Auteur/autrice : Escrebieux

  • Le LOTO du dimanche 2 juin a été reporté

    Des éléments indépendants de notre volonté nous obligent à annuler cette activité prévue initialement ce dimanche 2 juin.

    LE LOTO EST DONC REPORTÉ !

    Comme il va y avoir prochainement des travaux dans la salle Jacques Brel,

    le LOTO aura lieu en

    FÉVRIER ou MARS 2025

    D’ici là – et aussi après – nous continuerons à nous défendre, avec l’aide des Quiérysiens, des Izellois et des communes environnantes, contre ces promoteurs qui ne tiennent pas leurs promesses et ont pour seul intérêt le profit au détriment des contribuables.

    Rappel des raisons principales

    de notre opposition

    Notre région est déjà bien impactée par des éoliennes INDUSTRIELLES

    Le secteur est déjà bien défiguré… notamment avec l’autoroute, la ligne THT et le TGV

    Les pollutions visuelle et sonore perturberont la quiétude de nos villages 

    La dégradation des terres agricoles en période de pénurie alimentaire est une ineptie.

    Nous serons présents à Quiéry

    le dimanche 1er septembre,

    jour du marché aux puces

    Comme le tiercé aux canards a bien amusé les spectateurs lors des Olympiades quiérysiennes, nous allons renouveler cette animation.

    Le prix du billet sera de 1 €.

    Nous prévoyons des actions pour montrer de façon plus visible ce qui se fait.

    Nous avons aussi besoin de soutien financier pour nous défendre.

    Tout soutien dans les actions sera le bienvenu

    ENSEMBLE, NOUS GAGNERONS !

    Pour tout contact

    Christian DEJAIGHER, rue des aubépines

    André DESBLEUMORTIERS, rue des acacias

    Hervé DURIEZ, rue des aubépines

    Marie Claude LIEVIN, rue de Beaumont 

    Lucie VAN POUCKE, rue d’Izel

    Pierre ROSE, rue des aubépines

    Christian WARLOUZET, rue Gazda

    0321 50 14 10

    escrebieux.association@gmail.com

    https://escrebieux-environnement.fr

  • Impacts des parcs éoliens sur la santé

    Le Jour de la Terre est souvent l’occasion de parler d’énergies plus vertes, dont l’énergie éolienne, sur laquelle le gouvernement québécois veut miser dans les prochaines années. Les projets éoliens suscitent toutefois certaines préoccupations sur le plan de la santé.

    Le journal Le Devoir faisait récemment état d’une mise à jour de l’Institut national de santé publique du Québec (l’INSPQ) sur les connaissances dans ce dossier.

    Le rapport montre que les effets sur la santé sont variables selon les personnes et qu’il est important de consulter la population et de poursuivre la recherche sur l’éolien.

    Écoutez l’entrevue avec Emmanuelle Bouchard-Bastien, conseillère scientifique spécialisée à l’INSPQ :

    https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/vivement-le-retour/segments/entrevue/494340/parcs-eoliens-sante-inspq-impacts

    9 minutes d’audition

  • Un parc éolien voulu et porté par des habitants

    Les habitants d’Andilly-les-Marais, en Charente-Maritime, ont mené à bien un projet citoyen d’éoliennes. Il va alimenter en électricité 10 000 foyers du secteur.

    Bertrand, Karine, Pascale et les 376 sociétaires de la Coopérative d’énergies citoyennes et renouvelables (Coopec) sont ravis. Entre les petits fours et le bar à huîtres qui s’offrent à eux, ils se félicitent de leur pugnacité. Six ans après leur première réunion, elles sont enfin assemblées, gigantesques, et surtout puissantes, prêtes à injecter dans le réseau électrique le fruit de la récolte du vent. Nous sommes à Andilly-les-Marais (Charente-Maritime), une commune de 2 300 âmes au nord de La Rochelle, où trois éoliennes imposent leur silhouette au milieu des grandes cultures. Ici, les habitants ont désiré ces moulins à vent, ce qui ne va pas de soi par les temps qui courent.

    Le parc est composé de trois machines d’une puissance de 5,6 mégawatts chacune, dont les pales font figure d’exception : elles sont longues de 80 mètres, les plus grandes en France à ce jour. Testées dès le printemps, elles vont commencer à produire dans les prochains jours l’électricité nécessaire à plus de 10 000 foyers. Jusqu’ici, rien de très original, sauf que le projet a été pensé avec et par des habitants.

