Auteur/autrice : Escrebieux

  • Loto ESCREBIEUX

    Loto ESCREBIEUX

    Salle Jacques Brel

    • 1-   20  30  40
    • 2-   30  40  50
    • 3-   40  50  60
    • 4-   50  60  100
    • 5-   80  100  150
    • 6-   100  200  800

    Post-it

    Fin des jeux vers 22 h

    Les gains pourront être réajustés en fonction du nombre de joueurs

    Loto organisé par l’association ESCREBIEUX

    https://agenda-loto.net/62-Pas-de-Calais/Quiery-la-Motte-62/loto-escrebieux_430160276_12642000
  • Drocourt (62) s’affiche contre

    La ville vote une motion de rejet contre l’implantation d’éoliennes

    Le conseil municipal du 16 décembre s’est terminé par le vote d’une motion de rejet contre les éoliennes industrielles destinées à la production énergétique sur son territoire, ainsi que dans la vallée de l’Escrebieux et dans les plaine de l’Artois.

    Le conseil demande aux pouvoirs publics la mise en place d’un réel débat sur l’instauration d’un schéma énergétique du pays et le respect de l’opinion des citoyennes et citoyens.

    « Si le tout nucléaire ne peut être la seule solution d’avenir en matière de production énergétique, le tout éolien ne l’est pas non plus. Il existe d’autres alternatives » estime le maire, Bernard CZERWINSKI.

    Article tiré du journal La Voix du Nord.

  • Des nouvelles du projet dans la Vallée de l’Escrebieux

    Tout d’abord, meilleurs vœux pour cette année.

    Ce ne sera pas facile dans un monde en ébullition, mais il faut garder espoir et contribuer à une marche en avant la plus sereine possible.

    En ce qui concerne le projet qui intéresse notre secteur, nous avons espoir que la Cour administrative d’appel de Douai donne raison au préfet du Pas-de-Calais et à l’association ESCREBIEUX, suite au recours en justice de la société « Parc éolien de la Vallée de l’Escrebieux » contre l’arrêté préfectoral du Pas-de-Calais en date du 6 juin 2023.

    Cette Cour a déjà rejeté un recours similaire formulé par Engie dans la Vallée de la Sensée, donc près de chez nous.

    Ce serait un premier pas si la Cour administrative de Douai rejetait la demande des promoteurs. Mais cela ne suffira certainement pas quand on sait qu’Engie a fait appel en Cassation de la décision de justice de cette même Cour !

    Donc il faut continuer à mettre la pression, même et surtout parce que la décision qui nous concerne n’est pas encore connue.

    C’est pour cela que nous avons fait appel à vous pour soutenir les actions que nous menons.

    Cela se concrétise de votre part par un soutien dans ce que nous entreprenons et aussi au niveau financier. C’est appréciable et estimé à sa grande valeur.
    Mais comme le chemin est long et difficile et comme nous avons encore besoin de votre aide, nous avons pensé à organiser un loto. Nous avions effectué une première tentative le 2 juin ; dans un tract précédent, nous avions expliqué que « des éléments indépendants de notre volonté nous » ont obligé « à annuler cette activité … »Mais LE LOTO N’ÉTAIT QUE REPORTÉ !

    Le loto est donc annoncé pour le dimanche 2 mars 2025 et aura lieu dans la salle Jacques Brel à Quiéry-la-Motte.
    Nous commençons à préparer cette initiative. Nous avons déjà une réunion avec l’association qui va nous aider à animer cette journée. Nous avons ensuite une réunion de l’association ESCREBIEUX ce mardi 7 janvier à 18h30.

    Nous ne sommes pas assez nombreuses et nombreux pour, à l’heure actuelle, organiser cette vaste manifestation.
    C’est pourquoi nous faisons appel à vous :

    • pour venir apporter votre soutien et vos compétences lors de la réunion du 7 janvier,
    • pour aider lors de l’activité du dimanche 2 mars.

    La réunion du 7 janvier est donc très importante. Il y a beaucoup à faire avant le 2 mars … et dès maintenant. Nous comptons sur vous pour étoffer l’équipe qui va réfléchir à l’organisation :

    qui fait quoi ? Quand ? …

    Les personnes qui voudraient venir le 7 janvier sont priées de nous le faire savoir par mail ou par téléphone au plus vite. Merci d’avance.

    Cela permettra de connaître où a lieu la réunion qui se terminera par un petit pot offert par des membres de l’association.

