Commentaire reçu


L’information demandant d’aider l’association ESCREBIEUX a commencé sur ce site avec un article en date du 24 novembre.

Nous avons déjà quelques contributeurs.

ESCREBIEUX ; 5 ter, rue des aubépines 62490 QUIERY LA MOTTE

Merci pour les contributeurs. Merci pour les futurs contributrices et contributeurs.

LE COMBAT NE FAIT QUE CONTINUER.

La demande de dons commence très lentement. On a le temps d’arriver à nos fins en ce qui concerne les dons. Et on a confiance ; pour deux raisons :

– notre combat est légitime

– les sympathisants à notre cause sont en nombre important.

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A la suite de cette demande de dons, un commentaire nous a été envoyé. Cela va permettre de débattre :

« Que le préfet donne raison à l’opposition aux éoliennes est parfaitement congruent avec la politique de faux-cul du gouvernement qui ne se lasse pas de retarder le développement de cette source d’énergie, renouvelable et compétitive.

On n’imagine pas construire des éoliennes dans les régions les moins ventées du territoire. Si une opposition sérieuse et aussi virulente portait sur la prolongation de l’exploitation des 6 réacteurs de Gravelines, on pourrait croire à la sincérité de votre engagement.

XY [les initiales ont été modifiées]

PS : je croise les doigts pour que votre région n’ait jamais à subir les retombées radioactives d’un accident à Gravelines. »

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Voici la réponse de PR (initiales non modifiées) ; réponse un peu plus détaillée que celle envoyée à XY

« Figures-toi que :

– l’on se bat contre les éoliennes INDUSTRIELLES ;

– ce qui ne veut pas dire, en tout cas de mon point de vue, que l’on est pour l’énergie nucléaire ;

– que j’ai participé à la lutte contre les THT ;

– que je ne suis évidemment pas favorable à la poursuite du fonctionnement des six réacteurs de Gravelines ;

– bien entendu pas de tout favorable aux idées de Xavier Bertrand, président de région, favorable aux EPR2 ;

– que l’on n’a pas de doute sur les motivations du préfet qui ne fera pas grand-chose pour défendre son point de vue lors de l’action en justice. On ne peut donc compter que sur nos propres forces.

– on ne peut qu’être d’accord sur les qualificatifs que tu as ajouté à la source d’énergie qui s’appelle éolienne (encore qu’il faille peut-être mettre un bémol à « compétitive » dans la mesure où l’État met la main au porte-monnaie). Mais la question principale est : pourquoi tant de production d’énergie – qui a été multiplié par 4 entre 1970 et 2020 et qui voudrait se multiplier par 2 d’ici 2035 ? Pour la numérisation de la société ? Dans ce cas, on arrivera à la suppression de l’humanité !

– pays venteux : à voir si les HdF sont les plus exposées, d’une part. D’autre part, c’est toujours une production ULTRA CENTRALISÉE, qui sert pour ce que l’on vient d’écrire et qui permet la spéculation. Modèle qui oblige à construire des lignes THT (on en a une qui passe près de chez nous) avec une perte de puissance de l’ordre de 30 % – ce qui n’est pas négligeable ! On pourrait réfléchir ensemble sur un territoire pas trop grand – à définir – à propos des besoins nécessaires en énergie… et ensuite voir comment produire cette énergie.

Un petit exemple sur un tout petit territoire : dans la Manche, à Montabot, après la bataille contre la THT, une maison est devenue indépendante ; elle produit de l’énergie à partir de l’éolien (pas d’une hauteur de 200 m) et du solaire. Il y a moins de nuisance, et nettement moins de déperdition !!! C’est une maison sobre !

Une anecdote à propos du vent dans la région : il semblerait que la région du Touquet – là où notre président Macron a une maison bien protégée par une kyrielle de policiers – ne soit pas trop venteuse : il n’y a pas d’éoliennes de 200 m de haut – minimum ; il n’y a pas d’antennes 5G ! Bizarre. Cette région très prisée par les riches – voire ultrariches – doit certainement bénéficier d’un microclimat apaisant !

