Auteur/autrice : Escrebieux

  • Téléthon à Quiéry-la-Motte

    Pour avoir accès au tract qui a été distribué :

    Depuis 2021, nous nous opposons au projet d’implantation d’éoliennes industrielles à Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte.

    Les raisons de cette opposition sont nombreuses :

    • Trop hautes et trop proches des habitations.
    • Trop proches du bassin minier (patrimoine mondial de l’UNESCO).
    • Trop nombreuses autour de nos deux villages : 8 installées au nord à Lauwin-Planque et Esquerchin, 3 prévues au nord-ouest dans nos deux villages, 3 autres programmées à l’avenir à l’ouest de ce secteur et 3 programmées à l’est à Brebières… Soit un total de 17 éoliennes (8 installées et 9 en projet).
    • Trop d’infrastructures pour nos deux villages déjà bien impactés par l’autoroute A1, la ligne TGV et la ligne THT…
    • Inutiles car leur rendement est faible (un peu plus de 30 % du temps).
    • Néfastes pour la nature (destruction de la biodiversité).

    Nos arguments ont été entendus par le préfet qui a interdit ce projet.

    Bien entendu, ces industriels sans scrupules ont décidé d’utiliser l’argent des subventions de l’État (nos impôts) pour attaquer en justice l’État afin d’avoir encore plus de subventions (toujours notre argent).

    Nous pensons que nous ne serons pas de trop avec la préfecture pour défendre notre point de vue devant la cour administrative d’appel de Douai.

    C’est là que les promoteurs nous attendent car chacun sait que cette procédure coûte cher.

    Pour l’instant, nous ne sommes pas en capacité d’assumer cette dépense importante.

    C’est pourquoi, lors du téléthon, nous amuserons gratuitement les enfants et en profiterons pour vous rencontrer et vous expliquer notre projet.

    Pour nous aider

    Voir aussi article en date du 24 novembre sur ce site :

    https://www.helloasso.com/associations/escrebieux/collectes/non-aux-eoliennes-industrielles-a-izel-et-quiery-62

    Pour tout contact

    escrebieux.association@gmail.com

    https://escrebieux-environnement.fr

    03 21 50 14 10

  • Commentaire reçu

    L’information demandant d’aider l’association ESCREBIEUX a commencé sur ce site avec un article en date du 24 novembre.

    Nous avons déjà quelques contributeurs.

    ESCREBIEUX ; 5 ter, rue des aubépines 62490 QUIERY LA MOTTE

    Merci pour les contributeurs. Merci pour les futurs contributrices et contributeurs.

    LE COMBAT NE FAIT QUE CONTINUER.

    La demande de dons commence très lentement. On a le temps d’arriver à nos fins en ce qui concerne les dons. Et on a confiance ; pour deux raisons :

    – notre combat est légitime

    – les sympathisants à notre cause sont en nombre important.

    ** **

    A la suite de cette demande de dons, un commentaire nous a été envoyé. Cela va permettre de débattre :

    « Que le préfet donne raison à l’opposition aux éoliennes est parfaitement congruent avec la politique de faux-cul du gouvernement qui ne se lasse pas de retarder le développement de cette source d’énergie, renouvelable et compétitive.

    On n’imagine pas construire des éoliennes dans les régions les moins ventées du territoire. Si une opposition sérieuse et aussi virulente portait sur la prolongation de l’exploitation des 6 réacteurs de Gravelines, on pourrait croire à la sincérité de votre engagement.

    XY [les initiales ont été modifiées]

    PS : je croise les doigts pour que votre région n’ait jamais à subir les retombées radioactives d’un accident à Gravelines. »

    ** **

    Voici la réponse de PR (initiales non modifiées) ; réponse un peu plus détaillée que celle envoyée à XY

    « Figures-toi que :

    – l’on se bat contre les éoliennes INDUSTRIELLES ;

    – ce qui ne veut pas dire, en tout cas de mon point de vue, que l’on est pour l’énergie nucléaire ;

    – que j’ai participé à la lutte contre les THT ;

    – que je ne suis évidemment pas favorable à la poursuite du fonctionnement des six réacteurs de Gravelines ;

    – bien entendu pas de tout favorable aux idées de Xavier Bertrand, président de région, favorable aux EPR2 ;

    – que l’on n’a pas de doute sur les motivations du préfet qui ne fera pas grand-chose pour défendre son point de vue lors de l’action en justice. On ne peut donc compter que sur nos propres forces.

    – on ne peut qu’être d’accord sur les qualificatifs que tu as ajouté à la source d’énergie qui s’appelle éolienne (encore qu’il faille peut-être mettre un bémol à « compétitive » dans la mesure où l’État met la main au porte-monnaie). Mais la question principale est : pourquoi tant de production d’énergie – qui a été multiplié par 4 entre 1970 et 2020 et qui voudrait se multiplier par 2 d’ici 2035 ? Pour la numérisation de la société ? Dans ce cas, on arrivera à la suppression de l’humanité !

    – pays venteux : à voir si les HdF sont les plus exposées, d’une part. D’autre part, c’est toujours une production ULTRA CENTRALISÉE, qui sert pour ce que l’on vient d’écrire et qui permet la spéculation. Modèle qui oblige à construire des lignes THT (on en a une qui passe près de chez nous) avec une perte de puissance de l’ordre de 30 % – ce qui n’est pas négligeable ! On pourrait réfléchir ensemble sur un territoire pas trop grand – à définir – à propos des besoins nécessaires en énergie… et ensuite voir comment produire cette énergie.

