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  • Jugements et décisions

    Pour la période de novembre et début décembre 2022

    08/12/22

    Aude : Villeneuve-les-Corbières : Le radar météo met fin aux projets de deux parcs et 24 éoliennes

    Extrait : Le 23 novembre, le Conseil d’Etat a rejeté les deux pourvois de sociétés qui projetaient d’installer des parcs sur les communes de Villeneuve-les-Corbières et d’Embres-et-Castelmaure. Deux décisions fondées sur la trop grande proximité du radar météorologique d’Opoul-Périllos.

    https://www.ladepeche.fr/2022/12/08/le-radar-meteo-met-fin-aux-projets-de-deux-parcs-et-24-eoliennes-10854456.php

    02/12/22

    Hérault : Éoliennes d’Aumelas : EDF condamnée pour destruction d’oiseaux

    Extrait : La Cour de Cassation confirme ce 30 novembre la condamnation d’EDF en reconnaissant l’impact terrible des éoliennes d’Aumelas qui déciment les populations de faucon crécerellette.

    … La Cour de cassation a même alourdi le dédommagement qui passe de 500 à 3000€ mais surtout, les deux tribunaux reconnaissent les dégâts sur la biodiversité provoqués depuis 10 ans par le gigantesque parc éolien situé en cœur d’Hérault sur les collines du causse d’Aumelas, Poussan, Montbazin et Villeveyrac où EDF et sept filiales exploitent 31 éoliennes.

    … La FNE-LR va plus loin dans son analyse de la situation, pointant ce qui s’apparente à une véritable connivence Etat-EDF qui permet à l’énergéticien de s’affranchir de la loi. « La Cour de Cassation, en confirmant la condamnation d’EDF, remet également en question la doctrine du ministère de l’environnement, élaborée main dans la main avec l’industrie éolienne, et qui consiste à contourner les lois de protection de la biodiversité au prétexte dévoyé de la transition énergétique alors que l’on ne doit pas opposer les deux ».

    https://actu.fr/societe/herault-eoliennes-d-aumelas-edf-condamnee-pour-destruction-d-oiseaux_55613412.html

    01/12/22

    Côte d’Or : Chaignay/Villecomte : Le projet éolien de la Grande Charme retoqué par le préfet

    Extrait : Coup d’arrêt pour le projet d’implantation de quatre éoliennes à Chaignay et Villecomte. Le préfet a en effet retoqué la demande d’autorisation environnementale du groupe Valeco, se basant sur l’avis des autorités de la sécurité aéronautique, de la circulation aérienne militaire et de l’aviation civile.

    https://www.bienpublic.com/economie/2022/12/01/le-projet-eolien-de-la-grande-charme-retoque-par-le-prefet

    01/12/22

    Hérault : Eoliennes : EDF définitivement condamnée pour la mort de rapaces protégés dans l’Hérault

    Extrait : La Cour de cassation a rendu sa décision mercredi 30 novembre 2022. EDF a été définitivement condamnée à indemniser France Nature Environnement pour la mort d’une espèce protégée de faucons dans le parc d’éoliennes d’Aumelas dans l’Hérault.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/eoliennes-edf-definitivement-condamnee-pour-la-mort-de-rapaces-proteges-dans-l-herault-2667064.html

    01/12/22 

    Parcs éoliens et espèces protégées : la Cour de cassation rappelle à l’ordre les exploitants

    Extrait : Par une décision d’importance, la Haute Juridiction judiciaire condamne EDF Renouvelables dans le contentieux l’opposant à FNE sur le parc éolien d’Aumelas. Une remise en cause de la doctrine sur les espèces protégées, selon cette dernière.

    … Par une décision du 30 novembre 2022, la Cour de cassation a en effet rejeté le pourvoi d’EDF Renouvelables et de sept filiales qui exploitent des parcs éoliens sur le causse d’Aumelas (Hérault) contre la décision de la cour d’appel de Versailles qui les avaient condamnées. Cette décision importante, et qui fait évoluer la jurisprudence, renforce l’obligation de prise en compte de espèces protégées par les exploitants éoliens. « C’est le premier grand arrêt de la Cour de cassation en matière civile sur une affaire de faune-flore, se félicite Olivier Gourbinot, membre du directoire du réseau juridique de FNE. Il intervient dans un contexte un peu tendu entre la loi EnR, le règlement européen qui s’annonce sur ces questions et l’avis attendu du Conseil d’État ».

    https://www.actu-environnement.com/ae/news/parcs-eoliens-especes-protegees-derogations-decision-cour-cassation-aumelas-edf-renouvelables-40758.php4

    01/12/22

    Le préfet de l’Yonne dit non aux éoliennes à Béon

    Extrait : Le préfet de l’Yonne, Pascal Jan, a pris un arrêté en date du 29 novembre refusant d’autoriser l’implantation de trois mâts éoliens sur la commune de Béon, dans le Jovinien.

    https://www.lyonne.fr/beon-89410/actualites/le-prefet-de-l-yonne-dit-non-aux-eoliennes-a-beon_14226097/

    30/11/22

    Cour de cassation : Pourvoi n° 21-16.404

    Extrait : … ont formé le pourvoi n° Q 21-16.404 contre l’arrêt rendu le 2 mars 2021 par la cour d’appel de Versailles (1re chambre, 1re section), dans le litige les opposant à l’association France Nature Environnement, dont le siège est [Adresse 1], défenderesse à la cassation.

    25. La cour d’appel a constaté que vingt-huit faucons crécerellettes, espèce animale non domestique protégée au titre de l’article L. 411-1, 1°, du code de l’environnement, avaient été tués entre 2011 et 2016 par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d’Aumelas, que cette destruction perdurait malgré la mise en place du système DT- BIRD, et que les propriétaires exploitants n’avaient pas sollicité la dérogation aux interdictions édictées par cet article, constitutive d’un fait justificatif exonératoire de responsabilité.
    26. Elle en a exactement déduit, sans être tenue de suivre les parties dans le détail de leur argumentation sur le comportement des propriétaires exploitants, que le délit d’atteinte à la conservation d’espèce animale non domestique protégée, prévu par l’article L. 415-3 du code de l’environnement, était caractérisé tant dans son élément matériel que son élément moral.
    27. La cour d’appel a ainsi légalement justifié sa décision.

    … la Cour :
    DIT n’y avoir lieu à question préjudicielle ;
    REJETTE le pourvoi ;
    Condamne les sociétés Parc éolien [Localité 4], Plein vent [Localité 2], Parc éolien [Localité 6], Parc éolien [Localité 9], Parc éolien [Localité 5], Parc éolien [Localité 8], Parc éolien [Localité 7] et EDF renouvelables France aux dépens ;
    En application de l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par les sociétés Parc éolien de la Conque, Plein vent [Localité 2], Parc éolien [Localité 6], Parc éolien [Localité 9], Parc éolien [Localité 5], Parc éolien [Localité 8], Parc éolien [Localité 7] et EDF renouvelables France et les condamne à payer à l’association France Nature Environnement la somme de 3 000 euros.
    Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du trente novembre deux mille vingt-deux.

    https://www.courdecassation.fr/decision/63870194bf732905d49c4ff7

    30/11/22

    Morbihan : Séglien. Les opposants au parc éolien du Houarn ne désarment pas

    Extrait : ​Déboutés par la cour d’appel de Nantes en septembre 2022, les opposants au parc éolien du Houarn, à Séglien (Morbihan), poursuivent leurs actions devant la justice administrative.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/seglien-56160/seglien-les-opposants-au-parc-eolien-du-houarn-ne-desarment-pas-09fe0720-6fef-11ed-8812-747db3ba96da

    29/11/22

    Finistère : À Lanmeur, feu vert pour le parc éolien
    Extrait : ​Le Conseil d’État rejette le recours de l’association Bien vivre à Lanmeur et dix riverains contre les trois éoliennes projetées.