    Si vous ne pouvez pas venir le 7 janvier, vous pouvez déjà nous informer que vous pourrez venir aider le 2 mars … et un peu avant ; et nous dire de quelle façon le soutien pourra s’effectuer.


    Pour tout contact pour ESCREBIEUX

    Pierre Rose ; 0321 50 14 10

    prose62490@gmail.com

  • Dans le Cantal

    Un village vent debout contre le renouvellement de ses éoliennes

    Une commune peut-elle s’opposer au remplacement de son parc éolien par des machines plus grandes et plus efficaces ? C’est le combat dans lequel s’est engagée la mairie de Coren, redoutant que l’installation des mastodontes menace sa ressource en eau.

    La petite commune de 470 habitant·es, située dans l’est du Cantal, tient à son eau. Adossée au petit massif basaltique de la Fageole, elle tire de cinq captages échelonnés à flanc de colline de quoi subvenir à ses besoins, mais guère plus. « Sur mon hameau, on tourne en été à 20 ou 25 mètres cubes par jour. C’est tout juste ce qu’on a sur notre captage. Mais il ne faut vraiment pas qu’on ait de fuite ou de baisse de débit », résume Vivien Barthomeuf, éleveur.

    Réchauffement climatique oblige, les deux syndicats des eaux les plus proches ont déjà dû mettre en place, au cours des derniers étés, des approvisionnements par citernes de leurs villages. Pour sauvegarder sa ressource, le conseil municipal a ainsi émis à l’unanimité moins deux abstentions, le 18 novembre 2023, un avis défavorable au projet de repowering du parc éolien qui fonctionne depuis février 2007 au sommet de la butte, à 1 100 mètres d’altitude.

    L’anglicisme – on dit aussi « renouvellement » – désigne le remplacement des éoliennes de première génération par des machines plus grandes et plus efficaces, permettant d’augmenter la capacité de production tout en réduisant le nombre d’engins. Pour la France, dont le parc éolien a commencé à se développer à partir de 2004, le processus n’en est encore qu’à ses débuts. Le repowering n’est envisagé qu’au terme du contrat de quinze ans qui lie l’exploitant à EDF.

    À Coren, le projet, porté par l’entreprise Tenergie, prévoit le remplacement des cinq éoliennes d’une hauteur de 125 mètres en bout de pale, produisant au total 30 300 mégawattheures (MWh) par an, soit la consommation de 6 550 foyers, par quatre machines de 175 à 180 mètres, produisant 36 000 MWh. Le cinquième engin, responsable d’une mortalité excessive d’oiseaux, n’est pas remplacé.

    Le problème, c’est que toutes ces éoliennes – les anciennes comme les nouvelles – sont situées dans le périmètre de protection éloignée des cinq captages municipaux. L’une d’elles touche même le périmètre de protection rapprochée (PPR) du captage de la Bayoune, et le projet prévoit d’empiéter sur celui-ci de 30 mètres carrés avec une piste d’accès.

    Travaux pharaoniques

    Au moment de la première installation, « les services de l’État n’avaient pas connaissance de la présence des captages en contrebas, parce que ceux-ci n’avaient pas fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique, et l’équipe municipale n’avait pas fait remonter l’information, commente Patricia Rochès, maire depuis 2014. En plus, il s’agissait du premier parc éolien à voir le jour dans le Cantal, l’administration manquait encore de vigilance ».

    Pour l’élue, deux dangers sont à redouter. Le premier est le risque d’une pollution de l’eau durant les six mois que doit durer le chantier. Établissement de voies d’accès, démontage des éoliennes, destruction d’une partie des fondations anciennes, excavation sur 4 mètres de profondeur et coulage de nouvelles fondations d’environ 30 mètres de diamètre, montage des nouveaux équipements… « Les travaux sont pharaoniques », écrit Patricia Rochès dans un courrier adressé le 25 novembre 2023 au préfet du Cantal.

    Quand ils ont foré, une de mes sources s’est carrément arrêtée.

    David Ramos, agent municipal à Coren

    « À titre d’exemple, des dizaines de poids lourds seront nécessaires pour simplement installer la grue du chantier », poursuit-elle dans ce document, cosigné par les présidents des syndicats des eaux (SIAEP) de la Grangeoune et de la Margeride Nord. Dans ces conditions, comment empêcher qu’une pollution vienne contaminer les captages ?