    Un petit exemple sur un tout petit territoire : dans la Manche, à Montabot, après la bataille contre la THT, une maison est devenue indépendante ; elle produit de l’énergie à partir de l’éolien (pas d’une hauteur de 200 m) et du solaire. Il y a moins de nuisance, et nettement moins de déperdition !!! C’est une maison sobre !

    Une anecdote à propos du vent dans la région : il semblerait que la région du Touquet – là où notre président Macron a une maison bien protégée par une kyrielle de policiers – ne soit pas trop venteuse : il n’y a pas d’éoliennes de 200 m de haut – minimum ; il n’y a pas d’antennes 5G ! Bizarre. Cette région très prisée par les riches – voire ultrariches – doit certainement bénéficier d’un microclimat apaisant !

    C’est pourquoi je me bats – ou plutôt, j’essaie, avec d’autres, de me battre :

    –   contre les éoliennes INDUSTRIELLES (https://escrebieux-environnement.fr )

    –   contre l’évolution de la société qui se numérise (https://collectif-accad.fr ) .

    Dans le cadre de ce collectif ACCAD, nous avons « interpelé » Marine TONDELIER (que nous connaissons bien puisque native d’Hénin-Beaumont) en tant que responsable d’eelv. Elle ne nous a pas répondu. Si cela t’intéresse de connaître la teneur de notre document, il te suffit de le demander.

    Il ne faut pas croire que notre obsession soit du côté des verts. Des copains, membres de LFI, sont navrés que ce groupe politique ne disent pas grand-chose sur ce grave problème. Les éoliennes ne sont qu’une conséquence de notre ébriété énergétique et de notre politique sociétale. Il faut d’ailleurs constater que tous les partis politiques sont tellement technophiles qu’ils n’ont pas idée de réfléchir sur la question, notamment sur les conséquences dramatiques de cette évolution de notre société. Il y en a certains qui pensent que cela servira pour résoudre le problème du changement climatique !!!
    Nous sommes tout de même par ailleurs contents de voir que eelv bouge dans la région de Béthune et nous contacte pour discuter des dangers de la 5G.

    Mais je m’éloigne du sujet de départ ! En fait, pas tant que cela, puisque tout est lié.

    Vaste débat.  Tu l’as commencé. Je continue. A toi la balle.

    Au plaisir. »

    ** **

    XY a répondu

    « Je ne vois pas a priori de différence entre éolienne industrielle et éolienne non-industrielle. Ce qui compte c’est qu’une éolienne trouve un investisseur et produise du courant après avoir été implantée en un lieu respectant la réglementation. Le reste est de la littérature ou de l’idéologie.

    Excuse-moi pour le caractère abrupt de mes remarques, mais une lutte a plus de chances de gagner si elle est pragmatique. En l’occurrence on a besoin d’empêcher la relance du nucléaire avec les EPR2. Il reste 12 ans d’ici 2035 pour que l’accélération du développement des éoliennes et des panneaux solaires disqualifie le programme du gouvernement. Cela a plus de chances de réussir si on met le paquet, ce qui, vu les puissances à installer, sera forcément un programme industriel (qui n’est pas un gros mot). »

    ** **

    Nouvelle réponse de PR

    « On n’est pas sur la même longueur d’ondes … pour l’instant.

    Industrielle ou non : la différence est que, dans le premier cas, on est en démocratie totalitaire, dans l’autre une démocratie participative -c’est à dire avec la participation des intéressés, sur un territoire à taille humaine.

    La question principale est toujours la même : pourquoi toute cette production d’ici 2035 ? Tu n’as pas répondu du tout à la question… sauf à dire qu’il faut plus de puissance à installer. Mais le pourquoi n’est pas remis en cause.

    Pour ma part, j’y ai rapidement répondu. Je pourrais développer.

    Pourquoi 2035 ? Toi, tu considères que c’est un postulat. Pour toi, tout est technique, peut-être scientifique. Pour moi, la technique est non seulement dévoyée mais, dans ce cas mortifère puisqu’elle accepte la numérisation de la société. Elle s’appuie sur cette idée que tout cela fait partie du progrès. Pour moi, le seul progrès est le progrès humain. L’autre ne sert qu’à déconstruire, en partie ou en totalité, l’humanité, à la dévaloriser, à la détruire : on s’en rapproche ! Et ce n’est pas de « la littérature ou de l’idéologie ». »

    ** **

    Dernier commentaire … pour le moment

    Il ne faut pas oublier le poids des voitures électriques dans la « nécessité » de production d’électricité. C’est encore une volonté politique qu’il faut combattre. Il faudrait réfléchir sur cette manie de déplacement inconsidéré qui passe en ce moment par l’avion, la voiture avec combustible fossile et l’usage de plus en plus important de l’électricité.

  • Au secours, nos élus sont devenus fous !

    Quelques minutes contre un projet de photovoltaïque au sol !

    Après la crise des moulins à pognons géants dans nos ruralités, voilà que s’annonce une autre plaie :

    Si vous avez 2minutes, déposez un avis sur l’enquête publique d’un immonde projet de centrale PV au cœur de nos Corbières sauvages, un saccage sans précédent dans ce coin très riche en biodiversité, aux paysages sublimes. C’est à Fontjoncouse, un massacre de 60 ha, raclé jusqu’aux cailloux…
    Merci à tous ceux qui prendront le temps !