    Ni le menhir de Castel ar Jolu, ni la Zone de présomption de prescription archéologique (ZPPA), ni même l’impact visuel redouté sur les monts d’Arrée, n’auront retenu l’attention des juges. Cinq semaines après l’audience qui avait amené, devant le Conseil d’État, l’association Bien vivre à Lanmeur et dix riverains, la plus haute juridiction donne finalement son feu vert à la Société d’exploitation éolienne (SEE) Lanmeur, pour l’exploitation de trois éoliennes ...

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/a-lanmeur-feu-vert-pour-le-parc-eolien-2a76d0f6-7029-11ed-82c6-f4ebf0ab42a7

    29/11/22

    Charente : Recours devant le Conseil d’État pour les 3 éoliennes de SOUFFRIGNAC et FEUILLADE

    Extrait : La cour administrative d’appel de Bordeaux a annulé l’autorisation préfectorale pour la construction de trois éoliennes entre Souffrignac et Feuillade. Une bataille gagnée pour les opposants.

    https://www.charentelibre.fr/charente/feuillade/recours-devant-le-conseil-d-etat-pour-les-trois-eoliennes-de-souffrignac-et-feuillade-13173111.php

    25/11/22

    Gironde : Libournais : nouveau revers pour le projet d’éoliennes à Maransin

    Extrait : La guerre juridique se poursuit entre les promoteurs du projet de la ferme éolienne de la Petite Valade et ses opposants. Ces derniers viennent de gagner une bataille devant le Conseil d’État sur le droit à défricher
    Maransin verra-t-elle le bout de ce bras de fer judiciaire qui oppose les pro et anti-éoliennes ? Le projet de la ferme de la Petite Valade, porté par la société Abo Wind, vient d’enregistrer un nouveau revers. 

    https://www.sudouest.fr/gironde/libourne/libournais-nouveau-revers-pour-le-projet-d-eoliennes-a-maransin-13123895.php

    25/11/22

    Éoliennes dans le Sud-Mayenne : pourquoi la justice accorde un nouveau sursis au projet ?

    Extrait : La cour administrative d’appel de Nantes laisse six mois à Engie-Green pour revoir encore sa copie de projet de parc éolien dans le Sud-Mayenne après huit ans de procédure.

    Une dernière chance. C’est ce que la cour administrative de Nantes laisse à Futures énergies (filiale d’Engie-Green) dans une décision « avant-dire droit » (qui ne tranche pas encore le litige), rendue ce vendredi 25 novembre 2022.
    Les juges de la 2e chambre accordent – c’est exceptionnel – un deuxième sursis de six mois au porteur du projet de parc éolien de 11 machines implantées entre Azé, Gennes-sur-Glaize, Saint-Denis-d’Anjou et Bouère.
    Deux vices à régulariser

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-sur-mayenne-53200/eoliennes-dans-le-sud-mayenne-pourquoi-la-justice-accorde-un-nouveau-sursis-au-projet-734c7880-6cd7-11ed-9564-44a5542ba6a4

    22/11/22

    Orne : Moussonvilliers. Le projet d’éoliennes d’Engie a du plomb dans l’aile

    Extrait : La rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Nantes préconise, ce mardi 22 novembre 2022, l’annulation de l’autorisation délivrée en juin 2017.

    Le géant Engie (Green) a-t-il laissé passer sa dernière chance de faire pousser quatre éoliennes de 146 m à Moussonvilliers (219 habitants), commune déléguée de Charencey (Orne) ? C’est, en tout cas l’avis de la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Nantes, mardi, à l’audience consacrée au projet de parc du Haut-Perche.
    Des atteintes « à la commodité du voisinage »
    https://www.ouest-france.fr/normandie/charencey-61190/moussonvilliers-le-projet-d-eoliennes-d-engie-a-du-plomb-dans-l-aile-9c12f4a0-6a8f-11ed-b831-0f3dce6997af

    11/11/22 

    Nord : Ruesnes : sans plus aucun obstacle, le parc éolien Chemin Saint-Druon se fera bel et bien

    Extrait : Après plus de dix ans de bataille juridique, le projet éolien Chemin Saint-Druon, porté désormais par EDP Renewables, n’a plus d’obstacles sur sa route. Le dernier recours auprès du Conseil d’État par la ville du Quesnoy a été rejeté. Les cinq mâts verront bien le jour sur la commune de Ruesnes.

    https://www.lavoixdunord.fr/1252365/article/2022-11-11/ruesnes-sans-plus-aucun-obstacle-le-parc-eolien-chemin-saint-druon-se-fera-bel

    Pour en savoir beaucoup plus :

    http://ventsetterritoires.blogspot.com/p/jugements-decisions-tribunal_31.html

  • Commentaires liés à l’enquête

    Lettre d’un adhérent d’ESCREBIEUX

    Elle s’adresse à la cheffe de projets éoliens Hauts-de-France

    Madame,

    Membre de l’Association sus-citée dont je suis le secrétaire, j’ai décliné, pour trois raisons, l’invitation de vous rencontrer à Quiéry la Motte dans le cadre de votre volonté unilatérale d’implanter des éoliennes sur le territoire d’Izel les Equerchin et de Quiéry la Motte.

    Premièrement, votre société et ses partenaires sont, quoi que l’on dise et quel que soit les arguments contradictoires, décidés à implanter vos immenses machines. Comme je vous l’ai déjà dit, j’étais favorable à l’énergie éolienne lors de l’installation des premières éoliennes… Mais leur multiplicité et leur gigantisme en font maintenant de véritables furoncles dans le paysage. Là où elles sont implantées en grand nombre, elles donnent maintenant un sentiment d’oppression constante.

    Deuxièmement, habitant depuis de très nombreuses années la commune de Quiéry la Motte, j’aime énormément ce village pour sa qualité de vie, sa ruralité, sa quiétude… Village dans lequel je me suis beaucoup impliqué dans de nombreuses associations culturelles et sportives. Quant à vous, vous aimez notre village pour l’aspect financier que l’implantation des éoliennes vous apportera. Nous n’avons donc pas les mêmes valeurs.

    Troisièmement, le manque total de respect des Sociétés Intervent et Valeco envers une partie de la population (dont je fais partie) empêche tout dialogue… Lorsqu’Intervent répond à la MRAE, suite à son avis mitigé : « Plusieurs observations font état d’une inquiétude par rapport à une évolution qu’ils jugeraient négative de leur cadre de vie (perturbation visuelle, acoustique, santé). Ces remarques (nuisances visuelles, sonores…) reposent principalement sur des postulats diffusés par les opposants que l’éolien est à la fois inutile et source de nuisances. Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard) (pas dans mon jardin). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. » Ce sont des propos infamants, diffamatoires, humiliants… Après de tels propos, il m’est impossible de me retrouver à la même table que les responsables de ces sociétés. Vous comprenez pourquoi j’ai, en entête de ce courrier, décliné mes fonctions… D’un caractère discret, je n’étale jamais mes activités à autrui. J’ai découvert ce document récemment, j’ai pensé l’ignorer… Comme le disait George Bernard SHAW : « Le silence est l’expression la plus parfaite du mépris. » mais après mure réflexion, ma volonté, maintenant, est de déposer plainte contre les auteurs de ces propos abjects.

