Auteur/autrice : Escrebieux

  • Un pourvoi d’IEL non admis par le Conseil d’État

    Commentaire préalable valable aussi pour l’association Escrebieux :

    si on fait quelque chose, on n’est pas sûr de gagner mais, SI ON NE FAIT RIEN, on est sûr de perdre ! La justice peut avoir du bon … si on continue à montrer qu’on est contre notre projet local !

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    Pour rappel, le promoteur IEL et le ministère de l’Écologie faisaient appel de la décision de la cour d’appel de Nantes n° 20NT02645 le 31 mars 2023 annulant l’autorisation préfectorale environnement suite à l’atteinte au paysage et à la cathédrale de Sées.

    Mais le ministère de l’Écologie n’a pas produit les documents attendus par la justice et la 6e chambre du contentieux du Conseil d’État vient de rendre un délibéré qui conclut à la non-admission du pourvoi en cassation du ministère. C’est aussi le rejet du pourvoi d’IEL. La décision de la cour d’appel de Nantes est donc validée, et ce projet éolien est désormais caduc.

    L’association de sauvegarde de l’environnement en pays de Courtomer se réjouit, même si elle ne s’explique pas que le ministère ait entamé toute cette procédure en justice, pour finalement ne pas y produire de mémoire, le dossier présentant ses arguments. La présidente se souvient d’un soutien de l’association qui au début de ce long combat lui avait dit « si on ne fait rien, on aura ces éoliennes. Si on se bat, on a peut-être une petite chance de ne pas les avoir ».

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    Commentaire supplémentaire

    On est un peu dans la même situation : le préfet du Pas-de-Calais (tout comme a agi le ministère de l’Écologie) n’a pas voulu défendre son point de vue. Donc les promoteurs sont les seuls à pouvoir intervenir en justice. Cela voudrait dire que la partie est perdue d’avance  … sauf si on continue à montrer notre opposition au projet dans la vallée de l’Escrebieux.

  • Un parc éolien en pleine zone NATURA 2000 !!!

    REAGISSEZ !

    Si le GON est favorable aux ENR (énergies renouvelables), il est opposé à ce que les installations, éoliennes dans le cas qui nous concerne, soient prévues au cœur d’un site Natura 2000 (*), axe migratoire européen majeur… Car c’est bien de cela dont il s’agit !

    Mais ce n’est pas le seul argument à opposer à ce projet dangereux pour la faune, nous en avons listé 16 et vous invitons à participer à la consultation publique afin de donner un avis défavorable à ce projet :

    https://participer.eolien-en-mer-dunkerque.fr/registre/enquete-emd-rte

    Choisissez les points qui vous conviennent le mieux et retranscrivez-les sans faire de copié-collé.

    Nous connaissons toutes et tous l’importance de ce territoire, notamment lors des migrations, il est vital que nous nous mobilisions contre ce projet comportant, par ailleurs, bien des manquements.

     Date de clôture de la consultation le 18 mai 2024.

     Merci, nous comptons sur vous !

     L’équipe du GON

    (*) : sites naturels, terrestres et marins, vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe (Source : ministère de l’écologie)

    Groupe Ornithologique et Naturaliste HdF

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    Nos 16 propositions d’arguments

    Le GON se positionne CONTRE ce projet et fournit les arguments qui ont abouti à cette décision :

    1/ L’implantation de ce parc au cœur du site Natura 2000 du banc des Flandres, axe migratoire essentiel pour les oiseaux et zone de nourrissage des oiseaux pélagiques est un non- sens.

    2/ Cette zone NATURA 2000 est également désignée en tant que ZPS (Zone de Protection Spéciale) et en tant que ZSC (Zone Spéciale de Conservation).

    3 /Le couloir de migration où est prévu la construction du champ éolien de Dunkerque est unique en Europe ! Une centaine d’espèces,1,3 million d’oiseaux marins et entre 85 et plusieurs centaines de millions d’oiseaux terrestres sont concernés. Des espèces remarquables et en voie de diminution empruntent cette voie de migration dans les deux sens chaque année.

    4/La trilogie «  Éviter – Réduire – Compenser » n’a pas été respectée : d’emblée « Eoliennes en Mer de Dunkerque » (EMD) et l’Etat français ont préconisé qu’il était impossible d’ «Éviter » le projet et de le situer à un autre endroit.