    Si il est nécessaire de modifier nos modes de production d’électricité cela ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité, des terres agricoles ou forestières, de la qualité des paysages (facteur clé de la qualité de vie). Le projet des 60ha de photovoltaïque à Fontjoncouse est destructeur d’un riche écosystème . Il impacte le paysage superbe des Corbières… alors que tant d’autres solutions alternatives existent : couverture des toits i Installation sur les jachères industrielles…. Largement de quoi répondre aux exigences environnementales. En tant que collectif citoyen conscient des enjeux énergétiques et défenseur acharné de la biodiversité et de nos territoires Toutes Nos Énergies – Occitanie Environnement est clairement opposé au projet de Fontjoncouse.

    toutesnosenergies.fr

    ** **

    Commentaire

    C’est le nouveau Jackpot des promoteurs ! Tous les parc naturels régionaux vont être impactés… sans tenir compte de leur vocation première : protéger des territoires ruraux des tentatives di’ndustrialisation des campagnes.
    Plutôt que d’aider les paysanEs à vivre décemment de leur travail on les appâte avec des promesses de revenus issus des énergies renouvelables, au détriment des terres agricoles, de la protection de la biodiversité…
    Une artificialisation des sols insupportable et en contradiction avec tous les engagements environnementaux

  • Escrebieux-Environnement a besoin de vous

    Escrebieux-Environnement a besoin de vous

    Ce qui suit doit être diffusé le plus possible parmi vos connaissances.
    Ce qui suit doit nous permettre, par le don que vous ferez, d’aller en justice pour contrer les arguments des promoteurs.

    https://www.helloasso.com/associations/escrebieux/collectes/non-aux-eoliennes-industrielles-a-izel-et-quiery-62

    Q R code

     NON AUX ÉOLIENNES INDUSTRIELLES à IZEL et QUIÉRY (62)

    Nous nous sommes rassemblés autour de l’association, depuis 2021, pour nous opposer à ce projet d’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux – à Izel-les-Equerchin et Quiéry-la-Motte, dans le Pas-de-Calais. Nous disons : STOP car les Hauts-de-France, qui occupent moins de 5 % du territoire français, produisent déjà 28 % de l’électricité éolienne. C’est une des raisons de notre opposition. Vous pouvez voir d’autres raisons sur le site de notre association, sur ce site !

    Le préfet nous a d’ailleurs donné raison puisqu’il a opposé un refus à la demande des constructeurs. Mais, comme il fallait s’en douter, les promoteurs ont fait appel début août.

    Nous pensons que nous ne serons pas de trop avec la préfecture pour défendre notre point de vue devant la cour administrative d’appel de Douai.
    C’est là que les promoteurs nous attendent car chacun sait que cette procédure coûte cher. Pour l’instant, nous ne sommes pas en capacité d’assumer cette dépense importante.
    Les promoteurs espèrent bien que nous n’aurons pas les moyens de nous défendre.
    Nous voulons donc démontrer le contraire ; d’une part en trouvant les finances pour plaider ; d’autre part, en trouvant les arguments montrant que ce projet est inutile, nuisible et qu’on veut nous imposer. Nous avons déjà commencé à argumenter, nous trouverons d’autres arguments pour compléter notre défense.
    C’est pour cela que nous avons besoin de vous. Nous comptons sur vous. Nous sommes persuadés que nous ne serons pas déçus. Merci d’avance.

    Description des postes de dépenses

    Comme annoncé, la somme collectée servira exclusivement à couvrir les frais d’avocat estimé à 5500 €.

    Bénéficiaires finaux de la collecte

    Ce sera l’association qui récupérera la somme collectée … pour payer les frais de justice.

    Porteur du projet

    L’association ESCREBIEUX.

    Localisation du projet

    France

    AIDEZ-NOUS. MERCI D’AVANCE

    https://www.helloasso.com/associations/escrebieux/collectes/non-aux-eoliennes-industrielles-a-izel-et-quiery-62

  • Projet éolien Longèves Auchay

    Les élus communautaires du Pays de Fontenay-Vendée se sont, en grande majorité, opposés au projet éolien, à Longèves et Auchay-sur-Vendée, qui prévoit quatre éoliennes de 200 m de haut.

    Sur 38 votants, quatre ont voté favorablement au projet, trois ont voté blanc et 31 se sont montrés défavorables.

    Pour Ludovic Hocbon, président de la communauté de communes, le résultat est « sans appel » et reste « cohérent » à la motion approuvée la même soirée.

    « On tient aussi à rappeler à Monsieur le Préfet, qui de toute manière aura le dernier mot dans ce projet, qu’on n’est évidemment pas des anti-éoliens. Il y a d’autres projets, comme à Petosse, qui respectent la charte et qui sont en cours, a-t-il souligné avant de rappeler : Nous prenons toute notre part dans la transition énergétique, on veut juste décider où, quand et comment faire les parcs éoliens dans notre territoire. On souhaite être acteurs de cette transition et non pas subir les projets comme c’est le cas actuellement. La majorité des élus du Pays de Fontenay-Vendée ne sont pas favorables à ce projet pour toutes les raisons évoquées dans la charte, je pense qu’il était important de le rappeler. »

    pour en savoir plus :

  • La faille est dans le pré

    zoom quebec nuisances eoliennes – Sioux Berger – Stephane Le Béchec

  • La justice a tranché

    La cour d’appel de Toulouse a reconnu les conséquences néfastes des éoliennes sur deux habitants du Tarn. Une première judiciaire qui pourrait avoir beaucoup de conséquences.