    Des développeurs « arrivés comme des cow-boys »

    Tout a démarré en 2015, lorsque des développeurs ont identifié la zone comme un couloir de vent prometteur. Ils sont arrivés « comme des cow-boys, négociant en catimini des baux avec les propriétaires terriens », raconte une élue. « Nous redoutions d’être mis devant le fait accompli, se souvient Sylvain Fagot, l’actuel maire. Alors, nous avons lancé un appel à manifestation d’intérêt [une rareté dans ce domaine] en insistant, dans le cahier des charges, sur l’aspect citoyen de l’affaire. »

    Le maire a alors rencontré Guy Martin et Georges Vasseur, cofondateurs de l’association À nous l’énergie !. Le premier, également cofondateur d’Enercoop Bretagne et ingénieur des ponts et chaussées à la retraite, est familier des questions énergétiques coopératives. Face au maire assailli, un argument a fait mouche : « Nous devons et nous pouvons nous réapproprier le cycle de l’énergie ». L’ensemble des édiles était réceptif. « Nous voulions que ce projet soit fait par et pour le territoire », dit Karine Dupraz, ancienne élue de la communauté de communes.

    C’est ainsi que Valorem, acteur historique des renouvelables en France, a été retenu. Créée il y a trente ans par Jean-Yves Grandidier, personnage truculent et respecté du monde des renouvelables, l’entreprise multiplie les projets en coordination avec les habitants des territoires et souhaite partager la rente d’Éole. Résultat, après une instruction exemplaire et une association des riverains dans les moindres détails du projet, il n’y a eu aucun recours, malgré plusieurs centaines de messages négatifs lors de l’enquête publique.

    Une concrétisation plus rapide que la moyenne

    Entre le dépôt, l’instruction et l’obtention du permis, les planètes s’étaient alignées au-dessus d’Andilly. « En moyenne, un parc met environ huit années à sortir de terre. Ici, sans recours, il n’a fallu que six ans », se félicite Mathieu Bernard, responsable de l’agence Nouvelle-Aquitaine de Valorem.

    Dans un projet classique, le développeur est aux manettes et prend ses décisions seul avec les instances locales. Aucun citoyen, ni collectivité locale n’est au capital. Pas à Andilly. Une société de projet, baptisée Parc éolien d’Andilly-les-Marais, réunit trois actionnaires : Valorem, le développeur, qui détient 51 % des parts ; Terra Energies, le fonds d’investissement des renouvelables de la région, avec 18 % ; et une société coopérative d’intérêt collectif, la Coopec, avec 31 % des parts.

    Cette dernière réunit 376 sociétaires, parmi lesquels 356 citoyens âgés de 6 mois à 80 ans, la communauté de communes, dix communes, quatre associations et cinq sociétés privées.

    « Nous n’avons pas fait ça pour les intérêts, mais pour investir dans quelque chose qui a du sens »

    Les 34 millions d’euros nécessaires à la construction du parc ont été financés avec une contribution de chaque actionnaire à hauteur du capital détenu. Les habitants ont ainsi réuni 1,2 million d’euros. D’abord en devenant sociétaires de la Coopec, à raison de 50 euros la part sociale, mais surtout, quand ils le pouvaient, en abondant des comptes courants d’associés permettant de verser une avance à la coopérative sous forme d’un prêt rémunéré sur six, douze ou vingt ans, à des taux de 3 à 5 %. Forts de leurs 1,2 million d’euros, les habitants-sociétaires sont allés voir des banques, permettant à la société de projet de contracter un prêt de 30 millions d’euros.

    Les revenus issus de la vente d’électricité sont répartis entre les différents actionnaires. Comme les autres, la Coopec va percevoir la prime de développement qui sera redistribuée tout le long de la durée de vie du parc (25 ans). Ces 62 000 euros annuels, soit 1,55 million d’euros au total, sont à destination du territoire. Valorem et Terra Énergies ont voulu toucher leur prime de développement dès l’aboutissement du projet, soit un montant confidentiel de plusieurs millions d’euros.

    « Un comité de projet — composé de la communauté de communes, des communes d’Andilly et de Marans, mais aussi de cinq sociétaires-habitants de la Coopec et d’un membre de son conseil de gestion — a pour mission d’analyser vers qui ou quoi destiner les revenus de la vente d’électricité », précise Bertrand Cardinal.

    Ainsi, un simple citoyen qui rénove une passoire thermique ou un maire souhaitant isoler un bâtiment municipal peuvent prétendre à une aide, à condition toutefois d’être sociétaire de la coopérative. Chaque sociétaire est fier d’avoir placé son argent sans en attendre des dividendes mirobolants, car il s’agit avant tout de redistribuer les bénéfices générés par le vent. « Nous n’avons pas fait ça pour les intérêts, explique un couple de retraités, mais pour investir dans quelque chose qui a du sens. Notre argent est plus utile ici que dans une banque dont on ne sait où elle le placera. »

    Des opposants convaincus

    Autre particularité : si Valorem se charge de l’exploitation et de la maintenance du parc, les sociétaires de la Coopec sont associés à la gouvernance. « Valorem souhaitait rester majoritaire au capital, c’est normal, ils vivent de la vente d’électricité, mais la Coopec détient trois voix sur cinq au comité de pilotage », explique Bertrand Cardinal. Pour faire simple : à Valorem la majorité de la manne, mais aux citoyens la majorité de la gouvernance.

