Cette initiative est partie de l’association ESCREBIEUX.
Cette association s’oppose au projet d’implantation de trois éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux.
Pourquoi dire NON aux éoliennes INDUSTRIELLES ? Les raisons principales
Notre région est déjà bien impactée par des éoliennes INDUSTRIELLES ; le secteur est déjà bien défiguré… notamment avec l’autoroute, la ligne THT et le TGV ; les pollutions visuelle et sonore perturberont la quiétude de nos villages ; la dégradation des terres agricoles en période de pénurie alimentaire est une ineptie.
Notre région – les Hauts-de-France – ne représente qu’à peine 6 % de la superficie française et elle produit 28 % d’électricité éolienne.
Ces éoliennes INDUSTRIELLES ne servent pas souvent pour le territoire concerné. Elles servent essentiellement pour transporter de l’électricité vers les lignes à Très Haute Tension (on en a une dans notre secteur) ; et elles permettent surtout de spéculer sur le prix de l’électricité.
Il faut se poser la question : pourquoi a-t-on besoin de tant d’électricité (de différentes façons) ? Pour dématérialiser – c’est le mot mensonger à la mode – il faut beaucoup d’électricité dans la fabrication et l’utilisation des ordinateurs, des serveurs, des datacenters, des antennes 3/4/5/6G, etc. Autre raison : la numérisation de la société. Il faut beaucoup d’électricité pour cette société de surveillance qui a besoin de beaucoup de drones, de caméras à reconnaissance faciale. Dernier avatar qui, entre autres effets négatifs, consomme beaucoup d’électricité : l’IA. C’est tellement vrai que les actuels datacenters vont devenir obsolescents et devront être remplacés par des méga datacenters ! Dans l’industrie et les services, on utilise de plus en plus de robots. Cela nécessite une consommation encore plus importante d’électricité … Nous ne voulons pas des éoliennes INDUSTRIELLES. Nous sommes favorables aux éoliennes territoriales. Ce qui veut dire :
Les habitants du territoire peuvent se rassembler pour définir les besoins du territoire ;
A partir de là, il faudra voir quel type d’ énergie on a besoin et comment les trouver, comment les inventer … Par exemple on pourrait avoir besoin d’éoliennes territoriales qui seraient nettement moins imposantes que les éoliennes INDUSTRIELLES. … C’est à voir en concertation avec les intéressés. UTOPIQUE ? Pas tant que cela !
Radio PFM nous a invité pour expliquer ce que fait notre association et en profiter pour rappeler le loto du 2 mars à Quiéry-la-Motte. Cette intervention de l’association ESCREBIEUX a été retransmise le jeudi 13 février à 7 h 30, puis 12 h 30 ; puis 18 h.
A l’heure où la vidéo prend le pas sur l’écrit, il semble indispensable de présenter les acteurs de terrain, témoins, lanceurs d’alertes sous la forme de mini-vidéos de 3 minutes qui dépoussièrent les idées reçues véhiculées par les partis politiques et une partie de la presse.
Ces vidéos participent aux réflexions nécessaires pour que chacun(e) puisse développer son libre arbitre. Il est essentiel de parler le langage de citoyenneté .
La création de la webTV Youtube « Tour de France des Enr » propose un rendez-vous à la manière d’une série policière parsemée de témoignages.
Les résultats du sondage national OpinionWay prennent toute leur place dans ce nouveau dispositif.
Les thématiques d’intervention Explication l’historique, ingénierie éolienne, sondage, la dévastation du biotope à des fins mercantiles… sont autant de thèmes abordés.
Le rapport du Conseil économique et social et environnemental présenté le 23 mars préconise au gouvernement une meilleure concertation avec les populations concernant l’industrie éolienne, l’acceptabilité des implantations éoliennes en France.
Le sondage Opinionway 2 mars 2022 démontre que 82 % des personnes interrogées sont favorables à la possibilité donner aux communes de s’opposer au nouveau projet de parc éolien après avoir consulté la population par référendum.
Informations complémentaires concernant l’action de l’association ESCREBIEUX Nous avons besoin d’argent ; la lutte judiciaire n’est pas gratuite … et c’est normal ! C’est pour cela que nous organisons un loto le dimanche 2 mars.