    C’est une décision de justice qui fera peut-être date. Elle remonte à l’été 2021, mais vient seulement d’être rendue publique maintenant que les délais pour la contester sont passés.

    Un trouble anormal du voisinage

    La cour d’appel de Toulouse a reconnu dans un arrêt que la présence d’éoliennes dans une commune du Tarn présentait un trouble anormal du voisinage et avait des conséquences sur la santé. L’exploitant a de plus été condamné à indemniser des riverains à hauteur de 128 000 euros.

    L’affaire remonte à 2008. Des éoliennes sont alors installées à Fontrieu sur un terrain communal. Non loin, vit un couple de Belges, Christel et Luc Fockaert. La première éolienne est à 700 m de leur habitation. Ils se plaignent du bruit et aussi des lumières blanches (remplacées par un éclairage moins violent en 2015).

    Leur médecin dénonce les éoliennes

    Nausées, oppressions thoraciques et abdominales, oppressions au niveau des oreilles, troubles du sommeil, syndrome dépressif… Le couple est malade et un médecin estime qu’il s’agit d’une conséquence de la présence des éoliennes. 

    En 2015, le couple, excédé, quitte son corps de ferme en partie aménagé en gîte, raconte France Bleu Hérault, qui a révélé l’affaire. 

    Un premier combat perdu

    Devant la justice, en première instance, début 2020, les plaignants avaient été déboutés par le tribunal de Castres (Tarn). Le couple réclamait 350 000 euros de dommages-intérêts. Les juges reconnaissaient alors les nuisances sonores, mais pas au point de condamner.

    Et le second gagné

    La cour d’appel de Toulouse  s’est penchée sur le dossier et n’y a pas vu la même chose, reconnaissant que l’installation du parc éolien avait constitué un « trouble anormal de voisinage ». Les victimes doivent être indemnisées par les exploitants* à la fois pour la perte de valeur de leur bien mais aussi pour réparer un « préjudice moral » et les « souffrances endurées ». Soit 128 000 euros en tout.

    « C’est inédit en France sur le plan sanitaire », assure Alice Terrasse, leur avocate, à France Bleu Hérault.

    Les associations se félicitent

    « Ces éoliennes respectaient prétendument les normes sonores réglementaires : preuve s’il en était que ces normes sont à revoir », estime  l’association Toutes Nos Énergies, opposée à « la prolifération de l’industrie éolienne dans nos territoires ruraux ».

    Cet arrêt reconnaît la réalité d’un « syndrome des éoliennes » entraînant une altération de l’état de santé », poursuit l’association. Le syndrome des éoliennes est une maladie non reconnue en France, où la distance légale entre habitations et éoliennes est fixée à 500 mètres.

    *Les éoliennes du Margnès (commune fusionnée avec Fontrieu depuis) ont été installées par Valéco Montpellier et gérées par deux micros sociétés rachetées en 2016 par 3DEnergies : Sasu Margnes et Sasu Singladou.

    https://actu.fr/societe/tarn-la-justice-a-tranche-les-eoliennes-ont-bien-des-effets-sur-la-sante_46274579.html

  • Ils s’unissent contre les éoliennes …

    Autour de Fougères (Ille-et-Vilaine), trois associations se sont alliées contre l’implantation d’éoliennes industrielles sur le territoire. Vertement recadrées par les écologistes.

    Éoliennes non merci de La Chapelle-Saint-Aubert, Sauvegarde de l’environnement de Saint-Sauveur-des-Landes et de ses hameaux, et La Chapelle-Janson Environnement sont trois associations du pays de Fougères (Ille-et-Vilaine). Toutes opposées à l’implantation d’éoliennes industrielles sur le territoire.

    Conseils municipaux hostiles

    Elles s’unissent face aux projets à l’étude. « Nous assistons à la dévastation des paysages ruraux et de nombreux lieux de vie par le développement sans ménagement de l’éolien industriel. La région de Fougères n’échappe pas à cette menace et en particulier les communes de Saint-Sauveur-des-Landes, la Chapelle-Saint-Aubert et la Chapelle-Janson », commencent Claude Mancel, Pierre-Yves Rescan et Mickaël Boittin, les présidents de ces trois associations.

    Ils rappellent que les conseils municipaux de ces trois communes se sont déclarés hostiles à l’implantation de turbines éoliennes sur leur territoire et qu’une association de défense des riverains s’est constituée dans chacune de ces trois communes.

    Trois arguments

    Ils justifient leur opposition à l’éolien industriel : « La volonté de préserver les paysages ruraux, leur biodiversité et leur habitabilité ; la perte importante de la valeur immobilière des communes impactées par l’éolien et le constat que l’éolien, malgré son déploiement continu sur le territoire national, demeure incapable de répondre significativement à la demande énergétique de notre pays ».

    Pour ce dernier point, ils disent s’appuyer sur rapport Chiffres clés de l’énergie, édition 2022 du ministère de la Transition énergétique. « Sait-on, par exemple, qu’en 2021 les pompes à chaleur ont produit plus d’énergie que toutes les éoliennes de France et sans dévaster les paysages ? », ajoutent les trois présidents qui précisent que leurs trois associations, « bien que continuant à exister indépendamment », se sont alliées « afin de rendre leurs actions plus efficaces, cohérentes et solidaires ».

