Auteur/autrice : Escrebieux

  • Pourquoi le projet éolien de la vallée de l’Escrebieux a été retoqué par la préfecture ?

    Un autre article dans Voix du Nord en date du 19 juin ; édition Arras

    Le préfet a opposé un refus à la demande d’autorisation environnementale du projet de trois éoliennes sur des parcelles d’Izel-les-Equerchin et Quiéry-la-Motte, au sud de l’agglo d’Hénin-Beaumont. Ses promoteurs disposent d’un délai de deux mois pour saisir la justice.

    Le projet de parc éolien de la vallée de l’Escrebieux prévoit l’implantation sur des parcelles agricole de trois mâts éoliens (deux à Izel, un à Quiéry), d’une puissance de 15 MWh, à l’extrémité des territoires de ces deux communes, au sud de l’agglo d’Hénin-Beaumont. Une demande d’autorisation environnementale était sollicitée par les promoteurs (les société Intervent et Valeco). L’enquête publique a eu lieu du 7 novembre au 7 décembre 2022, gratifiée d’un avis favorable de la commissaire-enquêtrice. Ce n’est pas le cas du préfet du Pas-de-Calais.

    « EFFET D’ÉCRASEMENT »

    A la vue des éléments fournis, celui-ci a estimé, dans un arrêté redu le 6 juin, que les mâts s’intègreraient mal dans le paysage. On n’est pas ici au milieu des vastes plaines de l’Artois où les champs éoliens pullulent mais en bordure du bassin minier, densément peuplé. Le projet aurait des « effets de surplomb et d’écrasement sur les villages de la vallée », est-il noté. Il viendrait parasiter la vue sur les terrils classés patrimoine mondial de l’UNESCO. « Il convient, à ce titre, de veiller à la protection de leur place dans le paysage environnant ». Le préfet relève la proximité de l’église Saint-Martin d’Hénin-Beaumont, classée monument historique, à cinq kilomètres de distance, qui entrerait « en covisibilité » avec le par éolien. Autre grief, en lien avec la protection des oiseaux, la proximité d’une éolienne avec une zone re reproduction du busard des roseaux.

    UNE LEVÉE DE BOUCLIERS

    A noter qu’à l’issue de l’enquête les promoteurs ont amendé leur copie pour ramener la hauteur totale des éoliennes à 180 mètres en bout de pâle, au lieu de 200. Cela n’a pas suffi à convaincre.

    Le projet a, dès le départ, suscité une levée de boucliers. Plusieurs communes :

    • Quiéry, Oppy, Neuvireuil, Ecourt-Saint-Quentin, Fresnes, Vitry et Biache

    ont rendu des avis défavorables, ainsi que certains services de l’État :

    • Direction départementale des territoires et de la mer du Pas-de-Calais, Unité départementale de l’architecture et du patrimoine du Pas-de-Calais.

    Sur le terrain, des voix hostiles se sont fait entendre, via l’association Escrebieux-Environnement. Les élus et habitants des communes au sud d’Hénin-Beaumont se sont mobilisés très tôt sur le sujet. Le refus préfectoral ne signe pas la fin de la procédure. Intervent et Valeco ont deux mois pour saisir la justice administrative.

    Voix du Nord, éditions Arras et Lens-Liévin ; 19 et 17 juin

    DES CHIFFRES

    3 : le nombre d’éoliennes possiblement installées. Deux à Izel, Une à Quiéry

    180 : en mètres, la hauteur en bout d epâle des éoliennes

    950 : en mètres à vol d’oiseau, la distance qui sépare l’éolienne la plus proche de Bois-Bernard de la première habitation.

    40 000 € : ce que devrait toucher le département pas an et sur 25 ans pour ces trois éoliennes.

    11 000 € : ce que devraient toucher par éolienne et par an (sur 25 ans) les communes d’Izel et de Quiéry.

    125 000 € : ce que doit budgeter Intervent et Valeco pour le démantèlement des deux éoliennes de 5MWh ; sans compter 100 000 e pour celle de 4 MWh

    CE QU’ILS EN PENSENT

    Pierre Rose, président de l’association Escrebieux-Environnement : « Cest une première bataille de gagné ; ça ne veut pas dire qu’on a gagné la guerre. Sur le projet de la vallée de lé Sensée, le préfet a retoqué mais le promoteur a saisi la cour administrative d’appel. Dans ces cas-là, c’est le promoteur qui gagne. On a un petit espoir, c’est que sur Osartis-Marquion, il y a trois projets (Escrebieux, Sensée, Brebières) qui sont contestés. Cela fera peut-être réfléchir les pormoteurs. Ils finiront pas se dire que c’est dur de travailler dans ce secteur ».

    Frédéric Humez, marie de Quiéry-la-Motte, commune défavorable au projet : « C’est une décision conforme à la volonté du conseil municipal. Je pense que c’est par rapport aux nombreux avis défavorables que le préfet a rendu son avis. Ce n’est pas facile de s’opposer à l’avis d’une commune ».

    Corinne Dubois, maire d’Izel-les-Equerchin, commune favorable : « C’est un peu désagréable d’autant que le dossier avait reçu un avis favorable de la commissaire-enquêtrice. Il y aavait eu une réunion en préfecture juste après avec toutes les instances où tous les points avaient été débattus. J’avais l’espoir d’une décision favorable. Je pense qu’il y aura un recours car les éléments de refus sont facilement opposables. Un point que je ne comprends pas du tout est la présence des terrils car cela n’a pas empêché de construire des éoliennes à proximité (à Esquerchin-Lauwin-Planque) ».

    Jean-Marie Monchy, maire de Bois-Bernard, commune défavorable au projet : « Je ne peux pas cacher que je ne trouvais pas cela esthétique. C’est très bien que le projet soit retoqué car le territoire a déjà suffisamment donné (Les Hauts-de-Fance sont la région qui compte le plus d’éoliennes en frnce). Cela ouvrait aussi la porte à davantage d’éoliennes car un deuxième projet était dans les tuyaux dans le secteur. Ce refus va sûrement le faire annuler ».