C’est pourquoi je me bats – ou plutôt, j’essaie, avec d’autres, de me battre :

–   contre les éoliennes INDUSTRIELLES (https://escrebieux-environnement.fr )

–   contre l’évolution de la société qui se numérise (https://collectif-accad.fr ) .

Dans le cadre de ce collectif ACCAD, nous avons « interpelé » Marine TONDELIER (que nous connaissons bien puisque native d’Hénin-Beaumont) en tant que responsable d’eelv. Elle ne nous a pas répondu. Si cela t’intéresse de connaître la teneur de notre document, il te suffit de le demander.

Il ne faut pas croire que notre obsession soit du côté des verts. Des copains, membres de LFI, sont navrés que ce groupe politique ne disent pas grand-chose sur ce grave problème. Les éoliennes ne sont qu’une conséquence de notre ébriété énergétique et de notre politique sociétale. Il faut d’ailleurs constater que tous les partis politiques sont tellement technophiles qu’ils n’ont pas idée de réfléchir sur la question, notamment sur les conséquences dramatiques de cette évolution de notre société. Il y en a certains qui pensent que cela servira pour résoudre le problème du changement climatique !!!
Nous sommes tout de même par ailleurs contents de voir que eelv bouge dans la région de Béthune et nous contacte pour discuter des dangers de la 5G.

Mais je m’éloigne du sujet de départ ! En fait, pas tant que cela, puisque tout est lié.

Vaste débat.  Tu l’as commencé. Je continue. A toi la balle.

Au plaisir. »

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XY a répondu

« Je ne vois pas a priori de différence entre éolienne industrielle et éolienne non-industrielle. Ce qui compte c’est qu’une éolienne trouve un investisseur et produise du courant après avoir été implantée en un lieu respectant la réglementation. Le reste est de la littérature ou de l’idéologie.

Excuse-moi pour le caractère abrupt de mes remarques, mais une lutte a plus de chances de gagner si elle est pragmatique. En l’occurrence on a besoin d’empêcher la relance du nucléaire avec les EPR2. Il reste 12 ans d’ici 2035 pour que l’accélération du développement des éoliennes et des panneaux solaires disqualifie le programme du gouvernement. Cela a plus de chances de réussir si on met le paquet, ce qui, vu les puissances à installer, sera forcément un programme industriel (qui n’est pas un gros mot). »

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Nouvelle réponse de PR

« On n’est pas sur la même longueur d’ondes … pour l’instant.

Industrielle ou non : la différence est que, dans le premier cas, on est en démocratie totalitaire, dans l’autre une démocratie participative -c’est à dire avec la participation des intéressés, sur un territoire à taille humaine.

La question principale est toujours la même : pourquoi toute cette production d’ici 2035 ? Tu n’as pas répondu du tout à la question… sauf à dire qu’il faut plus de puissance à installer. Mais le pourquoi n’est pas remis en cause.

Pour ma part, j’y ai rapidement répondu. Je pourrais développer.

Pourquoi 2035 ? Toi, tu considères que c’est un postulat. Pour toi, tout est technique, peut-être scientifique. Pour moi, la technique est non seulement dévoyée mais, dans ce cas mortifère puisqu’elle accepte la numérisation de la société. Elle s’appuie sur cette idée que tout cela fait partie du progrès. Pour moi, le seul progrès est le progrès humain. L’autre ne sert qu’à déconstruire, en partie ou en totalité, l’humanité, à la dévaloriser, à la détruire : on s’en rapproche ! Et ce n’est pas de « la littérature ou de l’idéologie ». »

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Dernier commentaire … pour le moment

Il ne faut pas oublier le poids des voitures électriques dans la « nécessité » de production d’électricité. C’est encore une volonté politique qu’il faut combattre. Il faudrait réfléchir sur cette manie de déplacement inconsidéré qui passe en ce moment par l’avion, la voiture avec combustible fossile et l’usage de plus en plus important de l’électricité.