Auteur/autrice : Escrebieux

  • Un scandale à venir

    Un scandale à venir

    On le sait maintenant, l’énergie soi-disant « verte » est un miroir aux alouettes et les dégâts causés par l’installation d’éoliennes ou de parcs éoliens sur le territoire sont, dans nombre de cas, irréversibles.

    Ces dernières années, des paysans ont perdu la totalité de leur cheptel. C’est le cas par exemple de Céline Bouvet, de Didier Potiron et de son épouse. Pour Eddie Puyjalon, il va falloir tôt ou tard « se diriger vers des procédures pénales »…

    👉 Visionner l’entretien : https://www.youtube.com/watch?v=JpWCvw816Hc&t=360s

    La vidéo dure 31 minutes.

    Eddie Puyjalon est un ancien conseiller régional et alerte les pouvoirs publics sur les dangers de l’éolien.

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    Communiqué reçu du cabinet d’avocats Me Sébastien Echezar

    « Victoire décisive pour les riverains contre les éoliennes : la cour d’appel de Rennes prononce des condamnations historiques

    Angers, le 27/03/2024

    Dans un arrêt du 12 mars 2024, la cour d’appel de Rennes a prononcé des condamnations importantes à l’encontre d’un promoteur éolien, entre 15 et 40 % de la valeur vénale des maisons de 13 riverains d’un parc éolien (3 éoliennes de 118 m de hauteur, d’une puissance de 2 MW chacune, situées entre 516 m et 1 344 m des maisons des riverains).

    La cour d’appel a reconnu l’existence de nuisances visuelles, sonores, sanitaires et électromagnétiques et a considéré que ces éoliennes avaient un impact sur la santé des riverains, sur leur cadre de vie et sur l’habitabilité de leurs maisons.
    Le promoteur éolien est donc condamné à verser aux riverains des sommes importantes en réparation de la perte de valeur vénale de leur bien immobilier (633 400 €), outre le remboursement des frais d’expertise (24 078 €) et une somme au titre des frais irrépétibles (65 000 €), soit une somme totale de 722 478 €.

    Cet arrêt constitue donc un immense espoir pour les riverains souffrant des nuisances éoliennes. »

  • Discorde autour de l’éolien

    Discorde autour de l’éolien

    Deux élus quittent le conseil

    Si le vote du budget primitif 2024 n’a pas suscité de débat, jeudi 4 avril 2024, au conseil communautaire de Vallons de Haute-Bretagne communauté, on ne peut pas en dire autant d’une délibération, invitant les élus à prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables. Alors que l’éolien cristallise les tensions sur le territoire et au sein de l’intercommunalité, deux élus ont quitté le conseil communautaire.

    Alors que les élus de Vallons de Haute-Bretagne communauté devraient prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) en conseil communautaire, de vifs échanges sur l’éolien se sont enchaînés.

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    Les élus de Vallons de Haute-Bretagne communauté étaient appelés, jeudi 4 avril 2024, en conseil communautaire, à prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) qui pourraient accueillir de nouveaux projets.

    Des zones définies par les communes. Du moins la majorité. Alors que l’échéance, déjà repoussée une fois par l’État, était au 31 mars 2024, « les communes de Lassy et Guichen n’ont pas encore remonté leurs zones ; Guignen ne l’envisage pas », indique Thierry Beaujouan, président de Vallons de Haute-Bretagne communauté (VHBC).

    Pressentant de vifs échanges, alors que le sujet de l’éolien, clivant sur le territoire, revient régulièrement en conseil communautaire, il s’est empressé de préciser : « On reviendra sur un débat plus terre à terre », voulant limiter les prises de parole aux zones d’accélération.

    Val d’Anast et Guichen pointés du doigt

    Une précaution qui n’empêchera pas un débat houleux. La troisième vice-présidente, Michèle Motel, mettra tout de suite sur le tapis son désaccord avec deux zones éoliennes : celle de Val d’Anast — contre laquelle la municipalité et des habitants de Lohéac sont vent debout — et une zone sur le secteur de La Bouëxière, à Guichen, qui suscite aussi des oppositions. Elle remet en cause la distance entre éoliennes et habitations dans ces projets.