Les modalités pratiques sont indiquées en début de ce document
Nous comptons sur vous :
pour nous aider dans l’organisation
pour faire passer l’information relative au loto auprès de vos amis, de vos parents …
pour votre venue en nombre lors du loto du 2 mars ; pour cela vous vous inscrivez au
0321 50 14 10 ou 0614 55 09 12
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Nous continuerons à nous défendre, avec l’aide des Quiérysiens, des Izellois et des communes environnantes, contre ces promoteurs qui ne tiennent pas leurs promesses et ont pour seul intérêt le profit au détriment des contribuables.
Rappel des raisons de notre opposition
Pourquoi dire NON aux éoliennes INDUSTRIELLES ?
Notre région est déjà bien impactée par des éoliennes INDUSTRIELLES ; le secteur est déjà bien défiguré… notamment avec l’autoroute, la ligne THT et le TGV ; les pollutions visuelle et sonore perturberont la quiétude de nos villages ; la dégradation des terres agricoles en période de pénurie alimentaire est une ineptie.
Notre région – les Hauts-de-France – ne représente qu’à peine 6 % de la superficie française et elle produit 28 % d’électricité éolienne.
Ces éoliennes INDUSTRIELLES ne servent pas souvent pour le territoire concerné. Elles servent essentiellement pour transporter de l’électricité vers les lignes à Très Haute Tension (on en a une dans notre secteur) ; et elles permettent surtout de spéculer sur le prix de l’électricité.
Autres arguments expliquant le refus de ces éoliennes INDUSTRIELLES
les pollutions visuelles et sonores bien nombreuses pour l’Homme, les mammifères, les oiseaux, la faune et la flore
les terres agricoles bien dégradées ; alors que nous sommes en pénurie
impact des champs électromagnétiques sur le bétail et l‘Homme
bétonnage et câblage des sols (socles et abords)
énergie subventionnée par NOTRE argent
dévaluation des maisons : 10 à 20 %
le gigantisme des nouvelles éoliennes : elles feront près de 200 mètres de haut !!! Il est prévu, dans d’autres régions, des hauteur de 250 m ! TOUJOURS PLUS HAUT.
Dernière série d’arguments
Les effets des infrasons issus des éoliennes sur la santé sont ressentis jusqu’à 10, voire 20 km à la ronde. C’est tellement épouvantable que les services anti-émeutes utilisent des canons à infrason pour disperser la foule.
Syndrome éolien : trouble du sommeil, maux de tête, bourdonnements, vertiges, nausées, acouphènes, problèmes cardiovasculaires.
Les animaux subissent aussi les conséquences.
Des oiseaux et des insectes exterminés.
Près de la moitié de l’électricité éolienne provient des régions Grand-Est et Hauts-de-France.
12 000 nouvelles éoliennes sont prévues entre 2020 et 2028. Pour les construire, près de 18 millions de tonnes de béton seront déversées sur les terres agricoles ou forestières … sans oublier l’accaparement des terres.
Les communes et les propriétaires fonciers touchent des miettes du pactole ; plusieurs milliers d’euros par an et par mât quand même.
Il faut se poser la question : pourquoi a-t-on besoin de tant d’électricité (de différentes façons) ? Pour dématérialiser – c’est le mot mensonger à la mode – il faut beaucoup d’électricité dans la fabrication et l’utilisation des ordinateurs, des serveurs, des datacenters, des antennes 3/4/5/6G, etc. Autre raison : la numérisation de la société. Il faut beaucoup d’électricité pour cette société de surveillance qui a besoin de beaucoup de drones, de caméras à reconnaissance faciale. Dernier avatar qui, entre autres effets négatifs, consomme beaucoup d’électricité : l’IA. C’est tellement vrai que les actuels datacenters vont devenir obsolescents et devront être remplacés par des méga datacenters ! Dans l’industrie et les services, on utilise de plus en plus de robots. Cela nécessite une consommation encore plus importante d’électricité … Nous ne voulons pas des éoliennes INDUSTRIELLES.
Nous sommes favorables aux éoliennes territoriales. Ce qui veut dire :
Les habitants du territoire peuvent se rassembler pour définir les besoins du territoire ;
A partir de là, il faudra voir quel type d’ énergie on a besoin et comment les trouver, comment les inventer … Par exemple on pourrait avoir besoin d’éoliennes territoriales qui seraient nettement moins imposantes que les éoliennes INDUSTRIELLES. … C’est à voir en concertation avec les intéressés. UTOPIQUE ? Pas tant que cela !
