Catégorie : Uncategorized

  • Vent de discorde

    Un projet d’implantation de trois ou quatre éoliennes suscite des tensions.

    Le non l’a emporté lors d’une consultation citoyenne, le conseil municipal a voté oui.

    Je ne suis pas pour les éoliennes. De temps en temps, je vois celles de Roussac au fond qui tournicotent. Mais elles sont loin, très loin. J’essaie de regarder ailleurs.

    Christiane,Commerçante à Rancon

    À Rancon, bourg de Haute-Vienne, tous les habitants ont un avis tranché sur les éoliennes. Tessy Le Roy s’est installée dans la commune avec son mari il y a deux ans, tombés amoureux du village. Le 26 février, elle a voté contre le projet de parc éolien, comme 54 % des habitants.

    « Une majorité a dit non. On ne souhaite pas avoir d’éoliennes donc pour moi, c’est une grande joie que les gens aient pris conscience de la beauté de leur paysage, affirme Tessy Le Roy, une habitante de Rancon. Cela a été d’autant plus douloureux d’apprendre que le conseil municipal était passé par-dessus cette volonté-là. »

    Car malgré le rejet de la population, le conseil municipal a voté pour la poursuite du projet, à sept voix contre quatre. Incompréhensible pour l’association qui milite contre ces éoliennes.

    « C’est à la fois un déni de démocratie et un mépris de la population de Rancon, pointe Marc Desgorces-Roumilhac, président de l’Association de défense de la nature. C’est-à-dire : on veut bien discuter, mais uniquement avec ceux qui sont de notre avis. De toute façon, après, on fait un bras d’honneur à toute la population. »

    Selon le maire, trois ou quatre éoliennes permettraient de financer de nombreux projets pour la commune.

    Sur un budget, quand vous pouvez avoir 15 % de plus, pour nous, c’est énorme. Sachant qu’en même temps, les nuisances sont partagées par rapport aux autres communes environnantes.

    Michel Creyssac,Maire (SE) de Rancon

    À l’avenir, les habitants pourraient également bénéficier d’une ristourne sur leur facture d’électricité. Pas sûr cependant que cela suffise à convaincre une majorité de Ranconniers.

    france3-régions

  • Réunion publique : rappel

    Réunion publique : rappel

    Réunion le vendredi 31 mars à 19 h ; salle des Essarts (près de l’église) à Quiéry-la-Motte.

    On ne pourra pas gagner si on attend passivement la décision du Préfet

    Il nous faut AGIR, encore et encore !

    Rappel des raisons principales de notre opposition

    – – – –la région déjà bien impactée par des éoliennes et le secteur déjà bien défiguré les pollutions visuelles et sonores déjà bien nombreuses la dégradation des terres agricoles alors que nous sommes en pénurie la distance de 500 m des habitations était cohérente lorsque les éoliennes mesuraient 70 mètres… Les nôtres feront près de 200 mètres de haut !!!

    Cela suffit ! Stop au massacre de nos campagnes !

    Pour en savoir plus, relisez l’article paru le 24 mars sur ce site :

    ** **

    Erreurs

    Dans le tract distribué (et reproduit dans l’article en date du 24 mars), il a été écrit ceci :

    « L’enquête publique s’est terminée le 7 décembre. Elle était normalement prévue pour mars 2023 !

    Après cette enquête, les conseils municipaux de Bois-Bernard, Drocourt, Quiéry et Vitry ont voté une résolution contre ce projet de trois éoliennes. »

    Autant il est vrai que les conseils municipaux de Quiéry et Vitry ont voté une résolution contre le projet d’éoliennes, autant c’est inexact pour les deux autres communes. On peut seulement dire que les maires de ces deux communes ont manifesté leur opposition au projet (l’un dans un article dans un journal, l’autre sur le terrain) ; mais ils n’ont pas voulu aller jusqu’au bout de leur démarche en impliquant leur conseil municipal. BIZARRE !
    Il faut aussi noter qu’un habitant de la deuxième commune, adhérent du parti du maire d’Hénin, a alerté la député de la circonscription (TRÈS impliquée dans la même organisation politique) pour lui demander de prendre position contre le projet d’éoliennes -comme elle le clame souvent. Silence radio … comme de la part du maire d’Hénin-Beaumont, pourtant concerné sur le territoire de Beaumont. RE BIZARRE !