    « Tout l’aspect concertation a été partagé, confirme Mathieu Bernard. Valorem apportait des éléments techniques et des idées, mais les décisions se prenaient de manière collégiale. C’est ainsi que l’on a décidé ensemble du dimensionnement du parc, du choix de l’implantation et de la hauteur des machines. »

    « L’éolien, je n’en pensais rien avant de mettre le nez dedans »

    Toutes les parties prenantes le disent : ce parc est exemplaire parce qu’il a intégré les habitants en amont. Même le préfet qui craignait l’aspect « kolkhozien » de la chose le prend en exemple. Les élus et les riverains ont planché des centaines d’heures sur les aspects techniques, législatifs, environnementaux des moulins à vent.

    Sylvain Fagot, maire d’Andilly, l’avoue : « L’éolien, je n’en pensais rien avant de mettre le nez dedans ! C’est en travaillant sur des aspects techniques que nous nous sommes fait une idée, assez éloignée des idées reçues. » Celles-ci sont tenaces : baisse du prix de l’immobilier ; recyclage nul et pollution sonore maximale ; massacre de rapaces

    « Certes, les éoliennes tuent les oiseaux, c’est vrai, mais entre les chats, les surfaces vitrées, l’agriculture intensive… Ce ne sont pas les éoliennes qui posent vraiment problème, soutient Bertrand Cardinal, président de la Coopec. Par ailleurs, elles ne se situent pas sur des couloirs de migration. »

    « Le seul projet sous cette forme-là »

    Sur la commune, des opposants se sont carapatés après avoir vendu leur maison « en ayant réussi une belle culbute », assure Sylvain Fagot. Le maire en est persuadé : « Les gens s’accommodent des poteaux électriques ou des châteaux d’eau. Bientôt l’éolienne dans le paysage ne sera plus un sujet. »

    « Andilly est le seul projet sous cette forme-là, car c’est une demande du territoire. Il ne faut pas se leurrer, la plupart des collectivités ne souhaitent, ni ne peuvent, allouer du temps à cette thématique, tempère Mathieu Bernard de Valorem. C’est un engagement chronophage, car les personnes doivent monter en compétence. » Et en affection pour leur parc : la nuit où les pales sont arrivées, une cinquantaine d’habitants stationnaient en bordure de rond-point, dans le froid, pour applaudir les transporteurs.

    C’est ce qui ravit et émeut Guy Martin. « Tout le monde peut agir, apporter des compétences ou simplement donner du temps, les talents sont multiples et certaines personnes se sont révélées. Elles partaient de zéro et, trois ans plus tard, elles tiennent des discours stupéfiants sur la sobriété ! » Reste à entretenir la flamme, en soufflant dessus autant que le vent, car le parc est présent pour un quart de siècle.

    Des projets photovoltaïques en développement

    En 2024, l’association Energie partagée comptabilisait près de 351 projets à gouvernance locale, dont 236 en fonctionnement. Au total, 18 projets éoliens citoyens tournent en France. Ils permettent d’allier développement d’un territoire et déploiement des renouvelables et d’investir dans un projet qui correspond à leurs valeurs tout en participant à l’activité économique de leur région.
    Si ces projets citoyens sont aujourd’hui principalement tournés vers l’éolien, et même l’éolien offshore à l’étranger, d’autres projets similaires se développent également autour du photovoltaïque. La Coopec d’Andilly-les-Marais développe d’ailleurs deux projets photovoltaïques au sol.

    reporterre.net

  • Un pourvoi d’IEL non admis par le Conseil d’État

    Commentaire préalable valable aussi pour l’association Escrebieux :

    si on fait quelque chose, on n’est pas sûr de gagner mais, SI ON NE FAIT RIEN, on est sûr de perdre ! La justice peut avoir du bon … si on continue à montrer qu’on est contre notre projet local !

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    Pour rappel, le promoteur IEL et le ministère de l’Écologie faisaient appel de la décision de la cour d’appel de Nantes n° 20NT02645 le 31 mars 2023 annulant l’autorisation préfectorale environnement suite à l’atteinte au paysage et à la cathédrale de Sées.

    Mais le ministère de l’Écologie n’a pas produit les documents attendus par la justice et la 6e chambre du contentieux du Conseil d’État vient de rendre un délibéré qui conclut à la non-admission du pourvoi en cassation du ministère. C’est aussi le rejet du pourvoi d’IEL. La décision de la cour d’appel de Nantes est donc validée, et ce projet éolien est désormais caduc.

    L’association de sauvegarde de l’environnement en pays de Courtomer se réjouit, même si elle ne s’explique pas que le ministère ait entamé toute cette procédure en justice, pour finalement ne pas y produire de mémoire, le dossier présentant ses arguments. La présidente se souvient d’un soutien de l’association qui au début de ce long combat lui avait dit « si on ne fait rien, on aura ces éoliennes. Si on se bat, on a peut-être une petite chance de ne pas les avoir ».

