Mois : septembre 2024

  • Pollution maritime

    Cela se situe près de Cayeux sur mer dans la Somme

    Qui sera le pollueur-payeur ?

    Communiqué de presse 28 août 2024

    Jeudi 22 août une nappe blanche d’environ 3km², a été repérée près de Cayeux sur mer. La situation a été jugée suffisamment grave pour que la préfecture de la Somme interdise la baignade en pleine saison touristique ainsi que la pêche à pied pour les particuliers et les professionnels de Mers les Bains à Fort Mahon, incluant la baie de Somme.

    Conduits par la société espagnole EMDT, « Eoliennes en Mer Dieppe le Tréport », les travaux de construction de la centrale éolienne du Tréport, n’ont commencé que depuis quelques semaines et déjà les pêcheurs ont pu constater les pollutions et impacts sur la faune : une importante nappe opaque en surface, des taches de fioul ou d’huile et un dauphin mort.

    Combien de poissons, mammifères marins et oiseaux déjà empoisonnés ou morts par ces premiers dégâts avérés ? et combien à l’issue de ce chantier monstrueux ?

    Nos associations ont pour missions essentielles la protection du littoral et de ses paysages, la préservation des espèces, de la biodiversité et de la pêche artisanale locale.

    Elles sont à ce titre soucieuses de protéger l’une des plus belles baies du monde, la Baie de Somme et l’attrait des stations balnéaires de la côte, de préserver la ressource naturelle la plus riche de la zone Manche-Est Mer du Nord, qu’une usine électrique en mer grande comme la ville de Paris va définitivement ruiner.

    À ce titre, elles réclament légitimement que toutes les explications soient fournies sur l’origine de cette nouvelle pollution, les investigations menées pour en évaluer l’impact et les conséquences, en prévenir le renouvellement ainsi que les résultats complets des analyses de la qualité de l’eau.

    Sauvegarde des Côtes d’Opale Picarde et d’Albâtre

    Contacts :

    SOS A L’HORIZON 0632650874

    SCOPA 0610287112

    https://cmeol.info
  • Fête de l’automne

    Préservons nos montagnes

    22 sept à St Agnan (81500)

    Bonjour à tous chères Pipistrelles de la rentrée !
    asso.pipistrelle.81@gmail.com

    C’est notre dernière ligne droite jusqu’au tribunal , encore un bel événement à venir tout prochainement pour finaliser la collecte des frais d’avocat ! Actuellement nous nous mobilisons autour du projet éolien industriel de Puech Moncamp situé sur les communes de Viane, Espérausses et Berlats.

    Nous avons le plaisir de vous convier à la fête de l’Automne le dimanche 22 septembre à St Agnan (à côté de Brassac), pour une journée multi-associative, multi-combat, multi-informative, multi-enrichissante, multi-rougail !!!!

    Tuti Multi!!!

    Pipistrelle  déploie ses talents culinaires et réitère son super rougail saucisse!
    10€ l’assiette, portion enfant, végé.
    Les desserts seront assurés par des producteurs locaux.
    Réservez votre assiette au 07 80 61 57 07 – 

    Super Ambiance assurée!!!
    Une belle occas pour se retrouver, vous partager l’avancée du projet et renouveler votre adhésion!!! 😉

    Entrée Libre à tous et toutes tout au long de la journée.

    Les 1ers rendez vous sont à partir de 8h30.
    La buvette avec bière locale bio, vin bio, jus, sirop, café vous attendra à partir de 11h et le repas à partir de 12h/12h30.

    Sur le flash code pour retrouverez la page de la journée avec plus de détails encore.

    Merci :

    1) de venir nombreux et de réserver votre repas
    2) de faire multi-tourner ce mail pour un maxi-multi nombre de convives!!

