Avis de gros temps sur l’industrie éolienne -suite


En multipliant les objets connectés, en tout, partout, ils font avec la gabegie de ressources électronumériques un monde ni plus ni moins humainement et écologiquement insoutenable, à moins de croire à l’Immaculée conception de la matière. Ils ne voient plus rien, n’ont plus aucune vision autre que le technosolutionnisme électro-numérique. Ils ne comprennent plus rien, ne maîtrisent plus rien, sont complètement dépassés du haut de leur Olympe. Mais ils foncent ! En avant toute ! En tout ! Pour tout ! LE PROBLÈME est que nous sommes trop nombreux à ne pas mesurer l’ampleur de la gravité de la situation en faisant chacun des petits ou gros compromis avec ce monde du totalitarisme électronumérique, même si beaucoup s’arrangent ça et là un peu avec leur conscience : je m’autorise un peu à être l’âne un peu coupable de la fable… Je le sais bien, mais bon.

Macron vient de nous dire à Nantes qu’il faudra multiplier les éoliennes offshore, mais il faudra en rendre la production indépendante car nous dépendons de puissances étrangères (pour ça, il n’y en a qu’une de visée : la Chine avec le néodyme etc. Et pas mauvais du tout pour l’efficacité. Ils savent parfaitement copier nos vices fondamentaux, y compris le pire du capitalisme et de l’impérialisme).

On va essayer de faire simple : oui, le monde d’avant, celui de deux siècles d’industrialisation a beaucoup pollué et nous en payons tous les dégâts scientifiquement démontrés. Or, ils avaient dès le milieu du XIX° siècle été constatés. Et il fallait de la matière pour supporter ce nouveau monde d’industrialisation toujours imposé par le haut. Et nous avons, en gros Européens puis Américains :

  1. colonisé pour piquer ce que nous n’avions pas en détruisant les cultures locales qui n’avaient rien demandé et qui polluaient beaucoup moins que nous (on pollue toujours un peu, mais cela peut être soutenable). On continue aujourd’hui pour les matières et terres rares. Problème : il y a au Congo, par exemple, tous les grands prédateurs, destructeurs Impérialistes de notre planète : nous et les Américains en perte de vitesse, mais surtout les Chinois, pas mal les Russes et d’autres plus petits. En fait, tout ce monde se faisant la bourre en bonne compétition nationaliste, impérialiste, capitaliste, colonialiste. Ce sont tous des rapaces puants dans la curée au prix de l’exploitation d’enfants, du viol, des destructions d’utérus etc. Fabien Lebrun de notre asso écrit un livre là-dessus, suite à un second voyage sur place. C’est à vomir.
  2. exporté notre mode de vie consumériste industrialisé à la planète presqu’entière. Et cela a été complètement exacerbé avec nos trente glorieuses et l’american way of life.
  3. comme notre mode vie polluait beaucoup et que l’on s’en rendait compte, on a exporté ça ailleurs. La Chine dite « communiste » était l’endroit idéal pour ça : Quand la Chine s’éveillera d’Alain Peyrefitte etc.. jusqu’à Raffarin. On ne voulait pas voir qu’on les avait tellement humiliés que le ressentiment aidant, ils nous rendraient la monnaie de notre pièce en adoptant notre mode de vie hyper-consumériste, capitaliste, impérialiste en nous copiant mais à leur façon. Un retour sinistre à l’envoyeur en quelque sorte. Sauf que ce n’est pas de « bonne guerre », cela nous mènera à la guerre, la vraie avec des moyens de destruction « modernes ». Et ils ont plus que des problèmes avec ça, les Chinois. Adopter notre mode de vie occidental productiviste, capitaliste et être l’usine du monde ne pouvait que finir par leur poser des problèmes. Et c’est très inquiétant. Quand on utilise tous les moyens de contrôle électronumérique pour contrôler la population, qu’elle râle (ce qui s’est passé avec le confinement drastique et délirant jusqu’à entendre dans les rues : mort à Xi Jinping devant des caméras (et on ose penser au sort qui s’est ensuivi de ces gens-là), qu’il y a une crise économique en cours pour avoir trop capitalisquement prospéré, et qu’une nouvelle classe dite moyenne pourrait finir par râler, eh bien il n’y a plus qu’une solution : la guerre.
  4. Nos démocraties face à ces dictatures de fait sont plus que malades, l’État de droit ne cessant de reculer, et particulièrement en France, d’autant que nous sommes le pays le plus rétif quant à sa population (« Gaulois réfractaires ») et le plus critique en Europe – vu ses chercheurs, universitaires et ses publications. La tentation en cours que nous vivons est d’être assujettis aux instruments électronumériques pour nous tracer et nous contrôler de plus en plus. Au nom de notre sécurité bien sûr. Toute l’acceptation de traçage, d’utilisation des smartphones, des objets connectés, est se rendre complices du devenir chinois soft que l’on nous impose par la technique du « nudge », le petit coup de pouce, c’est à dire tenter de forcer en douceur notre assentiment. Et ça marche bien, après tout c’est si commode. En macronie, nous en avons eu 2 excellents exemples : – 1. Le Linky n’est pas obligatoire MAIS mous avons donné l’ordre de l’imposer à Enedis (société à statut privé, ENEDIS SA, mais à capitaux d’État en situation de monopole – bizarrerie toute nationale que l’on envisage de privatiser avec le projet Hercule non abandonné) ; 2. Vous n’êtes pas obligés d’être vaccinés MAIS vous ne pourrez pas faire grand-chose de ce qu’il vous reste de libertés si vous n’avez pas été piquouzés.
  5. Le pire va être de nous persuader de nous sentir obligés d’accepter le portefeuille d’identité numérique. Là, nous serons devenus Chinois totalitaires, ce n’est qu’une affaire de nuance. On est juste un peu en retard pour le nombre d’antennes 5G, de caméras à reconnaissance faciale et de flicage de nos smartphones (Les JO nous feront avancer à très grands pas). Tous sur nos smartphones, c’est bien notre destin imposé… par le « nudge » ! Et nous y consentons, cédons un peu, ici et là.

R5GN