  • Démantèlement d’une éolienne

    La vérité des prix…

    La Cour d’appel de Nîmes vient de rendre un jugement qui, s’il n’est pas satisfaisant pour les associations requérantes (1) a le mérite d’infirmer une légende portée par les promoteurs éoliens et leur syndicat, France Énergie Éolienne. 

    Ce dernier affirme que le coup du démantèlement d’une éolienne est de 50 000 euros et donc que les provisions obligatoires pour l’exploitant sont suffisantes pour couvrir les travaux nécessaires quand les machines seront en fin de vie. 

    Un enjeu important pour que nos campagnes ne se transforment pas en friches industrielles dans les années à venir. 

    Malheureusement lorsqu’un promoteur, ici Valeco filiale du géant allemand des énergies EnBW, se trouve contraint par la justice de démonter ses éoliennes qui fonctionnent sans permis, il avance un coût de 171 000 euros par machine qu’il ne peut supporter. 

    Or le parc éolien se trouve en bordure d’une route départementale et ne présente aucune difficulté d’accès qui aurait pu augmenter les coûts. 

    Comme le juge s’est basé sur ce chiffre pour sursoir à l’application de l’astreinte qui lui imposait la démolition, on peut en conclure que les provisions exigées des promoteurs sont notoirement insuffisantes et que les propriétaires qui ont loué leurs terres pour installer des éoliennes auront d’amères surprises quand l’exploitation sera terminée.

    (1) Surplombant Lodève, à Bernagues (34) 7éoliennes tournent depuis 2016 pour le plus grand profit du promoteur, et ce alors que le permis de construire a été annulé deux fois en Conseil d’État, sans que cela se traduise, pour l’instant, par un démantèlement des éoliennes.

    toutesnosenergies.fr

  • Les chiffres de RTE sont sortis…

    1. En 2022, la production et la consommation d’électricité ont baissé

    – La production totale d’électricité se situe à son plus bas niveau depuis 1992, en raison de la faible production nucléaire et hydraulique.
    – Pour la première fois depuis 1980, la France se trouve importatrice nette d’électricité.
    – La part d’électricité décarbonée a diminué (87% vs 91% sur la période 2014-2021)

    2. Répartition par filières

    Nucléaire
    Avec 279 TWh (63% de la production totale), la production nucléaire présente un recul de 30% par rapport à la moyenne des vingt dernières années (361 TWh en 2021)

    Fossiles
    A puissance installée identique, la production d’origine fossile passe de 39 à 49 TWh.
    La production des centrales à gaz est passée de 33 à 44 TWh pour un parc installé de 13 GW.
    Le gaz est ainsi a troisième source de production.

    Hydraulique
    La production hydraulique a atteint son plus bas niveau depuis 1976, du fait des conditions climatiques particulièrement chaudes et sèches : Avec 49,7 TWh, elle est en recul de 20% par rapport à la moyenne 2014-2019.

    Solaire
    Le développement solaire se maintient (+ 2,6 GW) et la production augmente (31% par rapport à 2021)

    Eolien

     RTE indique notamment : « La production éolienne poursuit sa progression malgré une année 2022 particulièrement peu venteuse (facteur de charge de 21,6%, au plus bas depuis 10 ans).

    Puissance installée, production et facteur de charge de l’éolien, de 2019 à 2022

    – Depuis 2019 la puissance installée a augmenté de 4 GW mais la production, elle, n’a augmenté que de 4 TWh, se retrouvant ainsi inférieure à celle de 2020.

    – En 2021 les éoliennes ont produit 3 TWh de moins qu’en 2020, avec 1 GW supplémentaire.

    En 2022 les éoliennes ont produit 2 TWh de moins qu’en 2020, avec 3 GW supplémentaires,

    – Si en pourcentage la production 2022 est supérieure à celle de 2021, c’est principalement parce que la part du nucléaire a considérablement baissé.

    – Cette inefficacité de l’éolien industriel est révélée par un facteur de charge en constante baisse, étant en 2022 le plus bas depuis 10 ans (21,6%), alors même que la puissance installée augmente chaque année.