    Des habitants de Bois-Bernard « rassurés » … pour l’instant

    Les habitants de la rue du Petit-Bois à Bois-Bernard ne cachent pas leur joie. Le refus de la préfecture est vécu comme un soulagement.Les habitants s’étaient immédiatement mobilisés pour exprimer leur opposition à ce projet éolien. Un collectif avait ainsi été formé, une pétition rédigée et un rendez vous avec Xavier bertrand sollicité. « Tout n’a pas été vain »,se félicite Ghislaine qui habite dans la rue depuis 1984 et dont le jardin donne sur les champs devant accuillier les engins de 180 mètres de heut. Didier, son voisin, est tout aussi heureux. « Je ne suis pas contre, mais pas ici. On en a assez dans la région ou bien il faut les installer en bord d’autoroute, où cela ne gêne personne »… Si les habitants de la rue du Petit-Bois soufflent un peu après plusieurs mois de mobilisation, ils restent toutefois sur leurs gardes. « Pour l’instant, c’est une première étape. Attendons de voir si un recours est déposé contre la décision de la préfecture », temporise Ghislaine, déjà prête à renfiler son costume de Don Quichotte des temps modernes.

    Voix du Nord, édition Arras ; 19 juin

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    COMMENTAIRE

    A propos du projet Valeco-Intervent sur la commune de Brebières

    Vous avez jusqu’au 12 juillet inclus pour aller en mairie de Brebières pour indiquer votre opposition au nouveau projet.

    Le secteur est déjà bien impacté aux alentours d’Haucourt avec ces éoliennes INDUSTRIELLES. Il faut rappeler que la vallée de la Sensée est concernée ; le préfet a d’ailleurs émis un avis défavorable (ce qui fait que, comme prévu, les promoteurs -qui ne sont pas Valeco et Intervent- ont attaqué en justice).

    Valeco et Intervent veulent aussi occuper le terrain à Brebières : La commune a déjà voté contre ce projet au début de ce mois.

    Le conseil municipal de Quiéry va se prononcer en début de semaine prochaine.

    Il commence à y avoir une forte opposition dans la CC Osartis-Marquion (pour rappel, Vitry est contre). Cela devrait faire réfléchir nos promoteurs quant à la poursuite en justice de la décision du préfet pour ce qui concerne Quiéry et quant au projet de Brebières. Cela sent mauvais pour eux dans notre communauté de communes, d’autant qu’ils ont déjà bien défiguré le paysage avec le parc éolien des Quintefeuilles.

  • Santé et infrasons produits par les éoliennes

    « Une histoire de vaches… »

    « Lorsqu’un débat citoyen sur les éoliennes est lancé, on aborde plutôt les questions économiques (la rentabilité) et écologiques (la transition énergétique). La question de la santé des habitants est peu traitée. Elle n’est pas neutre pourtant.

    Il y a quelques années, lors d’une conférence à Toulouse, j’ai entendu un vétérinaire expliquer qu’il avait vu des troupeaux de vaches devenir fous à cause des éoliennes. Voici l’histoire qu’il nous a racontée.

    Un fermier trouve que ses vaches ont un comportement bizarre depuis qu’une éolienne a été implantée à proximité. Avec le vétérinaire et un ami scientifique, et en accord avec l’exploitant de l’éolienne, ils tentent une expérience. Le vent souffle. L’éolienne est en mouvement. L’exploitant coupe la machine qui cesse son activité. Le fermier déplace la mangeoire des vaches. Il l’oriente selon un certain angle par rapport à l’éolienne. D’après le scientifique, les ondes de l’éolienne produites par le mouvement des pales doivent parvenir à hauteur de la mangeoire. La mangeoire est approvisionnée. Les vaches viennent se nourrir. L’éolienne est relancée. Les pales se mettent à tourner. Et soudain, à la surprise générale, c’est la panique générale. Les bovins meuglent d’angoisse et se mettent à courir dans tous les sens. Les vaches sont devenues folles ! L’exploitant de l’éolienne, sidéré, fait arrêter sa machine. Les vaches se sont retirées à l’autre bout du champ. Elles n’osent plus aller à la mangeoire. Le fermier devra la déplacer à nouveau pour leur redonner confiance.

    J’ai entendu ce témoignage il y a plusieurs années. Je ne sais pas quelle est la suite de cette histoire. À l’époque, cela m’avait surpris mais je n’y avais pas prêté davantage attention. Aujourd’hui, c’est différent. D’autres témoignages sont venus s’ajouter à celui-ci, d’autres scientifiques commencent à dénoncer l’usage massif des éoliennes. J’ai envie d’en savoir plus. C’est la raison pour laquelle je me rendrai à ce colloque. »

    pour en savoir plus :

    Document de 58 pages et qui date de novembre 2018 

    Sommaire

    Introduction

    John Yelland, physicien

    Dr Jean-Paul Borsotti, neurologue

    Marie-Stella Duchiron, Docteur Es-sciences

    Professeur Bruno Frachet, ORL

    Professeur Gilbert MOUTHON, Vétérinaire

    Yves Couasnet, Doctorat à l’ENPC- ingénieur acousticien

    Marianna Alves-Pereira, ingénieur biomédical et docteur en sciences de l’environnement

    Dr Henri Delolme, médecin épidémiologiste

    ANNEXES

    Les effets du bruit au travail sur la santé

    LE PRINCIPE DE DOSE -EFFET EN ACOUSTIQUE

    Les échelles de bruit

    LA SONIE, UNITE SUBJECTIVE DE PSYCHO-ACOUSTIQUE

    CONTENU TEMPOREL ET SPECTRAL DU BRUIT d’UNE CENTRALE EOLIENNE

    LES INFRASONS AU COEUR D’UNE VIEILLE CONTROVERSE

    SEUILS DE SENSIBILITE AUX INFRASONS

    Etude en double aveugle et effet Nocebo

    ETUDE INFRASONS à CAPE BRIDGEWATER

    PROPAGATION DES INFRASONS : DEUX REGLES

  • Manifestation anti-éoliennes à Dunkerque

    « On veut garder notre littoral intact »

    Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi 10 juin au matin sur la plage de Malo-les-Bains à Dunkerque pour s’opposer à un projet de parc éolien. Une marche silencieuse organisée par le collectif « Vent Debout ». Les habitants mobilisés veulent défendre leur littoral.