    « Les captages sont alimentés par des circulations d’eau à faible profondeur dans leur aire d’alimentation les rendant particulièrement vulnérables aux activités de surface et travaux en souterrain », confirme le groupe d’ingénierie Alios dans une étude hydrogéologique commanditée par Tenergie.

    Alios cite « d’éventuelles fuites d’hydrocarbures des engins de chantier » et « l’entraînement de fines matières en suspension lié au lessivage des surfaces terrassées » comme les deux principaux risques de pollution, avant d’évaluer le danger de « relativement limité » à « modéré », selon les éoliennes concernées.

    La commune de Coren redoute par ailleurs une baisse de débit de ses captages en cas de modification par les travaux des directions d’écoulement de l’eau. En 2006 déjà, le creusement des fondations d’une éolienne avait donné lieu à une remontée d’eau spectaculaire. « Il y avait de l’eau en pagaille, ils pompaient en permanence, se souvient Jean-Claude Challier, agriculteur à la retraite. Si on creuse de nouveau, ça va recommencer et ça va couper l’eau des captages. »

    Plus récemment, un forage exploratoire visant à établir la présence d’eau plus en profondeur a eu un impact inattendu sur l’un des captages. « Quand ils ont foré, une de mes sources s’est carrément arrêtée, témoigne David Ramos, agent municipal à Coren. Ce n’était pas celle à laquelle on aurait pu s’attendre, mais la plus éloignée, et aussi la principale source de la commune. »

    La découverte de ressources aquifères en profondeur aurait été de nature à rassurer les habitant·es quant aux travaux projetés. Mais les recherches ne sont pas allées à leur terme. « Des piézomètres [instruments de mesure de la compressibilité des liquides – ndlr] ont été installés, mais pas toujours avec les bonnes machines, et sans toujours atteindre leurs objectifs », déplore l’hydrogéologue Bernard Montorier, agréé par la commune.

    Modification substantielle

    Interrogé par Mediapart, David Verdier, responsable du développement éolien chez Tenergie, déplore l’attitude de la commune. « Pour nous, il n’y a pas de sujet, affirme-t-il. Nous avons fait réaliser une étude très poussée d’hydrogéologie, […] et ce qui ressort, c’est que si on fait bien les choses, il n’y a pas d’impact. Bien faire les choses, ça veut dire enlever les éoliennes en évitant de faire couler de l’huile par terre et de faire voler des poussières partout… On a des techniques pour ça. »

    Dans son rapport, Alios liste une série de mesures de prévention prévues par Tenergie : ouvrages de gestion des eaux de ruissellement, réalisation des travaux par temps sec, entreposage des engins à moteur sur des zones étanches, maintien des fondations de trois des anciennes éoliennes pour éviter que les travaux de démolition et de remblaiement entraînent une modification de circulation des eaux souterraines… Il conclut que l’ensemble de ces mesures est « de nature à garantir la pérennité de la ressource en eau souterraine et des captages » de Coren.

    En dépit de l’opposition de la commune, l’exploitant a déposé le 26 janvier un dossier de porter à connaissance (PAC) de son projet à la préfecture. Procédure simplifiée par rapport à la demande d’autorisation environnementale – il permet notamment d’éviter l’enquête publique –, le PAC repose sur l’idée que les enjeux ont déjà été étudiés lors de la pose des premières éoliennes, l’acceptation par la population déjà constatée. Un arrêté préfectoral modificatif suffit alors à entériner le projet.

    L’État pousse au renouvellement du parc éolien, il va favoriser le remplacement plutôt que la création d’un nouveau site.

    Paul Neau, spécialiste de l’éolien au sein de l’association négaWatt

    Pour en bénéficier, il faut toutefois que celui-ci ne comporte pas de « modification substantielle » par rapport au parc éolien initial, indique le Code de l’environnement. C’est à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) qu’il incombe d’évaluer, au vu de critères réglementaires dont le flou est régulièrement critiqué par les développeurs, le caractère substantiel ou non des changements.

    Dans le cas du parc du col de la Fageole, la différence de taille des éoliennes est importante, et leurs fondations doivent être déplacées, pour trois d’entre elles, de plusieurs dizaines de mètres. « Mais les services de l’État semblent très favorables au projet », se désole Patricia Rochès, qui redoute que le dossier soit validé « sans que la commune ait son mot à dire ».