    Cela indique, s’il en est besoin que sans vent, point d’électricité éolienne et que la notion de « foisonnement » n’est qu’un élément de langage parmi d’autres.

    ventdesnoues.fr

  • Réunion publique

    Réunion publique

    Réunion le vendredi 31 mars à 19 h ; salle des Essarts (près de l’église) à Quiéry-la-Motte

    Venez nombreux pour envisager la suite des actions contre les 3 éoliennes d’Izel et de Quiéry

    On ne pourra pas gagner si on attend passivement la décision du Préfet

    Il nous faut AGIR, encore et encore !

    Rappel des raisons principales de notre opposition

    la région déjà bien impactée par des éoliennes et le secteur déjà bien défiguré les pollutions visuelles et sonores déjà bien nombreuses la dégradation des terres agricoles alors que nous sommes en pénurie la distance de 500 m des habitations était cohérente lorsque les éoliennes mesuraient 70 mètres… Les nôtres feront près de 200 mètres de haut !!!

    Cela suffit ! Stop au massacre de nos campagnes !

    Pour prendre contact et se renseigner

    • Pierre ROSE ; 5 ter, rue des aubépines ; Quiéry ; 0321 50 14 10
    • Christian DEJAIGHER ; 24, rue des aubépines ; Quiéry ; 0687 43 54 84
    • Jacques MARTINET ; 11, rue d’Esquerchin ; Izel-lès-Équerchin ; 0611 97 94 38

    escrebieux.association@gmail.com  https://escrebieux-environnement.fr

    NON AUX ÉOLIENNES INDUSTRIELLES ni ICI, ni AILLEURS

    Chronologie des dernières actions

    Courant avril 2022, du porte-à-porte a été effectué sur Izel et Quiéry pour connaitre la position des habitants : plus des trois quarts des personnes contactées sont opposées à l’installation des éoliennes, ce qui représente plus de la moitié de la population concernée.

    En mai, lors de la ducasse de Quiéry, un stand a été monté pour expliquer le sens de l’action menée ; avec un jeu de fléchettes -très apprécié des jeunes. A cette occasion, nous avons interpelé la députée, alors en campagne électorale. Elle donnait l’impression de nous soutenir mais pensait qu’elle ne pouvait rien faire.

    En septembre, à l’occasion du marché aux puces, un autre stand a été installé pour tirer avec des fléchettes plus grandes sur un modèle -réduit- d’éolienne.

    En novembre, des tracts ont été distribués dans tout Izel et Quiéry et également dans les habitations concernées à Beaumont, Bois-Bernard et Drocourt.

    Ces tracts appelaient à un rassemblement pour faire voir, avec des ballons gonflables, les éoliennes de 200 m de hauteur. Malheureusement, le vent violent de ce jour a contrarié notre projet.

    Toutefois, une cinquantaine de personnes et la presse étaient au rendez-vous.

    En décembre, à l’occasion du téléthon, des ballons ont été gonflés à l’hélium et donnés aux enfants présents qui les ont fait s’envoler. Un ballon est arrivé près d’Abbeville, un autre près de Courtrai !

    L’enquête publique s’est terminée le 7 décembre. Elle était normalement prévue pour mars 2023 !

    Après cette enquête, les conseils municipaux de Bois-Bernard, Drocourt, Quiéry et Vitry ont voté une résolution contre ce projet de trois éoliennes.

    Confirmant nos craintes et malgré les arguments développés sur les cahiers de l’enquête publique, la commissaire-enquêtrice s’est prononcée, début janvier 2023, en faveur du projet. Pour elle, peu importe le nombre d’opposants puisque c’est une volonté gouvernementale… A la suite de ce rapport, une lettre signée de l’association ESCREBIEUX a été envoyée au Préfet pour contrer les arguments de la commissaire.

    Alors, que faire ?

    C’est ce qui sera décidé lors de la réunion du vendredi 31 mars à Quiéry

    Pour lire le tract qui a été ou va être distribué :

  • Le prix du vent

    Pour raccorder les nouveaux parcs solaires et éoliens ainsi que les bornes de recharge pour voitures électriques, mais aussi améliorer la résistance des câbles aux événements climatiques extrêmes, le gestionnaire français du réseau de distribution d’électricité, Enedis, prévoit d’investir plus de 5 milliards d’euros par an d’ici à 2032, contre moins de 3 milliards sur les quarante dernières années, a signalé la filiale d’EDF ce lundi. Ce qui promet de gonfler les coûts du système global, alors que son homologue sur la gestion des lignes à haute et très haute tension, RTE, anticipe lui aussi une explosion de ses frais.