    Le collectif « Vent debout » a organisé une troisième marche silencieuse aux abords de la plage de Malo-les-Bains à Dunkerque. Ils étaient une cinquantaine à se mobiliser pour s’opposer au projet de parc éolien en mer. Un argument revient souvent : implanter des éoliennes à 10 kilomètres des côtes, c’est abîmer le littoral.

    « On a eu la chance d’avoir un magnifique littoral ici, on ne veut pas que ça change, on veut que les générations futures aient la même chance que nous« , déclare Caroline, qui marche aujourd’hui avec son père et ses quatre enfants. Si elle manifeste c’est surtout pour défendre le paysage : « Notre cœur est ici, et on veut pas que ça change car on irait nulle part ailleurs. »

    Un sentiment partagé par Anne-Laure, habitante de Malo-les-Bains depuis vingt-deux ans. Elle a l’habitude de se reposer sur le sable après le travail, pour décompresser. Pour elle, l’implantation de 46 éoliennes c’est comme construire un mur : « Si le projet aboutit, je ne pourrai plus avoir ces moments de sérénité et de calme, les éoliennes ça me stresse !« 

    Mise en service prévue en 2028

    Les promoteurs de ce parc éoliens annoncent une mise en service en 2028. C’est encore loin, mais le collectif « Vent Debout » a déjà organisé trois marches du genre. L’objectif est d’informer la population, notamment avec des tracts. Florent Caulier, le président du collectif, demande un référendum. « On nous parle de débats publics mais en réalité il n’y a pas d’échange, nous n’avons pas notre mot à dire, pourtant ça concerne les habitants, c’est leur littoral« , explique-t-il.

    Dans le cortège il y avait aussi beaucoup d’amateurs de sports de glisse, Dunkerque est un spot réputé pour la planche à voile ou le kite-surf. Christian est dans l’eau presque tous les jours, il a peur que ce parc éolien l’empêche de profiter comme il le fait depuis enfant : « On a toujours les pieds dans l’eau, mais s’ils mettent des grands poteaux blancs, j’ai peur de ne plus pouvoir profiter de mon sport, le kite-surf.« 

    Les manifestants n’étaient qu’une cinquantaine, et ils sont les premiers à le déplorer. Ils continuent de distribuer des tracts sur la digue pour essayer de grossir les prochains cortèges. Car tant que le projet n’est pas arrêté ou qu’un référendum n’est pas organisé, le collectif « Vent Debout » entend bien continuer la mobilisation.

  • La décision préfectorale très intéressante

    Article paru dans le bulletin municipal de Quiéry-la-Motte

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    Une attente récompensée

    Il y a 6 mois, la commissaire-enquêtrice a rendu son rapport en préfecture. A la lecture de son rapport, nous avions constaté qu’elle n’avait pas respecté rigoureusement la neutralité qui devait être la sienne : entre pages enlevées du registre, chiffres truqués et conclusion aberrante (Peu importe que la population s’y oppose puisque c’est une volonté gouvernementale)… l’impartialité n’était pas de mise !

    Nous avions donc rédigé une motion reprenant toutes ces incohérences (et d’autres encore) que nous avions envoyée à la préfecture…

    Nous avons attendu longuement la décision du préfet, il vient de rendre son verdict :

    En accord avec nos arguments, il est défavorable à l’implantation d’éoliennes sur notre territoire. Il est probable que les sociétés VALECO et INTERVENT fassent appel en justice… Elles l’ont fait sur un projet voisin (celui de la Vallée de la Sensée). Il nous faut donc rester vigilants. Merci aux nombreuses personnes qui nous ont soutenus.

    Nous apprenons, par ailleurs, que ces mêmes sociétés lancent un nouveau projet sur le territoire de Brebières, près des voies ferrées de la Régie Renault : Ces 3 nouvelles éoliennes se trouveraient à 1200 mètres de notre village : La lutte continue !!! Bravo pour le soutien de nombreuses personnes.

    En attendant, notre association a animé la ducasse le samedi pour le plaisir des enfants…

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    Pour connaître les raisons du refus du préfet 

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/index.php/contenu/telechargement/70095/447555/file/AP%20REFUS%20du%2006-06-2023%20PE%20VALLEE%20DE%20L’ESCREBIEUX.pdf

    Extraits

    Considérant ce qui suit :

    1°) l’installation faisans l’objet de la demande est soumise à autorisation environnementale en application de l’article L.512-1 du code de l’environnement qui dispose que :

    « l’autorisation dénommée autorisation environnementale est délivrée dans les conditions prévues au chapitre unique du titre VIII du livre Ier » ;

    2°) l’article L.181-3-I du code de l’environnement dispose que :

    « l’autorisation environnementale ne peut être accordée que si les mesures qu’elle comporte assurent la prévention des dangers ou inconvénients pour les intérêts mentionnés aux articles L.212-I et L.511-I du code de l’environnement, selon les cas. »

    3°) les intérêts protégés par l’article L.511-I du code de l’environnement, applicable aux installations classées pour la protection de l’environnement, sont notamment :

    « la commodité du voisinage, […] la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, […], la conservation des sites et des monuments, ainsi que des éléments du patrimoine archéologique » ;

    4°) le projet se situe au sein de l’entité paysagère des Belvédères artésiens, au sud du bassin minier, ouvert permettant une grande visibilité des projets ;

