Le problème que nous mettons en avant est le suivant : pourquoi nous opposer aux éoliennes INDUSTRIELLES ? Pourquoi avoir besoin de tant de production électrique ?
Un constat s’impose : on a multiplié par quatre la production d’électricité entre 1970 et 2020. On voudrait multiplier encore par deux entre 2023 et 2035. Comme le disait si joliment le directeur de RTE : je veux électrifier l’économie !
Pourquoi toujours plus ?
Pourquoi les Hauts-de-France sont en première ligne puisque ce territoire représente un peu moins de 6% de la superficie de la France et produit 28% de l’énergie éolienne INDUSTRIELLE ?
Parce que l’on en a eu besoin principalement pour technologiser notre société ; maintenant il en faut pour numériser. Sans rentrer dans les détails, c’est là notre triste évolution qui, à terme, risque d’aboutir à la mort de l’Humanité.
Il vaudrait mieux réfléchir en termes de projets d’éoliennes territoriales … qui servent – comme son nom l’indique – pour des territoires précisés. Avec les éoliennes INDUSTRIELLES, on nous retire notre possibilité de nous exprimer, dans la mesure où cette énergie centralisée est entre les mains et des pouvoirs politiques en place et des entreprises concernées.
Dans son livre, Cédric PHILIBERT (Éoliennes, pourquoi tant de haine ?) n’aborde pas du tout cet aspect du problème. C’est normal car il veut vendre sa soupe.
Les écologistes (le parti politique) ne mentionnent pas non plus cette question puisque ce parti – comme la presque totalité des partis, voire la totalité – sont très favorables à cette évolution de la société. Tous les partis politiques sont d’ailleurs technophiles. Ils ne vont donc jamais aller à l’encontre de la technologisation, et – actuellement – de la numérisation de la société. Ils vont même jusqu’à laisser penser que c’est grâce à cette nouvelle technologie que l’on va résoudre des problèmes tels que le changement climatique.
La numérisation est pourtant le plus grand des dangers car cela englobe la plupart des problèmes actuels.
On continue le combat !
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Quel est le lien avec les luttes anti 5G ?
Si on lutte contre la 5G, si on lutte conséquemment contre la numérisation galopante de la société, c’est parce qu’on voit les dangers qui commencent à poindre. Il n’est pas nécessaire de détailler car ces dangers sont connus de tous ceux qui se retrouvent dans nos collectifs et associations anti 5G.
Pour que la 5G existe, pour que cette numérisation se développe, il est donc nécessaire qu’il y ait une production suffisante d’électricité.
On en arrive donc à la question qui se pose quand on se bat contre les éoliennes INDUSTRIELLES : pourquoi produire tant ?
C’est la question que l’on a pu se poser dans l’association ESCREBIEUX.
Des éléments de réponse se trouvent dans le début de cet article.
Des points de convergence entre certaines luttes sont manifestes.
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Commentaire reçu
Nous sommes entrés dans une phase mondiale du capitalisme technototalitaire électronumérique. Le tout-électrique est conjoint avec le tout-connecté.
Que les « Verts » officiels publics soient à côté de la plaque est évident. Les autres aussi (seuls ceux autour de Ruffin et peut-être Batho et quelques autres montrent quelques signes de conscience). Eh bien, c’est à nous d’aller les chercher pour qu’ils comprennent, de les secouer. Affaire de pédagogie…. Et de patience alors que tout s’accélère.
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Éoliennes industrielles, voitures électriques, fermes photovoltaïques en déforestation ou sur les champs ou élevages, objets connectés, identité numérique… des maillons d’une même chaîne qui nous mène droit dans l’impasse et la catastrophe.
Et tout cela, au nom de « l’écologie » paraît-il , pour le climat, la biodiversité etc. dans la croyance hypnotique de l’immaculée conception de la matière.
Résistance 5G Nantes