    Selon elle, « 500 m, même si cela respecte la loi », ce n’est pas suffisant alors « qu’il y a des gens qui sont sensibles à ces éoliennes, certains ont de réels impacts sur leur santé ». Elle estime alors « que le principe de précaution devrait être appliqué quand des centaines de personnes, dans un rayon d’un kilomètre, vont être impactées. Au nom de ce principe de précaution, je ne peux pas valider le projet de Val d’Anast, puisque Guichen ne s’est pas encore prononcé sur son projet, que je ne validerai pas non plus à proximité d’un village où vivent 900 habitants. »

    Le maire de Guichen, Dominique Delamarre, coupe Michèle Motel, qui est aussi élue de l’opposition municipale à Guichen : « Dans le village dans lequel vous habitez, Madame Motel », rétorque-t-il à deux reprises. Thierry Beaujouan répète, quant à lui : « Le débat, ce soir, n’est pas de dire on veut ou on ne veut pas d’éolien. Le sujet, c’est la transmission aux services de la préfecture des délibérations. Si vous avez un débat à Guichen, vous le faites autour de la table du conseil municipal de Guichen ».

    « Une erreur pas anodine »

    Pour revenir au sujet, sans manquer de souligner son amertume, Patrick Bertin, quatrième vice-président de VHBC et maire de Lohéac, lancera, en pointant, lui aussi, Val d’Anast : « Nous, Lohéac, on prend acte que la commune voisine vient impacter notre commune, malgré une pétition contre, signée par 700 habitants. »

    Toujours au sujet de ce même projet éolien, le maire de Bovel, José Mercier, remettra en cause des données. Notamment celle de la production annuelle annoncée « pour les trois éoliennes de 3,6 mégawatts », qu’il regrette « de ne pas avoir trouvée dans la délibération du jour, mais dans la présentation du projet transmise à la préfecture le 7 février ».

    Un document qui indique « un chiffre de 23 GWh » de production annuelle annoncée. Une donnée qu’il juge fausse. Détaillant son calcul, le maire de Bovel affirme que ces trois éoliennes produiraient « 16 GWh et non pas 23 GWh, une erreur pas anodine, augmentant de 45 à 50 % la production réelle qu’est capable d’assurer trois éoliennes de trois mégawatts de puissance ».

    « Un document mal fait et mensonger »

    Revenant à la délibération du jour sur les zones d’accélération et au document fournit, José Mercier regrette que « la distinction ne soit pas faite entre l’agrivoltaïsme et les simples panneaux photovoltaïque. Ça manque de clarté, d’intelligence, de finesse, du souci de l’agriculture ». Un document pour lequel il « ne votera pas », « mal fait et mensonger ».

    Son avis sera encore plus tranché, après avoir demandé si la synthèse fournie fait bien le lien entre les objectifs de production éolienne annuelle à l’horizon 2050, fixées par le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET), et les zones remontées par les communes qui ont répondu.

    Thierry Beaujouan répondra que non, « il s’agit d’objectifs de développement pour 2050 à partir de 2021 ». Une réponse qui n’a pas manqué d’accentuer la colère de José Mercier : « Alors c’est du vent ! Comment veux-tu qu’on se prononce sans ces données ? C’est un document fait par des camelots », s’emporte-t-il.

    Les deux élus sortent de la salle

    Le maire de Val d’Anast, Pierre-Yves Reboux, rétorquera : « Ce soir, nous parlons de la carte des zones d’accélération des énergies renouvelables. C’est quoi une zone ? C’est un secteur géographique. Le conseil municipal de Val d’Anast a délibéré pour dire qu’il y avait une zone sans doute favorable dans la commune. Je souhaite, M. le président, que nous ne parlions que des zones, que nous restions dans les délibérations, les procès d’intention pourront venir le moment venu. »

    Peu de temps après, José Mercier et Patrick Bertin sortiront de la salle. Les autres prennent acte de la délibération. « L’éolien n’était pas le sujet aujourd’hui, on y reviendra au prochain conseil communautaire, au mois de mai, lorsqu’on abordera le PCAET », assure Thierry Beaujouan. Le débat déjà commencé — à entendre l’élu communautaire, Jean-Marc Maldonado, rappeler entre deux prises de parole : « Il va falloir prendre vos responsabilités, la trajectoire climatique est de 4,1 °C » — s’annonce mouvementé.