    Dans le cadre de sa programmation pluriannuelle de l’énergie, qui prévoyait en 2020 de plus que doubler la puissance éolienne installée pour atteindre environ 34 gigawatts en 2028, « l’État pousse au renouvellement du parc éolien, il va favoriser le remplacement plutôt que la création d’un nouveau site », affirme Paul Neau, spécialiste de l’éolien au sein de l’association négaWatt, engagée dans le plaidoyer en faveur de la sobriété énergétique et du recours aux énergies renouvelables.

    À lire aussi

    Avis de gros temps sur l’industrie éolienne

    28 novembre 2023

    Si en Allemagne, pionnière de l’éolien, « 10 à 15 % du parc ont déjà été renouvelés », selon le spécialiste, la France n’en est qu’au début du processus de repowering. Et certains projets, comme celui du col de la Fageole, se heurtent à la naissance de nouvelles contraintes. « Quand les premiers parcs éoliens ont été autorisés, il y a plus de vingt ans, les conditions juridiques n’étaient pas les mêmes. Par exemple, les couloirs de circulation de l’aviation nationale ont évolué », indique Paul Neau.

    Selon un rapport publié en 2020 par l’agence de la transition écologique, « 65 % des parcs éoliens installés avant 2015 sont soumis à des fortes contraintes dans au moins une famille, et 30 % dans au moins deux familles » des secteurs suivants : radars, aéronautique, zone protégée Natura 2000, milieux naturels d’intérêt, paysage.

    Quant à la maire de Coren, il lui reste encore un moyen de pression pour tenter de s’opposer au renouvellement. « Deux des éoliennes à renouveler sont situées sur un terrain communal, et il est nécessaire de signer un nouveau bail pour introduire les nouvelles conditions, explique Patricia Rochès. Ce que je ne sais pas, c’est si l’État peut nous forcer la main. Quand vous dites non à l’État sur un sujet sensible, vous savez bien que vous ne serez pas dans les petits papiers du préfet pour obtenir une aide à l’avenir. »

    mediapart

  • Un projet de parc éolien bloqué par des menhirs

    Cela se passe en Bretagne

    Le site prévu pour construire les éoliennes jouxte en effet « les menhirs de Kergadiou, dont l’un est dressé et l’autre couché, situés à 540 mètres de l’éolienne n°3 », a indiqué la cour administrative d’appel de Nantes dans un arrêt rendu ce mardi. 

    La justice administrative a annulé ce mardi l’autorisation de construire et d’exploiter trois éoliennes à Porspoder (Finistère), en raison notamment de la proximité de plusieurs menhirs classés au titre des monuments historiques. « Le projet porte une atteinte excessive tant au paysage environnant qu’au patrimoine archéologique », écrit la cour administrative d’appel de Nantes dans un arrêt rendu mardi, annulant l’autorisation environnementale accordée par le préfet du Finistère en 2022.

    Le site prévu pour construire les éoliennes jouxte en effet « les menhirs de Kergadiou, dont l’un est dressé et l’autre couché, situés à 540 mètres de l’éolienne n°3 », souligne la cour dans un communiqué. « Aucun relief ni obstacle naturel ne sépare les éoliennes litigieuses de ces menhirs de granit rose, classés au titre des monuments historiques par un arrêté du 25 septembre 1883, menhirs qui constituent des marqueurs dans le paysage », note la cour.

    « Par leur proximité et leur hauteur, les éoliennes litigieuses auraient pour effet de perturber le rapport d’échelle de ces menhirs, et plus particulièrement du menhir dressé de Kergadiou, à leur environnement paysager », insiste-t-elle.

    Le projet autorisé par le préfet à l’été 2022

    La cour souligne en outre que le projet contesté se situe entre 1.000 et 1.750 mètres de nombreux autres sites mégalithiques classés au titre des monuments historiques, tels que le menhir de Kérouézel, les menhirs de Traon-Igou et ceux de Mesdoun, les menhirs, pierres couchées et alignements de Saint-Dénec ou encore le dolmen dit de Mezou Poulyot à Kerménou. Situé à une altitude d’une cinquantaine de mètres et à trois kilomètres de la côte, le projet aurait aussi « pour effet de générer, dans le paysage préservé et dégagé, d’importantes covisibilités », notamment avec le parc marin naturel d’Iroise, les îles d’Ouessant et de Molène, le phare du Four, la presqu’île Saint-Laurent ou la route touristique de Landunvez, selon le communiqué.

