciel est pollué de clignotants rouges incessants,
    • Les promesses de baux emphytéotiques signés avec les propriétaires sont de 80 ans, favorisant le repowering (le repowering -renouvellement- d’un parc éolien consiste à remplacer les éoliennes anciennes, généralement plus petites, par des turbines ou ensembles mât/turbines/pales de conceptions plus récentes, généralement plus grandes et ayant un meilleur rendement).

    3/ Les éoliennes massacrent la nature, la biodiversité, la flore et faune sauvages

    • Un Bétonnage irréversible puisque exclus des démantèlements au bout de 15 ans,
    • Une Hausse de la mortalité des animaux sauvages prévisible sur la zone,
    • Disparition d’une zone naturelle existante et riche, alors que nos communautés de communes nous incitent à en recréer (!) : comment accepter que les barrières légales de « protection des espèces et de la biodiversité » soient purement et simplement supprimées par l’Etat (en cours) ?

    4/ Les éoliennes ne sont pas écologiques

    • Les pales ne sont pas recyclables,
    • Les matériaux viennent de Chine,
    • 1 500 T de béton sont nécessaires par éolienne …
    • La dépollution est plus qu’incertaine : quels recours possibles contre des sociétés au capital ridicule détenu par des fonds étrangers ?

    5/ Les éoliennes désespèrent la majorité des ruraux qui n’en veulent pas

    • De nombreux foyers sont touchés, l’habitat étant très dispersé autour de Carentoir sur 5 communes,
    • La perte de la valeur immobilière : qui accepterait de perdre 30% de la valeur de sa maison du jour au lendemain ?

    6/ Les éoliennes sont d’une injustice terrible

    • Favorisent quelques propriétaires terriens qui vivent parfois loin : 15 000 € de loyer par an pendant 15 ans, sur un terrain qui vaut 1 000 €. Pourquoi les promoteurs n’achètent-ils pas le terrain ?
    • Ruinent les activités économiques et leurs perspectives de la grande majorité des riverains : tourisme local, patrimoines classés, agriculture… : Qui voudrait habiter ou venir séjourner sous les éoliennes ? Pourquoi sacrifier ces pans d’activité à l’heure de la revitalisation des campagnes ?

    7/ Les éoliennes ne sont que des produits financiers

    • au profit d’investisseurs et de fonds de pensions étrangers. Quelle industrie réalise en moyenne 30% de résultat net garanti 12 ans ?
    • à coup de deniers publics et de subventions.

    Et enfin….

    8 / Les éoliennes terrestres ne répondent pas aux enjeux énergétiques

    • Un rendement de 22% et un fonctionnement de manière intermittente
    • 1 éolienne terrestre de 2 MW fournit en moyenne l’énergie nécessaire à 94 habitants ! (à ne pas confondre avec les besoins électriques qui eux sont déjà largement décarbonés)
    • 8000 éoliennes installées actuellement fournissent 1,3% de l’énergie nécessaire à la France ; on prévoit 15 000 éoliennes de plus pour 2028, soit 3,9% des besoins (!). Qui va se rendre compte de ce calcul simple ?

    Au nom d’idéologies, les éoliennes terrestres ne répondent pas aux enjeux qui sont les nôtres et n’ont d’écologique que l’image . Comment faire pour arrêter ce massacre ?

  • Envoyé aux élu.es du secteur

    Non aux éoliennes INDUSTRIELLES

    Le projet d’implantation de trois éoliennes (pour l’instant) dans la vallée de l’Escrebieux devrait impacter deux communes, Izel et Quiéry, dans la communauté de communes Osartis-Marquion. Les éoliennes seront aussi visibles sur trois communes de la CAHC : Bois-Bernard, Drocourt et Hénin-Beaumont.

    L’enquête publique, prévue au départ en mars 2023, est déjà en cours et se termine le 7 décembre :

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-LA-VALLEE-DE-L-ESCREBIEUX-IZEL-LES-EQUERCHIN-QUIERY-LA-MOTTE
    Nous sommes opposés à ce projet pour diverses raisons ; notamment celles-ci :

    – Pollutions visuelle et sonore

    – Dégradation des terres environnantes

    – La distance de 500 m des habitations est respectée ; sauf que ce sont maintenant des éoliennes de 200 m de hauteur, donc de plus en plus hautes !

    – Notre paysage est déjà bien dégradé avec l’autoroute, le TGV et la ligne Très Haute Tension : cela suffit !

    – Nos oreilles sont déjà bien agressées avec l’autoroute et le TGV : cela suffit !

    – La région des Hauts-de-France, qui représente à peine 6 % du territoire, fournit déjà 28 % de la production électrique par cette énergie renouvelable : cela suffit !

    Stop au massacre de nos campagnes !

    Nous préférons les champs et les cultures qui nous nourrissent plutôt que du béton.
    Nous allons intervenir lors que l’enquête publique.

    Nous avons aussi prévu un rassemblement le samedi 19 novembre à 15 h près du terrain de foot d’Izel-lès-Équerchin.

    Ce rassemblement permettra de visualiser les éoliennes avec des ballons gonflés à 200 mètres de hauteur !

    Nous comptons sur vous pour :

    – prévenir les habitants de votre commune

    – venir le 19 novembre pour soutenir cette opposition aux éoliennes industrielles.
    Tout ce que vous pourrez faire sera le bienvenu … et nous vous en remercions.

  • Rassemblement le 19 novembre

    Pour en savoir plus 

    Rassemblement le 10 novembre à 15 h ; à l’emplacement prévu par les promoteurs ;

    suivre le chemin qui longe le terrain de foot d’Izel.