    Ouest France

  • Encore une éolienne en feu

    Une avarie sur son moteur en est la cause

    ÉNERGIE – Le feu est dans le pré. Près de la commune de Derval, en Loire-Atlantique (44), un incendie spectaculaire s’est déclaré en haut d’une éolienne, jeudi 28 mars, avant d’être maîtrisé par le service départemental des sapeurs-pompiers (SDIS).

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des images filmées ce matin par des riverains montrent des débris incandescents qui tombent du mât. Depuis la fin de l’incendie, vers 10h, des pales menacent de s’effondrer, rapportent les pompiers. L’origine du sinistre n’est pas encore connue. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

    Dans un communiqué, la société norvégienne Statkraft Renouvelables, qui exploite le parc éolien composé de 10 machines, a annoncé que ce dernier « a été mis à l’arrêt » après l’incendie. « Nous sommes en contact actif avec les propriétaires fonciers et les exploitants agricoles qui pourraient être impactés par cet incident, afin de minimiser les conséquences et de coordonner les mesures nécessaires », explique l’opérateur, qui se présente comme « le premier producteur européen d’énergies renouvelables ».

    L’incident survient quelques jours après un autre événement du même type dans la Somme. Le 22 mars, l’incendie d’une éolienne près d’Amiens avait mobilisé une trentaine de sapeurs-pompiers. Selon le quotidien local L’Union, une pale s’était cassée et avait ensuite chuté, ce qui devrait mener à la destruction de l’engin dans les prochaines semaines.

    Pour voir la courte vidéo :

    https://fr.news.yahoo.com/%C3%A9olienne-feu-loire-atlantique-apr%C3%A8s-163954113.html?guccounter=1

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    Un autre article sur le même sujet :

  • Loto à Quiéry-la-Motte

    Loto à Quiéry-la-Motte

    Réservez cette date :

    Dimanche 2 juin 2024

    Cette activité se déroulera dans la salle Jacques BREL

    6 séries spéciales bons d’achat

    1. 20 30 40
    2. 30 40 50
    3. 40 50 60
    4. 50 60 100
    5. 80 100 150
    6. 100 200 800
    • Plaque de 12 cartons : 15 €
    • Plaque de 18 cartons : 18 €
    • Formule : 20 €

    Vitrine et jeux intermédiaires

    Ouverture des portes à 12 h

    Début des jeux à 15 h

    Pour réserver

    06 08 55 19 17

    Buvette et petite restauration sur place

    Ce loto est organisé par l’association ESCREBIEUX et animé par l’A.L.P.H. (Aide aux Loisirs des Personnes Handicapées)

    L’information est parue sur https://agenda-loto.net

  • Mépris des élus locaux

    « Cependant, cela ne peut s’organiser ainsi, dans une forme de mépris vis-à-vis des élus locaux et de l’ensemble des acteurs, devant nécessairement être consultés et intégrés dans le cadre de ces projets (éoliens). »

    Pour rappel, malgré un avis défavorable de la commission d’enquête publique, l’opposition de la population, de nombreuses communes limitrophes, du conseil municipal de la commune d’implantation, des conseils communautaires du Pays de La Châtaigneraie et du Pays de Fontenay-Vendée, le préfet a délivré, le 23 juin, l’autorisation environnementale pour le projet éolien de Saint-Maurice-des-Noues, porté par la société IEL pour deux éoliennes de 165 m.

    Vous avez dit mépris ?