    5/Les enjeux de biodiversité n’ont été pris en compte qu’après désignation de la zone choisie, il aurait fallu le faire avant. A savoir que le projet se situerait à 11 km des côtes de Dunkerque alors que les parcs éoliens belges et néerlandais se situent pourtant à plus de 30 km des côtes. Mais la continuité avec les parcs éoliens transfrontaliers (moins préjudiciable peut-être pour les oiseaux) n’était pas possible en raison des rails de navigation maritimes. Cette spécificité empêche d’extrapoler et de comparer à partir des autres sites transfrontaliers.

    6/Les mesures pour « Réduire » l’impact ne sont pas non plus satisfaisantes. Pour plus de 31 espèces l’impact sera conséquent et fort. Les mesures de bridage des éoliennes ne sont pas prévues et pourraient, si elles étaient prises en fonction de la spécificité des espèces (Chiroptères également), être une alternative.

    7/Les mesures pour « Compenser » ne concernent que 2 espèces (le Plongeon catmarin et la Pipistrelle de Nathusius). La Macreuse brune, pour laquelle l’enjeu est très fort (déclin prononcé), ne fait même pas partie des espèces pour lesquelles il est prévu de compenser !

    8/L’impact des éoliennes de grande taille n’est pas connu avec précision. La surface balayée par les pales n’est pas sans conséquences sur les oiseaux selon les espèces

    9/l y a une véritable faiblesse des mesures compensatoires proposées par EMD.

    10/Si EMD ne peut assurer des mesures de compensation effectives et suffisantes pour tendre vers un objectif d’absence de perte nette en ce qui concerne la faune, la loi prévoit que l’autorisation du projet ne peut être donnée.

    11/Si des suivis complémentaires visuels et par radar ont eu lieu, ils ont été effectués en dehors de la zone d’implantation prédéfinie et ont été faits depuis la côte. Ils ne sont pas suffisants et ne donnent pas une image réelle des populations animales du secteur étudié. De plus, pour des raisons de sécurité évidentes, les sorties par bateau ou par avion destinées à étudier le secteur ne se sont faites que par météo clémente alors que les migrations se déroulent plus généralement lors des épisodes de météo agitée. Il y a donc une absence criante de données SUR le site même du parc éolien.

    12/Raccordements et exploitation vont impacter les fonds marins et les emplacements devraient être choisis avec davantage de prise en compte de ces milieux occupés également par les mammifères marins

    13/La dimension des pales (plus de 200 mètres) rendent les collisions inévitables avec l’avifaune et les techniques préconisées ne prouvent absolument pas les évitements annoncés

    14/La migration nocturne des  passereaux, chiroptères ainsi que les  pics migratoires ne sont pas pris en compte dans les documents soumis au débat public.

    15/Enfin, toutes les associations environnementales sont opposées au projet (GON, LPO, LE CLIPON, GOELAND…)

    16/L’avis du CNPN est négatif et sans appel.

    Les promoteurs du projet considèrent l’intérêt public majeur en mettant en avant la neutralité carbone et l’évolution à la hausse des consommations d’énergie ainsi que la stratégie de la France en matière d’énergies renouvelables. Ces raisons ne sont pas un impératif absolu ni catégorique quand on met en perspective l’impact que peut avoir le projet sur la biodiversité car il est situé dans un couloir majeur pour la migration des oiseaux. Il impacterait aussi significativement des chiroptères déjà très menacés et ne serait pas sans conséquences sur la biologie des mammifères marins.

  • La MRAe des Hauts de France

    La MRAe des Hauts de France

    La mission régionale d’autorité environnementale dans les Hauts-de-France vient de publier son rapport d’activité 2023. Elle s’est notamment penchée sur 26 projets de parcs éoliens, un nombre toujours élevé.

    En ce qui concerne l’éolien en Hauts-de-France, l’année 2023 reste marquée par le nombre de projets d’extension de parcs existants ou autorisés. Les projets de parcs éoliens représentent encore 17 % des dossiers reçus en recul par rapport à 2022 (23 %). 

    Sur les projets analysés, les enjeux liés au paysage et à la biodiversité, notamment chauves-souris et oiseaux restent les enjeux principaux

    Cette année encore, où le nombre de dossiers à examiner s’est maintenu à un niveau élevé, l’absence de schéma d’ensemble et de recherche de cohérence territoriale pour l’implantation des éoliennes continue à se faire ressentir, ce qui conduit la MRAe à ne pouvoir traiter que des projets arrivant au coup par coup et par des opérateurs différents, conduisant à des territoires pouvant compter plus de 200 machines. 

