Notre combat

Pourquoi nous ne voulons toujours pas ces TROIS éoliennes INDUSTRIELLES à Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte ?

Nos arguments à propos du projet dans la Vallée de l’Escrebieux

La situation à ce jour – septembre 2025

  1. Ce projet d’implantation de trois éoliennes concerne directement Izel-lès-Équerchin et Quiéry-la-Motte, mais aussi Drocourt (une éolienne très proche), Bois-Bernard et Beaumont.

C’est à raison que le Préfet du Pas-de-Calais avait refusé le projet, sur des arguments à la fois paysagers (protection des riverains, nécessité d’un espace de respiration éolienne) et de protection de la biodiversité.

  1. Les promoteurs ont attaqué son refus, et le préfet a défendu devant la Cour administrative d’appel de Douai. L’association ESCREBIEUX a appuyé le préfet, en intervention volontaire.

Malheureusement la CAA a annulé l’arrêté de refus du Préfet, en lui laissant tout de même une opportunité de refuser à nouveau le projet, sur la base de changements de circonstances et de droit qui seraient survenus entre-temps, d’ici au 26 octobre.

  1. l’association ESCREBIEUX continue le combat. Et elle n’est pas seule !

Elle a écrit au Préfet pour lui proposer de refuser à nouveau le projet, en se fondant sur huit moyens juridiques, autrement dit huit arguments nouveaux.

A toutes fins utiles, nous constituons un dossier pour aller en justice, avec en projet de nouveaux requérants intervenant en « tierce opposition » :

  • des requérants personnes physiques, proches des implantations et effectivement impactées par les nuisances visuelles mais aussi sonores.
  • des associations nationales telles que Sites & Monuments en raison notamment de la vaste nécropole mérovingienne de Quiéry-la-Motte, et régionales telles que le GON, la LPO Hauts-de-France, …
  • plusieurs mairies qui sont opposées à l’implantation d’éoliennes dans le secteur proche du projet : Arleux-en-Gohelle, Bois-Bernard, Brebières, Fresnes-les-Montauban, Fresnoy, Hénin-Beaumont, Neuvireuil, Quiéry-la-Motte, Sailly-en-Ostrevent, Vitry-en-Artois.

Rappel des raisons de notre opposition

  • la région est déjà bien impactée par des éoliennes. Le secteur est déjà bien défiguré, il a besoin d’un espace de respiration.
  • des pollutions visuelles et sonores déjà bien nombreuses : autoroute A1 et ligne TGV
  • la dégradation des terres agricoles alors que nous sommes en pénurie
  • la distance minimale de 500 m des habitations était cohérente lorsque les éoliennes mesuraient 70 mètres… Elle ne l’est plus lorsque celles-ci feraient 160 et 180 mètres de haut !!!

Notre Région, les Hauts-de-France, est très impactée par l’éolien industriel. Il suffit par exemple de prendre le train ou l’autoroute A1 pour être impressionné par la quantité d’éoliennes INDUSTRIELLES déjà implantées. Ce n’est pas seulement dans ce secteur qu’on voit ce phénomène, qui peut être observé dans les Hauts-de-France ainsi que dans tout le Pas-de-Calais et dans le secteur d’Osartis-Marquion.

C’est pourquoi le Préfet, à la suite de l’implantation de onze d’éoliennes dans la région d’Haucourt (parc éolien des Quintefeuilles, à mi-chemin entre Arras et Cambrai) et en cohérence avec son refus du projet de six éoliennes dans la vallée de la Sensée (Récourt, Dury, Étaing, près de Cambrai), refus récemment confirmé par le Conseil d’État, a également refusé ce projet de trois éoliennes sur Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte, près d’Hénin-Beaumont – projet dit de la Vallée de l’Escrebieux.

Étant rappelé qu’il existe un nouveau projet sur la commune proche de Brebières et un autre en perspective à Fresnes-les-Montauban, près de Vitry-en-Artois, nous avons conscience qu’il faut continuer de nous battre contre ce projet de la Vallée de l’Escrebieux, afin de protéger l’ensemble du secteur.

Pour insister sur la densité locale, il faut signaler que, à côté du secteur des Quintefeuilles, dans le parc des Plaines de l’Artois, une petite antenne de 78 m va être démonté et remplacé (renouvellement en cours d’étude) par d’autres sans doute un peu moins nombreuses mais du double de hauteur. Tout ça sans compter les dizaines dans les communes voisines. 

Par ailleurs, huit éoliennes situées sur les territoires de Lauwin-Planque/Courcelles-les-Lens/Esquerchin sont déjà bien visibles sur l’autoroute A1 près de chez nous.

Pour aller encore plus loin :

les raisons principales de notre opposition

– La Région des Hauts-de-France représente à peine 6 % du territoire et fournit déjà 30 % de la production éolienne française.

– Des villages encerclés par des éoliennes de plus en plus hautes (160 et 180 m chez nous).

Même si la distance minimale de 500 m des habitations est respectée, si on voulait être cohérents comme le sont les Bavarois dans ce domaine, il faudrait respecter une distance de dix fois la hauteur des éoliennes, donc 1600 ou 1800 m pour ce projet.

– Destruction d’oiseaux et de chauves-souris et impacts sur leurs habitats

– Pollution visuelle et sonore : des oreilles déjà bien agressées avec l’autoroute et le TGV, le cumul avec les impacts sonores de ce projet sera insupportable

– Dégradation et artificialisation des terres agricoles.