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    Observation de Vent des Noues

    Suite à la consultation des documents contenus dans le dossier de demande d’autorisation d’exploiter soumis à l’enquête publique, je souhaite, au nom de l’Association Vent des Noues et de ses adhérents, vous faire part des observations suivantes.
    Je rappelle brièvement que les éoliennes fournissant une énergie intermittente, elles ne permettent pas de réduire les émissions de gaz à effet de serre comme voudraient nous le faire croire les promoteurs, puisqu’il faut, lorsqu’il n’y a pas de vent, avoir recours à des centrales thermiques, facilement pilotables. L’exemple de l’Allemagne montre que les éoliennes rendent dépendants, en particulier du gaz russe, mais aussi des terres rares, et produisent une électricité non pilotable et non disponible.
    De plus, les sites éoliens industriels provoquent de nombreuses et graves nuisances qui apparaissent conséquentes dans ce dossier de la vallée d’Escrebieux.

    L’étude du dossier montre que le choix de la zone d’implantation dans ce paysage n’est pas judicieux. De nombreux villages et exploitations agricoles sont proches du site. Les éoliennes pourraient mettre en péril la santé des riverains et des élevages.

    La notion de santé est définie par l’Académie de médecine comme un « état de complet bien-être physique, mental et social ». Or la Charte de l’Environnement reconnaît à chaque individu le droit de « vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ». Ce droit est-il compatible avec les nuisances visuelles, sonores et stroboscopiques générées par ce projet industriel très proche des habitations ?
    Les Hauts-de-France occupent 6 % de la France et produisent 30 % de l’électricité éolienne française, peut-être est-ce déjà suffisant ?
    Pour toutes ces raisons, j’exprime, au nom de l’association Vent des Noues et ses adhérents, dans le cadre de cette enquête publique, mon opposition à ce projet.
    Vous remerciant de prendre en considération les observations formulées, je vous assure de ma considération.
    Association Vent des Noues

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    Les sacrifiés

    Pendant que les villages pensent à la transition énergétique, réduisent de façon drastique leur consommation électrique…

    Les villes continuent de s’amuser, de s’illuminer, de scintiller, de gaspiller l’électricité…

    Mais le résultat de tout cela c’est aucune contrainte pour les villes… aucun effort pour produire de l’électricité… Car pendant que les villes s’amusent, les villages sont sacrifiés, les villageois sont humiliés, les paysages martyrisés par le gigantisme des éoliennes…

    La totalité de l’article  (avec photos) :

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    Quel enjeu pour la ruralité ?

    Avec la guerre en Ukraine, de plus en plus de produits du quotidien se font rares dans les rayons des supermarchés. A cela, le réchauffement climatique entraîne d’autres pénuries…

    Huile de tournesol : L’Ukraine et la Russie étant de loin les plus gros exportateurs de cette denrée alimentaire, ce n’est pas vraiment une surprise.

    Moutarde : Le Canada, premier producteur mondial, a connu une sévère sécheresse en 2021. La production de graines de moutarde a ainsi fondu en deux ans, passant de 135 000 tonnes en août 2020 à 71 000 tonnes à ce jour… Et oui, même si la moutarde est souvent appelée de « Dijon », la majorité des graines ne sont plus cultivées en France.

    La totalité de l’article :

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    La démocratie est-elle encore en vie ?

    Un sondage fait dans la commune indique que 76 % des personnes sont « contre » ce projet, alors que seulement 8 % sont « « favorable », les autres habitants étant sans opinion …

    La MRAE, dans son avis du 15 octobre 2021, émet un avis plus que réservé à ce projet.

    La totalité de l’article :

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    Pourquoi tant de hâte

    Les sociétés Intervent et Valeco ont passé la surmultipliée… L’enquête publique prévue au printemps 2023 à lieu en décembre 2022… Cela se fait au mépris des habitants des communes concernées, Cela met fin à leurs engagements de faire des réunions de quartier… mais il semblerait que ce soient des promesses vite oubliées…

    La Covid a empêché les réunions de quartier ? Pourtant en 2022, des repas dansants ont été organisés par le Club de Football et par l’Amicale Laïque, pourtant le repas du CTTQLM a eu lieu, pourtant la chorale a produit un spectacle, pourtant les manifestations organisées par Escapades quiérysiennes et Quiéry en balade ont attiré des foules à la salle Jacques Brel et la kermesse de l’école fut un grand succès !!! Peut-être les éoliennes seraient-elles frileuses ???

    La totalité de l’article :

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    Le GON écrit

    En tant qu’association d’étude et de protection de la faune sauvage et de ses habitats le GON est préoccupé par les conséquences des changements climatiques sur les milieux et les espèces. Il est donc favorable à toutes les initiatives qui ont pour vocation de limiter les causes et donc les effets de ces changements. L’énergie éolienne, comme d’autres énergies renouvelables, est une composante incontournable de la transition énergétique, visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, le GON ne manifeste aucune opposition de principe à l’énergie éolienne.

    La totalité des articles :

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    Contribution d’un adhérent

    Cette contribution est rédigée manuellement pour répondre aux attentes de notre gouvernement concernant la sobriété énergétique (imprimante = consommation électrique et impact …)
    Quelques éléments

    La société Intervent a réalisé un dossier de concertation préalable concernant le projet éolien de la Vallée de l’Escrebieux sur les communes d’Izel et de Quiéry.

    Quelques remarques

    Mode de production d’électricité peu économique

    – fait qu’on ne peut pas garantir la consommation d’électricité

    – fait qu’on ne pourra pas fermer les réacteurs nucléaires en France

    – fait qu’on ne pourra pas faire diminuer les émissions de CO2, bien au contraire. En effet, dès qu’il y a 1MW d’éolien installé, il faut obligatoirement installer 1 MW d’autre chose (gaz charbon, fuel, nucléaire …) pour assurer le continuité de fourniture : pas de vent, pas d’électricité !

    – fait que l’on ne pourra pas assurer notre indépendance énergétique du fait de l’intermittence de la fourniture.
    Les arguments (décarbonée, moins d’émission de CO2, indépendance énergétique …) ne sont que des paroles dans le vent ! Et cela va bien avec les éoliennes !

    Incidence sur l’environnement et solutions alternatives

    5.1 sur le milieu naturel 

    « Ces études ont été confiées en septembre 2017 à un cabinet d’experts naturalistes indépendant , « Envol Environnement ».

    – il y a une cartographie des enjeux avifaunes en période post-nuptiale -migration- ; page 21

    – Par contre, pas de cartographie concernant la migration prénuptiale. Peut-être que l’avifaune ne passe pas par là en période de migration prénuptiale ! A démontrer !

    Page 25 de ce document

    Il y est présenté la cartographie des monuments protégés (loi de 1930). On nous présente les sites patrimoniaux remarquables à partir du projet éolien de Brebières !?

    Serait-ce pour nous rappeler que nous serons bientôt encerclés ?

    Document de l’ADEME : l’éolien en 10 questions

    page 16 

    Installer des éoliennes : combien cela coûte et combien cela rapporte ?