    Pour lire l’article d’Ouest-France en date du 9 mars 2024 :

  • Une décision du Conseil d’Etat qui fera du bruit

    Un signal positif adressé aux victimes des éoliennes

    Le Conseil d’État a rendu le 8 mars 2024 une décision annulant les protocoles de mesure des niveaux de bruit des centrales éoliennes figurant dans des arrêtés ministériels successifs depuis 2021, ainsi que les règles de renouvellement des parcs figurant dans ces arrêtés.

    Petite histoire

    Le ministère ayant officiellement constaté en 2019 que la règlementation acoustique était fondée sur une absence de normes techniques offrant une grande latitude d’application, il créa un groupe de travail tripartite (filière, BE acoustiques, représentants des riverains dont TNE-OE) afin d’élaborer un protocole de mesure des niveaux de bruit des parcs éoliens terrestres, sur la base de différentes méthodes qui seront testées sur des parcs en exploitation pour en évaluer la faisabilité technico-économique.

    En 2021, reniant ses engagements, l’Etat décida contre l’avis des riverains un protocole encourageant les pratiques de la filière, sans le tester , l’intégrant à titre de protocole reconnu dans trois arrêtés ministériels successifs.

    16 associations nationales et régionales incluant OC.2E représentant le collectif TNE-OE ont attaqué devant le Conseil d’Etat ces arrêtés successifs et les versions correspondantes du protocole reconnu.

    Décision

    Le 8 mars 2024 , le Conseil d’Etat a annulé ces arrêtés ministériels et les protocoles reconnus, au motif (1) qu’ils n’avaient pas fait l’objet d’une évaluation environnementale et que les décisions d’approbation de ces protocoles n’avaient pas été soumises à la participation du public.

    Il a également censuré les règles de renouvellement des centrales éoliennes en tant qu’elles dispensent les parcs éoliens renouvelés du respect des règles de distance en vigueur.

    Conséquences

    1. Cette annulation des protocoles acoustiques étant rétroactive, toutes les règles et méthodes annulées sont réputées n’avoir jamais existé.

    Le ministère va donc devoir remettre sur le métier l’élaboration d’un protocole de mesure du bruit généré par les parcs éoliens en définissant une méthode claire et incontestable, pour l’avenir : nouveaux projets, renouvellements de centrales éoliennes.

    1. Pour les projets autorisés par le passé et non encore construits et pour ceux qui sont déposés (en phase d’instruction ou d’enquête publique), on peut légitimement s’interroger sur la validité du volet acoustique de leur étude d’impact.

    Nos experts vont analyser les conséquences précises de cette situation, au cas par cas.

    Les associations environnementales saluent la décision du Conseil d’État, qui adresse ici un signal positif aux victimes des nuisances acoustiques des éoliennes. 

    Cette décision rappelle aux pouvoirs publics la nécessité de respecter la santé de la population, et de respecter les directives européennes transposées dans le droit français en matière d’évaluation environnementale et de participation du public à l’élaboration des décisions ayant un impact sur l’environnement.

    Le collectif TNE remercie chaleureusement les artisans de ce succès – en particulier Fabien Ferreri de l’association Échauffour Environnement et maître Monamy. Il devra être confirmé par la rédaction de méthodes incontestables et respectant le Code de l’environnement. Nous vous tiendrons informés.

    https://toutesnosenergies.fr/

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    Le Conseil d’État annule des prescriptions nationales relatives au bruit

    Par une décision du 8 mars 2024, la Haute Juridiction administrative a annulé plusieurs prescriptions applicables aux parcs éoliens au titre de la législation des installations classées (ICPE) à la demande de seize associations opposées au développement des éoliennes, dont la Fédération Environnement durable (FED) ou encore Vent de colère.

    Les prescriptions annulées sont, en premier lieu, celles portant sur la conformité acoustique des installations contenues dans les arrêtés « autorisation » et « déclaration » du 10 décembre 2021 et celles relatives aux distances d’éloignement par rapport aux radars météorologiques contenues dans le premier de ces arrêtés. Le motif de cette annulation ? L’absence d’évaluation environnementale. « Ces règles régissant des installations classées pour la protection de l’environnement dans le domaine de l’énergie susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement doivent être regardées comme constituant des plans et programmes devant être soumis à évaluation environnementale », juge le Conseil d’État.