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    Commentaire supplémentaire

    On est un peu dans la même situation : le préfet du Pas-de-Calais (tout comme a agi le ministère de l’Écologie) n’a pas voulu défendre son point de vue. Donc les promoteurs sont les seuls à pouvoir intervenir en justice. Cela voudrait dire que la partie est perdue d’avance  … sauf si on continue à montrer notre opposition au projet dans la vallée de l’Escrebieux.

  • Un parc éolien en pleine zone NATURA 2000 !!!

    REAGISSEZ !

    Si le GON est favorable aux ENR (énergies renouvelables), il est opposé à ce que les installations, éoliennes dans le cas qui nous concerne, soient prévues au cœur d’un site Natura 2000 (*), axe migratoire européen majeur… Car c’est bien de cela dont il s’agit !

    Mais ce n’est pas le seul argument à opposer à ce projet dangereux pour la faune, nous en avons listé 16 et vous invitons à participer à la consultation publique afin de donner un avis défavorable à ce projet :

    https://participer.eolien-en-mer-dunkerque.fr/registre/enquete-emd-rte

    Choisissez les points qui vous conviennent le mieux et retranscrivez-les sans faire de copié-collé.

    Nous connaissons toutes et tous l’importance de ce territoire, notamment lors des migrations, il est vital que nous nous mobilisions contre ce projet comportant, par ailleurs, bien des manquements.

     Date de clôture de la consultation le 18 mai 2024.

     Merci, nous comptons sur vous !

     L’équipe du GON

    (*) : sites naturels, terrestres et marins, vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe (Source : ministère de l’écologie)

    Groupe Ornithologique et Naturaliste HdF

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    Nos 16 propositions d’arguments

    Le GON se positionne CONTRE ce projet et fournit les arguments qui ont abouti à cette décision :

    1/ L’implantation de ce parc au cœur du site Natura 2000 du banc des Flandres, axe migratoire essentiel pour les oiseaux et zone de nourrissage des oiseaux pélagiques est un non- sens.

    2/ Cette zone NATURA 2000 est également désignée en tant que ZPS (Zone de Protection Spéciale) et en tant que ZSC (Zone Spéciale de Conservation).

    3 /Le couloir de migration où est prévu la construction du champ éolien de Dunkerque est unique en Europe ! Une centaine d’espèces,1,3 million d’oiseaux marins et entre 85 et plusieurs centaines de millions d’oiseaux terrestres sont concernés. Des espèces remarquables et en voie de diminution empruntent cette voie de migration dans les deux sens chaque année.

    4/La trilogie «  Éviter – Réduire – Compenser » n’a pas été respectée : d’emblée « Eoliennes en Mer de Dunkerque » (EMD) et l’Etat français ont préconisé qu’il était impossible d’ «Éviter » le projet et de le situer à un autre endroit.

    5/Les enjeux de biodiversité n’ont été pris en compte qu’après désignation de la zone choisie, il aurait fallu le faire avant. A savoir que le projet se situerait à 11 km des côtes de Dunkerque alors que les parcs éoliens belges et néerlandais se situent pourtant à plus de 30 km des côtes. Mais la continuité avec les parcs éoliens transfrontaliers (moins préjudiciable peut-être pour les oiseaux) n’était pas possible en raison des rails de navigation maritimes. Cette spécificité empêche d’extrapoler et de comparer à partir des autres sites transfrontaliers.

    6/Les mesures pour « Réduire » l’impact ne sont pas non plus satisfaisantes. Pour plus de 31 espèces l’impact sera conséquent et fort. Les mesures de bridage des éoliennes ne sont pas prévues et pourraient, si elles étaient prises en fonction de la spécificité des espèces (Chiroptères également), être une alternative.

    7/Les mesures pour « Compenser » ne concernent que 2 espèces (le Plongeon catmarin et la Pipistrelle de Nathusius). La Macreuse brune, pour laquelle l’enjeu est très fort (déclin prononcé), ne fait même pas partie des espèces pour lesquelles il est prévu de compenser !

    8/L’impact des éoliennes de grande taille n’est pas connu avec précision. La surface balayée par les pales n’est pas sans conséquences sur les oiseaux selon les espèces

    9/l y a une véritable faiblesse des mesures compensatoires proposées par EMD.

    10/Si EMD ne peut assurer des mesures de compensation effectives et suffisantes pour tendre vers un objectif d’absence de perte nette en ce qui concerne la faune, la loi prévoit que l’autorisation du projet ne peut être donnée.

    11/Si des suivis complémentaires visuels et par radar ont eu lieu, ils ont été effectués en dehors de la zone d’implantation prédéfinie et ont été faits depuis la côte. Ils ne sont pas suffisants et ne donnent pas une image réelle des populations animales du secteur étudié. De plus, pour des raisons de sécurité évidentes, les sorties par bateau ou par avion destinées à étudier le secteur ne se sont faites que par météo clémente alors que les migrations se déroulent plus généralement lors des épisodes de météo agitée. Il y a donc une absence criante de données SUR le site même du parc éolien.