    5°) le paysage est de type plaine agricole avec aux alentours les coteaux de l’Artois, ligne de force du paysage, et les reliefs des terrils du bassin minier, site classé au patrimoine de l’UNESCO ;

    6°) le projet serait implanté sur un paysage de plaines et les éoliennes E2 et E3 auraient une hauteur maximale de 180 mètres en bout de pâle suite à leur réduction de 10,9 mètres après l’Enquête publique et de 150,9 mètres en bout de pâle pour l’éolienne E1 ;

    7°) le projet serait très près de la vallée de l’Escrebieux, avec des effets de surplomb et d’écrasement sur les villages de la vallée en particulier Quiéry-la-Motte, Izel-les-Equerchin, Bois-Bernard, Frensoy-en-Gohelle, Neuvireuil, Fresnes-les-Montauban, Vitry-en-Artois, Brebières et Corbehem (cf. cartes n°11 et 32 de l’étude paysagère) ;

    8°) le secteur d’implantation du projet comporte la « Chaîne des terrils » classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et des élément de patrimoines protégés au titre des monuments historiques, et qu’il convient à ce titre, de veiller à la protection de leur place dans le paysage environnant et à la qualité de l’urbanisation alentour (ce. Carte n° 16 de l’étude paysagères) ;

    9°) le projet, par les dimensions monumentales de ses éoliennes même réduites, vient en concurrence et en surplomb avec le terril « le Bossu » T97 de Méricourt, site classé loi 1930 (cf ; photomontage 62 de l’étude paysagère) ;

    10°) le projet serait en panorama, et plus particulièrement l’éolienne E1, depuis les sommets des terrils 101 et 202 de Drocourt, situés à 1,1 kilomètre, alors qu’ils offrent de larges vues sur l’ensemble minier de Drocourt et de Hénin-Beaumont (cf. photomontage 33 de l’étude paysagère) ;

    11°) le projet situé à environ cinq kilomètres serait en co-visibilité » avec l’Église Saint-Martin de Hénin-Beaumont, monument historique classé qui est un point focal important du paysage urbain du bassin minier et marque l’identité d’Hénin-Beaumont (cf. carte 20 de l’étude paysagère) ;

    12°) le détachement de l’éolienne E1 à 1,2 km de l’éolienne E2 et à 1,7 km de l’éolienne E3, et la différence de hauteur de vingt mètre en bout de pâles après réduction des machines E2 et E3, généreraient un effet de mitage et une perte de lisibilité de l’ensemble du projet dans le grand paysage (‘cf. photomontages 19, 22, 25, 37, 46 et 70 de l’étude paysagère) ;

    13°) la suppression de l’éolienne E1 n’a pas été une mesure d’évitement recherchée ; l’évitement est pourtant la première étape de la séquence Éviter, Réduire et Compenser les impacts de l’environnement ;

    14°) les éoliennes E2 et E3 seraient les pénultièmes plus grandes dans l’aire d’étude immédiate, malgré leur réduction de 199,9 mètre à 180 mètres en bout de pâle, en comparaison avec les quatre éoliennes de 150 mètres de hauteur du parc de la Plaine de l’Escrebieux, son extension accordé de quatre éoliennes de 164 mètres de hauteur et avec un projet de trois éoliennes de 198,5 mètres en instruction à Brebières, commune voisine de Quiéry-la-Motte, dont l(étude est communes avec la présente demande, les sociétés VALECO SAS et INTERVENT SAS co-développant les « projets éoliens de la vallée de l’Escrebieux » et « de Brebières » ;

    15°) une nouvelle variante du projet a été présentée dans le mémoire en réponse à l’issue de l’enquête publique ;

    16°) la reconnaissance, dans ce mémoire en réponse, que les deux premières variantes d’implantation présentées dans la demande mise en enquête publique n’étaient pas viables et ne pouvaient pas être considérées comme telles ;

    17°) en l’état des accords fonciers présents dans la demande, le déplacement des trois éoliennes ne serait pas possible ;

    18°) la quatrième variante d’implantation n’est, en fait, qu’une réduction de gabarit des éoliennes E2 et E3 ;

    19°) le mémoire en réponse à l’issue de l’enquête publique ne joint pas de cahier de nouveaux photomontages qui permettrait d’apprécier et d’étayer l’argumentaire avancé d’une perception du parc qui pourrait être perçue comme favorable et d’une meilleure lisibilité de ce dernier ;

    20°) l’éolienne E2 est situé en zone re reproduction avérée du Busard des roseaux, espèce inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux (cf pages 182 et 482 de l’étude écologique) ;

    21°) l’enjeu du projet est qualifié de fort pour les aires de reproduction du Busard des roseaux (cf page 192, 453 et 427 de l’étude écologique) ;

    22°) l’évitement, avec par exemple une implantation de l’éolienne E2 hors d’une zone de reproduction du Busard des roseaux n’a pas été recherché ; l’évitement est pourtant la première étape de la séquence Éviter, Réduire et Compenser les impacts sur l’environnement ;

    23°) l’éolienne E2 serait implantée à proximité de haies, en connectivité avec les boisements voisins, où sont présentes, d’après l’étude d’impact, des espèces de chiroptères et qui constitue une zone à risque (cf. cartes 69 et 54 de l’étude écologique) ;

    24°) l’éolienne E2 serait implantée à 120 mètre de la haie la plus proche, soit 60 mètres en bout de pâle de cette dernière, en contradiction avec l’accord Eurobats qui préconise une distance minimale d’éloignement de 200 mètre en bout de pâle entre les éoliennes et les secteurs présentant une diversité et/ou une activité chiroptérologique ;

    Considérant qu’au regard de tout ce qui précède que le projet est de nature à porter fortement atteinte au paysage, à la protection de la nature et à la conservation des sites et des monuments, intérêts protégés par l’article L.511-I du Code de l’environnement, sans que le présent arrêté ne puisse spécifier de mesures de nature à prévenir cette atteinte ;