    Journée co-organisée par Stop mines 81, le collectif Brassac sur Agout-le Bez, Calelh et Pipistrelle

    L’association Pipistrelle a pour but de contribuer à la qualité de vie et à la protection de l’environnement local. Actuellement nous nous mobilisons autour du projet éolien industriel de Puech Moncamp situé sur les communes de Viane, Espérausses et Berlats.
    Pour nous suivre :

    https://www.facebook.com/profile.php?id=100093388644348
    toutenosenergies.fr

  • Des vaches tombent malades

    Dans une ferme de Loire-Atlantique, Depuis l’arrivée du parc éolien

    A La Remaudière, la ferme de la Borderie constate de nombreux troubles : chute de la production, vaches malades, mortalité… Des dysfonctionnements depuis l’arrivée du parc éolien

    « Les faits sont là », martèle Fabien Pineau, agriculteur qui gère avec sa mère le Gaec de la Borderie à La Remaudière, petite commune du Vignoble nantais (en Loire-Atlantique).

    « Là », dans les nombreux comptes rendus, rapports de diagnostics et graphiques de passages à la traite que l’exploitant compile dans un épais dossier.

    « Quatre mortalités en un an » 

    L’arrivée de ces faits est concomitante à l’installation du parc éolien voisin, à 800 mètres de là. La ferme familiale de 112 ha et 65 vaches laitières, exploitée depuis des décennies, n’avait connu aucun souci, jusqu’en 2023.

    Mais depuis l’an dernier, l’exploitation enregistre des baisses régulières de production et des maladies à répétition (mammites, boiteries) dans le troupeau.

    « En un an, on en est même à quatre mortalités », déplore Fabien Pineau.

    Des autopsies sur les vaches mortes ont été réalisées par les services vétérinaires.

    Pour eux, c’est du jamais vu. Les causes des mortalités sont inexpliquées. Il n’y a pas de lien disant qu’il y a quelque chose dans la ferme. C’est ce qu’on appelle des autopsies blanches. Fabien Pineau, agriculteur de La Remaudière

    Chute de la production et mortalité depuis un an

    Les premières anomalies remontent à juin 2023, au moment des travaux sur les fondations du parc éolien. L’agriculteur constate une chute brutale. De 4 litres de lait par vache. L’éleveur fait appel à un technicien aliments pour recaler les rations alimentaires. Le fermier n’enregistre aucune évolution.

    La situation va même s’aggraver en octobre 2023, quand les vaches sont rentrées dans le bâtiment d’élevage. La baisse de production s’accélère. « Surtout, je suis contraint de pousser les vaches aux robots de traite. La chute de fréquentation est brutale », témoigne Fabien Pineau, âgé de 29 ans.

    En décembre 2023, (la mise sous tension du parc a eu lieu en novembre 2023) les premiers problèmes sanitaires arrivent. « Et la première vache décède », poursuit l’agriculteur contraint de travailler jusqu’à 23 h 30. « Si je ne les avais pas poussées, il y aurait eu moitié moins de traite qu’en temps normal ».

    Présence de fissures terrestres et de veines d’eau

    La ferme passe de 160 traites à 120 traites par jour, « sachant que je poussais 40 vaches par jour au robot », poursuit-il.

    Dans l’incompréhension, l’agriculteur fait appel à un géobiologue de la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique en janvier 2024. L’objectif est la recherche de risques externes. Comme la présence de courants parasites qui peuvent provoquer des dysfonctionnements dans les élevages, du fait de la très forte sensibilité des vaches.

    Peu de choses sont trouvées lors des contrôles sur les terres et les installations électriques, si ce n’est la présence de fissures terrestres sous le bâtiment ainsi que des veines d’eau. Des corrections sont apportées autour de l’exploitation sur les failles d’eau.

    « Dès le lendemain, la ferme enregistrait 160 passages à la traite par jour. La situation était comme à la normale, sans besoin de pousser les vaches ».

    « Tout a rechuté, c’est le fiasco »

    Cette bonne production va durer trois semaines, jusqu’à fin février 2024. « Période où le parc éolien est entré en production », pointe Fabien Pineau. L’agriculteur fait alors « le lien » entre les affections de son troupeau et la mise en action des six éoliennes situées à 800 mètres de l’exploitation.