    Ce dernier annule également les décisions ministérielles des 10 décembre 2021, du 31 mars 2022 et du 11 juillet 2023 approuvant le protocole de mesure de l’impact acoustique d’un parc éolien et les différentes versions de ce protocole ainsi approuvées. Le motif de l’annulation est ici le défaut de consultation préalable du public. Ce protocole a, par ses effets, « une incidence directe et significative sur l’environnement », justifie le Palais-Royal.

    « La décision du Conseil d’État aura un impact crucial sur l’avenir énergétique français. Le développement de l’énergie éolienne terrestre se trouve désormais freiné, en attendant la mise en place de nouvelles autorisations et règles conformes à la loi. Cette décision soulève également des questions quant à la viabilité des projets en cours et à l’avenir des parcs éoliens existants », réagit Jean-Louis Butré, président de la FED.

    « En faisant tomber le protocole acoustique existant assis sur des bases scientifiques robustes, le seul effet que ça va avoir, c’est de ramener l’analyse acoustique à l’arrêté du 26 août 2011. Il n’y a donc pas de vide juridique et la filière éolienne ne sera évidemment pas mise à l’arrêt. C’est l’État, qui va devoir reprendre le protocole acoustique, que ça embête le plus », rétorque Mattias Vandenbulcke, directeur de la stratégie de France Renouvelables. Et le représentant de la filière éolienne de dénoncer l’obscurantisme et le ralentissement de la transition énergétique portés par ces fédérations anti-éoliennes.

    https://www.actu-environnement.com/
  • Parce que nous ne sommes pas des sauvages !

    Le tract initial a été distribué par des ÉTUDIANTS EN COMMUNICATION dans les boites aux lettres des habitants des Monts d’Arrée

    Voici la réponse

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    Chers jeunes gens de TACT,

    Vous venez de rendre visite aux habitants des Monts d’Arrée qui comprennent et connaissent si mal les véritables enjeux environnementaux. À tel point que vous venez leur vendre une stratégie d’intégration pour ces vertueuses machines industrielles dont vous voulez truffer le paysage.

    Nous comprenons bien qu’il vous faut rentabiliser quelques années d’études, mais dans ce cas, puisque vous savez si bien ce qui est bon pour la planète, pourquoi ne pas commencer par poser vos indispensables machines à pognon dans vos friches industrielles nantaises et parisiennes, le long des 4 voies et des zones industrielles et commerciales qui sont déjà des «zones mortes» ?

    S’il vous plaît, gardez-les pour vous et gardez avec, l’électricité supplémentaire dont vous avez besoin en abondance pour faire fonctionner vos véhicules et vos vies électriques.
    Après une centrale nucléaire foireuse installée par vos aînés, vous tentez une fois encore de nous imposer une horreur industrielle complètement incongrue dans notre paysage.

    Ne savez-vous pas qu’ici nous avons décidé de vivre au plus près de la nature ? Les gens des Monts d’Arrée ont en commun d’avoir un certain caractère dont on vous aura pourtant certainement déjà parlé.

    Nous avons, habitants et élus, déjà refusé l’installation d’un parc éolien à Berrien il y a moins de 3 ans. Forgée par des conditions de vie simples mais riches et une solidarité naturelle, la détermination des habitants est, vous allez sans doute vous en rendre compte, très puissante.
    Sur ce genre de projet nous avons déjà donné notre avis ! Et notre avis, c’est NON !

    À votre petit questionnaire inutile je répondrais quand même ceci : Ici nous randonnons en paix oui, nous circulons à vélo aussi, mais surtout, nous vivons au quotidien dans un pays magnifique, sauvage, rude, boueux, généreux, festif, explosif… que nous cultivons et défendons sans faire de bruit. Et que des milliers de citadins en mal d’air respirable viennent visiter chaque année en amis.

    Et vous, de vos villes gourmandes en tout, vous pensez pouvoir venir détruire la paix sociale en achetant une poignée de propriétaires vénaux ?