    Une nouvelle loi

    Claude Mancel, Pierre-Yves Rescan et Mickaël Boittin assurent que leurs associations travaillent « en étroite collaboration avec les maires de nos communes respectives » sur la loi d’accélération des énergies renouvelables du 10 mars 2023. Loi qui confie aux communes, et non aux établissements publics de coopération intercommunale, la responsabilité de définir, en concertation avec leurs habitants, les choix de développement des types d’Énergies renouvelables à déployer sur leurs territoires et également de définir des zones d’accélérations et d’exclusions. « Le but étant de remettre la raison au cœur des processus de décision et donner aux territoires le choix de leur transition énergétique », concluent les alliés.

    Des arguments choquants

    Ce discours n’est pas du goût des écologistes du Pays de Fougères. Ils dénoncent des arguments « si choquants que nous souhaitons apporter des chiffres et des lettres en écho ». Ajoutant que leurs données sont, elles, « issues de documents officiels et non de copier-coller trop souvent éloignés des problématiques de la question énergétique ».

    Les écologistes jugent que la « dévastation des paysages ruraux » est « une vision très subjective qu’il est difficile d’argumenter : qui décide de ce qui est beau et de ce qui est laid ? Les lignes haute tension ne sont-elles pas des verrues dans le paysage. Ces personnes des associations anti-éolien ont-elles jamais été opposées à cela ? » 

    Réponses en chiffres

    À « la perte de valeur immobilière », les écologistes opposent une étude de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). « Elle a démontré que cela était faux dans 90 % des cas et que cela pouvait être une réalité faible dans les 10 % restant, tout comme n’importe quelle construction industrielle peut influencer le prix de l’immobilier proche. » 

    Quant à l’argument selon lequel « l’éolien est incapable de répondre significativement à la demande d’électricité », les écologistes répondent que « la production d’électricité éolienne s’est élevée à 37,9 TWh au cours de l’année 2022, soit 8,3 % de la consommation électrique française ; ce qui est très loin d’être négligeable ! ».  

    Ils terminent en arguant que « les énergies renouvelables dont l’éolien sont les énergies de la paix : une donnée que l’on ne saurait oublier dans l’actualité que nous vivons ».

    ** **

    Commentaires


      « Les écologistes jugent que la « dévastation des paysages ruraux » est « une vision très subjective qu’il est difficile d’argumenter : qui décide de ce qui est beau et de ce qui est laid ? Les lignes haute tension ne sont-elles pas des verrues dans le paysage. Ces personnes des associations anti-éolien ont-elles jamais été opposées à cela ? » 

    Ceux qui ont écrit cela n’habitent pas très loin du Cotentin. Ils devraient se souvenir qu’avant 2012, de nombreuses personnes (dont un maire écolo qui a été poussé à démissionner) se sont opposées à la ligne THT qui devait servir à récupérer l’électricité provenant de l’EPR de Flamanville. On sait ce qu’il en est advenu : la ligne a été construite (comme celle dans notre région, qui ne sert à rien) ; l’EPR (qui devait coûter 3 milliards alors qu’on en est déjà à 20 milliards de dépenses) n’est toujours pas en service alors que c’était prévu pour 2012. Donc la ligne n’alimente pas notamment la Belgique puisque l’EPR ne fonctionne toujours pas !!!

    Les lignes à haute tension ne sont pas qu’un problème de « verrue » dans le paysage, c’est bien plus grave que cela :

    « L’absence de preuve scientifique ne fait pas obstacle à l’existence de présomptions précises, fiables et concordantes », précise la Cour d’appel de Caen.
    https://lafailleestdanslepre.wordpress.com/
    grands-troupeaux-mag.fr
    https://www.priartem.fr/Ligne-Haute-Tension-Dominique,1553.html

    Tout comme les éoliennes

    Tarn : des éoliennes reconnues coupables d’effets nocifs sur la santé de riverains

    Les nuisances de six éoliennes situées en surplomb de leur habitation ont poussé deux habitants dans le Tarn à déménager (image d’illustration) Anselm / stock.adobe.com

    La cour d’appel de Toulouse a reconnu la réalité d’un « syndrome éolien ».

    https://www.lefigaro.fr/sciences/tarn-des-eoliennes-reconnues-coupables-d-effets-nocifs-sur-la-sante-de-riverains-20211107

    Par ailleurs, les écolos ne répondent pas à la question première et principale : pourquoi produire tant d’électricité ? La réponse est la suivante : pour permettre la numérisation de la société avec les conséquences désastreuses au niveau de la santé, de la surveillance, de la robotisation …

  • Sioux Berger et les moulins à vent

    11 nov 2018

    La puissance des lobbies.

    Témoignage d’un agriculteur de Trizac dans le Cantal

    « Je suis propriétaire d’un buron dans le Cantal. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une ferme isolée qui servait autrefois de refuge aux éleveurs et à leurs troupeaux.

    Dans mon buron, il n’y a pas l’électricité. J’ai donc demandé à la commune un permis de

    construire pour une petite éolienne individuelle de 10 mètres de haut. Je pouvais ainsi être indépendant car je produisais moi-même l’électricité dont j’avais besoin. Le permis m’a été refusé.

    Quelque temps après, un projet d’implantation de 10 éoliennes de 180 mètres de haut ont vu le jour : mon buron est cerné, entouré par les aérogénérateurs industriels.

    Mais moi, je n’ai pas le droit de produire écologiquement mon électricité. »

    Je poursuis mon enquête sur le terrain. Ce témoignage fait suite à celui intitulé  » éoliennes, une escroquerie verte organisée, témoignage d’une agricultrice bio ».