    Sur l’année 2023, la MRAe note en particulier : 
    l’augmentation de la proportion de parcs en extension de parcs éoliens voisins avec parfois l’ajout d’une ou deux machines ; 
    l’évolution des machines de plus en plus puissantes qui peuvent avoir des impacts accentués sur l’environnement et la santé, avec des hauteurs d’éoliennes de plus en plus importantes et une garde au sol à maintenir à une hauteur suffisante ; 
    l’absence d’analyse des suivis environnementaux des parcs éoliens à proximité permettant notamment d’estimer la mortalité des oiseaux et chauves-souris due à la présence des éoliennes ; 
    la prise en compte encore insuffisante des recommandations du guide Eurobats sur d’implantation à plus de 200 mètres de toutes lisières arborées, prévues pour réduire le risque de mortalité des chauves-souris et de la note SFEPM Alerte sur les éoliennes à très faible garde au sol et sur les grands rotors, qui recommande notamment que pour les rotors dont le diamètre est supérieur à 90 mètres, ce qui est maintenant quasiment toujours le cas, la garde au sol soit au moins de 50 mètres. 

    https://www.ventdesnoues.org

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    pour lire le document complet de la MRAe HdF :

    https://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/?La-MRAe-Hauts-de-France-publie-son-rapport-annuel-2023
  • Une consultation populaire ?

    C’est une proposition belge ! Donc irréaliste en France ???

    « Nous sommes dans une situation extrêmement difficile »

    Soumettre la création de nouveaux parcs éoliens à la consultation populaire : c’est la proposition du ministre wallon de l’Aménagement du territoire, Willy Borsus.

    « Nous sommes dans une situation extrêmement difficile : il y a les enjeux en termes d’énergie renouvelable mais aussi le rejet de plus en plus massif de la population », a-t-il expliqué lundi matin sur Bel RTL.

     « L’addition de projets, avec parfois trois ou quatre parcs éoliens sur le territoire de la même commune, entraîne un contentieux très lourd », a ajouté le ministre. Selon ce dernier, 33 dossiers différents sont actuellement devant le Conseil d’État.

    « Mon idée, c’est celle d’une consultation populaire posant la question en toute transparence : sommes-nous prêts à accueillir de nouvelles éoliennes ?

    Nous devons évidemment respecter nos engagements européens mais se tourner vers les gens est toujours une bonne idée », a poursuivi le ministre Borsus en appelant par ailleurs au soutien à d’autres filières renouvelables.

    https://www.lalibre.be/planete/environnement/2024/04/15/une-consultation-populaire-sur-lavenir-de-leolien-en-wallonie-propose-willy-borsus-nous-sommes-dans-une-situation-extremement-difficile-D6Q53BSIMVEXFOWC5PRDNP55J4

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    Commentaire : c’est une très bonne idée. Le problème est que cela se passe en Belgique ! On n’aurait même pas idée de penser ainsi du côté des gouvernants français.

  • Les infrasons émis par les éoliennes

    Les infrasons pourraient constituer « une menace considérable pour l’ensemble de la biodiversité », selon un médecin

    Un médecin allemand tire la sonnette d’alarme concernant l’impact des infrasons émis par les éoliennes

    En 2024, on estime à 9500 le nombre d’éoliennes terrestres et en mer en France tandis que l’Allemagne se plaçait au premier rang européen en 2022 pour la production d’électricité éolienne avec 29,9% du total de l’Union européenne.

    Aux États-Unis, plus de 70.000 éoliennes fonctionnent et le gouvernement américain continue d’approuver des projets d’éoliennes en mer dans le cadre de sa transition vers une énergie propre.

    Cependant, lorsque les éoliennes tournent, elles produisent non seulement de l’électricité, mais aussi des infrasons.

    Pour Ursula Bellut-Staeck, femme médecin et auteur scientifique, cette évolution représente « un énorme problème pour toutes les formes d’organismes », y compris l’homme. Elle étudie depuis plusieurs années les effets des infrasons sur la santé. Depuis 2015, elle étudie les infrasons en tant que facteurs de stress au niveau cellulaire et a publié en 2023 un article sur la manière dont les infrasons affectent la microcirculation et les cellules endothéliales.

    Inaudibles mais percutants

    Les infrasons sont des ondes sonores dont la fréquence est inférieure à 20 hertz (Hz). Plus la fréquence du son est basse, plus sa longueur d’onde est grande et plus il est difficile de s’en protéger. Les infrasons peuvent traverser les murs, les personnes et les animaux.

    « Avec des éoliennes de plus en plus grandes, les fréquences deviennent de plus en plus basses. Cela rend les infrasons plus problématiques et plus dangereux », a déclaré la Dr Bellut-Staeck à Epoch Times.