    12/Raccordements et exploitation vont impacter les fonds marins et les emplacements devraient être choisis avec davantage de prise en compte de ces milieux occupés également par les mammifères marins

    13/La dimension des pales (plus de 200 mètres) rendent les collisions inévitables avec l’avifaune et les techniques préconisées ne prouvent absolument pas les évitements annoncés

    14/La migration nocturne des  passereaux, chiroptères ainsi que les  pics migratoires ne sont pas pris en compte dans les documents soumis au débat public.

    15/Enfin, toutes les associations environnementales sont opposées au projet (GON, LPO, LE CLIPON, GOELAND…)

    16/L’avis du CNPN est négatif et sans appel.

    Les promoteurs du projet considèrent l’intérêt public majeur en mettant en avant la neutralité carbone et l’évolution à la hausse des consommations d’énergie ainsi que la stratégie de la France en matière d’énergies renouvelables. Ces raisons ne sont pas un impératif absolu ni catégorique quand on met en perspective l’impact que peut avoir le projet sur la biodiversité car il est situé dans un couloir majeur pour la migration des oiseaux. Il impacterait aussi significativement des chiroptères déjà très menacés et ne serait pas sans conséquences sur la biologie des mammifères marins.

  • La MRAe des Hauts de France

    La MRAe des Hauts de France

    La mission régionale d’autorité environnementale dans les Hauts-de-France vient de publier son rapport d’activité 2023. Elle s’est notamment penchée sur 26 projets de parcs éoliens, un nombre toujours élevé.

    En ce qui concerne l’éolien en Hauts-de-France, l’année 2023 reste marquée par le nombre de projets d’extension de parcs existants ou autorisés. Les projets de parcs éoliens représentent encore 17 % des dossiers reçus en recul par rapport à 2022 (23 %). 

    Sur les projets analysés, les enjeux liés au paysage et à la biodiversité, notamment chauves-souris et oiseaux restent les enjeux principaux

    Cette année encore, où le nombre de dossiers à examiner s’est maintenu à un niveau élevé, l’absence de schéma d’ensemble et de recherche de cohérence territoriale pour l’implantation des éoliennes continue à se faire ressentir, ce qui conduit la MRAe à ne pouvoir traiter que des projets arrivant au coup par coup et par des opérateurs différents, conduisant à des territoires pouvant compter plus de 200 machines. 

    Sur l’année 2023, la MRAe note en particulier : 
    l’augmentation de la proportion de parcs en extension de parcs éoliens voisins avec parfois l’ajout d’une ou deux machines ; 
    l’évolution des machines de plus en plus puissantes qui peuvent avoir des impacts accentués sur l’environnement et la santé, avec des hauteurs d’éoliennes de plus en plus importantes et une garde au sol à maintenir à une hauteur suffisante ; 
    l’absence d’analyse des suivis environnementaux des parcs éoliens à proximité permettant notamment d’estimer la mortalité des oiseaux et chauves-souris due à la présence des éoliennes ; 
    la prise en compte encore insuffisante des recommandations du guide Eurobats sur d’implantation à plus de 200 mètres de toutes lisières arborées, prévues pour réduire le risque de mortalité des chauves-souris et de la note SFEPM Alerte sur les éoliennes à très faible garde au sol et sur les grands rotors, qui recommande notamment que pour les rotors dont le diamètre est supérieur à 90 mètres, ce qui est maintenant quasiment toujours le cas, la garde au sol soit au moins de 50 mètres. 

    https://www.ventdesnoues.org

    ** **

    pour lire le document complet de la MRAe HdF :

    https://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/?La-MRAe-Hauts-de-France-publie-son-rapport-annuel-2023
  • Une consultation populaire ?

    C’est une proposition belge ! Donc irréaliste en France ???

    « Nous sommes dans une situation extrêmement difficile »

    Soumettre la création de nouveaux parcs éoliens à la consultation populaire : c’est la proposition du ministre wallon de l’Aménagement du territoire, Willy Borsus.

    « Nous sommes dans une situation extrêmement difficile : il y a les enjeux en termes d’énergie renouvelable mais aussi le rejet de plus en plus massif de la population », a-t-il expliqué lundi matin sur Bel RTL.

     « L’addition de projets, avec parfois trois ou quatre parcs éoliens sur le territoire de la même commune, entraîne un contentieux très lourd », a ajouté le ministre. Selon ce dernier, 33 dossiers différents sont actuellement devant le Conseil d’État.

    « Mon idée, c’est celle d’une consultation populaire posant la question en toute transparence : sommes-nous prêts à accueillir de nouvelles éoliennes ?