– Un paysage bien dégradé avec l’autoroute, le TGV et la ligne THT.

– Risques d’impact des champs électromagnétiques.

– risques reconnus de dévaluation de nos maisons.

– Les éoliennes ne sont pas écologiques :

  • Les matériaux, souvent rares et précieux, viennent principalement de Chine, pays peu regardant en matière de respect de la nature.
  • Les pales ne sont pas recyclables, et le démantèlement est incertain : quels recours possibles contre des sociétés au capital ridicule détenu par des fonds étrangers et pouvant se déclarer facilement en faillite ? Les communes, les communautés de communes, le Département, la Région seront mis à contribution … comme d’habitude !
  • Une contribution minime à l’emploi, rien de durable : des emplois éphémères.

Il faut aussi rappeler que nous nous battons contre les éoliennes INDUSTRIELLES qui ont besoin de lignes THT – ce qui est notre cas avec la ligne THT Gavrelle-Avelin – pour transporter de l’électricité vers d’autres secteurs, avec des pertes en ligne évaluées à 33 %. Nous avons besoin d’éoliennes territoriales, à partir de discussions et de réflexions collectives sur un territoire.

Ce que nous proposons

à Monsieur le Préfet

Parmi les sept moyens complémentaires et nouveaux que nous proposons au Préfet de retenir pour refuser à nouveau le projet, figurent :

  • L’aire d’influence paysagère du Bien Unesco Bassin Minier du Nord Pas-de-Calais
  • Le cadre de vie et de nouveaux photomontages
  • Le cadre de vie et le bruit éolien

L’étude acoustique qui avait été réalisée n’a aucun fondement technique ni réglementaire depuis la décision du Conseil d’État du 8 mars 2024.

  • La saturation visuelle et l’encerclement
  • Patrimoine

Nous mettons ici en avant le projet de valorisation du patrimoine historique dans la commune de Quiéry-la-Motte avec sa nécropole mérovingienne. C’est une nécropole d’une grande richesse attestée par des écrits et des personnes spécialisées. Elle est perçue comme un élément précieux de notre région.

Pour le moment le site n’est pas mis en valeur, faute de moyens financiers, ce que regrettent évidemment les archéologues.

  • La nécessité pour l’opérateur de déposer une demande de Dérogation espèces protégées

Au regard des enjeux figurant à l’inventaire, il est strictement anormal au point de vue du respect du Code de l’Environnement (articles L 411-1 et L 411-2) que cette exigence absolue n’ait pas été respectée, alors qu’elle avait été mentionnée par des associations lors de l’enquête publique.

  • L’inutilité économique du projet et son inutilité énergétique pour une Région déjà très bas-carbone.

Nous espérons que notre nouveau préfet reprendra ces arguments, voire d’autres arguments, avant le 26 octobre, date-butoir fixée par la CAA de Douai.

Appel à nos politiques

pour qu’ils fassent

preuve de cohérence

Nous pensons que le préfet pourra intégrer dans sa décision la position de la ministre de l’écologie, Agnès PANNIER-RUNACHER, certes démissionnaire mais élue députée dans notre circonscription en 2024, qui, le 21 juillet, a déclaré au journal le Courrier picard : « Un moratoire sur l’éolien terrestre dans la région des Hauts-de-France ne me choquerait pas car la région a déjà atteint le double de notre objectif dans ce secteur pour 2030. »

Nous pensons que la ministre ne peut pas revenir sur sa position et nous lui écrirons pour lui demander d’écrire au préfet pour appuyer notre demande.

Nous gardons espoir, surtout quand on voit que, dans la Vallée de la Sensée, le projet de 6 éoliennes initié par Engie a été retoqué en Conseil d’État le 2 mai 2025.

Nous avons déjà agi …

et nous allons agir encore

  • manifestations, marché aux puces, Olympiades à Quiéry.
  • L’association ESCREBIEUX, aidée par des habitants faisant du porte à porte, a déjà effectué, il y a un moment, un sondage sur les deux communes directement concernés : au moins 75 % des sondés sont contre le projet.
  • Nous faisons aussi du porte à porte pour obtenir un soutien et une aide financière.
  • Nous avons contacté les communes directement concernées et celles environnantes ainsi que les communautés de communes concernées.
  • Nous avons l’intention d’organiser un nouveau loto de soutien
  • Nous avons contacté des associations … et des amis qui pourront nous aider.

Comment s’opposer

au projet ?

  • En transmettant ce message à toutes les personnes qui vous connaissez.
  • En envoyant un chèque à l’ordre de « Association Escrebieux » à l’adresse suivante :

Association ESCREBIEUX ; 5 ter, rue des aubépines ; 62490 QUIERY LA MOTTE

  • Par virement

Intitulé : ASSOC. ESCREBIEUX

IBAN : FR76 1670 6050 2856 9733 3365 483

BIC : AGRIFRPP867

RIB : 16706 05028 5397333654 83

Pour nous contacter

– nous écrire

Association ESCREBIEUX , 5 ter, rue des aubépines : 62490 QUIERY LA MOTTE

– nous téléphoner : 0321 50 14 10

Pour nous lire

https://escrebieux-environnement.fr

NON AUX ÉOLIENNES INDUSTRIELLES

NI ICI, NI AILLEURS