    On y apprendre qu’à travers de la CSPE (Contribution sur service Public de l’Électricité), environ 2,9 % de taxes viennent alourdir la facture d’électricité des Français et que 15 % ce cette taxe est affectée à l’éolien.

    Les éoliennes sont sources de revenus au niveau local : 10 000 à 12 000 par an

    2 000 à 3 000 par an et par MW aux propriétaires fonciers

    J’ai bien cherché mais je n’ai pas trouvé le coût d’implantation, la subvention de l’État ni le bénéfice par éolienne. On aimerait en savoir plus !

    125 milliards d’euros pour aboutir à seulement 8 % d’électricité renouvelable ‘éolien et solaire).

    Le mix énergétique français est décarboné à 92 %.

    La solution se trouve dans les économies d’énergie : en novembre, la consommation électrique a baissé de 6 %, preuve s’il en est que la chose est possible.

    Encore quelques éléments d’information

    Parlons un peu gros sous

    Source Valeco-Intervent ; dossier de concertation .
    Retombées financières pour les 3 éoliennes :

    communes : 32 690 € par an ; à répartir entre Izel et Quiéry.

    Osartis : 82 900/an

    Département : 51 800/an

    Région : 11 500/an

    Nos communes ne toucheront qu’environ 33 000 € sur ce gâteau de près de 180 000 €. Qu’en pensent les Quiérysiens et Izellois ?

    A bien mesurer les avantages et inconvénients irrémédiables que provoqueront ces éoliennes, sacrifier notre environnement pour compenser la baisse de la dotation de l’État serait une erreur dramatique et inacceptable !

    J’invite le commissaire-enquêteur à prendre en compte l’enquête d’opinion réalisée auprès des habitants des communes concernées. Saura-t-on mettre en avant le souhait des habitants face aux intérêts financiers traditionnellement privilégiés ?

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    Opposition au projet d’implantation

    En préambule, il faut préciser que ce document fait état de remarques sur le plan technique, environnemental mais aussi politique.

    Pourquoi mêler la politique à ce projet d’éoliennes ? D’abord parce que ce projet émane d’une volonté politique bien actualisée et détaillée par le pouvoir en place ; ensuite, parce que les promoteurs ne se gênent pas pour faire des remarques sur ce plan.

    Un exemple parmi tant d’autres : les promoteurs, qui n’habitent pas le secteur, écrivent que ceux qui s’opposent à leur projet sont fréquemment des « personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge ». On peut donc constater que les promoteurs, à court d’arguments, pratiquent la délation et la diffamation.

    La totalité de l’article :

  • La Voix du Nord et l’éolien

    Voilà l’article paru ces jours-ci dans le journal régional

    et les commentaires en rouge !

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    Quelques fautes d’orthographes -tout de même nombreuses- ont été rectifiées dans le document paru dans VdN

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    Pour lire l’article complet en format pdf :

    « Ce qu’on ne vous dit pas sur l’éolien !

    Sujet très politique et donc polémique, nous avons tous vu dans la presse des personnalités s’exprimer sur l’éolien : « l’éolien nous coûte un pognon de dingue» ou « l’éolien ne sert à rien en France ! » A force de le voir écrit on risque d’y croire et pourtant ces affirmations sont fausses et parfois volontairement mensongères. Petit tour d’horizon pour se faire une idée éclairée !

    Arrêter et réduire le développement de l’éolien plongerait la France dans le noir ! 

    Comme l’a annoncé le gestionnaire du réseau électrique : la France n’a plus de marge de sécurité et pourrait même manquer d’électricité pour les hivers prochains. C’est la raison pour laquelle on nous demande à nous, particuliers, de diminuer notre consommation sous peine de coupure électrique. »

    « se faire une idée éclairée  ! » Cela commence fort !

    On est en train de nous culpabiliser, nous les citoyennes et citoyens, alors que la première responsabilité vient des pouvoirs en place qui n’ont pas géré correctement leur politique énergétique. Tout le monde sait que les centrales nucléaires sont dangereuses et ne vont pas durer 60 ans … sauf à encore dépenser énormément pour essayer de les maintenir en vie. Mais comment va-t-on faire pour réparer la corrosion qui s’installe dans ces centrales ? On a trouvé une solution : des Américains viennent nous aider pour réparer les tuyaux corrodés.

    « Dans ce contexte est-ce que ceux qui parlent d’arrêter le développement de l’éolien ne raconteraient pas n’importe quoi ?

    Soyons logique : arrêter l’éolien en France accentuerait la crise et nous mettrait dans une situation de pénurie d’électricité inédite.

    La réalité est que sans les 8% de l’électricité Française issues de l’éolien terrestre nous serions obligés d’acheter l’équivalent à l’étranger ce qui alourdirait encore plus nos factures. Pour résumer, sauf à vouloir rouvrir de nombreuses centrales à charbon, à polluer encore plus et à payer encore plus cher notre électricité, nous avons besoin de l’éolien si nous ne voulons pas de black-out les prochains hivers. »

    Il faut rappeler d’abord ce qu’a dit E. Macron, le 3 juin chez BFM Business : « il n’y a aucun risque de coupure » d’électricité l’hier prochain.On entend une parole différente maintenant ! Actuellement, on manque d’électricité essentiellement parce que des centrales nucléaires sont en panne. Pour être précis, actuellement la production nucléaire devrait être d’au moins 69 % de la production électrique totale -ce qui est beaucoup. En début d’année, 33 centrales étaient à l’arrêt … sur 56. Actuellement, d’après TF1 -le 9 décembre-, «  il y en a encore 16 réacteurs à l’arrêt. Selon EDF, les 40 réacteurs branchés portent à 39 gigawatts (GW) la puissance disponible sur les 61,4 GW possibles en France. » Si on fait un petit calcul, il manque 22,4 GW sur les 61,4. Si les chiffres de TF1 et EDF -16 centrales à l’arrêt- sont exacts (ce qui reste à vérifier), cela représente une production nucléaire de 63,52 % -à comparer avec les 69 % de production nucléaire en temps normal !

    Le « black-out » vient donc essentiellement de là ; la « pénurie d’électricité inédite » aussi : ce ne sont pas les 8% de l’électricité Française issues de l’éolien terrestre qui manqueraient et seraient les responsables de cette crise. C’est la gestion calamiteuse dans le domaine de la production électrique, essentiellement nucléaire.

    Trop facile de faire le chantage au charbon. Trop facile de faire l’autre chantage à l’Ukraine (comme indiqué dans la suite de l’article). C’est nous qui perdons actuellement de la production électrique à cause de notre incompétence et de notre choix du nucléaire… éternel. Et ce n’est pas fini !

    « Produire de l’énergie française sur notre sol pour ne pas dépendre des pays étrangers

    Saviez-vous que seulement la moitié de l’énergie que nous consommons est produite sur le territoire français ?

    La guerre Russo-Ukrainienne et les conséquences toujours plus visibles des changements climatiques au-delà du drame humain qu’ils représentent, ont montré la dangerosité de l’extrême dépendance de la France aux importations d’énergies fossiles.

    La plupart de l’énergie qui nous chauffe ou qui fait rouler nos voitures provient de pays comme la Russie, et il suffit qu’un régime autoritaire décide de changer les règles du jeu pour que nous soient imposés des prix toujours plus exorbitants et accentue les crises qui nous frappent depuis quelques années.

    Il est facile de comprendre que moins nous produisons d’énergie sur notre sol, plus notre autonomie énergétique est faible, et donc plus nous sommes dépendants d’autres puissances avec des régimes parfois autoritaires, voire des dictatures : une position de faiblesse qui menace notre souveraineté.