    Pour en savoir beaucoup plus, allez sur la page « LES ACTIONS » :

  • Les promoteurs nous méprisent

    Voilà ce qu’ils osent écrire !


    « Plusieurs observations font état d’une inquiétude par rapport à une évolution qu’ils jugeraient négative de leur cadre de vie (perturbation visuelle, acoustique, santé). Ces remarques (nuisances visuelles, sonores…) reposent principalement sur des postulats diffusés par les opposants que l’éolien est à la fois inutile et source de nuisances. Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. Leur souci principal affiché est la protection du paysage, pour les années à venir, dans l’état « naturel » qu’ils connaissent. Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne. La protection de la beauté de la nature est le dénominateur qui réunit tous les détracteurs de l’éolien. Ces personnes ont une opinion prédéterminée et considèrent que l’éolien industriel n’a pas sa place à la campagne. Bien souvent, les interrogations et les réticences locales proviennent aussi d’un manque de communication des pouvoirs publics pour expliquer au grand public les enjeux auxquels nous sommes collectivement confrontés et qui ont abouti à la mise en place de politiques gouvernementales pour développer les énergies renouvelables. Ce manque de communication claire et régulière sur les choix énergétiques de la France et leur justification par les pouvoirs publics, laisse libre le champ de la communication aux opposants aux projets éoliens qui diffusent via Internet des informations erronées, incomplètes, alarmistes et source d’anxiété auprès du public en recherche d’information. »

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    Commentaires

    « Source de nuisance » : c’est tellement évident … sauf pour les promoteurs.

    « NIMBY » : Il suffit de lire les commentaires pendant la « période de concertation » pour se rendre compte qu’ils utilisent des mots savants qui ne conviennent pas à la situation. Tout le monde sait très bien que nous nous battons sur l’idée suivants : « pas d’éoliennes INDUSTRIELLES, ni ici, ni ailleurs ». C’est très clair qu’on n’en veut pas dans la vallée de l’Escrebieux. C’est très clair qu’on ne veut pas de ces éoliennes INDUSTRIELLES ailleurs.

    «  Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge » : c’est le summum de l’incorrection. Voilà des opérateurs qui arrivent chez nous, qui ne connaissent pas notre histoire et qui se permettent de juger les habitants ! Autrement dit, les personnes qui s’opposent à ce projet sont des asociaux des villages ! On fait mieux pour trouver des arguments percutants.

    «  Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne ». Le tourisme, c’est ce que pensent les habitants de notre vallée ! Mais où vont-ils chercher cela ? Où ont-ils trouvé trace d’envie d’installation d’hôtels dans notre coin de campagne. On peut vraiment dire que leur imagination est débordante … et à côté de la plaque.

    Ces promoteurs n’ont même pas respecté leurs propositions ; notamment celle d’organiser des réunions de quartier. Ils ont eu trop peur certainement de ne pas savoir répondre aux affirmations ou questions des habitants.

    La fin de leur plaidoirie est lamentable. Ce n’est pas de leur faute si les opposants sont dans l’erreur. C’est parce que les pouvoirs publics n’ont pas bien fait leur boulot pour faire comprendre qu’il est utile et même obligatoire d’installer des éoliennes industrielles.


    Pour bien enfoncer le clou, il faut terminer sur cet argument massue :

    «  Ce manque de communication claire et régulière » … « laisse libre le champ de la communication aux opposants aux projets éoliens qui diffusent via Internet des informations erronées, incomplètes, alarmistes et source d’anxiété auprès du public en recherche d’information. »

    Bien entendu, Intervent-Valéco-Alterric n’a rien à se reprocher !

  • La nature en otage…

    « Les climatosceptiques sont à court d’arguments. L’été 2022 s’est imposé comme la vitrine des conséquences dramatiques du dérèglement. La sécheresse conjuguée aux incendies a frappé douloureusement l’Europe tandis qu’aux États-Unis, les inondations emportaient l’espoir de sérénité. C’est dans la précipitation qu’il a fallu réagir, comme si cette situation n’était pas prévisible. Mais les solutions ne seraient-elles pas pires que le mal ?

    Lorsque l’on voit se multiplier des “bassines” couvrant 8 hectares (parfois 18 hectares) pour arroser, au prix du déclin de la ressource sans se poser la question d’un autre modèle agricole, on reste plus que perplexe. Cette nouvelle pratique ajoute à une artificialisation galopante.

    Au nom de l’indispensable développement des énergies renouvelables, notre territoire se couvre de panneaux photovoltaïques qui sont autant d’espaces fermés à l’épanouissement de la biodiversité. L’éolien ou l’hydroélectrique implanté dans des zones inopportunes participent à l’appauvrissement. Et comme si cette progression ravageuse n’y suffisait pas, les textes de simplification permettant d’accélérer la démarche se profilent à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

    Dans la même veine, la guerre en Ukraine contribue à dégrader la nature au niveau européen. La Commission européenne a, en effet, autorisé les États membres à sacrifier les jachères, à nouveau en 2023, pour produire davantage de céréales en prévision du blocage ukrainien. 
    En France, nous exportons déjà plus de 40% de notre production, faut-il mettre à mal les derniers refuges pour la faune afin de produire davantage ? »

    Partout la biodiversité recule devant les circonstances jugées prioritaires. Il y a près d’un an, à Marseille, lors du Congrès Mondial de l’UICN, le Président de la République avait affirmé que la biodiversité devait être considérée au même niveau que la question climatique. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il est urgent de prendre en compte le vivant qui nous entoure. Dans l’intérêt de l’humanité et par simple devoir éthique.