    Ce n’est un secret pour personne : le basculement du système énergétique actuel vers un modèle compatible avec l’urgence climatique coûtera (très) cher. Et pour cause, renoncer au pétrole, au gaz et au charbon impliquera d’injecter des dizaines de milliards d’euros afin de développer de nouvelles capacités de production bas carbone. Ce qui promet de renchérir l’électricité, dont la consommation montera en flèche pour se passer des combustibles fossiles.

    Mais les frais ne s’arrêteront pas là. Car en parallèle, un autre poste de dépenses explosera : celui de l’adaptation du réseau de distribution d’électricité (les lignes basse et moyenne tension) à ces bouleversements. Son gestionnaire, Enedis, indique ainsi dans un nouveau rapport l’ampleur des investissements à venir : ceux-ci représenteront plus de 5 milliards d’euros annuels à horizon 2032, avec un pic à 5,5 milliards en 2027, contre 2,9 milliards en moyenne sur la période 1980-2020, a souligné la filiale d’EDF ce lundi. Le mouvement a d’ailleurs commencé, puisque ces investissements ont déjà atteint 4,4 milliards d’euros en 2022, soit près d’un milliard de plus qu’en 2019 si l’on exclut les dépenses liées à l’installation du compteur Linky.

    Raccorder de nombreuses infrastructures décentralisées

    En cause : la nécessité de raccorder au réseau national toujours plus de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes et de bornes de recharge pour voitures électriques, tous éparpillés sur le territoire, mais aussi d’améliorer la résistance des câbles aux événements climatiques extrêmes, de plus en plus récurrents.

    « Pour le raccordement des bornes de recharge, il faut passer de rien en 2019 à presque 1 milliard en 2027 ! […] Quant aux énergies renouvelables, on prévoit d’en raccorder 50% de plus que l’an dernier rien qu’en 2023, soit environ 5 à 6 gigawatts (GW) de puissance nouvellement installée », a illustré Hervé Champenois, le directeur technique d’Enedis.

    C’est d’ailleurs en partie à cause de ces « frais cachés » qu’un scénario misant à 100% sur les renouvelables d’ici à 2050 s’avèrerait moins compétitif qu’une trajectoire intégrant du nucléaire, à la production beaucoup plus centralisée, avait noté le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) dès novembre 2021 dans sa vaste étude « Futurs Énergétiques 2050 » Et ce, malgré la chute drastique des coûts de l’éolien et du solaire photovoltaïque ces dix dernières années, en parallèle de l’envolée des coûts des réacteurs EPR.

    Message aux industriels

    Ainsi, Enedis prévoit au total d’engager 96 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2040, a signalé l’entreprise ce lundi à l’occasion de la publication de son plan « préliminaire » de développement du réseau. Il ne s’agit pour l’heure que d’estimations, puisque ce calcul évoluera selon la prochaine feuille de route énergétique, que le gouvernement doit faire voter prochainement dans la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2024-2033. Mais l’entreprise de 38.000 salariés, qui accélère d’ailleurs ses propres embauches, n’a pas attendu cette échéance pour envoyer un message à ses partenaires industriels, alors qu’Emmanuel Macron souhaite multiplier par dix la capacité de production d’énergie solaire d’ici à 2050, et déployer 50 parcs éoliens en mer.

    « Cela veut dire à tous, c’est parti, ça décolle, faites des usines, vous pouvez investir sereinement et embaucher […] Il faut s’équiper et foncer », a affirmé à la presse Hervé Champenois.