    Arrête

    Article 1er : Objet

    La demande d’autorisation environnementale présentée par la SAS PARC ÉOLIEN DE LA VALLÉE DE L’ESCREBIEUX …est refusée

  • Une charte

    Une charte pour les futurs projets éoliens au Pays de Fontenay

    Lors du conseil communautaire, lundi, les élus du pays de Fontenay-Vendée ont approuvé la charte du développement des projets éoliens. Elle a pour but de mieux encadrer les porteurs de projets.

    ventdesnoues.org

  • Projet d’éoliennes à Brebières

    Le préfet n’a pas encore donné son avis sur le projet de parc d’éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux que Valeco (encore cette entreprise qui s’occupe déjà de polluer avec son installation issue du parc éolien des Quintefeuilles) en remet une couche à Brebières.
    On a déjà un projet dans la vallée de la Sensée qui a été retoqué par le préfet. Mais, évidemment, les promoteurs attaquent en tribunal.

    Comme cela ne suffit pas avec les huit éoliennes déjà installées du coté de Lauwin-Planque et Esquerchin, il faut encore plus défigurer la région avec ce nouveau projet.
    Ces promoteurs n’ont aucun complexe.
    Il faudra mettre son mot en mairie de Brebières pour signaler notre ras-le-bol. Et surtout, empêcher le projet d’aboutir.

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    AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE

    DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE D’EXPLOITER TROIS AEROGENERATEURS ET UN POSTE DE LIVRAISON PAR LA SOCIETE PARC ÉOLIEN DE BREBIÈRES SAS

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    En exécution du Code de l’Environnement et d’un arrêté préfectoral du 16 mai 2023, une enquête publique est ouverte pendant 31 jours à partir du lundi 12 juin 2023 au mercredi 12 juillet 2023 inclus, sur la demande d’autorisation environnementale en vue d’exploiter trois aérogénérateurs et un poste de livraison sur le territoire de la commune de Brebières présentée par la société PARC ÉOLIEN DE BREBIÈRES SAS.

    Des informations peuvent être demandées auprès de MME Anna FAUTREZ, Chargée du suivi du dossier -Tél : 03.22.92.26.56 ou par mail : annafautrez@groupevaleco.com

    Pendant toute la durée de l’enquête, le public pourra prendre connaissance du dossier d’enquête publique sur support papier relatif à cette installation, en mairie de Brebières, aux horaires d’ouverture de cette dernière, ainsi que sous format numérique sur le site internet des services de l’État dans le Pas-de-Calais à l’adresse suivante :

    www.pas-de-calais.gouv.fr

    publications

    consultation du public

    enquête publique

    éoliennes

    PE DE BREBIERES

    BREBIERES.

    Ce même dossier peut également être consulté, pendant la durée de l’enquête,

    à la préfecture du Pas-de-Calais

    service installations classées

    rue Ferdinand Buisson – 62020 Arras cedex 9,

    du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h.

    Une étude d’impact, le résumé non technique et l’avis tacite de la mission régionale d’autorité environnementale Hauts-de-France sont insérés au dossier d’enquête publique.

    Un dossier sous format numérique est déposé en mairies de :

    – Bellonne, Biache-saint-Vaast, Bois-Bernard, Corbehem, Courcelles-les-Lens, Drocourt, Fresnes-les-Montauban, Gouy-sous-Bellone, Hénin-Beaumont, Izel-les-Equerchin, Quiéry-la-Motte, Neuvireuil, Noyelles-Godault, Noyelles-sous-Bellonne, Sailly-en-Ostrevent, Tortequesne et Vitry-en-Artois pour le Pas-de-Calais,

    – Auby, Courchelettes, Cuincy, Douai, Esquerchin, Férin, Flers en Escrébieux, Goeulzin, Lambres-lez-Douai, Lauwin-Planque et Sin le Noble pour le Nord.

    Le tribunal administratif a nommé M. Pierre-Yves DAMBRINE commissaire enquêteur titulaire et M. Jean-Michel DELETTRÉ commissaire enquêteur suppléant, pour la conduite de cette enquête.

    Les personnes qui auraient des observations à faire valoir au sujet de cette installation sont invitées

    soit à les consigner sur le registre ouvert, à cet effet, en mairie de Brebières du lundi 12 juin 2023 au mercredi 12 juillet 2023 inclus,

    soit à les transmettre par courrier en mairie de Brebières ou les formuler à M. Pierre-Yves DAMBRINE, commandant fonctionnel de la Police Nationale, commissaire-enquêteur, qui sera présent en cette mairie :

    – Lundi 12 juin 2023 de 14h à 17h

    – Mercredi 21 juin 2023 de 10 h à 13 h

    – Samedi 24 juin 2023 de 9 h à 12 h

    – Lundi 3 juillet 2023 de 14 h à 17 h

    – Mercredi 12 juillet 2023 de 14 h à 17 h

    Les observations et propositions du public pourront également être formulées, du lundi 12 juin 2023 au mercredi 12 juillet 2023 inclus, à l’adresse suivante :

    http://www.pas-de-calais.gouv.fr

    publications

    consultation du public

    enquête publique

    éoliennes

    PE DE BREBIERES

    BREBIERES

    Déposer une observation.

    La copie du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur sera tenue à la disposition du public, pendant un an, en mairie de Brebières, dans les mairies précitées, et sur le site internet des services de l’État dans le Pas-de-Calais.

    A l’issue de l’enquête publique, le préfet du Pas-de-Calais statuera sur la demande d’autorisation environnementale.

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/contenu/telechargement/69791/445907/file/AVIS%20D’ENQUETE%20modifi%C3%A9.pdf

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-BREBIERES-BREBIERES

    ** **

    Document explicatif provenant   du couple Valeco-Intervent :

    Un autre document

  • Le permis de construire 6 éoliennes géantes accordé

    L’APME n’est pas d’accord !