    23 nov 2018

    Toi ? Tu ne comptes pas !

    Témoignage d’un éleveur du cantal

    Je m’appelle Michel Felgines, et je suis éleveur dans le Cantal. Mes vaches sont en plein air toute la journée. Et je vis auprès d’elles.

    Les sociétés qui comptent construire un parc éolien ont fait des réunions d’information dans le village. Avec ma femme, on y est allés. Dans le projet, je vais avoir une éolienne à moins de 500 mètres de ma stabulation. C’est légal, paraît-il, car mon étable n’est pas considérée comme une habitation. Pourtant j’y suis toute la journée, et souvent la nuit aussi, quand mes Salers mettent bas. Voilà les questions que j’ai posées :

    – Trop près des éoliennes, on sait qu’il y a des cellules trop nombreuses dans le lait des vaches, ensuite, il est invendable. Que comptez-vous faire pour cela ?

    – Ma stabulation est à moins de 500 mètres de l’éolienne. L’hiver, il fait jusqu’à moins 18 degrés par ici. Que comptez-vous faire pour la projection des blocs de glace par les pâles ? Elles peuvent être projetées bien plus loin que 500 mètres. Et moi je suis toute la journée dans ma stabulation.

    Réponse du représentant de la société : pas d’inquiétude ! Nous installons ce parc sur un territoire où il y a seulement 0,7 habitant au kilomètre carré…le risque est donc minime !

    Je ne savais pas, avant cette réponse, que je ne représentais pas une personne à part entière en France…maintenant je le sais.

    Michel Felgines cantal, 15

    24 nov 2018

    Du pain béni pour les lobbies, et un tombeau pour les ruraux

    Témoignage de Franck Cardaliaguet, Jardinier-Grimpeur Elagueur dans le Cantal.

    Je m’appelle, Franck, j’ai 31 ans, et je suis Cantalou. Je me suis récemment installé dans le petit village de Siran. Toute la journée, je roule dans ma camionnette équipée, et je me déplace chez les particuliers pour élaguer, tailler, entretenir. Je m’occupe des résidences secondaires, et il y en a beaucoup dans ma région, car, après l’agriculture, notre second revenu, c’est le tourisme.

    Récemment, un projet d’éoliennes de 200 mètres de haut vient d’être lancé sur les communes de Glénat et de Siran. Chez nous, dès qu’il s’agit d’écologie, on est plutôt pour : notre département est excédentaire en électricité, car nous avons des barrages, et nous sommes peu consommateurs en pesticides. On essaie de préserver ce que la nature nous a offert. Alors je me suis dit « pourquoi pas ».

    Mais dans le Cantal, on prend son temps : on réfléchit. On pèse le pour et le contre, et ce n’est pas parce que les boites privées qui construisent les éoliennes nous envoient des messieurs en jolis costumes et sillonnent les campagnes pour nous dissuader de protester qu’on va se laisser embobiner si facilement. Et d’ailleurs, c’est cette façon qu’ils ont de « vendre leur produit comme une belle voiture neuve », qui, personnellement, m’a dérangé. Il y avait un truc qui me chiffonnait. Pourquoi toutes ces brochures en papier glacé, ces réunions avec Power point à l’appui, si les éoliennes c’est bon pour nous et pour la planète ? Et ils en dépensent du fric et de l’énergie pour nous convaincre ! A Siran, on parle de 110 000 euros de « compensations », proposées pour aider le stade de foot ! Compensations ou pots de vin ?

    Je me suis donc posé deux questions très auvergnates :

    Première question :

    – D’où sort tout cet argent ?

    Réponse : des taxes sur les énergies. Taxes sur le diesel, taxes sur votre facture d’électricité.

    Les subventions de l’Etat avoisinent les 150 milliards d’euros. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la loi : 25 euros de subvention de l’état par mégawatt pour l’éolien terrestre, et 115 pour le off shore.

    EDF est obligée de racheter plus cher l’électricité des éoliennes. Ce sont les taxes que nous payons qui permettent à des entreprises privées de s’organiser. Et plus ces entreprises construisent d’éoliennes, plus on paye de taxes, plus leur bénéfice augmente. Normal, puisque le prix de l’électricité est artificiellement gonflé grâce à nous. Donc c’est rudement intéressant comme montage financier. On appelle cela un « effet d’aubaine ». La bonne aubaine en effet ! Que les éoliennes soient rentables ou non sur le long terme, ce n’est pas la question actuelle. Aujourd’hui, ce qui est intéressant pour les lobbies, c’est d’en planter le plus possible.

    Deuxième question :

    – Dans quelles poches finit tout cet argent ?

    Réponse : Dans celle du promoteur privé qui a pour actionnaires : des fonds de pension

    britanniques, allemands, suisses…eh oui, il faut bien les rémunérer…

    L’argent file également à l’exportation, puisque l’électricité produite est majoritairement exportée.

    ( je ne le savais pas, mais l’électricité, ça s’exporte et nos voisins en sont friands)

    Donc je résume :

    – La gare de Laroquebrou va fermer. L’école de Glénat va fermer. La première boulangerie est à 10 km : Je roule au diesel parce que je suis un rural. Je paye.

    – Quand j’éteins ma lumière le soir et je suis fier d’appartenir à un département excédentaire en électricité. Je paye quand même.