    Néanmoins, ces conclusions sont loin d’être surprenantes, puisque les hypothèses présentées ce lundi collent avec celles retenues dans le fameux rapport Futurs Énergétiques 2050 publié dès novembre 2021 par RTE. « Les investissements cumulés [d’Enedis] sur la période 2020-2050 sont estimés entre 4,1 et 6,3 milliards d’euros par an » selon le scénario retenu, pouvait-on déjà lire dans l’épais document. Logiquement, ces dépenses iront d’ailleurs de pair avec une hausse des charges liées au fonctionnement du réseau (OPEX), entre l’achat accru de matériel, la multiplication des zones à entretenir et l’augmentation du volume d’automates nécessaires pour piloter les lignes à distance. Résultat : le coût total annualisé d’Enedis devrait lui aussi flamber, en passant d’environ 12 milliards d’euros en 2020 à 15 à 18 milliards d’euros par an en 2050.

    Pour se financer, la filiale d’EDF prévoit ainsi « un recours maîtrisé à de la dette » avec un programme d’émissions d’obligations vertes qui a déjà commencé et va se poursuivre. Mais aussi une revalorisation de la taxe d’acheminement de l’électricité, (ou Turpe), hausse qui sera là aussi « maîtrisée », avec des « hypothèses d’augmentation inférieure ou limitée à l’inflation dans la durée », promet-on en interne. « C’est dans notre ADN d’optimiser chaque euro investi, et de veiller à ce qu’on limite au maximum l’impact sur le consommateur en termes de de pouvoir d’achat », assure même Christophe Gros, directeur de la régulation chez Enedis. Néanmoins, cela risque forcément de se traduire par une hausse de la facture d’électricité, alors que la Turpe représente aujourd’hui environ 30% du tarif global payé chaque mois par les clients particuliers.

    Hausse des coûts de transport

    D’autant que ces frais s’ajouteront à ceux du réseau de transport d’électricité (les lignes haute et très haute tension et les pylônes), géré par RTE. Car il y aura, là aussi, « une augmentation significative des investissements et des coûts », qui sera d’autant plus importante que la pénétration des énergies renouvelables sera grande, peut-on lire dans Futurs Energétiques 2050. Et notamment pour le raccordement des éoliennes en mer, vouées à se multiplier selon le scénario privilégié par le gouvernement (même si « on ne peut exclure l’impact d’effets d’apprentissage ou d’améliorations technologiques » qui « permettraient une baisse sensible des coûts », nuance RTE).

    Reste que ces dépenses seront incontournables. « C’est avant tout une opportunité, qui va permettre de décarboner l’économie », souligne-t-on chez Enedis. Et ce, afin que le réseau devienne la « colonne vertébrale de la transition énergétique », poursuit Hervé Champenois. Et pour cause, en France comme ailleurs, les coûts de l’inaction risqueraient d’être finalement bien plus élevés, alors que le parc nucléaire historique qui fournit à l’Hexagone 75% de son électricité en temps normal ne sera ni suffisant, ni éternel.

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/reseau-electrique-96-milliards-d-euros-ces-couts-caches-et-colossaux-de-la-transition-energetique-955052.html

    ** **

    Une autre solution ??

    https://www.europe1.fr/technologies/energie-cette-technologie-revolutionnaire-peut-elle-bientot-remplacer-les-pylones-electriques-4171632

  • Les éoliennes EOLISE

    Les ramifications financières des sociétés EOLISE et EOLIENNES D’AUNIS impliquées dans les projets d’éolien industriel autour de La Rochelle.

    VENT DEBOUT VÉRINOIS révèle comment les 4 sociétés (EOLIENNE D’AUNIS 1, et 2 et 3 et 4), développant les projets de 20 à 25 éoliennes sur l’agglomération de La Rochelle, reverseront chacune les bénéfices réalisés en France (en partie financés par le contribuable) à 4 sociétés actionnaires offshores basées en Belgique et au Luxembourg. Ces dernières distribueront alors les dividendes à leurs actionnaires (également dirigeants d’EOLISE) en bénéficiant d’une fiscalité très avantageuse. EOLISE n’est que le bureau d’étude et le commercial.

    Pourtant, à la une du site internet de la société EOLISE, on peut lire « La société Eolise est une société française, indépendante et poitevine…« 

    Poitevines en surface

    EOLISE est un bureau d’études qui travaille pour le compte des quatre sociétés EOLIENNES D’AUNIS SAS (1, 2,3 et 4) créées pour chacun des quatre projets sur le territoire de l’Agglo de La Rochelle; projets baptisés des jolis noms « EOLISE 1, EOLISE 2, EOLISE 3 et EOLISE 4. Les quatre sociétés sont domiciliées en Poitou, dans un hôtel d’entreprises de Chasseneuil-du-Poitou

    Les sociétés EOLISE et EOLIENES D’AUNIS SAS fleurent bon notre terroir avec ce siège social revendiqué haut et fort, à Chasseneuil-du-Poitou. Il ne manque que la célèbre bergère à distribuer des chabichous pour la promo !