    La justice avait été saisie d’un recours contre ce projet éolien par des riverains ainsi que par l’association pour la Protection de l’Aber Ildut et l’association Sauvegarde Paysages d’Iroise. Dans son arrêt, la juridiction rappelle que l’architecte des bâtiments de France avait émis plusieurs avis défavorables à ce projet, de même que les communes de Plourin et de Lanildut et que la commissaire enquêtrice. Cela n’avait pas empêché le préfet d’autoriser le projet par un arrêté du 28 juillet 2022.

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/bretagne-un-projet-de-parc-eolien-bloque-par-des-menhirs_AD-202410010476.html
  • Des éleveurs de la Somme alertent

    Les éoliennes, une source de panique pour les animaux

    Le 31 octobre 2024 des éleveurs et d’anciens éleveurs ont exprimé leurs préoccupations lors d’une réunion avec le préfet de la Somme. Le département de la Somme reste le plus équipé en éoliennes en France, comptant 869 installations, 216 autorisations en attente de réalisation, 509 demandes refusées et 163 nouvelles en cours d’examen.

    Jean-François Maquigny, éleveur de vaches laitières à Moreuil, témoigne des effets néfastes présumés des éoliennes sur le bétail, soulignant une altération du comportement des animaux et une réduction de leur immunité.

    Il associe ces troubles à plusieurs facteurs liés aux éoliennes, notamment les infrasons et les courants parasites, expliquant que l’électricité rejetée peut perturber l’environnement local.

    Le Groupe permanent de la sécurité électrique (GPSE) réalise des analyses et audits pour évaluer ces questions, mais des inquiétudes subsistent quant à l’indépendance de ces études, la fédération française des éoliennes étant présente au conseil d’administration du GPSE, qui est financé par des acteurs majeurs de l’énergie comme Enedis et RTE. Une recherche approfondie est en cours et ses résultats sont attendus au printemps pour clarifier les effets des éoliennes sur l’agriculture environnante.

    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/on-voit-tous-des-animaux-qui-paniquent-des-eleveurs-de-la-somme-denoncent-l-impact-des-eoliennes-9016679
  • Pourquoi dire NON aux éoliennes INDUSTRIELLES ?

    Nous expliquons notre opposition à ce type de production électrique de la façon suivante.

    Tout d’abord, notre région – les Hauts-de-France – ne représente qu’à peine 6 % de la superficie française et elle produit 28 % d’électricité éolienne.

    Et surtout, il faut se poser la question principale : pourquoi produire autant d’électricité (de différentes façons) ?

    Il faut savoir qu’entre 1970 et 2020, la production électrique a été multipliée par quatre. La perspective entre 2024 et 2035 est de la multiplier par deux.

    Pourquoi  cette hyper-production ?

    Ce n’est actuellement pas dû à la consommation des particuliers car l’électricité est tellement chère que les citoyens vont dans ce domaine vers la sobriété.

    Donc la raison se trouve ailleurs : par exemple, pour dématérialiser – c’est le mot mensonger à la mode – il faut beaucoup d’électricité dans la fabrication et l’utilisation des ordinateurs, des serveurs, des datacenters, des antennes 3/4/5/6G, etc.

    Autre raison : la numérisation de la société. Il faut beaucoup d’électricité pour cette société de surveillance qui a besoin de beaucoup de drones, de caméras à reconnaissance faciale. On a pu le constater durant les JO. Toutes ces infrastructures sont encore utilisées après la fin des JO – contrairement à ce qui avait été annoncé avec le début des JO !

    Dernier avatar qui, entre autres effets négatifs, consomme beaucoup d’électricité : l’IA. C’est tellement vrai que les actuels datacenters vont devenir obsolescents et devront être remplacés par des méga datacenters ! Avant le lancement de l’IA, les GAFAM avaient multiplié leur consommation énergétique par deux en quatre ans (2016-2020) ; avec l’introduction de l’IA, cela devrait se multiplier par au moins … dix.

    Dans l’industrie et les services, on utilise de plus en plus de robots. Cela nécessite une consommation encore plus importante d’électricité … en dehors du fait que l’on veut faire en sorte qu’à terme l’humain sera dépendant, voire esclave de ces nouvelles machines.

    Dernier argument important contre cette production d’électricité par les éoliennes INDUSTRIELLES : c’est tout un système très centralisé qui a été mis en place, sans discussion préalable avec les citoyens (les enquêtes publiques actuelles ne sont que des simulacres de démocratie).