    Une fois de plus, le bon sens voudrait donc que nous produisions rapidement plus d’énergie sur notre territoire. Les options bas-carbone dont la France dispose sont limitées : les énergies renouvelables et le nucléaire. »

    « Ne pas dépendre des pays étrangers » : Le journal le Monde l’écrivait : «  Présentée comme un outil indispensable à l’indépendance énergétique, la filière nucléaire française importe l’intégralité de son uranium ». Donc, on dépend de l’étranger. On dépend , non pas de l’Ukraine, mais du Kazakhstan, du Niger, d’Ouzbékistan et d’Australie. Il faut aussi signaler que l’Europe se fait livrer de l’uranium russe !

    Trop facile de dire que tous nos problèmes viennent de la guerre en Ukraine ! Trop facile d’imputer les factures faramineuses à cette guerre !

    Par ailleurs, le pouvoir en place fait tout ce qu’il faut pour pousser à acheter des voitures électriques. Cela veut dire qu’il faudrait que la production suive , ce qui est loin d’être le cas ! Et il faudra s’attendre à ce que les voitures électriques soient en panne durant cet hiver ! Il faut rappeler que, durant la canicule en Californie, les voitures électriques ont été interdites de se ravitailler. Ce sera le cas en France durant cet hier … sauf si on coupe l’électricité et le chauffage chez les particuliers ! Il y a d’ailleurs beaucoup à craindre : “Les personnes qui sont à haut risque vital ne font pas partie des clients prioritaires définis par les préfectures”. Invité de BFMTV ce lundi soir, Laurent Méric, porte-parole d’Enedis -distributeur d’électricité- a fait le point sur les personnes et les territoires désignés comme “prioritaires”, en cas de délestages cet hiver. D’après lui, les patients sous respirateur artificiel, sont “non-prioritaires” et “éventuellement délestables”.

    « L’éolien et les énergies renouvelables sont les seules énergies que la France pourra rendre opérationnelles ces 15 prochaines années

    Dans le cadre du futur nouveau programme nucléaire, la 1ère centrale ne sera opérationnelle qu’à l’horizon 2035 selon l’État et EDF, s’il n’y a pas de retard… En attendant, que fait-on ? On attend en faisant une longue belote, en regardant nos factures monter et en comptant les coupures de courant ? »

    VdN fait de l’humour ! Et en même temps, il pointe du doigt la problématique du nucléaire. On le voit bien avec Flamanville où l’EPR devait être mis en route en 2012 et n’est pas encore en service ; cela devait coûter 3 milliards, cela coûte déjà 18 milliards ; beau bilan !

    L’observatoire du nucléaire le dit : «L’EPR de Flamanville présente tellement de malfaçons, dont certaines très graves, qu’il se pourrait qu’il démarre en mode dégradé, c’est à dire avec une puissance réduite. C’est un peu comme si vous achetiez une voiture neuve mais qu’il vous était interdit de dépasser 50 km/h du fait des incertitudes sur la sûreté du véhicule. Bien sûr, EDF prétend qu’il ne s’agit que de rumeurs et que l’EPR fonctionnera bien à « 100 % de sa puissance ». Il nous est avis qu’il faudrait déjà voir si l’EPR… pourra vraiment démarrer. »

    Ne parlons pas des activités françaises dans le domaine du nucléaire à l’étranger, notamment en Finlande, en Angleterre et … en Chine .

    « Humour noir mis à part, les faits sont têtus. La seule solution pour produire de l’énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre en France dans les 15 prochaines années est de construire des énergies renouvelables comme le photovoltaïque et l’éolien. Dire cela, ce n’est pas prendre position pour telle ou telle énergie mais la conséquence d’années d’égarement de la part de nos dirigeants politiques. A force de repousser la lutte contre le réchauffement climatique et de ne pas diversifier nos sources de production électrique, nous sommes au pied du mur. Notre parc nucléaire est dépassé, et nous n’avons pas développé suffisamment les autres énergies décarbonées. Nous manquons de capacités électriques et nous n’avons pas 15 ans devant nous pour réagir. »

    Que faire donc ? Certainement pas du nucléaire : trop dangereux, trop peu fiable ! De l’éolien terrestres ou offshore ? Cela va encore alimenter les lignes Très Haute Tension (THT), ce qui veut dire qu’il y aura des pertes de transport de l’ordre de 33 %… et des dégâts que l’on dénonce assez sur ce site.

    Il faudrait réfléchir à des solutions qui ne soient pas centralisées mais territoriales. Cela voudrait dire que des territoires à taille humaine pourraient prendre en charge ce problème énergétique après avoir réfléchi sur ce que l’on veut dans chaque lieu. En fonction de cette analyse, on peut alors se poser la question de savoir comment produire de l’énergie dans tel endroit ; cela veut dire réfléchir à un mix énergétique. Ceci en collaboration et avec la réflexion des habitants du secteur concerné. Ce genre d’action fait partie de ce qu’on appelle un projet citoyen. C’est utopique ? C’est certainement beaucoup plus réaliste, plus économe et moins dépensier que ce que l’on nous propose. On y réfléchit ?

    « L’éolien Français protège les citoyens des effets de la crise

    Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’éolien a joué un rôle déterminant pour que vos factures d’électricité restent maîtrisées. Si vous n’avez pas vu votre facture augmenter de 80% comme en Angleterre c’est grâce à l’éolien Français. Le bouclier tarifaire qui a permis de plafonner la hausse des tarifs de l’électricité pour les ménages à 4% a été très majoritairement financé par l’éolien Français. Pour 2022 et 2023 l’éolien rapportera plus de 20 milliards d’euros à l’État, somme qui bénéficie donc à tous les Français. Du jamais vu et une bonne nouvelle pour votre portefeuille. »

    Le bonheur viendrait de l’éolien ? La facture moins importante viendrait de l’éolien ? Ce qui voudrait dire que 8 % de la production ont une capacité de freiner la facture qui aurait dû être augmentée de 80 % ? Une bonne nouvelle d’habiter en France ? N’est-ce pas un choix politique français qui pourrait expliquer cette situation ? L’analyse de VdN est très, trop sommaire !

    « Être fier de l’énergie que nous produisons sur notre sol !

    Au moment où notre pays a besoin de retrouver sa souveraineté énergétique, être opposé au développement de l’éolien en France n’a donc aucun sens ! Produire de l’électricité française, sur notre sol, ne pas dépendre des pays étrangers, faire des économies et permettre de garder des factures d’électricité raisonnables par rapport à nos voisins cela vous parait-il une mauvaise idée ?