    Les éoliennes actuelles atteignent des fréquences aussi basses que 0,25 Hz. La longueur d’onde de cette fréquence est d’un peu moins de 1,38 km.

    Les infrasons présentent une autre particularité. L’homme ne peut généralement pas entendre les fréquences inférieures à 16 Hz, ce qui correspond à ce que l’on appelle le seuil inférieur d’audition. En d’autres termes, nous ne pouvons pas entendre la plupart des sons émis par les éoliennes. Cependant, nous pouvons les ressentir dans notre corps sous forme de bourdonnement ou de grondement, comme dans le cas d’un haut-parleur. Plus la fréquence est basse, plus le niveau de pression acoustique (c’est-à-dire le volume) doit être élevé pour que l’on puisse le ressentir ou l’entendre.

    Néanmoins, les forces mécaniques émanant des fréquences sonores inaudibles peuvent avoir un effet sur les structures cellulaires et membranaires, a souligné la Dr Bellut-Staeck.

    La transmission par l’air et le sol

    Les éoliennes produisent des infrasons lorsque la pale du rotor frôle le mât. La pale du rotor pousse devant elle de grandes masses d’air, qui sont ensuite interrompues au niveau du mât.

    Les infrasons sont alors transmis non seulement dans l’air, mais aussi dans le sol via la tour et peuvent pénétrer dans les maisons. Les bâtiments n’offrent donc aucune protection. « Au contraire : Les infrasons aériens et terrestres peuvent s’additionner considérablement à l’intérieur des bâtiments », a expliqué la Dr Bellut-Staeck.

    L’impact sur les cellules endothéliales

    Les infrasons pourraient également affecter la microcirculation, c’est-à-dire la circulation sanguine du fin réseau capillaire par lequel l’oxygène et les nutriments pénètrent dans les tissus environnants.

    Plus précisément, ce sont les cellules endothéliales situées sur la paroi interne des capillaires qui réagissent aux infrasons, explique la Dr Ursula Bellut-Staeck qui étudie la microcirculation et les cellules endothéliales depuis 2004. Outre le transport des protéines, ces cellules ont plusieurs fonctions vitales, telles que l’inhibition de l’inflammation et le contrôle de la pression artérielle. Dans une étude sur les effets des infrasons chez les rats, les chercheurs ont constaté un gonflement de l’endothélium et des lésions de la membrane cellulaire externe dans les trois heures suivant l’exposition à des infrasons d’une fréquence de 8 Hz.

    « Depuis 2015 environ, on a remarqué que les personnes exposées aux infrasons et aux vibrations des émetteurs techniques présentaient des symptômes correspondant à des troubles microcirculatoires », a dit la Dr Bellut-Staeck. Cet effet était particulièrement perceptible après le remplacement des petites éoliennes par de plus grandes.

    Selon une étude citée dans le Canadian Family Physician, les effets néfastes des éoliennes industrielles sont la faiblesse, les vertiges, les maux de tête, les problèmes de concentration et de mémoire, la pression auriculaire, l’arythmie cardiaque et les troubles du sommeil.

    Plusieurs animaux ont également réagi aux éoliennes. On a observé qu’ils quittaient les environs des éoliennes. Une étude publiée dans Scientific Reports a montré que plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères évitaient les parcs éoliens et les zones environnantes, ce qui affectait leurs schémas de distribution et de migration. Les animaux liés à un lieu, tels que les chevaux, les vaches et les animaux domestiques, auraient montré des changements de comportement, y compris des signes de stress.

    « Les symptômes observés chez les animaux ne peuvent pas être attribués à un effet nocebo », note la Dr Bellut-Staeck, comme le suggèrent parfois les autorités officielles. Contrairement à l’effet placebo, l’effet nocebo décrit un effet négatif sur la santé dû à l’attente de conséquences négatives.

    La Dr Bellut-Staeck a souligné que d’autres systèmes techniques émettent aussi des infrasons et peuvent causer des problèmes majeurs. C’est le cas, par exemple, des pompes à chaleur, des installations de biogaz et des turbines à gaz à l’intérieur ou à proximité des habitations. Toutefois, elle s’attend à ce que les grandes éoliennes aient les conséquences les plus importantes pour l’environnement et la biodiversité, précisément en raison de leur nombre et de leur taille croissants.

    « Ces facteurs de stress chroniques et impulsifs à basse fréquence ne peuvent en aucun cas être comparés à la pollution naturelle par infrasons [comme les vagues et les vents violents] », a-t-elle dit.