    « A cette période, tout a rechuté. Vaches malades, baisse de production, chute de la fréquentation aux robots, troupeau en mal-être, c’est le fiasco. » Fabien Pineau 

    Depuis, l’éleveur, toujours suivi par les services vétérinaires, a fait réaliser des diagnostics auprès de la Chambre d’agriculture et du Groupement de défense sanitaire pour vérifier que les anomalies ne provenaient pas de son exploitation.

    Un audit indépendant par un organisme de sécurité électrique est également intervenu sur l’exploitation.

    Les rapports montrent que les installations de la ferme, aux normes et dans les clous, n’expliquent pas ces dysfonctionnements. « Le bâtiment n’ayant pas été modifié récemment, des perturbations électriques sont de loin la première hypothèse », pointe dans ses conclusions le Groupement de défense sanitaire.

    Un lien « avec un élément extérieur à la ferme »

    Ce lien « avec un élément extérieur à la ferme », se révèle à nouveau le 1er mai, jour où le parc éolien a été mis hors tension en raison d’un défaut sur un câble qui arrive au poste source électrique.

    « Ce jour-là, on a tout de suite vu que la fréquentation des vaches aux robots était meilleure. Dans la journée qui a suivi, la production et la qualité de lait sont reparties à la hausse », livre l’éleveur.

    La situation de l’élevage va s’améliorer quelques jours avant de nouveau se dégrader. Aujourd’hui, les volumes de production sont toujours déficitaires. « Et j’ai deux autres vaches gravement malades », confie l’éleveur, à bout.

    Le cas de l’exploitation de La Borderie a été au centre de plusieurs réunions qui ont rassemblé Fabien Pineau, Hervé Cremet, élu de la commune qui l’accompagne (lire encadré), des membres de la Chambre d’agriculture, des services vétérinaires et des représentants d’Enedis et d’EnergieTeam, gestionnaire du parc.

    «  Il y a un problème qui n’était pas là avant le parc éolien »

    Adjoint à La Remaudière, Hervé Cremet accompagne Fabien Pineau, depuis le mois de mars. «  C’est quelqu’un d’intelligent, qui a la tête sur les épaules. J’ai pris le temps de l’écouter, de regarder les documents et de me renseigner. Quand un agriculteur est en souffrance, mon rôle d’élu est de l’accompagner et de l’aider dans ses démarches. C’est logique  », commente l’élu qui, six mois plus tard, est toujours aux côtés de l’éleveur. «  Ce que je constate dans ce dossier, c’est qu’il y a un lien de corrélation entre un élément extérieur et un problème qui n’était pas là avant le parc éolien  », poursuit-il.
    «  Ce n’est pas mon avis. Je me base sur des faits  », martèle l’élu, qui déplore «  l’absence du côté humain  » dans cette affaire.
    Au gré de ses recherches, l’élu a trouvé d’autres cas similaires à la ferme de la Borderie. «  On retrouve les mêmes problèmes, mot pour mot. C’est le cas dans des exploitations en Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique  », explique Hervé Cremet qui a interpellé la préfecture sur le cas du Gaec de la Borderie. «  La loi est ainsi faite. Il faut arriver à prouver scientifiquement les choses  », dit-il.
     «  Qu’est-ce que l’on fait de toutes ces victimes collatérales du développement éolien  », déplore Hervé Cremet.
    Au regard du nombre d’installations, «  ces cas-là sont des gouttes d’eau. Pourquoi n’arrive-t-on pas à trouver des solutions en mettant en place par exemple un fonds d’indemnisation à chaque implantation de parc ?  », cite en exemple l’élu.
    L’adjoint propose aussi de négocier dans les contrats d’exploitation des arrêts de parc en cas de problème. «  Cela évitera bien des études, des soucis et des pertes d’argent  », indique l’élu qui a commencé à nouer des contacts pour remonter les propositions au niveau national. Vu les enjeux et la complexité du sujet, le travail ne fait que commencer.

    Demande de l’arrêt du parc

    La première table ronde a eu lieu à Clisson, à la Maison régionale de l’agriculture. Deux autres échanges ont eu lieu en juillet. « A chaque fois, on présente les diagnostics qui montrent qu’un élément autre que la ferme vient perturber les vaches », indique l’éleveur.