    Ceux qui organisent le mouvement anti-éolien ont peut-être des intérêts personnels à défendre, comme la vue depuis les fenêtres de leur châteaux, ou encore d’une villa secondaire au bord de la mer qui est vide 10 mois par an, ou encore ont-ils des intérêts dans les énergies fossiles… Pensez-y la prochaine fois que vous lirez ou entendrez une tirade anti-éoliennes ! »

    Les arguments du dernier paragraphe sont minables car ils ne correspondent pas au profil de ces personnes qui ne veulent pas d’éoliennes INDUSTRIELLES.
    Ce type de raisonnement fait penser à ce qu’ont osé écrire les promoteurs du projet dans la vallée de l’escrebieux-qui n’habitent pas du tout le secteur-dans un de leurs documents :

    « Plusieurs observations font état d’une inquiétude par rapport à une évolution qu’ils jugeraient négative de leur cadre de vie (perturbation visuelle, acoustique, santé). Ces remarques (nuisances visuelles, sonores…) reposent principalement sur des postulats diffusés par les opposants que l’éolien est à la fois inutile et source de nuisances. Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. Leur souci principal affiché est la protection du paysage, pour les années à venir, dans l’état « naturel » qu’ils connaissent. Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne. La protection de la beauté de la nature est le dénominateur qui réunit tous les détracteurs de l’éolien. Ces personnes ont une opinion prédéterminée et considèrent que l’éolien industriel n’a pas sa place à la campagne. Bien souvent, les interrogations et les réticences locales proviennent aussi d’un manque de communication des pouvoirs publics pour expliquer au grand public les enjeux auxquels nous sommes collectivement confrontés et qui ont abouti à la mise en place de politiques gouvernementales pour développer les énergies renouvelables. Ce manque de communication claire et régulière sur les choix énergétiques de la France et leur justification par les pouvoirs publics, laisse libre le champ de la communication aux opposants aux projets éoliens qui diffusent via Internet des informations erronées, incomplètes, alarmistes et source d’anxiété auprès du public en recherche d’information. »

    On peut donc constater que les promoteurs, à court d’arguments, rejettent sur d’autres leurs faiblesses ; ils pratiquent la délation , la diffamation et la méconnaissance du territoire qu’ils veulent envahir.

    Il faut rappeler que plus de la moitié des habitants des communes directement concernées se sont positionnés sur un refus de l’installation des éoliennes sur le territoire concerné. Cela devrait poser question aux promoteurs !

    Terminons sur une partie peu développée dans l’article de VdN : «faire des économies ». E. Macron insiste sur la sobriété, sur la résilience (mot qu’il a récupéré notamment des décroissants). Ce qui veut dire que les particuliers vont devoir se serrer la ceinture -entre parenthèses, certains Français sont bien obligés de se la serrer déjà ; comment vont-ils faire pour la serrer encore plus ?
    On ne parle pas des économies d’énergie que l’on pourrait faire :

    – si les administrations (préfectures, hôtel des impôts …) se chauffaient moins, s’éclairaient moins.

    – si les panneaux publicitaires lumineux disparaissaient.

    – si les logements sociaux étaient moins des passoires énergétiques -cela fait au moins 40 ans que les associations le crient.

    – si les communes éteignaient -comme c’est prévu depuis début 2012, du temps de N. Sarkozy et de NKM !- de 23 h à 5 h du matin ; si les fêtes de fin d’année se passaient avec beaucoup moins d’éclairage.

    – si les voitures étaient moins grandes et moins énergivores.

    – si on n’incitait pas les Français à acheter des voitures électriques.

    – si on limitait -voire supprimait- l’installation des antennes 5G, source de consommation importante d’électricité -en dehors d’autres problèmes très graves pour l’humanité, à savoir la numérisation et la robotisation de la société. Il faudrait réfléchir à la société Amish – idée farfelue pour le gouvernement en place, mais qu’il récupérera à un moment donné !

    – si nos gouvernants prenaient des avions privés pour leurs déplacements ; par exemple le Président de la république prend un jet privé pour aller de Nantes à Paris. Il faudrait se souvenir que dans un certain nombre de pays européens, les voyages en avion se font à partir des lignes commerciales !

    – si ces mêmes personnes allaient moins souvent en avion au Qatar !

  • EDF condamné

    La Cour de cassation a confirmé la condamnation de EDF.

    L’électricien n’a pas fait assez pour empêcher la mortalité de faucons crécerellettes sur sept parcs éoliens.

    C’est une victoire au goût amer pour l’association France Nature Environnement. Une victoire après dix ans de bataille de juridique et des dizaines de faucons crécerellettes retrouvés morts. EDF-Renouvelables a été condamné pour la destruction de ces oiseaux protégés dans l’Hérault « par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d’Aumelas ». Elle doit verser 3 000 euros à FNE.

    Concrètement, EDF-Renouvelables aurait bien dû déposer une demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées pour ses trente-et-une éoliennes déployées sur le plateau. C’est ce qu’a conclu la cour de Cassation en rejetant ce 30 novembre le pourvoi de l’entreprise. Déjà condamnée en première instance et en appel, la société n’a jamais voulu se plier à cette démarche administrative — non obligatoire mais essentielle.

    L’État de son côté, n’a jamais jugé prioritaire de contraindre EDF-R à des mesures coercitives pour limiter la mortalité des faucons crécerellettes. Le causse héraultais abrite pourtant une des plus importantes populations de cette espèce, qui a failli disparaître dans les années 1970. Assez rarement refusée, la demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées (DEP) n’est même pas un document empêchant l’existence d’un parc éolien. Mais elle permet de limiter son fonctionnement sur certaines périodes (migration, période de chasse, reproduction, etc.). Le cas des éoliennes d’Aumelas désespère depuis longtemps associations et même services de l’administration. Ainsi, en 2020, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie avait produit un rapport interne demandant la suspension de l’exploitation des aérogénérateurs d’Aumelas en présence du faucon crécerellette. Cette espèce migratrice prend ses quartiers dans le midi de fin avril à la fin de l’été. Mais même là, l’État avait laissé les mains libres à l’entreprise. À Reporterre, cette dernière indique « prendre acte » de la décision de la cour de Cassation mais assure porter sur tous ses projets « une attention toute particulière à l’environnement et la biodiversité » en mettant en place « des mesures adaptées dès le début du projet et durant toute sa durée de vie ».

    Un respect de la biodiversité laissé au bon vouloir des promoteurs

    Le problème c’est que ces mesures ne suffisent pas. Même les dispositifs d’effarouchement (dits DT-Bird) censés éloigner les oiseaux qui voleraient trop près des pales des éoliennes d’Aumelas n’ont pas empêché un pic de mortalité de faucons crécerellettes mais aussi de busards cendrés durant l’été 2021.

    D’où l’importance de ce jugement pour France Nature Environnement qui salue « une victoire » bien que tardive. « Avant même la construction de l’ensemble du parc, on avait déjà repéré des cadavres de faucons crécerellettes au pied des premiers mâts en 2010 », se souvient Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon. La décision de la cour de Cassation amène une preuve définitive des manquements de l’entreprise, et elle a « suffisamment de preuve pour aller désormais plus loin ». C’est-à-dire devant la justice pénale [1], qui pourrait condamner cette fois plus lourdement EDF-R pour chaque nouvelle mortalité constatée.

    Des éoliennes dangereuses dans les zones de protection spéciale

    Les éoliennes ne sont pas aussi dangereuses pour les oiseaux et les chauves-souris que les pesticides, les chats ou l’artificialisation. Mais elles s’ajoutent à ces menaces, et surtout elles deviennent très problématiques dans les zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux, comme à Aumelas, et les zones spéciales de conservation (ZSC) pour les chauves-souris.

    C’est notamment pour réduire ces atteintes aux espèces protégées que le député EELV-Nupes de Gironde Nicolas Thierry a obtenu le vote — le 25 novembre dernier — d’un amendement au projet de loi d’accélération des renouvelables, visant à exclure les ZPS, les ZSC, les réserves et les parcs nationaux des « zones favorables » au déploiement des EnR futures.