    Les décès de baleines sont-ils liés ?

    En 2023, des données officielles ont révélé une augmentation des échouages et des décès de baleines le long de la côte est des États-Unis. Il existe un lien temporel et géographique entre cette surmortalité et les études géologiques menées en vue de l’expansion de l’énergie éolienne en mer. En conséquence, 30 maires du New Jersey ont signé une pétition demandant aux membres du Congrès d’interrompre les activités d’expansion de l’énergie éolienne en mer jusqu’à ce qu’une enquête complète puisse être menée. La National Oceanic and Atmospheric Administration a déclaré : « Il n’existe aucun lien connu entre la mort de grandes baleines et les activités éoliennes offshore en cours. »

    Mais la Dr Bellut-Staeck reste préoccupée par les sons et les vibrations à basse fréquence du bruit des navires et d’autres sons. Dans l’océan, le son se propage à une vitesse de 1,46 km par seconde, soit quatre fois plus vite que dans l’air. La profondeur des océans n’offre donc aucune protection contre le son.

    « Le son n’affecte pas seulement l’orientation, mais aussi la régulation des fonctions vitales de l’organisme », explique-t-elle. « Les conséquences pour les animaux sont un manque d’énergie, une inflammation chronique, une perturbation de la reproduction, une surmortalité et un déclin de la population. »

    Le stress vibratoire

    Étant donné que tous les organismes réagissent aux infrasons, la Dr Bellut-Staeck a souligné que « nous pourrions être confrontés à une menace énorme, jusqu’ici méconnue, pour l’ensemble de la biodiversité ».

    La Dr Bellut-Staeck, qui effectue ses recherches en Allemagne, où l’énergie éolienne est la plus importante contribution au réseau électrique, propose que les sons profonds et les vibrations agissent comme un facteur de stress vibratoire sur les cellules endothéliales. Comme de nombreuses fonctions vitales nécessitent des cellules endothéliales intactes, les lésions endothéliales peuvent avoir de graves conséquences, notamment contribuées au vieillissement vasculaire et à l’athérosclérose

    L’Agence fédérale allemande de l’environnement a toutefois déclaré à Epoch Times qu’elle n’avait trouvé aucune preuve que les infrasons émis par les éoliennes ont des effets néfastes sur la santé et que « la manière dont les infrasons émis par les éoliennes affectent les cellules endothéliales n’a pas encore été scientifiquement prouvée ».

    Des études internationales montrent des effets nocifs

    La Dr Bellut-Staeck a mentionné qu’il n’existe actuellement aucune étude illustrant ou prouvant clairement le risque des infrasons, car la plupart des études se concentrent sur les sons acoustiques ou audibles.

    Cependant, les premières études sur les effets des infrasons indiquent la possibilité de graves problèmes de santé. Une étude publiée dans Environmental Disease a conclu qu’il y avait une forte probabilité que les personnes vivant à proximité d’éoliennes industrielles subissent des effets nocifs sur la santé en raison de l’anxiété, du stress et de la perte de sommeil résultant de l’exposition aux infrasons et à d’autres émissions. Une étude allemande a également mis en évidence les effets toxiques de l’exposition aux infrasons au niveau cellulaire. Une autre étude, publiée dans PLoS ONE, a mis en évidence des modifications de l’activité cérébrale à la suite d’une exposition à une stimulation infrasonore.

    Ces études soulignent la nécessité de poursuivre les recherches et de mieux comprendre les effets des infrasons.

    epochtimes.fr

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    Commentaire reçu

    Tout à fait ce qu’on ressent ici ! Et confirme une fois de plus les problèmes d’hémorragies des vaches ! mais bien entendu les agences nationales nient !

  • Olympiades des familles

    Ces olympiades sont organisées par le comité des fêtes de la commune de Quiéry-la-Motte.

    Comme lors des années précédentes, l’Association ESCREBIEUX sera présente à l’occasion des festivités municipales des 11 et 12 mai 2024.

    Un tract doit être distribué dans la commune.

    En voici le contenu principal

     Le 11 mai, sur le parking des courts de tennis, nous tiendrons un stand où les enfants pourront venir s’amuser gratuitement.

     Le 12 mai, nous organisons un tiercé aux canards sur le parking de la salle Jacques Brel :

    15 partants s’affronteront lors d’une course effrénée !

    1 Ribouldingue ; 2 La Calas ; 3 Mireille ; 4 Grisette ; 5 Titine ; 6 Pilettos ; 7 Court cri ; 8 Ptiot Jules ; 9 Chécha ; 10 Altrappe ; 11 Tungsten ; 12 Arthur ; 13 Gablon ; 14 Pacapo ; 15 Willy

    A vos paris !!!

