Remarque préliminaire
Il y a déjà eu un article sur le sujet montrant, au final, l’inutilité de ces enquêtes qui ne servent qu’à faire croire que la démocratie existe dans ce domaine :
Le combat continue … après l’enquête publique !
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Commentaire de Laizon Environnement
Comme vous, nous avons travaillé durement pendant des années pour critiquer les études d’impact des promoteurs et pour inciter les riverains à participer aux enquêtes publiques. Les trois dernières enquêtes dans lesquelles nous sommes intervenus nous ont montré que c’était peine perdue.
Au moment où nous faisions ce pénible constat, nous avons eu connaissance d’un entretien que Frédéric Graber, historien du CNRS, avait accordé au Monde le 26 octobre dernier
L’historien en arrivait à la conclusion que les enquêtes publiques ne servent à rien et que nous nous faisons beaucoup d’illusions à ce sujet :
« L’enquête publique s’apparente de nos jours à une formalité administrative ».
« Pour chaque projet, on ouvre un registre où tous les habitants peuvent exprimer leurs griefs. Ensuite, on le referme, et on n’en tient pas compte. Ces enquêtes sont clairement des outils au service d’une intensification de l’exploitation de la nature. » (Le Monde, 26 octobre 2022)
Frédéric Graber a publié le fruit de ses recherches sur les enquêtes publiques dans cet ouvrage :
Inutilité publique —histoire d’une culture politique française (Paris, Éditions Amsterdam, 2022, 193 p., 18 euros).
Nous avons lu ce livre. Ce que l’auteur démontre est encore plus affligeant que ce qu’il disait dans l’entretien. Bref, il ne sert à rien de participer à une enquête publique. Il faut le savoir et le faire savoir haut et fort.
Voyez dans la pièce jointe
Ce sont les principales constatations et réflexions que nous avons relevées dans ce livre fondamental.
À nous tous d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
Nota bene : votre travail sur le dossier d’enquête publique ne sera pas perdu si vous portez un recours.