    Une nécessité attendue depuis des années par les associations environnementales. Reste que dans un communiqué publié ce vendredi 2 décembre, la Ligue pour la protection des oiseaux s’inquiète déjà que la future loi allège les normes environnementales sur toutes les autres zones naturelles. Le débat débutera dans l’hémicycle ce lundi 5 décembre.

    Notes

    [1] Pour le moment, l’électricien n’a été condamné que par un tribunal civil

  • Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres

    Académie de médecine du 9 mai 2017

    38 pages

    RESUMÉ

    L’extension programmée de la filière éolienne terrestre soulève un nombre croissant de plaintes de la part d’associations de riverains faisant état de troubles fonctionnels réalisant ce qu’il est convenu d’appeler le «syndrome de l’éolienne ». Le but de ce rapport était d’en analyser l’impact sanitaire réel et de proposer des recommandations susceptibles d’en diminuer la portée éventuelle.

    Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques,il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social » lequel définit aujourd’hui le concept de santé.

    Dans le double souci d’améliorer l’acceptation du fait éolien et d’atténuer son retentissement sanitaire, direct ou indirect, le groupe de travail recommande :

    – de s’assurer que lors de la procédure d’autorisation l’enquête publique soit conduite avec le souci d’informer pleinement les populations riveraines, de faciliter la concertation entre elles et les exploitants, et de faciliter la saisine du préfet par les plaignants,

    – de n’autoriser l’implantation de nouvelles éoliennes que dans des zones ayant fait l’objet d’un consensus de la population concernée quant à leur impact visuel, sachant que l’augmentation de leur taille et leur extension programmée risquent d’altérer durablement le paysage du pays et de susciter de la part de la population riveraine – et générale – opposition et ressentiment avec leurs conséquences psychiques et somatiques.

    – de systématiser les contrôles de conformité acoustique dont la périodicité doit être précisée dans tous les arrêtés d’autorisation et non au cas par cas,

    – d’encourager les innovations technologiques susceptibles de restreindre et de « brider » en temps réel le bruit émis par les éoliennes et d’en équiper les éoliennes les plus anciennes,

    – de ramenerle seuil de déclenchement des mesures d’émergence à 30 dB A à l’extérieur des habitations et à 25 à l’intérieur, (tout en laissant les éoliennes sous le régime des Installations Classées pour le Protection de l’Environnement),

    – d’entreprendre, comme recommandé dans le précédent rapport, une étude épidémiologique prospective sur les nuisances sanitaires.

    Contenu

    NUISANCES SANITAIRES DES EOLIENNES TERRESTRES

    INTRODUCTION

    I. LE RAPPORT DE 2006, LEGISLATION ACTUELLE ET PERSPECTIVES

    II. LE SYNDROME DES EOLIENNES

    III. LES NUISANCES SANITAIRES

    1. Les nuisances visuelles

    2. Les nuisances sonores

    3. Les facteurs psychologiques

    4. Synthèse des nuisances

    IV. DISCUSSION ET ACTIONS POSSIBLES

    V. LES RECOMMANDATIONS

    https://www.bruit.fr/images/stories/pdf/Rapport-sur-les-eoliennes-Academie-de-medecine-mai-2017.pdf

    ** **

    Ça fait débat : les éoliennes de la discorde

    Une vidéo qui date du 29 novembre 2022

    https://www.sudouest.fr/lachainetv7/infos/ca-fait-debat/videos/2022/11/29/ql3vlp5

  • La puce à l’oreille

    La radio locale « Radio Scarpe Sensée émet

    – ou sur internet : https://radioscarpesensee.com

    – ou sur la radio : 94.1 FM

    La première diffusion sur le projet d’éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux a eu lieu le mercredi 30 novembre au soir.

    Pour écouter (49 minutes) :

    A Quiery la Motte et Izel les Equerchin, entre Douai et Hénin Beaumont, dans la vallée de l’Escrebieux, les sociétés Intervent et Valeco prévoient l’implantation de deux éoliennes de 200 mètres et une de 16 mètres.

    Un collectif dénonce la démesure de ce projet, son impact paysager et ses finalités économiques. Sortir des énergies fossiles et du nucléaire mais pas à n’importe quel prix et pour des projets localement bénéfiques, c’est le message que portent Pierre Rose et Christian Warlouzet, deux membres du collectif opposé à ce projet.

  • Les enquêtes d’« utilité publique »

    Remarque préliminaire

    Il y a déjà eu un article sur le sujet montrant, au final, l’inutilité de ces enquêtes qui ne servent qu’à faire croire que la démocratie existe dans ce domaine :

    Le combat continue … après l’enquête publique !

    ** **

    Commentaire de Laizon Environnement

    Comme vous, nous avons travaillé durement pendant des années pour critiquer les études d’impact des promoteurs et pour inciter les riverains à participer aux enquêtes publiques. Les trois dernières enquêtes dans lesquelles nous sommes intervenus nous ont montré que c’était peine perdue. 

    Au moment où nous faisions ce pénible constat, nous avons eu connaissance d’un entretien que Frédéric Graber, historien du CNRS, avait accordé au Monde le 26 octobre dernier

    L’historien en arrivait à la conclusion que les enquêtes publiques ne servent à rien et que nous nous faisons beaucoup d’illusions à ce sujet :

    « L’enquête publique s’apparente de nos jours à une formalité administrative ».

    « Pour chaque projet, on ouvre un registre où tous les habitants peuvent exprimer leurs griefs. Ensuite, on le referme, et on n’en tient pas compte. Ces enquêtes sont clairement des outils au service d’une intensification de l’exploitation de la nature. » (Le Monde, 26 octobre 2022)

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/10/26/frederic-graber-la-notion-d-utilite-publique-continue-d-etre-associee-a-l-idee-d-un-developpement-economique-cense-profiter-a-tout-le-monde_6147342_3232.html

    Frédéric Graber a publié le fruit de ses recherches sur les enquêtes publiques dans cet ouvrage :

    Inutilité publique —histoire d’une culture politique française (Paris, Éditions Amsterdam, 2022, 193 p., 18 euros).

    Nous avons lu ce livre. Ce que l’auteur démontre est encore plus affligeant que ce qu’il disait dans l’entretien. Bref, il ne sert à rien de participer à une enquête publique. Il faut le savoir et le faire savoir haut et fort.

    Voyez dans la pièce jointe

    Ce sont les principales constatations et réflexions que nous avons relevées dans ce livre fondamental.

    À nous tous d’en tirer les conclusions qui s’imposent. 

    Nota bene : votre travail sur le dossier d’enquête publique ne sera pas perdu si vous portez un recours.

  • l’éolien INDUSTRIEL à Albi

    Des associations tarnaises de défense de l’environnement ont manifesté hier contre un projet de loi réduisant les délais de recours.

    Quatre associations tarnaises de défense de l’environnement, représentées par une quinzaine de militants, ont manifesté hier matin devant la préfecture contre le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (ENR). Un projet de loi, adopté par le sénat en première lecture au début du mois, qui permettrait à l’état de simplifier les procédures administratives et de raccourcir les délais d’examen des recours en justice pour l’installation de solaire et d’éolien. C’est principalement sur ce dernier point que les associations tarnaises LLPP (Lombers, Lamilarié, Poulan-Pouzols), Nostra Montanha (Mazamétain), Calelh (Brassac) et Réveil (Lacabarède), se sont mobilisées.