    – On m’installe des éoliennes de 200 mètres de haut sur ma commune et ma maison perd 25 % minimum de sa valeur si je veux la revendre. Je paye.

    – Mes clients, les touristes, envisagent de déménager et de ne pas revenir si le projet des éoliennes se construit. Je n’ai plus de haies à tailler. Je paye.

    – Dans 10 ou 15 ans, les éoliennes sont en bout de course, il faut les démanteler. 450 000 euros par éoliennes. Les lobbies sont tenus de provisionner seulement 50 000 euros pour ce démantèlement.

    Le propriétaire du champ ne peut pas payer une telle somme, c’est ma commune qui devra payer.

    J’appartiens à la commune. Il y aura 5 éoliennes. 5×450 000 = 2 millions 250 000. Je paye. Elle est pas belle la vie ? On nous donne la pelle pour creuser notre tombe et nous la prenons.

    Mais plus on réfléchira et plus on partagera nos réflexions et moins on se fera avoir.

    PS : Pour ceux qui voudraient vérifier par eux-mêmes les chiffres que j’avance, lisez simplement ceux de la cour des comptes, rapport d’avril 2018, ainsi que la CRE, commission de régulation de l’énergie ( délibération de juillet 2017).

    Et pour ceux qui se demandent pourquoi je parle de lobbies pour les éoliennes, je vous invite à lire le témoignage d’une agricultrice bio, publié par Sioux Berger, qui explique très bien comment les installateurs d’aérogénérateurs arnaquent les propriétaires de terrains sur lesquels ils vont installer leurs machines.

    28 nov 2018

    Les lobbies achètent notre silence

    Témoignage de Grégoire Francès. Cantal. (15)

    Une société d’éolienne est venue nous démarcher. Ils souhaitaient implanter des machines sur notre terrain, afin de faire un relevé des décibels présents autour de notre maison. En effet, les sociétés sont tenues d’effectuer ce type de relevés lorsque les éoliennes sont très proches des habitations. Le bruit est alors insupportable. Nous avons refusé, la présentation très « commerciale » du démarcheur nous a semblé bien louche. Alors nous nous sommes intéressés de plus près au mode de fonctionnement des lobbies éoliens. Et nous avons a vite vu où était le loup : argent facile, loyer énorme proposé pour un tout petit bout de terre….contrat ultra flou concernant le coût du démantèlement astronomique non pris en charge ( 450 000 euros dans 20 ans )… responsabilité du propriétaire… Nous avons donc commencé à en parler autour de nous. Nous avons organisé des réunions d’information, nous avons monté une association, nous avons publié des brochures pour informer la population. Bref, nous avons fait beaucoup de bruit, parce que nous trouvions que c’était une honte que des lobbies utilisent la crédulité des gens et surtout qu’ils se cachent derrière un projet vert.

    Et quand ceux-ci ont vu que non seulement on disait « non » mais qu’en plus, on commençait à être franchement gênants, ils sont revenus nous voir pour nous proposer « des arrangements » :

    – On vous enlève dans le projet l’éolienne que vous voyez depuis votre fenêtre, mais en

    contrepartie, vous vous taisez, on signe un contrat dans ce sens et vous nous laissez construire les autres.

    – On vous aide à aménager votre jardin, mais ensuite, sur les éoliennes, le contrat, le bail, il faudra se taire…

    29 nov 2018

    Témoignage de Jean Pierre Lamouroux, Ferme de Manclaux

    « L’arnaque aux éoliennes sévit dans nos campagnes. Les pigeons, c’est nous !

    Je m’appelle Jean-Pierre Lamouroux, et je suis agriculteur dans le Cantal. Avant de rencontrer les promoteurs, je ne savais pas que l’implantation des éoliennes étaient organisées par des sociétés privées. Je ne savais pas non plus que ces promoteurs cherchaient des terrains à louer sur toute la France pour y implanter les aérogénérateurs. Louer des terrains, le plus possible, et surtout ne pas les posséder, pour ne pas être responsable dans les années à venir.

    Voici mon histoire : Il y a quelques années, j’ai accepté de signer une promesse de bail avec la société privée BXXx qui cherche à installer des éoliennes un peu partout en France en utilisant la crédulité des agriculteurs.

    Je précise que toutes les sociétés d’installation fonctionnent de la même façon.

    En apparence, le projet était très intéressant pour moi financièrement : on me promettait 8000 euros par aérogénérateur installé. Je n’ai donc pas trop regardé les petites lignes.

    Voilà comment ça s’est passé. : la société BXX est venue me voir pour me faire signer une promesse de bail. A l’oral, et devant témoin, ils m’ont dit à l’oral que cela signifiait que si, après étude des terrains, ma parcelle était retenue, j’allais pouvoir toucher 8000 euros par éolienne, chaque année, pendant 30 ans. L’étude me donnait donc le temps de réfléchir, mais il fallait que je signe tout de suite.

    J’ai donc signé. Le promoteur avait l’air rassurant. Ensuite, je me suis aperçu que cette promesse était comme un piège qui se refermait sur ma famille. Voici ce que j’ai découvert :

    – Les 8000 euros promis par éolienne et pendant 30 ans, c’était uniquement si les aérogénérateurs tournaient 100 % du temps. Or, c’est impossible, surtout chez nous : le vent est rare, et il faut ajouter les jours de grand-froid, quand les pâles givrent, et les jours de vent trop fort, où elles sont également stoppées. Alors dans une région comme le Cantal, grand froid, grand vent ou pas de vent du tout, les arrêts sont fréquents ! Mais ils se sont bien gardés de me le dire, et le montant n’était pas indiqué de façon claire et nette sur le bail, il dépendait d’un savant calcul.