    JOUX, MACHEZAL, SAINT-CYR-DE-VALORGES, VIOLAY et TARARE – MONTS DU LYONNAIS, DEPARTEMENTS DU RHONE ET DE LA LOIRE, MOBILISONS-NOUS !

    Ça y est : le couperet est tombé via un arrêté préfectoral daté du 5 mai 2023.

    L’avis très majoritairement défavorable des habitants et des collectivités, confirmé l’an dernier par le rapport du commissaire enquêteur, a été balayé d’un revers de main par les autorités.

    Exécutant verticalement les directives du Ministère de la Transition écologique en faveur d’un développement tous azimuts de l’éolien terrestre, les Préfets du Rhône et de la Loire ont statué et donné leur autorisation environnementale équivalent à un permis de construire au projet éolien des Monts d’Eole porté par la SAS Eoliennes entre Loire et Rhône (EELR) pour le compte du groupe Sud-Coréen Q Energy.

    Voulez-vous de 6 éoliennes géantes supplémentaires visibles à des dizaines de kilomètres à la ronde sur les crêtes de nos collines ?

    Voulez-vous de ces machines dont l’efficacité est chaque jour démentie par les éoliennes déjà installées au-dessus de Valsonne ?

    Voulez-vous de cette vision économique à court terme qui leurre certains de nos élus ?

    L’avenir du territoire et sa survie économique ne saurait dépendre d’une redevance compensatoire cédée par l’industrie : une atteinte aussi grave aux paysages, aux forêts, aux zones humides et aux espèces qui y vivent pourrait-elle être ‘compensée’ par les retombées financières prévues ?

    4.620 €/an iraient à Machézal pour 1 éolienne sur son territoire, 9.240 €/an à St-Cyr pour 2 éoliennes, 13.860 €/an à Joux pour 3 éoliennes. Violay défendant ardemment le projet éolien depuis le début n’a aucune machine de prévue sur le sol communal. Elle ne percevrait donc aucune redevance mais bénéficierait d’un soutien pour son projet de développement du tourisme éolien…

    Qu’en serait-il aussi de notre qualité de vie et de la valeur immobilière de nos maisons ? Le milieu naturel et la santé des habitants ne sont pas à vendre ! Il n’y a pas de ‘compensation’ qui tienne : nous ne sommes pas à vendre !

    L’heure des recours est arrivée et l’APME a plus que jamais besoin de votre adhésion (10 €) pour continuer d’être légitime face à nos interlocuteurs et vous fédérer dans la bataille, et de vos dons pour pouvoir agir en justice.

    Rejoignez L’APME en cliquant sur le lien suivant ou en visitant notre site et agissons ensemble.

    Informez vos réseaux de la possibilité de lutter contre ce projet : toute aide est plus que bienvenue !

    https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-la-protection-des-monts-eole

    https://www.asso-apme.fr/

  • Basta.media interroge

    Cédric Philibert est un chercheur ; il est considéré comme un expert en énergie.


    Il a écrit un livre : « Eoliennes, pourquoi tant de haine ? »

    A la suite de la parution de ce livre, il a été reçu sur deux sites. Notamment sur basta.media ; le 27 avril.

    https://basta.media/c-est-de-la-folie-de-ralentir-l-eolien-et-le-solaire-maintenant-cela-nous-met-dans-une-situation-difficile-changement-climatique-transition-energetique

    Nous avons écrit un long message en réponse à ses interventions -notamment sur basta.

    Vous le trouverez en bas de cet article.

    Nous n’avons toujours pas reçu un récépissé de notre envoi.

    Bien entendu, nous attendons avec beaucoup de patience la réponse de Cédric Philibert … tout en sachant que nous ne sommes pas considérés comme experts et que notre association est très petite !!!

    ** **

    Réponse à C. Philibert

  • L’amour des paysages

    Il se confirme un profond désaccord avec les autorités

    Comme nous l’avons relevé dans nos précédents Bulletins d’information, les Suisses ne veulent pas sacrifier leurs plus beaux paysages au profit de constructions énergétiques, notamment éoliennes.

    Une étude Tamedia enfonce le clou

    Une étude d’opinion réalisée par Tamedia fin 2022 auprès de 50’000 personnes vient d’être publiée. Elle s’ajoute aux précédentes et enfonce le clou. Comme on le voit en jaune sur la figure ci-dessous, avec 73 % des opinions, les beaux paysages viennent clairement en tête du classement de ce que les habitants apprécient en Suisse.

    Le parlement est hors sol

    Si l’on en croit les tendances qui prédominent actuellement à Berne, nos parlementaires et certains offices fédéraux ne semblent pas en avoir vraiment conscience.
    Pensent-ils que leurs angoisses énergétiques sincères ou opportunistes seront assez fortes pour submerger ces sentiments qui font partie des gênes de nos habitants ?
    Pensent-ils que le peuple se laissera convaincre de faire le sacrifice d’une part essentielle de sa qualité de vie ?
    Rien n’est moins sûr : la majorité des récentes votations locales sur les éoliennes montrent par leur rejet des parcs que la résistance est vigoureuse. Surtout lorsque les habitants sont informés concrètement de ce qui les attend. C’est plus facile aujourd’hui qu’hier parce que l’opinion publique s’enrichit de l’expérience de cas concrets comme Ste-Croix. Elle commence à réaliser ce qu’on entend lui imposer sous prétexte de crise énergétique ou de protection du climat.

    Retirer leurs droits aux communes

    Mais les partisans de l’éolien préparent déjà la riposte : « puisque les habitants des régions concernées (donc souvent des communes) ne veulent pas des éoliennes, on va leur enlever le droit de se prononcer sur le sujet ». Plusieurs gouvernements cantonaux tentent d’exclure les communes des décisions relatives aux projet éoliens les concernant. Et comme on le sait, le parlement lui-même va dans ce sens.