    « Grâce à la LLPP et au droit à la discussion, nous avons réussi à convaincre le promoteur à renoncer. On aurait eu les éoliennes à moins de 500 m de la maison » rappelle Alain, de Poulan, membre de la LLPP.

    « Avec cette loi sur les ENR, il n’y aura plus aucune concertation possible. On aura une dictature des éoliennes », redoute Hugues, habitant du Rialet, membre de Nostre Montanha. Un projet d’éolienne, entre le Rialet et le barrage du Pas des bêtes, dans le Sidobre, présente selon l’association des « risques de pollution sur une réserve d’eau potable qui concerne 25 000 habitants, avec le béton qu’il faut couler, les graisses et les huiles nécessaires au fonctionnement des éoliennes ». À Brassac, en février dernier devant la cour d’appel de Toulouse, un couple a obtenu la reconnaissance que « les nuisances sonores et visuelles produites par des éoliennes constituent un trouble du voisinage » et la condamnation du promoteur. « Il y aura beaucoup moins d’enquêtes publiques, de liberté pour les maires dans leur PLU et de discussion sur l’impact environnemental » prédit Marcelle, du collectif Calelh de Brassac. Le projet de loi ENR doit être débattu au Parlement en 2023 lors de la prochaine loi de programmation Énergie-Climat

    https://www.ladepeche.fr/2022/11/29/manifestation-contre-un-projet-de-loi-favorisant-leolien-10834183.php

  • L’éolien et l’élu

    La plupart des arguments sont à prendre en considération

    https://drive.google.com/file/d/1jn3mY9Oo3kFsAjIx-cdh0p_cSQh-rNQI/view?usp=sharing

    59 pages

    Ce document date de 2021 ; il est encore bien d’actualité !

    Ce guide a été créé par un collectif anti-éolien afin de prévenir les élus et les citoyens contre ces abominations qui envahissent nos territoires.

  • Le prix du vent

    Une BD qu’il faut acheter.

    Avant de lire la fin de la BD, écoutez Sioux Berger :

    18 minutes

    lisez Sioux Berger :

    https://lemiroirdunord.fr/2022/12/02/eolien-entretien-avec-sioux-berger-romanciere-lobjet-de-ce-roman-est-de-lancer-lalerte-et-non-de-remplacer-le-travail-des-chercheurs/


    ** **

    Deux textes en fin de BD

    Lettre ouverte à ceux qui nous gouvernent

    Mesdames, Messieurs,

    nous vous écrivons aujourd’hui, car nous aimerions que vous répondiez à une question, une seule ?

    Doit-on vous apporter toutes les vaches mortes que nous ramassons aux alentours des éoliennes pour que vous daigniez prêter attention à nous ?

    Certes, nous ne sommes pas des scientifiques. Mais nous avons des yeux pour voir. Le constat est simple : les machines tournent, il y a des malades ; les machines s’arrêtent, tout le monde va mieux. ON/OFF. Comprenez-vous le message ?

    Parfois, certains d’entre vous ont répondu. Vous avez indiqué dans vos courriers et dans la presse qu’il s’agissait d’un syndrome psychologique, vous avez dit que c’était des « fakes », puis, peu à peu, vous avez parlé de « cas isolés ».

    Seulement voilà. Nous nous exprimons depuis la France entière et les cas isolés sont bien plus nombreux que vous ne le laissez entendre.

    Nous sommes majoritairement des ruraux. Les machines, nous les avons sous notre nez. Nous sommes loin des grandes métropoles, de la capitale, et nous payons un lourd tribut à l’électricité verte.

    Les gens des villes ne peuvent pas voir ce que nous observons tous les jours : les promoteurs bétonnent les campagnes, rasent les haies, suppriment des hectares de forêt. On leur vend de belles images à la télé, on leur promet même qu’en achetant de l’électricité verte et une nouvelle voiture, ils œuvrent pour la planète. On prétend que des centrales nucléaires seront fermées, mais ne fait que surajouter encore et encore des moyens de production.
    Mesdames et Messieurs les Préfets et Préfètes, Monsieur le Président, nous ne voulons pas de ce monde-là.

    Nous vous demandons d’arrêter cette propagande, qui cache simplement une course au toujours plus.
    Nous vous demandons donc de reconnaître officiellement que la santé animale et humaine est mise à mal par la politique énergétique du pays.

    Nous vous demandons de réaliser des études sérieuses et indépendantes sur l’impact des champs électromagnétiques, de l’enfouissement des câbles, des vibrations des machines sur la santé humaine et animale.

    Dans vos beaux discours politiques, vous évoquez toujours les générations futures. Y pensez-vous vraiment ? Votre réflexion n’est-elle pas plutôt tournée du côté de votre porte-monnaie ?
    Voulez-vous que vos noms soient associés à l’un des grands scandales sanitaires du XXIème siècle ?

    Alors, répondez, et, par pitié, pas d’enfumage ?

    Vous ne nous endormirez pas en faisant traîner les dossiers. Nous connaissons par coeur cette astuce qui consiste à jouer la montre en attendant que les 8 000 machines soient toutes installées, en faisant patienter sagement tout le monde tandis que vous ravagez aussi la France au nom de l’écologie.
    Nous sommes tout petits face aux lobbies, mais nous sommes nombreux et nous ne nous tairons pas. Notre détermination est sans faille puisque nous n’avons plus rien à perdre. Quand le travail d’une vie est balayée par le vent, lorsque nos maisons ne valent plus rien, si nous sommes contraints de quitter notre terre parce qu’elle est devenue invivable, pourquoi voulez-vous que nous renoncions ?

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    A l’heure où vous refermerez les pages de ce livre, le récit n’est pas achevé. Il s’écrit avec la vie des gens qui cultivent la terre et qui nous nourrissent.
    Certains agriculteurs ont vu leur ferme déplacée afin que leurs animaux puissent survivre. Ils ont été contraints de partir.
    D’autres croulent sous les dettes et appellent au secours : ils demandent que la question sanitaire des champs électromagnétiques soit enfin reconnue.
    L’ARS commence timidement à se pencher sur la question : sera-t-elle classée sans suite ?

    L’ANSES suggère une enquête : sera-t-elle classée sans suite ?

    On peut faire passer les populations pour des folles. On ne peut pas taire longtemps la mort des vaches. Nous continuerons sans relâche à donner la parole aux victimes. Dans la course à l’électricité, y laisserons-nous la vie ?

    Actuellement les services de santé ne reconnaissent ni le champ électromagnétique généré par un parc éolien (soit un effet cocktail), ni les problèmes électriques générés en sous-sol par les câbles de raccordement, ni la notion de fracturation des roches pour l’implantation de l’éolienne (1500 tonnes de béton coulés pour une éolienne), ni les vibrations causés par l’effet des rotations des pâles.
    Pourtant les promoteurs font intervenir des géobiologues et une enquête est ouverte concernant l’imputabilité des éoliennes sur la santé des vaches.

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    Commentaire

    On retrouve certains problèmes identiques avec les implantations d’antennes 5G.

    Tout d’abord, on a besoin de production d’électricité car la 5G va multiplier par trois la consommation d’électricité à cause de l’utilisation de ces antennes, qui vont servir pour les téléphones mais aussi pour la surveillance et le développement des robots , les futurs remplaçants des humains..
    Bien entendu, on retrouve les mêmes problèmes sanitaires que pour les éoliennes : c’est une catastrophe pour les humains et les animaux.


    Eoliennes INDUSTRIELLES et antenne 5G

    avec son monde : même combat !