    Quelques nouvelles du projet d’éoliennes 

    Nous avions apprécié que le Préfet du Pas-de-Calais, Jacques BILLANT, ait, en juin 2023, expliqué dans un arrêté qu’il s’opposait à juste titre à ce projet.

    A la suite de cette décision, il était évident que les promoteurs (Intervent et Valeco) allaient attaquer en Cour administrative d’appel. C’est ce qu’ils ont fait en août 2023.

    La Cour administrative avait donné jusqu’au 22 mars 2024 pour que le préfet défende son point de vue. Cela n’a pas été fait ! Cela laisse évidemment la porte grande ouverte aux promoteurs pour préparer le terrain afin de démarrer au plus vite les travaux dès que la justice leur aura donné raison. En effet, la Cour administrative pourra difficilement faire autrement puisque le seul point de vue des demandeurs sera expliqué et qu’il n’y aura pas d’explications du défenseur.

    On pourrait croire que les conseillers du préfet ont fait une grave faute ou que le préfet a reçu des ordres (d’en haut) pour laisser tomber. Nous sommes consternés, comme disait Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir… »

     C’est donc vers la justice européenne que nous nous tournerons si nécessaire !!!

     D’ici là, nous avons décidé d’organiser un loto à la salle Jacques Brel, le 2 juin : cette information se trouve déjà sur le site de l’association.

    Pour lire le tract :

    2024…

  • Que fait le préfet du Pas-de-Calais ?

    Le préfet du Pas-de-Calais s’oppose à un projet d’éoliennes … puis ne défend pas son point de vue !!!

    L’association ESCREBIEUX mène une action depuis plusieurs années contre le projet d’implantation de trois éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux, sur les territoires des communes d’Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte.

    L’association avait avons apprécié que le Préfet du Pas-de-Calais, Jacques BILLANT, ait, en juin 2023, expliqué dans un arrêté qu’il s’opposait à juste titre à ce projet.

    A la suite de cette décision, il était évident que les promoteurs – Intervent et Valeco – allaient attaquer en Cour d’appel administrative. C’est ce qu’ils ont fait en août 2023.

    La Cour d’appel avait donné jusqu’au 22 mars 2024 pour que le préfet défende son point de vue.

    Cela n’a pas été fait ! Nous sommes consternés.

    Cela laisse évidemment la porte grande ouverte aux promoteurs pour préparer le terrain afin de démarrer au plus vite les travaux dès que la justice leur aura donné raison. La Cour d’appel pourra difficilement faire autrement puisque le seul point de vue des demandeurs sera expliqué et qu’il n’y aura pas d’explications du défenseur. Il y a eu des exceptions, mais nous n’y croyons pas trop !

    Autrement dit : le préfet décide par arrêté de s’opposer au projet … puis ne va pas jusqu’au bout de ses convictions lorsque l’affaire est instruite en justice.

    Que faut-il comprendre ? Que des ordres venus d’ailleurs ont obligé le préfet à changer son fusil d’épaule. Si c’est le cas, c’est absolument scandaleux. Quelle autre hypothèse ?

    Nous avons demandé audience au préfet afin de comprendre ce pourquoi il n’a pas voulu se défendre et expliquer pourquoi nous continuons et continuerons à nous opposer à ce projet.

  • Un scandale à venir

    Un scandale à venir

    On le sait maintenant, l’énergie soi-disant « verte » est un miroir aux alouettes et les dégâts causés par l’installation d’éoliennes ou de parcs éoliens sur le territoire sont, dans nombre de cas, irréversibles.

    Ces dernières années, des paysans ont perdu la totalité de leur cheptel. C’est le cas par exemple de Céline Bouvet, de Didier Potiron et de son épouse. Pour Eddie Puyjalon, il va falloir tôt ou tard « se diriger vers des procédures pénales »…

    👉 Visionner l’entretien : https://www.youtube.com/watch?v=JpWCvw816Hc&t=360s

    La vidéo dure 31 minutes.

    Eddie Puyjalon est un ancien conseiller régional et alerte les pouvoirs publics sur les dangers de l’éolien.

