Une BD qu’il faut acheter.
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Deux textes en fin de BD
Lettre ouverte à ceux qui nous gouvernent
Mesdames, Messieurs,
nous vous écrivons aujourd’hui, car nous aimerions que vous répondiez à une question, une seule ?
Doit-on vous apporter toutes les vaches mortes que nous ramassons aux alentours des éoliennes pour que vous daigniez prêter attention à nous ?
Certes, nous ne sommes pas des scientifiques. Mais nous avons des yeux pour voir. Le constat est simple : les machines tournent, il y a des malades ; les machines s’arrêtent, tout le monde va mieux. ON/OFF. Comprenez-vous le message ?
Parfois, certains d’entre vous ont répondu. Vous avez indiqué dans vos courriers et dans la presse qu’il s’agissait d’un syndrome psychologique, vous avez dit que c’était des « fakes », puis, peu à peu, vous avez parlé de « cas isolés ».
Seulement voilà. Nous nous exprimons depuis la France entière et les cas isolés sont bien plus nombreux que vous ne le laissez entendre.
Nous sommes majoritairement des ruraux. Les machines, nous les avons sous notre nez. Nous sommes loin des grandes métropoles, de la capitale, et nous payons un lourd tribut à l’électricité verte.
Les gens des villes ne peuvent pas voir ce que nous observons tous les jours : les promoteurs bétonnent les campagnes, rasent les haies, suppriment des hectares de forêt. On leur vend de belles images à la télé, on leur promet même qu’en achetant de l’électricité verte et une nouvelle voiture, ils œuvrent pour la planète. On prétend que des centrales nucléaires seront fermées, mais ne fait que surajouter encore et encore des moyens de production.
Mesdames et Messieurs les Préfets et Préfètes, Monsieur le Président, nous ne voulons pas de ce monde-là.
Nous vous demandons d’arrêter cette propagande, qui cache simplement une course au toujours plus.
Nous vous demandons donc de reconnaître officiellement que la santé animale et humaine est mise à mal par la politique énergétique du pays.
Nous vous demandons de réaliser des études sérieuses et indépendantes sur l’impact des champs électromagnétiques, de l’enfouissement des câbles, des vibrations des machines sur la santé humaine et animale.
Dans vos beaux discours politiques, vous évoquez toujours les générations futures. Y pensez-vous vraiment ? Votre réflexion n’est-elle pas plutôt tournée du côté de votre porte-monnaie ?
Voulez-vous que vos noms soient associés à l’un des grands scandales sanitaires du XXIème siècle ?
Alors, répondez, et, par pitié, pas d’enfumage ?
Vous ne nous endormirez pas en faisant traîner les dossiers. Nous connaissons par coeur cette astuce qui consiste à jouer la montre en attendant que les 8 000 machines soient toutes installées, en faisant patienter sagement tout le monde tandis que vous ravagez aussi la France au nom de l’écologie.
Nous sommes tout petits face aux lobbies, mais nous sommes nombreux et nous ne nous tairons pas. Notre détermination est sans faille puisque nous n’avons plus rien à perdre. Quand le travail d’une vie est balayée par le vent, lorsque nos maisons ne valent plus rien, si nous sommes contraints de quitter notre terre parce qu’elle est devenue invivable, pourquoi voulez-vous que nous renoncions ?
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A l’heure où vous refermerez les pages de ce livre, le récit n’est pas achevé. Il s’écrit avec la vie des gens qui cultivent la terre et qui nous nourrissent.
Certains agriculteurs ont vu leur ferme déplacée afin que leurs animaux puissent survivre. Ils ont été contraints de partir.
D’autres croulent sous les dettes et appellent au secours : ils demandent que la question sanitaire des champs électromagnétiques soit enfin reconnue.
L’ARS commence timidement à se pencher sur la question : sera-t-elle classée sans suite ?
L’ANSES suggère une enquête : sera-t-elle classée sans suite ?
On peut faire passer les populations pour des folles. On ne peut pas taire longtemps la mort des vaches. Nous continuerons sans relâche à donner la parole aux victimes. Dans la course à l’électricité, y laisserons-nous la vie ?
Actuellement les services de santé ne reconnaissent ni le champ électromagnétique généré par un parc éolien (soit un effet cocktail), ni les problèmes électriques générés en sous-sol par les câbles de raccordement, ni la notion de fracturation des roches pour l’implantation de l’éolienne (1500 tonnes de béton coulés pour une éolienne), ni les vibrations causés par l’effet des rotations des pâles.
Pourtant les promoteurs font intervenir des géobiologues et une enquête est ouverte concernant l’imputabilité des éoliennes sur la santé des vaches.
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Commentaire
On retrouve certains problèmes identiques avec les implantations d’antennes 5G.
Tout d’abord, on a besoin de production d’électricité car la 5G va multiplier par trois la consommation d’électricité à cause de l’utilisation de ces antennes, qui vont servir pour les téléphones mais aussi pour la surveillance et le développement des robots , les futurs remplaçants des humains..
Bien entendu, on retrouve les mêmes problèmes sanitaires que pour les éoliennes : c’est une catastrophe pour les humains et les animaux.
Eoliennes INDUSTRIELLES et antenne 5G
avec son monde : même combat !