    Nous devons évidemment respecter nos engagements européens mais se tourner vers les gens est toujours une bonne idée », a poursuivi le ministre Borsus en appelant par ailleurs au soutien à d’autres filières renouvelables.

    https://www.lalibre.be/planete/environnement/2024/04/15/une-consultation-populaire-sur-lavenir-de-leolien-en-wallonie-propose-willy-borsus-nous-sommes-dans-une-situation-extremement-difficile-D6Q53BSIMVEXFOWC5PRDNP55J4

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    Commentaire : c’est une très bonne idée. Le problème est que cela se passe en Belgique ! On n’aurait même pas idée de penser ainsi du côté des gouvernants français.

  • Les infrasons émis par les éoliennes

    Les infrasons pourraient constituer « une menace considérable pour l’ensemble de la biodiversité », selon un médecin

    Un médecin allemand tire la sonnette d’alarme concernant l’impact des infrasons émis par les éoliennes

    En 2024, on estime à 9500 le nombre d’éoliennes terrestres et en mer en France tandis que l’Allemagne se plaçait au premier rang européen en 2022 pour la production d’électricité éolienne avec 29,9% du total de l’Union européenne.

    Aux États-Unis, plus de 70.000 éoliennes fonctionnent et le gouvernement américain continue d’approuver des projets d’éoliennes en mer dans le cadre de sa transition vers une énergie propre.

    Cependant, lorsque les éoliennes tournent, elles produisent non seulement de l’électricité, mais aussi des infrasons.

    Pour Ursula Bellut-Staeck, femme médecin et auteur scientifique, cette évolution représente « un énorme problème pour toutes les formes d’organismes », y compris l’homme. Elle étudie depuis plusieurs années les effets des infrasons sur la santé. Depuis 2015, elle étudie les infrasons en tant que facteurs de stress au niveau cellulaire et a publié en 2023 un article sur la manière dont les infrasons affectent la microcirculation et les cellules endothéliales.

    Inaudibles mais percutants

    Les infrasons sont des ondes sonores dont la fréquence est inférieure à 20 hertz (Hz). Plus la fréquence du son est basse, plus sa longueur d’onde est grande et plus il est difficile de s’en protéger. Les infrasons peuvent traverser les murs, les personnes et les animaux.

    « Avec des éoliennes de plus en plus grandes, les fréquences deviennent de plus en plus basses. Cela rend les infrasons plus problématiques et plus dangereux », a déclaré la Dr Bellut-Staeck à Epoch Times.

    Les éoliennes actuelles atteignent des fréquences aussi basses que 0,25 Hz. La longueur d’onde de cette fréquence est d’un peu moins de 1,38 km.

    Les infrasons présentent une autre particularité. L’homme ne peut généralement pas entendre les fréquences inférieures à 16 Hz, ce qui correspond à ce que l’on appelle le seuil inférieur d’audition. En d’autres termes, nous ne pouvons pas entendre la plupart des sons émis par les éoliennes. Cependant, nous pouvons les ressentir dans notre corps sous forme de bourdonnement ou de grondement, comme dans le cas d’un haut-parleur. Plus la fréquence est basse, plus le niveau de pression acoustique (c’est-à-dire le volume) doit être élevé pour que l’on puisse le ressentir ou l’entendre.

    Néanmoins, les forces mécaniques émanant des fréquences sonores inaudibles peuvent avoir un effet sur les structures cellulaires et membranaires, a souligné la Dr Bellut-Staeck.

    La transmission par l’air et le sol

    Les éoliennes produisent des infrasons lorsque la pale du rotor frôle le mât. La pale du rotor pousse devant elle de grandes masses d’air, qui sont ensuite interrompues au niveau du mât.

    Les infrasons sont alors transmis non seulement dans l’air, mais aussi dans le sol via la tour et peuvent pénétrer dans les maisons. Les bâtiments n’offrent donc aucune protection. « Au contraire : Les infrasons aériens et terrestres peuvent s’additionner considérablement à l’intérieur des bâtiments », a expliqué la Dr Bellut-Staeck.

    L’impact sur les cellules endothéliales

    Les infrasons pourraient également affecter la microcirculation, c’est-à-dire la circulation sanguine du fin réseau capillaire par lequel l’oxygène et les nutriments pénètrent dans les tissus environnants.

    Plus précisément, ce sont les cellules endothéliales situées sur la paroi interne des capillaires qui réagissent aux infrasons, explique la Dr Ursula Bellut-Staeck qui étudie la microcirculation et les cellules endothéliales depuis 2004. Outre le transport des protéines, ces cellules ont plusieurs fonctions vitales, telles que l’inhibition de l’inflammation et le contrôle de la pression artérielle. Dans une étude sur les effets des infrasons chez les rats, les chercheurs ont constaté un gonflement de l’endothélium et des lésions de la membrane cellulaire externe dans les trois heures suivant l’exposition à des infrasons d’une fréquence de 8 Hz.