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    Communiqué reçu du cabinet d’avocats Me Sébastien Echezar

    « Victoire décisive pour les riverains contre les éoliennes : la cour d’appel de Rennes prononce des condamnations historiques

    Angers, le 27/03/2024

    Dans un arrêt du 12 mars 2024, la cour d’appel de Rennes a prononcé des condamnations importantes à l’encontre d’un promoteur éolien, entre 15 et 40 % de la valeur vénale des maisons de 13 riverains d’un parc éolien (3 éoliennes de 118 m de hauteur, d’une puissance de 2 MW chacune, situées entre 516 m et 1 344 m des maisons des riverains).

    La cour d’appel a reconnu l’existence de nuisances visuelles, sonores, sanitaires et électromagnétiques et a considéré que ces éoliennes avaient un impact sur la santé des riverains, sur leur cadre de vie et sur l’habitabilité de leurs maisons.
    Le promoteur éolien est donc condamné à verser aux riverains des sommes importantes en réparation de la perte de valeur vénale de leur bien immobilier (633 400 €), outre le remboursement des frais d’expertise (24 078 €) et une somme au titre des frais irrépétibles (65 000 €), soit une somme totale de 722 478 €.

    Cet arrêt constitue donc un immense espoir pour les riverains souffrant des nuisances éoliennes. »

  • Discorde autour de l’éolien

    Discorde autour de l’éolien

    Deux élus quittent le conseil

    Si le vote du budget primitif 2024 n’a pas suscité de débat, jeudi 4 avril 2024, au conseil communautaire de Vallons de Haute-Bretagne communauté, on ne peut pas en dire autant d’une délibération, invitant les élus à prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables. Alors que l’éolien cristallise les tensions sur le territoire et au sein de l’intercommunalité, deux élus ont quitté le conseil communautaire.

    Alors que les élus de Vallons de Haute-Bretagne communauté devraient prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) en conseil communautaire, de vifs échanges sur l’éolien se sont enchaînés.

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    Les élus de Vallons de Haute-Bretagne communauté étaient appelés, jeudi 4 avril 2024, en conseil communautaire, à prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) qui pourraient accueillir de nouveaux projets.

    Des zones définies par les communes. Du moins la majorité. Alors que l’échéance, déjà repoussée une fois par l’État, était au 31 mars 2024, « les communes de Lassy et Guichen n’ont pas encore remonté leurs zones ; Guignen ne l’envisage pas », indique Thierry Beaujouan, président de Vallons de Haute-Bretagne communauté (VHBC).

    Pressentant de vifs échanges, alors que le sujet de l’éolien, clivant sur le territoire, revient régulièrement en conseil communautaire, il s’est empressé de préciser : « On reviendra sur un débat plus terre à terre », voulant limiter les prises de parole aux zones d’accélération.

    Val d’Anast et Guichen pointés du doigt

    Une précaution qui n’empêchera pas un débat houleux. La troisième vice-présidente, Michèle Motel, mettra tout de suite sur le tapis son désaccord avec deux zones éoliennes : celle de Val d’Anast — contre laquelle la municipalité et des habitants de Lohéac sont vent debout — et une zone sur le secteur de La Bouëxière, à Guichen, qui suscite aussi des oppositions. Elle remet en cause la distance entre éoliennes et habitations dans ces projets.

    Selon elle, « 500 m, même si cela respecte la loi », ce n’est pas suffisant alors « qu’il y a des gens qui sont sensibles à ces éoliennes, certains ont de réels impacts sur leur santé ». Elle estime alors « que le principe de précaution devrait être appliqué quand des centaines de personnes, dans un rayon d’un kilomètre, vont être impactées. Au nom de ce principe de précaution, je ne peux pas valider le projet de Val d’Anast, puisque Guichen ne s’est pas encore prononcé sur son projet, que je ne validerai pas non plus à proximité d’un village où vivent 900 habitants. »

    Le maire de Guichen, Dominique Delamarre, coupe Michèle Motel, qui est aussi élue de l’opposition municipale à Guichen : « Dans le village dans lequel vous habitez, Madame Motel », rétorque-t-il à deux reprises. Thierry Beaujouan répète, quant à lui : « Le débat, ce soir, n’est pas de dire on veut ou on ne veut pas d’éolien. Le sujet, c’est la transmission aux services de la préfecture des délibérations. Si vous avez un débat à Guichen, vous le faites autour de la table du conseil municipal de Guichen ».

    « Une erreur pas anodine »

    Pour revenir au sujet, sans manquer de souligner son amertume, Patrick Bertin, quatrième vice-président de VHBC et maire de Lohéac, lancera, en pointant, lui aussi, Val d’Anast : « Nous, Lohéac, on prend acte que la commune voisine vient impacter notre commune, malgré une pétition contre, signée par 700 habitants. »

    Toujours au sujet de ce même projet éolien, le maire de Bovel, José Mercier, remettra en cause des données. Notamment celle de la production annuelle annoncée « pour les trois éoliennes de 3,6 mégawatts », qu’il regrette « de ne pas avoir trouvée dans la délibération du jour, mais dans la présentation du projet transmise à la préfecture le 7 février ».

