Eolien offshore 


La mise en fonction de l’île artificielle dans la zone éolienne offshore Princesse Elisabeth coûtera 3,566 milliards d’euros, au lieu des 2,205 prévus, peut-on lire dans une note au conseil des ministres du 20 juillet. Cela aura un impact sur les factures d’électricité. Dans la Vivaldi, ça pourrait se tendre à nouveau…

C’est la pièce centrale de la future zone éolienne offshore Princesse Elisabeth, au large de La Panne : au milieu des « moulins » qui devraient progressivement y être plantés, une « île énergétique » artificielle sera construite par Elia, le gestionnaire du réseau électrique haute tension, pour « centraliser » le courant produit et le renvoyer par câbles vers la côte, afin de le distribuer ensuite à travers le pays. Le projet est d’ampleur, puisque le gouvernement, dans le cadre de la transition énergétique, a fixé à 3,5 GW la puissance totale que devrait afficher la zone Princesse Elisabeth d’ici la fin de cette décennie – qui viendra s’ajouter aux 2,3 GW déjà existants au large de Zeebruges. Sans compter que l’île sera également une installation hybride, un hub qui accueillera les nouvelles interconnexions avec la Grande-Bretagne (Nautilus) et – peut-être – le futur méga champ éolien danois (Triton Link).

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