Les associations écologistes qui ont témoigné au procès ont mis en avant une «mortalité exceptionnelle» à Aumelas, et ce sans dérogation. – Jan Jirásek / Unsplash
Mis en cause pour destruction d’espèces protégées, EDF-Renouvelables, son PDG et 9 autres acteurs pourraient écoper de lourdes amendes. Plus de 150 oiseaux avaient été retrouvés morts en 4 ans sous leurs éoliennes.
Ce n’est pas tous les jours qu’EDF-Renouvelables (EDF-R) est traîné sur le banc des accusés par une association environnementale. Le 16 décembre, l’énergéticien français, son PDG, deux filiales et sept sociétés de projets éoliens comparaissaient devant le tribunal judiciaire de Montpellier. Motif : la « destruction d’espèces protégés » par les pales et mâts de 31 éoliennes construites de 2006 à 2014 et toujours en activité sur le causse d’Aumelas, à l’ouest de Montpellier.
Aigles, busards, faucons, pipits, pipistrelles… Au total, 153 spécimens ont été retrouvés morts entre 2017 et fin 2021 sous les machines de cette zone — très venteuse et donc très intéressantes pour l’énergéticien. « L’une des plus grandes garrigues du sud de la France », remarque la juge du tribunal judiciaire, Sandrine Lalande. La magistrate s’est montrée attentives aux problématiques des oiseaux affectés, et notamment au faucon crécerellette, l’espèce la plus touchée à Aumelas. Ce petit oiseau migrateur avait quasiment disparu de l’Hérault, avant de revenir naturellement s’installer au début des années 2000 sur ce causse.
Si la population atteint 700 couples reproducteurs, l’espèce est toujours classée comme « vulnérable » à l’échelle internationale. Et sa croissance dans l’Hérault aurait dû être bien plus importante s’il n’y avait pas eu les éoliennes d’Aumelas. Les relevés réalisés au pied des mâts ont recensé 65 spécimens tués entre 2011 et 2023. Un tiers environ de la mortalité réelle, explique Aurélien Besnard, écologue spécialiste des dynamiques des populations, qui témoignait comme expert à l’audience.
Au sein du projet Mape — pour « Réduction de la mortalité aviaire dans les parcs éoliens en exploitation » —, il a, avec ses collègues, évalué à 5 % par an l’effet additionnel des éoliennes d’Aumelas. Sur une décennie, la population actuelle de faucons aurait été ainsi « deux fois supérieure s’il n’y avait pas eu l’impact de ces éoliennes », a-t-il déclaré à l’audience.
« On ne peut pas compenser une mortalité d’oiseau »
Du côté d’EDF, on aime aussi manier les statistiques : « Si je vous entends, il y a 33 fois plus de couples de faucons qu’il y a quinze ans. Sans ces éoliennes, ce serait 66 fois plus », feint d’interroger Antoine Beauquier, avocat du barreau de Paris venu défendre Bruno Bensasson, le PDG d’EDF-Renouvelables, absent à l’audience. Réponse de l’expert : « Oui, mais on ne peut pas compenser une mortalité d’oiseau. » Augmentation de la population ou pas, les oiseaux décédés le resteront, et les morts d’Aumelas ont fait, selon le scientifique, perdre « environ dix ans de travail » de préservation.
Rien d’illégal cependant, selon la défense : « EDF-R a respecté toutes les prescriptions et mesures d’évitement et de réduction des risques » assure Arnaud Vermersch, qui représente les dix sociétés — EDF-Renouvelables et ses filiales. Arrêt temporaire des machines (bridgage), détection des oiseaux par caméras : ces mesures n’ont eu quasiment aucun effet, en tout cas à Aumelas. Et pour l’expert Aurélien Besnard, il n’y a « aucune évidence ni démonstration de leur efficacité » dans la littérature scientifique.
Absence de dérogation
En revanche, il y a bien à Aumelas « une mortalité exceptionnelle » qui continue, selon Alice Terrasse, avocate de FNE Occitanie-Méditerranée (FNE OcMed). Or, la loi est claire : on ne tue pas les animaux non domestiques, sauf si on y est autorisé par l’État dans un cadre spécifique (art. L411-1 du Code de l’environnement).