    La réponse des gestionnaires est toujours la même :

    « Ils remettent en cause ce que pointent les comptes rendus. Pour eux, ces derniers n’ont pas de valeur scientifique. Ils nous disent que c’est à nous d’apporter la preuve du lien de causalité. » Fabien Pineau

    A chaque rencontre, le producteur laitier a demandé un arrêt du parc éolien pour « voir les effets sur le troupeau ». Une demande rejetée par les gestionnaires. Aux arguments répétés, celles de la preuve, l’enjeu est aussi financier.

    L’arrêt du parc représente un coût de 25 000 € par journée. Seule avancée, EnergieTeam et Enedis ont émis la proposition qu’un nouveau diagnostic soit réalisé par le Groupement permanent de sécurité électrique, instance financée par les opérateurs.

    « Je ne veux pas être un rat de laboratoire pendant des décennies »

    « Des diagnostics existent déjà. Cela va prendre des mois pour qu’il y ait une nouvelle étude. Et du temps, je n’en ai pas. Il y a urgence, je ne pourrais plus suivre. Et c’est sans parler de la fatigue physique (ndlr : 4 à 5 heures de travail en plus par jour l’hiver). Et de voir partir les bêtes. C’est le pire, c’est inhumain. » Fabien Pineau

    L’éleveur a déjà perdu 80 000 € en un an. « 120 000 €, si l’on ajoute le temps de travail ».

    Le producteur se donne jusqu’à fin septembre.

    « Si rien ne change, cela va être compliqué. Si je m’entête, je m’enfonce et je coule. Je ne veux pas être un rat de laboratoire pendant des décennies. La seule solution, ce sera de quitter ma ferme et d’aller ailleurs », confesse celui dont les parents souffrent aussi de troubles du sommeil depuis des mois. Leur maison est proche du bâtiment d’élevage.

    L’éleveur de La Remaudière n’est pas le seul à vivre cette situation. D’autres fermes de la région, en Loire-Atlantique et Ile-et-Vilaine, proches de parc éolien, constatent aussi des malfonctionnements.

    Actu.fr

  • Quelle position prendre vis-à-vis des ZAER ?

    Zones d’Accélération pour les Energies Renouvelables

    Vous allez été sollicité par la préfecture de votre département pour proposer, d’ici à la fin de l’année, après consultation des habitants de votre commune, une ou plusieurs zones d’accélération pour les énergies renouvelables (ZAER).

    Il est important de comprendre ce que dit la récente loi sur les ZAER, quels sont les droits des maires, et quelles sont nos recommandations.

    I. Ce que dit la loi sur les ZAER et sur le processus
    Comme le précise le « Guide à destination des élus locaux », intitulé « Planification des Énergies Renouvelables », préfacé par la ministre de la Transition Énergétique Mme Pannier-Runacher : « Les communes peuvent désormais définir, après concertation avec leurs administrés, des zones d’accélération où elles souhaitent prioritairement voir des projets d’énergie renouvelable s’implanter. Ces zones d’accélération peuvent concerner toutes les énergies renouvelables : le photovoltaïque, le solaire thermique, l’éolien, le biogaz, la géothermie etc. »
    Le processus d’élaboration des zones d’accélération pour les énergies renouvelables a été défini dans le cadre de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023.

    1. Les ZAER ont été proposées par la préfecture via la cartographie – voir ci-dessous les liens vers la cartographie et vers la note d’accompagnement. La version de la cartographie actuelle est une version de test (beta). Une version V2 (première version fonctionnelle) sera disponible courant décembre.

    2. Si un maire envoie une réponse la réponse doit être formulée après consultation de la population, sous la forme d’une délibération du Conseil Municipal acceptant les différentes zones, ou les rejetant, ou les modifiant ; puis envoyée au référent préfectoral. Les réponses peuvent être envoyées en 2024 (officiellement, fin décembre 2023 n’est plus une date butoir pour envoyer les réponses).