    Un document qui indique « un chiffre de 23 GWh » de production annuelle annoncée. Une donnée qu’il juge fausse. Détaillant son calcul, le maire de Bovel affirme que ces trois éoliennes produiraient « 16 GWh et non pas 23 GWh, une erreur pas anodine, augmentant de 45 à 50 % la production réelle qu’est capable d’assurer trois éoliennes de trois mégawatts de puissance ».

    « Un document mal fait et mensonger »

    Revenant à la délibération du jour sur les zones d’accélération et au document fournit, José Mercier regrette que « la distinction ne soit pas faite entre l’agrivoltaïsme et les simples panneaux photovoltaïque. Ça manque de clarté, d’intelligence, de finesse, du souci de l’agriculture ». Un document pour lequel il « ne votera pas », « mal fait et mensonger ».

    Son avis sera encore plus tranché, après avoir demandé si la synthèse fournie fait bien le lien entre les objectifs de production éolienne annuelle à l’horizon 2050, fixées par le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET), et les zones remontées par les communes qui ont répondu.

    Thierry Beaujouan répondra que non, « il s’agit d’objectifs de développement pour 2050 à partir de 2021 ». Une réponse qui n’a pas manqué d’accentuer la colère de José Mercier : « Alors c’est du vent ! Comment veux-tu qu’on se prononce sans ces données ? C’est un document fait par des camelots », s’emporte-t-il.

    Les deux élus sortent de la salle

    Le maire de Val d’Anast, Pierre-Yves Reboux, rétorquera : « Ce soir, nous parlons de la carte des zones d’accélération des énergies renouvelables. C’est quoi une zone ? C’est un secteur géographique. Le conseil municipal de Val d’Anast a délibéré pour dire qu’il y avait une zone sans doute favorable dans la commune. Je souhaite, M. le président, que nous ne parlions que des zones, que nous restions dans les délibérations, les procès d’intention pourront venir le moment venu. »

    Peu de temps après, José Mercier et Patrick Bertin sortiront de la salle. Les autres prennent acte de la délibération. « L’éolien n’était pas le sujet aujourd’hui, on y reviendra au prochain conseil communautaire, au mois de mai, lorsqu’on abordera le PCAET », assure Thierry Beaujouan. Le débat déjà commencé — à entendre l’élu communautaire, Jean-Marc Maldonado, rappeler entre deux prises de parole : « Il va falloir prendre vos responsabilités, la trajectoire climatique est de 4,1 °C » — s’annonce mouvementé.

    Ouest France

  • Encore une éolienne en feu

    Une avarie sur son moteur en est la cause

    ÉNERGIE – Le feu est dans le pré. Près de la commune de Derval, en Loire-Atlantique (44), un incendie spectaculaire s’est déclaré en haut d’une éolienne, jeudi 28 mars, avant d’être maîtrisé par le service départemental des sapeurs-pompiers (SDIS).

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des images filmées ce matin par des riverains montrent des débris incandescents qui tombent du mât. Depuis la fin de l’incendie, vers 10h, des pales menacent de s’effondrer, rapportent les pompiers. L’origine du sinistre n’est pas encore connue. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

    Dans un communiqué, la société norvégienne Statkraft Renouvelables, qui exploite le parc éolien composé de 10 machines, a annoncé que ce dernier « a été mis à l’arrêt » après l’incendie. « Nous sommes en contact actif avec les propriétaires fonciers et les exploitants agricoles qui pourraient être impactés par cet incident, afin de minimiser les conséquences et de coordonner les mesures nécessaires », explique l’opérateur, qui se présente comme « le premier producteur européen d’énergies renouvelables ».

    L’incident survient quelques jours après un autre événement du même type dans la Somme. Le 22 mars, l’incendie d’une éolienne près d’Amiens avait mobilisé une trentaine de sapeurs-pompiers. Selon le quotidien local L’Union, une pale s’était cassée et avait ensuite chuté, ce qui devrait mener à la destruction de l’engin dans les prochaines semaines.

    Pour voir la courte vidéo :

    https://fr.news.yahoo.com/%C3%A9olienne-feu-loire-atlantique-apr%C3%A8s-163954113.html?guccounter=1

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