Les mortalités constatées auraient dû amener depuis très longtemps EDF à demander une dérogation pour la destruction d’espèces protégées, et ce même si le préfet ne l’a pas explicitement prescrit. Preuve en est le document présenté par le procureur, un rapport en manquement rédigé par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Occitanie cet été, loin d’être le premier sur Aumelas. Son objet est explicite : « l’impact persistant et significatif » des parcs éoliens d’Aumelas « en l’absence de dérogation ».
« Moi si je reçois ça, je fais le nécessaire de suite ! » réagit la juge. Réponse d’EDF-R : « Ce n’est pas une exigence », certifie Arnaud Vermersch, d’autant qu’il y a « un risque de ne pas obtenir cette dérogation, ce qui rendrait l’exploitation illégale ». Et c’est l’enjeu de fond : pouvoir continuer à faire fonctionner aussi longtemps que possible les 31 machines d’Aumelas située dans une zone bien venteuse.
Les dérogations sont pourtant « une demande extrêmement classique » rappelle Alice Terrasse avant d’égrener la liste des condamnations d’EDF-R sur cette même affaire devant d’autres tribunaux. Pour elle, les mortalités d’Aumelas relèvent d’une « intention délibérée de commettre des actes illicites ». Au-delà des indemnités du préjudice moral — 500 euros par oiseau tué — elle demande surtout « à publier dans les médias nationaux un communiqué faisant état de cette condamnation » accompagné d’une photo d’oiseau fauché. « On déploie les renouvelables pour préserver le climat mais aussi l’environnement. Si on fait disparaître des espèces, on ne répond pas aux objectifs, c’est totalement contradictoire », assène-t-elle.
À ses côtés, le juriste Olivier Gourbinot, pour FNE, propose une sanction innovante pour le préjudice écologique. Puisque les dommages causés par les éoliennes entravent les efforts de préservation, il suggère le versement par les sociétés de 168 000 euros au total au plan national d’action pour le faucon crécerellette.
Un procureur qui loue les associations face au « mastodonte »
Le procureur, lui, a été plus facilement échaudé par l’attitude l’avocat d’EDF-Renouvelables qui lui coupait la parole un peu facilement, poussant le magistrat à tonner « Je parle ! » pour se faire entendre. Son réquisitoire débute de manière assez inédite par des remerciements à l’égard de FNE et FNE OcMed qui « mènent un combat dur et difficile pour une association » face à « un mastodonte ».
Pour le procureur, l’atteinte à l’espèce a eu lieu dès le premier spécimen tué et la dérogation aurait dû être demandée « dès qu’il y a eu une mortalité ». Le magistrat s’est montré sans concession : « Comment forcer EDF-R à déposer cette demande de dérogation ? Avec une grosse amende et un gros sursis » pour « éviter toute réitération des faits ». Et de requérir « 750 000 euros pour chacune des sociétés ».
Plus encore, il réclame qu’un tiers de la somme soit réglée sans attendre un éventuel appel du jugement. Enfin, il requiert « la suspension d’activité pendant un an et l’interdiction de recourir aux marchés publics » pour les sociétés visées. Quant au PDG, absent à l’audience, le procureur requiert 6 mois de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende.
« Est-ce que vous trouvez qu’EDF-R se comporte comme un délinquant ? »
Stupéfaction sur les bancs de la défense, qui ne s’attendaient pas à une telle menace. « Est-ce que vous trouvez qu’EDF-R se situe au-dessus des lois et se comporte comme un délinquant ? » s’enquiert l’avocat des entreprises, qui espère la relaxe.
Pour lui, la question de la destruction des espèces protégées se réduit à un enjeu de « police administrative ». En la matière, il assure qu’EDF-R et ses filiales sont exemplaires : « On applique les mesures, on fait le suivi des mortalités avec la LPO qui est pas forcément une association aux mains du grand capital, on a toujours répondu aux demandes de l’administration et on respecte les arrêtés préfectoraux. »
Reste ici une incertitude juridique : l’entreprise devait elle-même demander cette dérogation à l’État ou était-ce au préfet de le faire ? Le Conseil d’État doit prochainement trancher ce volet de l’affaire. Mais jusqu’ici, dix années de procédures multiples pour faire cesser les mortalités à Aumelas ne sont pas parvenues à remettre en cause l’attitude de l’énergéticien. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Réponse au délibéré, le 17 mars 2025.