    « Depuis 2015 environ, on a remarqué que les personnes exposées aux infrasons et aux vibrations des émetteurs techniques présentaient des symptômes correspondant à des troubles microcirculatoires », a dit la Dr Bellut-Staeck. Cet effet était particulièrement perceptible après le remplacement des petites éoliennes par de plus grandes.

    Selon une étude citée dans le Canadian Family Physician, les effets néfastes des éoliennes industrielles sont la faiblesse, les vertiges, les maux de tête, les problèmes de concentration et de mémoire, la pression auriculaire, l’arythmie cardiaque et les troubles du sommeil.

    Plusieurs animaux ont également réagi aux éoliennes. On a observé qu’ils quittaient les environs des éoliennes. Une étude publiée dans Scientific Reports a montré que plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères évitaient les parcs éoliens et les zones environnantes, ce qui affectait leurs schémas de distribution et de migration. Les animaux liés à un lieu, tels que les chevaux, les vaches et les animaux domestiques, auraient montré des changements de comportement, y compris des signes de stress.

    « Les symptômes observés chez les animaux ne peuvent pas être attribués à un effet nocebo », note la Dr Bellut-Staeck, comme le suggèrent parfois les autorités officielles. Contrairement à l’effet placebo, l’effet nocebo décrit un effet négatif sur la santé dû à l’attente de conséquences négatives.

    La Dr Bellut-Staeck a souligné que d’autres systèmes techniques émettent aussi des infrasons et peuvent causer des problèmes majeurs. C’est le cas, par exemple, des pompes à chaleur, des installations de biogaz et des turbines à gaz à l’intérieur ou à proximité des habitations. Toutefois, elle s’attend à ce que les grandes éoliennes aient les conséquences les plus importantes pour l’environnement et la biodiversité, précisément en raison de leur nombre et de leur taille croissants.

    « Ces facteurs de stress chroniques et impulsifs à basse fréquence ne peuvent en aucun cas être comparés à la pollution naturelle par infrasons [comme les vagues et les vents violents] », a-t-elle dit.

    Les décès de baleines sont-ils liés ?

    En 2023, des données officielles ont révélé une augmentation des échouages et des décès de baleines le long de la côte est des États-Unis. Il existe un lien temporel et géographique entre cette surmortalité et les études géologiques menées en vue de l’expansion de l’énergie éolienne en mer. En conséquence, 30 maires du New Jersey ont signé une pétition demandant aux membres du Congrès d’interrompre les activités d’expansion de l’énergie éolienne en mer jusqu’à ce qu’une enquête complète puisse être menée. La National Oceanic and Atmospheric Administration a déclaré : « Il n’existe aucun lien connu entre la mort de grandes baleines et les activités éoliennes offshore en cours. »

    Mais la Dr Bellut-Staeck reste préoccupée par les sons et les vibrations à basse fréquence du bruit des navires et d’autres sons. Dans l’océan, le son se propage à une vitesse de 1,46 km par seconde, soit quatre fois plus vite que dans l’air. La profondeur des océans n’offre donc aucune protection contre le son.

    « Le son n’affecte pas seulement l’orientation, mais aussi la régulation des fonctions vitales de l’organisme », explique-t-elle. « Les conséquences pour les animaux sont un manque d’énergie, une inflammation chronique, une perturbation de la reproduction, une surmortalité et un déclin de la population. »

    Le stress vibratoire

    Étant donné que tous les organismes réagissent aux infrasons, la Dr Bellut-Staeck a souligné que « nous pourrions être confrontés à une menace énorme, jusqu’ici méconnue, pour l’ensemble de la biodiversité ».

    La Dr Bellut-Staeck, qui effectue ses recherches en Allemagne, où l’énergie éolienne est la plus importante contribution au réseau électrique, propose que les sons profonds et les vibrations agissent comme un facteur de stress vibratoire sur les cellules endothéliales. Comme de nombreuses fonctions vitales nécessitent des cellules endothéliales intactes, les lésions endothéliales peuvent avoir de graves conséquences, notamment contribuées au vieillissement vasculaire et à l’athérosclérose

    L’Agence fédérale allemande de l’environnement a toutefois déclaré à Epoch Times qu’elle n’avait trouvé aucune preuve que les infrasons émis par les éoliennes ont des effets néfastes sur la santé et que « la manière dont les infrasons émis par les éoliennes affectent les cellules endothéliales n’a pas encore été scientifiquement prouvée ».

    Des études internationales montrent des effets nocifs

    La Dr Bellut-Staeck a mentionné qu’il n’existe actuellement aucune étude illustrant ou prouvant clairement le risque des infrasons, car la plupart des études se concentrent sur les sons acoustiques ou audibles.

    Cependant, les premières études sur les effets des infrasons indiquent la possibilité de graves problèmes de santé. Une étude publiée dans Environmental Disease a conclu qu’il y avait une forte probabilité que les personnes vivant à proximité d’éoliennes industrielles subissent des effets nocifs sur la santé en raison de l’anxiété, du stress et de la perte de sommeil résultant de l’exposition aux infrasons et à d’autres émissions. Une étude allemande a également mis en évidence les effets toxiques de l’exposition aux infrasons au niveau cellulaire. Une autre étude, publiée dans PLoS ONE, a mis en évidence des modifications de l’activité cérébrale à la suite d’une exposition à une stimulation infrasonore.