    Il faut rappeler que ces éoliennes INDUSTRIELLES ne servent pas souvent pour le territoire concerné. Elles servent essentiellement pour transporter de l’électricité vers les lignes à Très Haute Tension (on en a une dans notre secteur) ; et elles permettent surtout de spéculer sur le prix de l’électricité.

    Cela ne veut pas dire que nous ne voulons absolument pas des éoliennes. Nous ne voulons pas des éoliennes INDUSTRIELLES.

    Nous sommes favorables aux éoliennes territoriales. Ce qui veut dire :

    • Les habitants du territoire peuvent se rassembler pour définir les besoins du territoire ;
    • A partir de là, il faudra voir quel type d’ énergie on a besoin et comment les trouver, comment les inventer … Par exemple on pourrait avoir besoin d’éoliennes territoriales qui seraient nettement moins imposantes que les éoliennes INDUSTRIELLES. … C’est à voir en concertation avec les intéressés.

    UTOPIQUE ? Dans le contexte actuel d’une consommation qui pousse à l’obésité, pas tant que cela !

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    Autres arguments expliquant le refus de ces éoliennes INDUSTRIELLES

    • le secteur déjà bien défiguré
    • les pollutions visuelles et sonores bien nombreuses pour l’Homme, les mammifères, les oiseaux, la faune et la flore
    • les terres agricoles bien dégradées ; alors que nous sommes en pénurie
    • impact des champs électromagnétiques sur le bétail et l‘Homme 
    • bétonnage et câblage des sols (socles et abords)
    • énergie subventionnée par NOTRE argent 
    • dévaluation des maisons : 10 à 20 %
    • le gigantisme des nouvelles éoliennes : elles feront près de 200 mètres de haut !!! Il est prévu, dans d’autres régions, des hauteur de 250 m ! TOUJOURS PLUS HAUT.

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    Dernière série d’arguments

    • Les effets des infrasons issus des éoliennes sur la santé sont ressentis jusqu’à 10, voire 20 km à la ronde. C’est tellement épouvantable que les services anti-émeutes utilisent des canons à infrason pour disperser la foule.
    • Syndrome éolien : trouble du sommeil, maux de tête, bourdonnements, vertiges, nausées, acouphènes, problèmes cardiovasculaires.
    • Les animaux subissent aussi les conséquences ; un exemple : depuis l’inauguration du parc éolien en 2012 à Nozay (Loire-Atlantique), dans une exploitation agricole, la production laitière a fortement chuté, et – surtout – la santé du bétail s’est beaucoup dégradée. En 6 ans, plus de 200 bovins sont morts : surmortalité très importante.
    • Des oiseaux et des insectes exterminés.
    • Près de la moitié de l’électricité éolienne provient des régions Grand-Est et Hauts-de-France.
    • 12 000 nouvelles éoliennes sont prévues entre 2020 et 2028. Pour les construire, près de 18 millions de tonnes de béton seront déversées sur les terres agricoles ou forestières … sans oublier l’accaparement des terres.
    • Les communes et les propriétaires fonciers touchent des miettes du pactole (essentiellement pour appâter le naïf) ; plusieurs milliers d’euros par an et par mât quand même.
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    • C’est tout le sens de notre combat dans la région d’Izel et de Quiéry… mais pas que !!
      Non aux EOLIENNES INDUSTRIELLES , NI ICI, NI AILLEURS !
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    • « Pourquoi tant de haine ? », dirait Cédric PHILIBERT, chercheur – c’est le titre d’un de ses livres plaidoyer de l’éolien. Nous n’avons pas la haine ; nous avons la réflexion et le bon sens humain.
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    • Pétition pour s’opposer à l’installation d’éoliennes sur le territoire des collines du bayonnais
    • Urgentissime, défendons becs et ongles la nature de notre territoire face aux grands groupes financiers.
      La distance entre villages ne permet pas d’installer des éoliennes éloignées de plus de 1000 m d’une habitation.
      Les éoliennes envisagées dépassent 200m de haut et ont un impact négatif sur la santé des riverains. Les nuisances subies à proximité des parcs éoliens ont augmenté avec leur hauteur (bruits, vibrations, infra sons, effet stroboscopique, pollution lumineuse, troubles de la santé). La distance minimale en France est de 500m, elle est maintenant totalement obsolète et ne constitue plus aucune protection sanitaire pour les riverains. Le paysage des collines du bayonnais est reconnu « Paysage remarquable » depuis 1994, et les vergers de mirabelliers qui recouvrent nos panoramas vallonnés sont emblématiques de la région Lorraine. Ils participent à une mosaïque agricole riche d’une très grande biodiversité, nidification des milans royaux et de cigognes noires entre autres. Cessons de saccager nos paysages et notre qualité de vie ! Nous demandons au préfet de Meurthe et Moselle de sanctuariser le territoire des collines du Bayonnais.
    • https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/petition-opposer-installation-eoliennes-territoire-collines/236447
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    • Commentaire
    • Puisqu’il y a des nuisances pour ces éoliennes INDUSTRIELLES, pourquoi ne faut-il pas demander de retirer toutes ces éoliennes du paysage … et voir comment, démocratiquement, produire de l’énergie ?
  • Éoliennes en Sarthe 