    3. Une concertation territoriale puis un avis du Comité Régional de l’Energie suivront en 2024.


    Nous vous conseillons ces liens :

    Dossier sur Vent des maires

    Webinaire AMF & Ministère : texte intégral. Répond à beaucoup de vos questions
    Note d’accompagnement émise par la DREAL Pays-de-la-Loire
    Cartes IGN
    Guide à destination des élus locaux :
    Site du ministère vers la page « planification des énergies renouvelables » 
    Webinaire AMF & Ministère : extraits proposés par le CRECEP pour répondre à beaucoup de vos questions

    II. Vos droits
    C’est aux communes de proposer les zones de leur choix. La cartographie proposée par les services de la préfecture (portail IGN) ne peut être contraignante. Les communes peuvent donc refuser, accepter ou modifier les zones proposées. La loi n’impose aucune obligation légale de définir ces ZAER.

    Si une commune définit des zones d’accélération, il est possible d’identifier par exemple une zone pour le biogaz, une autre pour le solaire thermique, et ne rien définir pour l’éolien (donc en zone neutre), ou mettre tout l’éolien en zone d’exclusion.

    Un projet éolien (ou autre) peut être approuvé hors zone d’accélération, ou refusé sur une zone d’accélération, mais il est clair que l’approbation d’une zone d’accélération est la porte ouverte aux promoteurs en tous genres qui ne manqueront pas de vous harceler, et réciproquement l’approbation d’une zone d’exclusion constitue une mesure de protection même si elle n’est pas totale.

    Un comité de projet est obligatoirement constitué par le porteur de projet pour les zones dites neutres (donc hors zones d’accélération et hors zones d’exclusion), comité présidé par le maire.

    En résumé : aucune commune ne peut être contrainte d’accepter une zone d’accélération (éolienne ou autre) dont elle ne veut pas. L’article 15, III de la loi du 10 mars 2023 est, à ce sujet, parfaitement clair : il subordonne la création de zones à l’avis conforme des communes concernées.

    III. Nos recommandations
    a) Répondre après consultation de la population et délibération du Conseil Municipal. Ne pas répondre présente à nos yeux le risque de signifier que vous acceptez en l’état les zones proposées par la préfecture.
    b) Optez pour des zones bénéfiques à l’ensemble de votre territoire (par exemple photovoltaïque sur les bâtiments, méthanisation à la ferme) et refusez l’implantation de zones nocives.

    c) Concernant les éoliennes nous vous recommandons de ne proposer aucune zone d’accélération, mais de définir le plus possible de zones d’exclusion et de résister aux éventuelles pressions pour deux raisons qui nous semblent importantes (au-delà de leur faible efficacité énergétique et donc de leur relativement faible utilité pour diminuer les émissions de CO2, et des risques qu’elles présentent pour la biodiversité) :
    • Le risque de la prolifération incontrôlée d’éoliennes une fois les premières installées. Les promoteurs vont essayer de connecter le maximum d’éoliennes au réseau déjà installé. Il sera très difficile de s’y opposer. Le risque de la saturation de la commune est très grand.
    • Le risque financier. Le principal argument des commerciaux est l’apport financier pour la commune sous forme d’IFER (taxe sur la production énergétique). Ce qu’ils vous cachent est que cette recette diminuera votre dotation générale de fonctionnement (pour un montant pouvant atteindre une part très importante de l’IFER). Les collectivités qui ont accueilli des éoliennes peuvent donc perdre, par une réduction de cette DGF, une bonne partie de ce que leur a apporté l’éolien. Il faut aussi tenir compte de la dépréciation des maisons du voisinage, laquelle peut atteindre 30% (d’où des réductions de taxe foncière). Quant aux habitations les plus proches des éoliennes, elles peuvent devenir invendables.

    d) Mettez à jour (si possible) le PLU / PLUi pour le rendre cohérent avec les ZAER. Inscrivez dans votre PLU/PLUi et en le justifiant l’interdiction d’infrastructures industrielles de plus de 100m de haut à moins de 1000m des habitations.

    https://lnk.pmlte-etae-1.ovh/V6AWxrJ93wKbja6jjw5wGC9rA/099111110116097099116064118101110116100101099111108101114101046111114103/m32W51700591/versionWeb.html