    J’ai bien envie de reprendre un de vos magnifiques paragraphes :

    « S’immerger dans le territoire de projet pour faire émerger les conditions de la bonne intégration du projet au territoire… » Topez-là mes amis ! Dans l’intérêt général, venez vous immerger chez nous, venez vous installer et vivre avec nous une vie simple, économe, sans artifice et surtout sans dénaturer partout les paysages dont vous semblez ignorer l’importance.

    Vos sources d’inspiration me posent questions : Notre volonté de permettre à chacun de se forger un avis éclairé sur ces questions se nourrit de nos lectures, des podcasts que nous écoutons en allant au travail le matin, des séries que nous dévorons le soir dans notre canapé ou encore des chaînes Youtube dont nous ne ratons aucune nouvelle vidéo.

    En effet, des sources d’inspirations bien écologiques … Pas un peu accrocs aux kilowatts quand même les gens de TACT ? 

    Il est peut-être là le problème ? Où est votre relation concrète à la terre ? Qui met vraiment les mains dedans dans votre équipe ? Vous n’en parlez pas une seule fois…

    Sachant (soyez honnêtes) que les éoliennes ne suffiront jamais à combler les énormes appétits en énergie des citadins plus malins, sachant surtout que la planète se réchauffe à très grande vitesse, n’auriez-vous pas plutôt intérêt à vite débrancher Youtube, sortir de votre canapé et vous mettre un peu en amitié avec les trop peu nombreux « provinciaux ruraux » qui font les bons produits ? 

    Retrousser les manches pour faire pousser et fabriquer de bonnes choses, ça peut aussi être une bonne stratégie. Vous savez bien, pas de bras, pas de chocolat !

    Allez, gardez la tête froide dans un monde qui se réchauffe !

    Et bien à vous quand même (on n’est pas des sauvages)

    Christelle Le G.

    https://toutesnosenergies.fr

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    Très bien dit. Bravo à Christelle.

    Nous insistons sur le fait que cette société a besoin de beaucoup d’électricité parce qu’elle veut numériser à fond, robotiser, transhumaniser ; donc utiliser de plus en plus l’ »intelligence » artificielle ; ce qui diminuera l’Homme et aboutira à la disparition de l’Humanité.

  • Une éolienne prend feu

    Une trentaine de pompiers sont intervenus ce vendredi à Framerville-Rainecourt (Somme), pour une éolienne en feu, le long de l’autoroute A29.

    Le long de l’autoroute A29, ce vendredi matin, entre les villages de Framerville-Rainecourt et Herleville, au kilomètre 228, les automobilistes qui circulaient dans le sens Amiens – Lille, n’ont vu qu’elle : une éolienne en feu, et son épaisse fumée noire dans le ciel. Impressionnant, selon les images de vidéo que nous a fait parvenir un lecteur.

    https://www.lavoixdunord.fr/1443492/article/2024-03-22/une-eolienne-prend-feu-pres-d-amiens-le-long-de-l-autoroute-29?utm_source=mailing&mgo_l=1yaAiIfqShGbi6nLV4WF0w.33.8&mgo_h=9i&utm_campaign=mediego-soirabo&utm_medium=email&M_BT=4930692347
  • Éoliennes en mer

    L’association Baie de Canche, hostile au projet, organise un débat lundi à Étaples

    Ce lundi 25 mars à 18 heures, salle de la Corderie à Étaples, le public est convié à venir débattre sur l’éolien offshore par les trois communes opposées au projet au large de Berck.

    Réunies au sein de l’association Baie de Canche, les trois communes d’Étaples, Le Touquet et Camiers veulent recueillir l’avis de la population au sujet du projet d’éoliennes en mer voulu par l’État. Il se situerait sur le banc de sable de Bassure de Baas, au large de Berck, à une dizaine de kilomètres des côtes du Montreuillois.

    https://www.lavoixdunord.fr/1442720/article/2024-03-20/eoliennes-en-mer-l-association-baie-de-canche-hostile-au-projet-organise-un

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    L’Association Baie de Canche, créée en mai 2022, est née de la volonté des maires :
    de Camiers-Sainte Cécile,
    d’Etaples-sur-Mer
    et du Touquet-Paris-Plage.