    La justice annule l’autorisation d’un projet autorisé par le préfet

    Mardi 26 novembre 2024, la cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) a annulé l’autorisation du parc de cinq éoliennes d’Auvers-sous-Montfaucon (Sarthe). Les machines de 160 m « écraseraient » visuellement le proche voisinage.

    Dans une décision en date de ce mardi 26 novembre 2024, la cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) a annulé l’autorisation environnementale du parc de cinq éoliennes d’Auvers-sous-Montfaucon (Sarthe), délivrée le 23 avril 2023, par le préfet de la Sarthe. Les juges de la première chambre ont suivi, au terme de leur délibéré, l’avis de leur rapporteur public qui s’était montré très critique sur le projet, à l’audience du 8 novembre dernier.

    Les neuf pages de l’arrêt sont, pour l’essentiel, fidèles à ses conclusions favorables aux opposants : les associations Auvers vent debout et La demeure historique, la communauté de communes de Loué-Brûlon-Noyen, la commune d’Auvers-sous-Montfaucon et pas moins de quarante-huit particuliers. « Le projet était intolérable, 70 % des 242 foyers d’Auvers y étaient opposés », a réagi Sylvie Plassart, présidente d’Auvers-Vent-Debout. Elle annonce « rester vigilante », « d’autres projets étant étudiés à Maigné et Vallons-sur-Gée ». « Les gens n’ont plus peur, constate-t-elle. Et la défense s’organise. »

    Autoroutes, LGV, éolien : un territoire déjà impacté

    Le motif d’annulation retenu par les juges tient aux « inconvénients excessifs pour la commodité du voisinage », comme on dit dans le jargon administratif. C’est principalement l’effet « d’écrasement » (visuel) des machines de 166 m en bout de pales sur un « maillage de hameaux dans un rayon de moins d’un kilomètre » qui est reproché.

    Au total, « dix-huit lieux de vie se situent à moins de 850 mètres d’une éolienne ». Une prégnance des hélices que « les caractéristiques du paysage bocager environnant », où la plantation annoncée par le promoteur de « 453 m de haies » ne permettra pas de masquer.

    D’autant, lit-on dans la décision, que le « territoire est déjà impacté par de grandes infrastructures », l’A81 au nord du village, l’A11 à 8 kilomètres au sud, la ligne ferroviaire Le Mans-Rennes, et le parc éolien de Tassillé.

    Les énergies renouvelables peuvent-elles devenir une alternative viable aux énergies fossiles en France ?

    Des joyaux patrimoniaux

    La cour souligne, par ailleurs, la sensibilité patrimoniale du secteur, dont elle égrène quelques joyaux : châteaux de Coulans, du Mirail, des Bordeaux, manoirs du Grand Cour, du Petit Béru, de Guiberne et de la Danière, ferme fortifiée de la Cassine.

    Le promoteur, la société centrale éolienne de Montfaucon, a deux mois pour former un ultime pourvoi devant le Conseil d’État. La « haute juridiction » ne « rejuge » pas l’affaire mais examine l’application par la cour des règles de procédure.

    Ouset France

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    Commentaire

    Cela ressemble assez à la configuration du côté d’Izel et de Quiéry !!!