    Avalanche de référendums en perspective

    En attendant, les inévitables référendums qui vont avoir lieu dans les mois prochains pour calmer le délire législatif actuel permettront de confirmer nos propos.

    Victoire des citoyens fribourgeois à “La Sonnaz”

    Une claque pour les promoteurs

    Dimanche 12 mars 2023 – Nous nous réjouissons d’apprendre que deux votations consultatives supplémentaires (après celle de la Sonnaz) ont signifié l’échec des promoteurs du parc fribourgeois des Collines de la Sonnaz. C’est en effet à une forte majorité que les communes de Courtepin et Misery-Courtion ont très nettement dit NON à l’éolien (projet dit “Collines de la Sonnaz”, en coordination réglée dans le plan directeur fribourgeois). Un vote comparable avait déjà eu lieu en 2022 par les citoyens de la commune de La Sonnaz.

    Communiqué de presse

    Voir à ce sujet le communiqué de presse de l’association locale présidée par notre ami Olivier Bays dont le travail a été remarquable.

    Contribution vaudoise

    Notre fédération vaudoise PLVD peut être fier de savoir que ce résultat est aussi le fruit de sa modeste contribution, notamment pour le film et pour les débats publics.

    Les Suisses ne veulent pas d’éoliennes dans leurs paysages intacts !

    Deux études confirment le rejet des éoliennes dans les paysages suisses

    L’étude SOTOMO mandatée par les BKW dont nous vous avions parlé en octobre dernier montrait clairement que les Suisses privilégient la nature et un environnement intact. Une nouvelle étude réalisée cette fois par l’insoupçonnable Institut fédéral pour la forêt, la neige et le paysage (WSL) met les points sur les i. Elle confirme la tendance et montre que les éoliennes sont désormais rejetées par une écrasante majorité de la population à 86%, en croissance marquée depuis 2018. Citation :

    Malgré la menace d’une pénurie d’approvisionnement en hiver et les prix élevés de l’électricité : Les installations d’énergie renouvelable dans les Alpes vierges restent un tabou pour la population suisse. C’est ce que montre la récente répétition d’un sondage réalisé en 2018 par des chercheurs de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. En revanche, l’acceptation des installations photovoltaïques a massivement augmenté pour les sites situés dans les régions de montagne qui disposent déjà d’infrastructures touristiques.

    Notre combat voit sa légitimité confirmée

    Paysage Libre Suisse montre que les mercenaires de Suisse Eole sont dans les cordes. Leur sponsor, l’Office fédéral de l’énergie devrait enfin ouvrir les yeux ! Notre combat pour préserver les paysages suisses est donc pleinement justifié !

    Version originale de l’étude :

    https://www.wsl.ch/de/newsseiten/2022/12/schweizer-bevoelkerung-will-keine-energieanlagen-in-unberuehrten-alpenlandschaften.html

    A Ste-Croix, le massacre du Jura vaudois a commencé

    Suivez la construction avec ce clip réalisé mi-novembre 2021

    Des images de Paul, montées par Alain, sur une chanson de Michel Bühler.

    Clip aérien de la construction – situation mi novembre 2021Ste- Croix Mont des Cerfs 15.10.21 (photo Juan Lobo)

    La délicatesse d’une panzer division !

    Romande Energie a commencé les travaux de défrichement de la zone industrielle éolienne (ZIE) de Ste-Croix. Avec la délicatesse d’une panzer division, la direction du projet mené par Romande Energie a soigné sa communication. Ils ont en effet pris soin d’informer une population éberluée à peine quelques heures avant l’assaut des pelleteuses, des tronçonneuses et des camions. Cette stratégie de communication bien connue s’appelle l’effet de choc : on tape et on fonce pour ne pas laisser à l’adversaire le temps de s’organiser.

    Une émotion profonde : un sentiment de viol

    L’émotion est grande pour les amoureux de la nature qui sont sous le choc. Elle est aussi grande dans les autres régions menacées par la construction d’un parc éolien dans les paysages paradisiaques du Jura vaudois : Sur Grati, Mollendruz, Bel Coster, Vallée de Joux. Cette fois-ci, on commence à voir grandeur nature les dégâts provoqués la construction de ces éoliennes aussi inutiles que coûteuses.

    Fortes réactions prévisibles

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, les incrédules eux-mêmes rejoignent les opposants de la première heure et se mobilisent. De son côté, Michel Bühler et son équipe ne lâchent rien : il est allé sur le chantier pour interpeller ses responsables.

    Voir ici le site du collectif citoyen Ste-Croix sans hélice : https://eoliennesnonmerci.com/

    Plus discrets, des inconnus se sont attaqués aux machines de chantier, gageons que ce n’est hélas qu’un début, même si nous ne pouvons que déplorer ce genre d’actions inutiles et contreproductives.

    L’association intercommunale “Vents Contraires à Bavois” rejoint Paysage-Libre Vaud

    Une association intercommunale vient d’être créée à Bavois pour s’opposer au projet de plusieurs éoliennes industrielles prévues sur le plateau du Coudray, juste au-dessus du village, à proximité immédiate du restoroute de Bavois. Ce projet est porté par la société Bavoiséole SA dont les principaux actionnaires sont la filiale suisse du groupe allemand Vento Ludens et les Services industriels de Genève (les mêmes qu’à Essertines-sur-Rolle).
    Ces éoliennes géantes d’une hauteur probable de 230 m. seraient les plus grandes de Suisse. Elles tourneraient sous les yeux des habitants du plateau d’Echallens, notamment des villages de Penthéréaz, Goumoëns-la-Ville et Goumoëns-le-Jux. En contrebas ou en face, ceux de Bavois eux-mêmes, Orny et Chavornay seront aux premières loges sans parler de ceux des communes des côtes de l’Orbe, la ville d’Orbe en tête.

    Une soixantaine de citoyens, dont plus de la moitié de la commune de Bavois, ont d’emblée manifesté leur intention de devenir membres de la nouvelle association qui rejoint immédiatement Paysage-Libre Vaud.