    Ces études soulignent la nécessité de poursuivre les recherches et de mieux comprendre les effets des infrasons.

    epochtimes.fr

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    Commentaire reçu

    Tout à fait ce qu’on ressent ici ! Et confirme une fois de plus les problèmes d’hémorragies des vaches ! mais bien entendu les agences nationales nient !

  • Olympiades des familles

    Ces olympiades sont organisées par le comité des fêtes de la commune de Quiéry-la-Motte.

    Comme lors des années précédentes, l’Association ESCREBIEUX sera présente à l’occasion des festivités municipales des 11 et 12 mai 2024.

    Un tract doit être distribué dans la commune.

    En voici le contenu principal

     Le 11 mai, sur le parking des courts de tennis, nous tiendrons un stand où les enfants pourront venir s’amuser gratuitement.

     Le 12 mai, nous organisons un tiercé aux canards sur le parking de la salle Jacques Brel :

    15 partants s’affronteront lors d’une course effrénée !

    1 Ribouldingue ; 2 La Calas ; 3 Mireille ; 4 Grisette ; 5 Titine ; 6 Pilettos ; 7 Court cri ; 8 Ptiot Jules ; 9 Chécha ; 10 Altrappe ; 11 Tungsten ; 12 Arthur ; 13 Gablon ; 14 Pacapo ; 15 Willy

    A vos paris !!!

    Quelques nouvelles du projet d’éoliennes 

    Nous avions apprécié que le Préfet du Pas-de-Calais, Jacques BILLANT, ait, en juin 2023, expliqué dans un arrêté qu’il s’opposait à juste titre à ce projet.

    A la suite de cette décision, il était évident que les promoteurs (Intervent et Valeco) allaient attaquer en Cour administrative d’appel. C’est ce qu’ils ont fait en août 2023.

    La Cour administrative avait donné jusqu’au 22 mars 2024 pour que le préfet défende son point de vue. Cela n’a pas été fait ! Cela laisse évidemment la porte grande ouverte aux promoteurs pour préparer le terrain afin de démarrer au plus vite les travaux dès que la justice leur aura donné raison. En effet, la Cour administrative pourra difficilement faire autrement puisque le seul point de vue des demandeurs sera expliqué et qu’il n’y aura pas d’explications du défenseur.

    On pourrait croire que les conseillers du préfet ont fait une grave faute ou que le préfet a reçu des ordres (d’en haut) pour laisser tomber. Nous sommes consternés, comme disait Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir… »

     C’est donc vers la justice européenne que nous nous tournerons si nécessaire !!!

     D’ici là, nous avons décidé d’organiser un loto à la salle Jacques Brel, le 2 juin : cette information se trouve déjà sur le site de l’association.

    Pour lire le tract :

    2024…

  • Que fait le préfet du Pas-de-Calais ?

    Le préfet du Pas-de-Calais s’oppose à un projet d’éoliennes … puis ne défend pas son point de vue !!!

    L’association ESCREBIEUX mène une action depuis plusieurs années contre le projet d’implantation de trois éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux, sur les territoires des communes d’Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte.

    L’association avait avons apprécié que le Préfet du Pas-de-Calais, Jacques BILLANT, ait, en juin 2023, expliqué dans un arrêté qu’il s’opposait à juste titre à ce projet.

    A la suite de cette décision, il était évident que les promoteurs – Intervent et Valeco – allaient attaquer en Cour d’appel administrative. C’est ce qu’ils ont fait en août 2023.

    La Cour d’appel avait donné jusqu’au 22 mars 2024 pour que le préfet défende son point de vue.

    Cela n’a pas été fait ! Nous sommes consternés.

    Cela laisse évidemment la porte grande ouverte aux promoteurs pour préparer le terrain afin de démarrer au plus vite les travaux dès que la justice leur aura donné raison. La Cour d’appel pourra difficilement faire autrement puisque le seul point de vue des demandeurs sera expliqué et qu’il n’y aura pas d’explications du défenseur. Il y a eu des exceptions, mais nous n’y croyons pas trop !

    Autrement dit : le préfet décide par arrêté de s’opposer au projet … puis ne va pas jusqu’au bout de ses convictions lorsque l’affaire est instruite en justice.

    Que faut-il comprendre ? Que des ordres venus d’ailleurs ont obligé le préfet à changer son fusil d’épaule. Si c’est le cas, c’est absolument scandaleux. Quelle autre hypothèse ?

    Nous avons demandé audience au préfet afin de comprendre ce pourquoi il n’a pas voulu se défendre et expliquer pourquoi nous continuons et continuerons à nous opposer à ce projet.