    Elle a pour objectif de valoriser et dynamiser la Baie de Canche en créant des projets communs et des actions sous la forme de différentes thématiques :

    • tourisme
    • culture
    • nature
    • sport

    et de promouvoir le territoire de la Baie de Canche.

  • Un monde fini

    Samedi 9 septembre, nous étions à Lanrivain en Bretagne, au manoir de Gollodic, pour une journée contre les éoliennes industrielles (témoignages, causeries, crêpes, fest-noz).
    Les éoliennes, on n’y connaît pas grand-chose. Quoique GreenAlp, le distributeur d’électricité grenoblois, vante la part de l’éolien dans son « ambitieux programme » en matière d’énergies « renouvelables », l’Isère compte en tout et pour tout deux mâts de 60 mètres, à Pellafol. On est désolés pour les habitants de l’Oise, de la Somme ou des Pyrénées-Orientales, qui subissent des éoliennes censées fournir de l’« énergie propre » à la cuvette grenobloise, à des centaines de kilomètres de chez eux (cf. Rapport d’activité de GreenAlp, ici). Telle est la transition verte.

    Il n’y a pas plus d’« énergie propre » que de société industrielle soutenable. La quête de puissance, multipliée par les moyens techno-industriels, détruit notre seule Terre. C’est, en substance, ce que nous avons dit aux amis bretons à propos de l’industrie éolienne. Nous avons rappelé l’article de 2012 paru dans la revue scientifique Nature, qui alertait sur le franchissement de seuils irréversibles pour notre biosphère, avec le risque de bascule imprévisible et brutale (lire ici). Les seuils en question concernent notamment l’effondrement de la biodiversité, les cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, la mort des sols, l’acidification des océans, la pollution atmosphérique, le cycle de l’eau douce ou le bouleversement climatique.

    Que s’est-il passé depuis cette publication ? Les technocrates internationaux ont joué le plus spectaculaire tour de passe-passe à des populations qui, apparemment, ne demandaient qu’à y croire. Ils ont réduit l’effondrement écologique au seul réchauffement climatique, donc aux émissions de gaz à effet de serre ; et ils ont réduit les gaz à effet de serre au seul carbone.
    Avantage de la manipulation : la prétendue « solution technologique » de la décarbonation, ou transition énergétique. D’où les éoliennes industrielles, les centrales photovoltaïques, le nucléaire, l’hydrogène « vert » ou « blanc » – avec une mine annoncée en Bretagne – pour alimenter les appareils et les logements électriques, les véhicules électriques, les usines électriques, les villes électriques et les infrastructures cybernétiques de la smart planet. Au mépris de la destruction de notre milieu naturel, comme si nous allions désormais vivre d’électricité et de réalité virtuelle. Après tout, l’homme-machine n’a besoin que d’une bonne connexion.

    Bref, la course panique à l’électrification totale.
    A la peine de mort par électrocution.

    D’après l’étude de 2012, la bascule des seuils d’équilibre de la biosphère devait se produire autour de 2025, si la croissance démographique et la consommation per capita se maintenaient à leurs niveaux d’alors (lire ici). Ce 13 septembre 2023, l’autre prestigieuse revue, Science, met à jour ces implacables prévisions. « Six des neuf limites planétaires sont franchies », dit l’article, et deux autres sont proches de l’être, « suggérant que la Terre est désormais hors de la zone de sécurité pour l’humanité » (voir ).

    Sauf à réserver sa place dans un vaisseau d’Elon Musk en partance pour Mars (après fusion des glaces martiennes par expédition de bombes nucléaires), la conclusion devrait s’imposer à tout esprit capable de regarder la réalité en face : soit nous arrêtons tout, soit nous disparaissons. Mais il paraît que pour la lucidité, la plupart des humains ont également atteint leurs limites.

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/un_monde_fini.pdf