    Le but avoué est clairement de bloquer ce projet insensé avant sa mise à l’enquête, comme cela a déjà été réussi plusieurs fois ailleurs dans le canton.

    Pour tout renseignement : ventscontrairesbavois@gmail.com

    Eoliennes prévues à Bavois. Leur nombre, les modèles et les emplacements exacts ne sont pas encore connus.

    Jacqueline De Quattro force le passage et autorise le défrichement à EolJoux – nouveau recours des opposants et recours de l’OFEN

    Les recours déposés en 2016 par Pro Natura, Helvetia Nostra, BirdLife Suisse, La Fondation pour la protection et l’aménagement du paysage (FP) et Paysage-Libre Vaud (PLVD) contre le projet EolJoux n’ont pas encore été traités par le Tribunal Cantonal.
    Plus récemment, l’OFEV (Office Fédéral de l’Environnement) a émis un préavis négatif contre le projet dans sa configuration actuelle, les conditions qu’il avait posées à la modification de la zone protégée IFP n’étant pas réunies. Qu’importe, Jacqueline de Quattro a forcé le passage et délivré l’autorisation de défrichement.
    Un nouveau recours est immédiatement déposé par les recourants précédents d’une part et à notre connaissance, par l’OFEN d’autre part.

    Le parc éolien lausannois d’Eoljorat-Sud sérieusement remis en question par de nouveaux éléments

    Les résultats des mesures de vent réalisées récemment par un mandataire neutre sont nettement inférieurs à ce qui avait été annoncé par les promoteurs au départ du projet. Par ailleurs, diverses exigences édictées par le canton et la ville ajoutent des contraintes qui n’avaient pas été prises en compte sérieusement.
    Principaux recourants, l’association eoleresponsable et la commune de Cugy, considèrent que ces éléments nouveaux sont de nature remettre en cause la décision du Conseil communal de Lausanne d’accepter le PPA de septembre 2015. Elles appellent à un nouveau débat politique sur le projet. Voir le communiqué de presse publié par Paysage-Libre Vaud et eoleresponsable lors de la conférence de presse du 14.06.18 PLVD_Communiqué CP ER+Cugy 14.06.18

    Bon article à lire dans 24h Lausanne_ Les opposants à EolJorat Sud …gions_ Lausanne & Région – 24heures.ch

    Les dernières mesures de vent ont été réalisées à l’emplacement de l’éolienne de gauche, au Chalet-à-Gobet

     Le 26 septembre 2017, une septantaine de personnes parmi lesquelles plusieurs membres des exécutifs et législatifs de la commune et des environs se sont réunies à la Grande Salle de Bavois pour entendre la position de Paysage-Libre Vaud sur l’éolien dans le canton et plus précisément sur le projet prévu sur le plateau du Coudray au-dessus de Bavois.

    Aux dernières nouvelles, un mouvement citoyen est en création avec pour but de générer le débat public avant que la mise à l’enquête ne soit lancée.

    Par ailleurs, comme à Villars-le-Terroir, il apparaît qu’à Bavois il pourrait aussi y avoir des conflits d’intérêts susceptibles de modérer l’enthousiasme des promoteurs : la société allemande Vento Ludens et les SIG de Genève.

     Villars-le-Terroir : le conseil communal impose l’abandon du projet éolien de Romande Energie

    Le Conseil communal de Villars-le-Terroir vient d’accepter une motion qui somme la municipalité d’enterrer le projet éolien de Romande Energie ainsi qu’un postulat qui demande de vérifier la légalité d’un accord passé par la municipalité et RE il y a quelques années*.

    Malgré une énorme démarche de dernière minute des dirigeants de Romande Energie et de la Direction générale de l’énergie pour l’influencer, le conseil communal a renvoyé le projet éolien aux calendes grecques. Plus de détails dans cet excellent article de 24heures qui a publié un bon article qui résume très bien la situation (voir le bas de page à gauche) page_20_24heures_LAUSANNE_2017-06-30
    Un des éléments déterminants pour cette décision a été le travail d’une commission ad hoc nommée par le conseil pour étudier le sujet. Le rapport de cette commission valide notamment le fameux photomontage ci-dessous qui a fait se dresser les cheveux sur la tête de bien des habitants du village lorsqu’il est paru dans la presse et sur notre site.
    Ce rapport est disponible sur site de la commune ou plus simplement en cliquant ici PPT_Commission_Eolienne_V2

    Eoliennes de Villars-le-Terroir vue du Sud du village

     Planification éolienne vaudoise : cherchez l’erreur

    Plan caché ou incohérences de l’Etat de Vaud ? 

    Les ambitions affichées du canton sont de réaliser environ le tiers de la production éolienne suisse en 2050. Sur la base des données à disposition, un simple calcul montre que c’est tout simplement impossible, à moins qu’il n’existe une nouvelle planification encore plus ambitieuse que l’actuelle. Planification que le Département du Territoire et de l’environnement de Mme de Quattro se garderait bien de publier, pour ne pas effrayer les citoyens dont la sensibilité aux éoliennes est croissante.

    Le document ci-dessous n’a jamais été publié. Il fait l’inventaire des sites envisagés dans un premier temps avant la première planification de 2012. Gageons que ceux qui ont été abandonnés pourraient renaître de leurs cendres, comme ce fut le cas récemment pour Essairvent et Bavois.

    Inventaire des sites vaudois étudiés avant la planification vaudoise de 2012

    Paysage-Libre Vaud, qui voit ici une raison de plus de douter sérieusement de l’honnêteté des autorités vaudoises dites “compétentes”, notamment pour ce qui concerne les éoliennes.

    Il exige une complète transparence de l’Etat de Vaud sur la relation entre les objectifs annoncés et les moyens de les atteindre. En particulier en termes d’atteintes aux paysages, d’investissements et de santé liés aux infrasons.

    https://paysage-libre-vd.ch/tag/anti-eolien/