  • Ondes & éoliennes

    Menaces, analyse technique : sauvons nos animaux & le vivant

    Le 1er octobre 2024, Stéphanie Reynaud s’entretient avec Florence Verheyne Valade, éleveuse de bisons dans la Creuse, et Claire Chevallier, ingénieure performance et auditrice interne : toutes deux nous livrent des témoignages et des analyses précieuses sur les interactions observées et mesurées entre les nouvelles technologies (antennes 5G, éoliennes, réseau électrique, etc.) et le vivant – faune et flore. Ainsi que les menaces et intimidations à répétition subies suite à l’engagement politique.

    41 minutes

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    Elles ne sont pas technophobes, disent-elles !

    Donc, on accepte les ondes, les éoliennes, la 5G … et ce qui se passe au niveau de l’évolution de la société : surveillance, surexposition des écrans, robots, drones , reconnaissance faciale , IA … !

    Par ailleurs, ce qui est un peu gênant est l’interférence avec les chemtrails et les vaccins. Ce n’est pas ce genre de combat qui va faire avancer notre action.

  • Réforme de l’autorisation environnementale

    Que se passe-t-il et comment faut-il désormais agir ?

    Vous avez très certainement entendu parlé d’une nouvelle forme d’enquête publique numérique qui semble fortement « allégée » par-rapport à la procédure que nous avons toujours connue. Certains d’entre vous, je crois, commencent même à l’expérimenter.

    C’est désormais la norme : la procédure d’autorisation environnementale a été réformée et profondément transformée pour toutes les demandes déposées en préfecture à partir du 22 octobre dernier. Il s’agit de l’une des conséquences de la Loi « Industrie Verte » du 23 octobre 2023. 

    Toujours pour déployer les énergies renouvelables au plus vite, ou plutôt plus à la va-vite, il a été décidé que désormais, la phase d’examen et la phase de consultation publique seraient menées conjointement. 

    Pour rappel, jusqu’à présent, quand un dossier était déposé, la préfecture menait une première phase d’instruction pour vérifier s’il était complet, recevoir les avis des instances consultées et éventuellement rejeter le projet en cas de blocage rédhibitoire. Après quoi venait l’enquête publique.

    Désormais, les deux se font en même temps : la consultation démarre donc dès l’introduction de la demande d’autorisation en préfecture et dure trois mois.

    En outre, et c’est le changement le plus significatif, l’enquête publique telle que nous la connaissons disparaît : elle est désormais remplacée par une consultation du public.

    Très concrètement, voici ce qui change : 

    • La consultation est conduite par un commissaire-enquêteur, mais elle est désormais dématérialisée.
    • La consultation doit quand même intégrer deux réunions publiques. Il est aussi autorisé de tenir une permanence.
    • Le dossier disponible en ligne est dynamique : il doit être tenu à jour des avis des instances consultées, des observations du public, mais aussi des compléments et des réponses du promoteur.
    • Les conclusions du commissaire-enquêteur ne contiennent désormais plus d’avis formel favorable ou défavorable. 

    Je ne saurais donc que trop vous recommander, désormais, d’adopter deux réflexes fondamentaux.

    D’abord, il est capital de surveiller régulièrement l’évolution du dossier disponible en ligne. Il est certain qu’au tout début, ce dossier sera incomplet, de sorte que tout ne sera pas forcément à prendre pour argent comptant. 

    Ensuite et surtout, si vous souhaitez préparer une contribution critique dans l’idée d’aboutir à des conclusions de commissaire-enquêteur à charge, et derrière, donner des idées au préfet qui serait tenté de refuser le projet mais peinerait à trouver des arguments, veillez à bien choisir le moment où vous déposerez votre contribution. Si vous la versez trop tôt, le promoteur et l’administration en profiteront pour rattraper ou camoufler les erreurs que vous aurez dénoncées. Il vaut mieux, dans ce cas, la verser vers la fin (si ce n’est à la toute fin) de la phase de consultation, d’une part pour éviter cet effet pervers, et d’autre part parce que vous aurez pu vous baser sur la version la plus à jour du dossier. 

    Un cabinet d’avocat de promoteur l’a lui-même commenté : « plus le public intervient tôt dans la procédure, mieux l’administration pourra identifier ses forces pour l’affaiblir en la canalisant. » 

    Nous sommes donc prévenus par la sphère éolienne elle-même !

    N’hésitez pas à diffuser ce mail, tout le monde doit être prévenu afin d’éviter d’être pris dans ce nouveau piège.

    Je vous souhaite à tous le courage et la persévérance qu’il faut dans vos justes combats. 

    Une information de Stop Eoliennes HdF