Les commissaires enquêteurs taxés de partialité par les opposants au projet
L’association Vent Debout 59, opposant au projet d’éolien offshore au large de Dunkerque, se dit « écœurée » par l’avis favorable des commissaires enquêteurs suite à l’enquête publique au printemps. Avec 94,4 % d’expressions défavorables au projet, « il y a un manque de démocratie », dénonce-t-on.
L’instruction du projet du parc éolien au large de Dunkerque « se poursuit suite à l’avis favorable rendu par la commission d’enquête sur les demandes d’autorisation environnementale » après enquête publique au printemps, indique la préfecture du Nord.
En attendant, l’arrêté du préfet, l’association Vent Debout 59, opposant au projet, voit rouge. « On est écœurés de voir ainsi la volonté du public contournée », glisse Florent Caulier qui dénonce « un conflit d’intérêts des commissaires enquêteurs ».
« Manque de démocratie »
Contactée par « La Voix du Nord », la Compagnie nationale des commissaires enquêteurs (CNCE), se défend : « Ce n’est pas la première fois que des opposants à l’éolien, et même des élus, ont ce discours ». Si les commissaires enquêteurs sont indemnisés par le porteur du projet, « l’indemnité est fixée par le président du tribunal administratif et tout cela est consigné par le Code de l’environnement ». Le site du CNCE rappelle que pour chaque mission, « le commissaire enquêteur signe une déclaration sur l’honneur attestant qu’il n’a pas d’intérêt personnel susceptible de mettre en cause son impartialité ».
Vent Debout 59 va porter un recours au tribunal administratif « pour enquête non neutre ». L’enquête publique avait recueilli 2 882 contributions essentiellement locales (65 % sont des habitants du Nord) dont 94,4 % d’expressions défavorables. « Il y a un manque de démocratie sur ce type de projet, indique Florent Caulier. À quoi ça sert si c’est joué d’avance ? »
Le 17 décembre, les membres du conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (Coderst) rendaient eux aussi un avis favorable sur les demandes d’autorisation environnementale. Le ministère de la Transition écologique doit, lui, « prendre un arrêté sur les demandes d’utilité publique des lignes électriques », détaille-t-on à la préfecture.
La Voix du Nord
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Parc éolien au large de Dunkerque : nouvelle plainte, France « irrespectueuse », le torchon brûle avec la Belgique
L’avis favorable de la commission d’enquête au parc éolien au large de Dunkerque ravive les tensions entre la France et la Belgique. Si tous les recours belges ont été rejetés en France, la bataille est loin d’être terminée. Une nouvelle plainte a été déposée par le port d’Ostende. Le port d’Ostende a déposé plainte contre le projet éolien au large de Dunkerque après l’avis favorable rendu par les commissaires enquêteurs suite à l’enquête publique au printemps.
Le projet de construction d’un parc de 46 éoliennes, – d’une capacité de 600 MW, qui sortiraient de mer au large de Dunkerque, en 2028 -, à seulement 11,4 km des côtes continue de cristalliser les tensions.
1. La bataille continue
Et l’avis favorable des commissaires enquêteurs rendu en fin d’année, – et à l’issue de l’enquête publique qui avait lieu au printemps dans le cadre d’une procédure d’autorisation environnementale –, semble avoir amplifié la discorde avec la Belgique, quand l’État belge y voit toujours « une atteinte à ses intérêts fondamentaux ».
La fronde belge face au projet éolien n’a pas été balayée malgré un renouvellement en 2024 de toutes les instances de pouvoir avec des élections législatives et régionales en juin et, provinciales et communales en octobre.
En mai, avant des élections communales qui ont redessiné les conseils communaux, nous étions allés à la rencontre des maires des stations balnéaires de La Panne et Coxyde. Depuis, les édiles ont valsé mais pas la résistance contre ces éoliennes qui vont boucher l’horizon et pas que.