    – En tout petit, il était écrit que le bail valait pour trente ans, renouvelables. Or, l’espérance de vie d’une éolienne est de 15 ans, et, en tant que propriétaire du terrain, je suis responsable de son démantèlement. Et comme le promoteur ne fait qu’installer mais revend l’exploitation à des investisseurs ensuite, eh bien les 450 000 euros de démantèlement par éolienne, c’est pour ma pomme.

    -Ensuite, la société m’a affirmé à l’oral que j’avais le temps de réfléchir et de changer d’avis. En réalité, il n’en était rien. En effet j’ai découvert avec stupeur que la promesse de bail valait bail et entrait en vigueur le jour même de la signature !! Alors, quand j’ai voulu me rétracter, je me suis aperçu que ça allait être très difficile : j’ai fait appel à un avocat.

    Mais ce n’est pas tout.

    Avec mon épouse, nous n’avons pas d’enfants, et nous souhaitions vendre notre ferme. Or, avec le contrat qui nous liait aux éoliennes, la propriété devenait invendable : les futurs acheteurs ne voulaient pas prendre le risque de se retrouver avec une dette de près de 450 000 euros pour le démantèlement dans 10 ou 15 ans, car rien n’indiquait sur notre contrat qu’une telle somme serait prise en charge. C’est donc un troisième mensonge qui se dégageait de ce contrat. On ne m’avait pas dit que mes terres ne vaudraient plus rien !

    Donc, nous avons voulu nous rétracter. A priori c’était impossible, des voisins à nous ont essayé, c’est pot de terre contre pot de fer. Mais comme le promoteur m’avait affirmé que la rétractation serait possible devant des témoins, il a été obligé de le faire, et nous remercions notre avocat pour son aide. Ce genre de publicité, ils n’aiment pas trop…ils savent manier la loi pour qu’elle soit toujours en leur faveur : dans la limite, juste ce qu’il faut.

    La suite est digne d’un film ….Ils sont revenus. Et ils ont accepté de déchirer la promesse de bail.

    Ensuite, ils ont fait une chose bien étrange : ils ont pris le document coupé en deux, et ils nous ont demandé de le brûler dans la cour de la ferme en leur présence. Pour qu’on ne puisse jamais fournir d’original à qui que ce soit. Je précise cependant que j’ai conservé une copie.

    Voilà, j’espère que mon témoignage servira à d’autres propriétaires terriens. Ne vous faites pas avoir : on nous prend pour des pigeons. Méfiez-vous des promoteurs qui circulent dans nos campagnes. Elles fonctionnent toutes de la même façon, l’Etat leur donne quartier libre et les subventions qui vont bien. L’ intérêt de ces promoteurs, c’est de planter le plus d’éoliennes possibles, puis de revendre le tout à des fonds de pension ou investisseurs étrangers. Notre sort à nous, ils s’en fichent.

    Merci de faire circuler. Les témoignages sont rares car les avocats des promoteurs très puissants.

    Jean Pierre Lamouroux Ferme de Manclaux

    Pour en savoir beaucoup plus :

    https://www.loire-atlantique.gouv.fr/contenu/telechargement/50307/326894/file/T%C3%A9moignages+re%C3%A7us+par+Mme+S.BERGER.+Journaliste.pdf

  • Effets des parcs éoliens sur les animaux d’élevage

    La Fédération Environnement Durable demande par mesure de précaution un moratoire sur le développement des parcs éoliens au voisinage des élevages.

    Les désordres sanitaires, constatés depuis une vingtaine d’années sur le cheptel en Haute-Marne situé à proximité de parcs éoliens, vont en s’accroissant. Le contrôle laitier de ce département fait état de difficultés sur plus de 40 exploitations.

    Ce phénomène est observé ailleurs en France mais aussi dans d’autres pays et il concerne aussi bien les bovins, les chevaux, les caprins, les lapins, que les poules et autres élevages. L’enquête menée à ce jour porte sur 94 exploitations en France et environ 25 cas répartis sur 7 pays à l’étranger. Les principaux symptômes identifiés sont des décès brutaux inexpliqués, la baisse de poids, la perte d’appétit, des malformations chez les fœtus, des avortements prématurés, des mammites, l’accroissement du taux de cellules dans le lait, la concentration de métaux dans les poils, l’épaississement cardiaque et problème de thyroïde à l’autopsie.

    Ces désordres sur les élevages sont en général confirmés par des troubles sanitaires chez les exploitants, troubles qui disparaissent quand ils quittent leur exploitation ; ces désordres cessent aussi chez les animaux quand ils sont éloignés des installations éoliennes. L’inaction relative des pouvoirs publics est une réalité alors que ces observations sur les animaux sont les précurseurs de ce que l’on peut observer chez l’homme comme démontré dans le département de l’Aisne.

    Sans surprise, l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) exclut pour le moment l’imputabilité des effets aux éoliennes ou autres dispositifs électriques, mais a cependant demandé des études complémentaires à l’École vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes (ONIRIS). Le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) a décidé de son côté de dresser un inventaire national.

    En attendant les résultats de ces nouvelles études, un moratoire sur le développement de l’éolien terrestre à proximité des élevages s’impose.

    Fédération Environnement Durable
    environnementdurable.org

    https://www.ventdesnoues.org/