« Éoliennes tueuses » de Nozay 


Pour la troisième fois, l’arrêt de la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a été repoussé.

Ce dernier porte sur l’expertise des câbles électriques souterrains des éoliennes de Nozay (Loire-Atlantique), demandée par le couple d’éleveurs qui les accusent d’être à l’origine de perturbations sur leur ferme.

« C’est désolant. » Didier Potiron, éleveur à Puceul (Loire-Atlantique) est encore dans l’attente de clôturer le dossier des « éoliennes tueuses » de Nozay, en cours depuis dix ans. Avec sa femme Murielle, ils accusent les éoliennes du parc des Quatre-Seigneurs d’être à l’origine de la baisse de production laitière de leurs bêtes, de leur stress et de leur surmortalité.

Un arrêt attendu depuis le 27 septembre

Et, il y a quelques semaines, ils ont décidé de vendre leur ferme. Pourtant, le combat judiciaire continue et le 18 octobre dernier, la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) devait rendre son arrêt pour autoriser ou non une nouvelle expertise sur la qualité des câbles des éoliennes. L’analyse permettrait de détecter de potentielles fuites de courant électrique, susceptibles de provoquer des champs électromagnétiques souterrains à l’origine des perturbations.

En novembre 2021, le juge avait rendu un avis favorable pour mener cette expertise, mais en février 2022, l’exploitant du parc et Enedis avait fait appel. Initialement prévue pour le 27 septembre, la décision de justice avait été reportée au 18 octobre, puis au 25 octobre. En vain, encore. À présent, la date est fixée au 8 novembre. Didier Potiron espère que cette fois-ci sera la bonne pour, vraiment, tourner la page.

ouest-france.fr ; octobre 2022