Loones Sander, maire de Coxyde, est « toujours parlementaire, souligne-t-il. Et c’est grâce à mon parti politique que le gouvernement fédéral avait entamé des actions juridiques contre le parc éolien. »
Le dossier du parc éolien est toujours sur la table. Et on va continuer à se battre dans le même sens. Loones Sander, Maire de Coxyde, étiqueté Niew-Vlaamse Alliantie (N-VA), parti de droite séparatiste
Son parti, le Niew-Vlaamse Alliantie (N-VA), parti de droite séparatiste, a gagné les élections fédérales. Et la Belgique est toujours en pleines négociations pour former un gouvernement : « Le dossier du parc éolien est toujours sur la table, confirme-t-il. Et on va continuer à se battre dans le même sens. » C’est-à-dire contre. « Et ce n’est pas qu’une histoire de villes côtières, mais une question de respect ! », estime Sander Loones.
2. La plainte en Belgique
Au port d’Ostende, ça fulmine. La direction ne reste pas impuissante face au projet porté par Éoliennes en mer de Dunkerque (EMD), – le consortium composé par EDF Renouvelables, maître d’ouvrage et de RTE, chargé du raccordement. Car le parc représente une menace directe pour la reprise du trafic transmanche entre Ostende et Douvres, interrompue depuis 2013. « Si le parc éolien se fait, notre projet est terminé », nous disait en mai Kevin Depuydt, commandant de port. Le port a déposé plainte devant le tribunal de la province de Flandre-Occidentale.
EMD nous dit avoir « appris l’action du port d’Ostende devant une juridiction belge, nous indique le consortium. La concertation fait partie intégrante du processus de développement du projet. Une enquête publique a eu lieu, à laquelle le port d’Ostende a participé. La demande d’autorisation est toujours en cours d’instruction par les autorités françaises compétentes. »
3. Des actions en justice en prévision
Du côté belge, on estime que la concertation n’est pas au rendez-vous autour de ce parc éolien qui alimentera les besoins industriels et servira à la consommation annuelle de près d’un million d’habitants. « Je comprends absolument que la France veuille plus de sûreté dans l’approvisionnement énergétique, j’aimerais que notre pays fasse pareil, admetSander Loones. Mais je ne comprends pas que la France veut tout avoir, le nucléaire, l’éolien, mais d’une façon irrespectueuse. » Pour les Belges, qui demandent toujours le recul d’au moins 5 km du parc éolien, le projet a tout faux. Placé dans la zone protégée du réseau européen Natura 2000, il coupe aussi des routes maritimes aux Belges. Mais ces derniers ne semblent pas avoir été entendus.
Je ne comprends pas que les Français veulent tout avoir, le nucléaire, l’éolien, mais d’une façon irrespectueuse. Loones Sander
La décision du préfet, imminente, sera observée de près en Belgique. Si elle est positive, les Belges promettent de nouvelles actions en justice, quatre ans après le recours devant le tribunal administratif de Lille renvoyé devant le Conseil d’État, et rejeté dans les deux cas. « Nous aviserons des actions en justice en temps venu », promet Wim Janssens, le nouveau maire de La Panne.
Le Conseil d’État confirme son engagement pour la biodiversité
Un rappel des faits
L’affaire est emblématique des tensions récurrentes entre développement des énergies renouvelables et préservation de la biodiversité. En 2020, des associations, dont la LPO, ont contesté l’autorisation donnée par le préfet de la Charente à la société Ferme éolienne de Bandiat-Tardoire. En cause, l’absence de demande de dérogation pour la protection des espèces, malgré les fortes préoccupations écologiques soulevées, notamment par la présence de chauves-souris dans la zone.
La Cour administrative d’appel de Bordeaux, en se prononçant le 21 mars 2023, a mandaté que cette dérogation était indispensable. Elle a accordé au promoteur un délai de quatre mois pour se mettre en conformité. C’est cette décision que le Conseil d’État vient de confirmer, en rejetant le pourvoi du développeur ce 18 novembre 2024.
Le rôle crucial du Conseil d’État
Le Conseil d’État réaffirme ainsi l’importance de la protection des espèces rares, défiant l’industrie éolienne à se conformer strictement aux réglementations en vigueur. Il a déclaré que le délai accordé était raisonnable, démontrant que la rapidité ne saurait justifier le non-respect des normes écologiques. En effet, la mise en place du plan de bridage des éoliennes n’est pas jugée assez fiable pour pallier les risques encourus par les chiroptères.
Cette affaire illustre bien la position ferme du Conseil d’État, qui semble vouloir renforcer le respect des mesures environnementales, même face aux pressions économiques. Ce jugement confirme son engagement soutenu envers la biodiversité, en établissant un précédent pour les futurs projets éoliens.
Conséquences et perspectives futures
Le promoteur éolien devra maintenant se conformer dans les quatre mois à venir. Passé ce délai, la Cour administrative d’appel de Bordeaux réévaluera la légalité de l’autorisation environnementale accordée. Cet épisode souligne l’importance cruciale de bien peser entre développement durable et conservation d’espèces protégées, positionnant la législation environnementale comme un acteur majeur.
La ville vote une motion de rejet contre l’implantation d’éoliennes
Le conseil municipal du 16 décembre s’est terminé par le vote d’une motion de rejet contre les éoliennes industrielles destinées à la production énergétique sur son territoire, ainsi que dans la vallée de l’Escrebieux et dans les plaine de l’Artois.
Le conseil demande aux pouvoirs publics la mise en place d’un réel débat sur l’instauration d’un schéma énergétique du pays et le respect de l’opinion des citoyennes et citoyens.
« Si le tout nucléaire ne peut être la seule solution d’avenir en matière de production énergétique, le tout éolien ne l’est pas non plus. Il existe d’autres alternatives » estime le maire, Bernard CZERWINSKI.
Ce ne sera pas facile dans un monde en ébullition, mais il faut garder espoir et contribuer à une marche en avant la plus sereine possible.
En ce qui concerne le projet qui intéresse notre secteur, nous avons espoir que la Cour administrative d’appel de Douai donne raison au préfet du Pas-de-Calais et à l’association ESCREBIEUX, suite au recours en justice de la société « Parc éolien de la Vallée de l’Escrebieux » contre l’arrêté préfectoral du Pas-de-Calais en date du 6 juin 2023.
Cette Cour a déjà rejeté un recours similaire formulé par Engie dans la Vallée de la Sensée, donc près de chez nous.
Ce serait un premier pas si la Cour administrative de Douai rejetait la demande des promoteurs. Mais cela ne suffira certainement pas quand on sait qu’Engie a fait appel en Cassation de la décision de justice de cette même Cour !
Donc il faut continuer à mettre la pression, même et surtout parce que la décision qui nous concerne n’est pas encore connue.
C’est pour cela que nous avons fait appel à vous pour soutenir les actions que nous menons.
Cela se concrétise de votre part par un soutien dans ce que nous entreprenons et aussi au niveau financier. C’est appréciable et estimé à sa grande valeur. Mais comme le chemin est long et difficile et comme nous avons encore besoin de votre aide, nous avons pensé à organiser un loto. Nous avions effectué une première tentative le 2 juin ; dans un tract précédent, nous avions expliqué que « des éléments indépendants de notre volonté nous » ont obligé « à annuler cette activité … »Mais LE LOTO N’ÉTAIT QUE REPORTÉ !
Le loto est donc annoncé pour le dimanche 2 mars 2025 et aura lieu dans la salle Jacques Brel à Quiéry-la-Motte. Nous commençons à préparer cette initiative. Nous avons déjà une réunion avec l’association qui va nous aider à animer cette journée. Nous avons ensuite une réunion de l’association ESCREBIEUX ce mardi 7 janvier à 18h30.
Nous ne sommes pas assez nombreuses et nombreux pour, à l’heure actuelle, organiser cette vaste manifestation. C’est pourquoi nous faisons appel à vous :
pour venir apporter votre soutien et vos compétences lors de la réunion du 7 janvier,
pour aider lors de l’activité du dimanche 2 mars.
La réunion du 7 janvier est donc très importante. Il y a beaucoup à faire avant le 2 mars … et dès maintenant. Nous comptons sur vous pour étoffer l’équipe qui va réfléchir à l’organisation :
qui fait quoi ? Quand ? …
Les personnes qui voudraient venir le 7 janvier sont priées de nous le faire savoir par mail ou par téléphone au plus vite. Merci d’avance.
Cela permettra de connaître où a lieu la réunion qui se terminera par un petit pot offert par des membres de l’association.
Si vous ne pouvez pas venir le 7 janvier, vous pouvez déjà nous informer que vous pourrez venir aider le 2 mars … et un peu avant ; et nous dire de quelle façon le soutien pourra s’effectuer.