    Quelques questions se posent néanmoins pour des acteurs si « franco-poitevins ».

    L’exemple du projet EOLISE 1

    EOLIENNES D’AUNIS 1 SAS porte juridiquement le projet de 5 éoliennes (EOLISE 1) au nord de la N11. Cette société a été créée le 19 septembre 2019. Son capital de 100 000€ est constitué par 4 sociétés actionnaires, dont trois d’entre elles relèvent du droit de pays connus pour leur souplesse fiscale.

    1. BETA 4 : société belge à un seul actionnaire Julien PEZZETTA, (37 500€ investis),
    2. VENTO : société belge à un seul actionnaire Antoine BREBION, (37 500€ investis),
    3. CONTINO SA* : société luxembourgeoise, actionnaire anonyme dans ce pays, (20 000€ investis),
    4. Baptiste WAMBRE : actionnaire domicilié en France, (5 000€ investis).

    * CONTINO SA fait partie d’un groupe de 3 sociétés financières. Son capital social est de 2 000 000 € et « La société a pour objet la prise de participations, sous quelque forme que ce soit, dans d’autres sociétés luxembourgeoises ou étrangères, ainsi que la gestion, le contrôle et la mise en valeur de ces participations ». L’avenir de la planète ne semble pas prioritaire !

    La société EOLISE, personne morale représentée par Monsieur Julien PEZZETTA, est présidente d’EOLIENNE D’AUNIS 1. Monsieur Julien PEZZETTA est aussi président d’EOLISE. Vous suivez ?

    Nous retrouvons également chez EOLISE Messieurs BREBION, directeur général et Baptiste WAMBRE, directeur associé, actionnaires en Belgique.

    Or, ce sont les quatre sociétés EOLIENNES D’AUNIS SAS qui effectuent les demandes d’autorisations administratives. Lorsqu’elles les obtiennent, elles assurent la gestion des parcs. Elles perçoivent le bénéfice de l’électricité subventionnée par les pouvoirs publics français. De plus, doit-on craindre leur disparition au moment de financer le démantèlement des éoliennes en fin de vie ? Ou leur rachat par un autre financier d’ici là ?

    Au final, ce sont bien des sociétés actionnaires de droit belge et luxembourgeois qui percevront les bénéfices et reverseront les dividendes sous les doux régimes fiscaux belge et luxembourgeois.

    Le même montage est reproduit pour chacun des 4 projets EOLISE.

    Rien d’illégal, c’est juste immoral !

    Nous sommes bien loin du chabichou au pays des bisounours poitevins.

    VENT DEBOUT VÉRINOIS dispose de tous les documents confirmant ces montages financiers et les sociétés citées. Tous sont obtenus légalement et publiables. Nous pouvons les remettre aux journalistes et aux élus intéressés.

    http://www.ventdebout.info/2021/01/revelations-les-eoliennes-eolise-pas.html

  • Éoliennes « tueuses » de Nozay

    10 ans de bataille, un feuilleton beaucoup trop long dont se serait bien passé un éleveur installé à Puceul, près de Nozay, en Loire-Atlantique. Acculé et épuisé, Didier Potiron vient de vendre sa ferme. Pour autant, il n’abandonne pas son combat judiciaire pour faire reconnaître les préjudices qu’il a subi depuis l’installation d’un parc éolien à proximité de son exploitation

    Depuis l’installation d’un parc éolien à côté de chez lui, il n’était pas rare que cet éleveur trouve une vache morte sur son exploitation. Ce décompte macabre a duré dix ans.

    En tout, 450 bêtes de perdues Une mortalité 6 fois plus importante que la normale. Après des années de procédure, Didier Potiron a dû se résoudre à vendre sa ferme, pour autant il n’abandonne pas le combat.

    Maux de tête, brûlures aux yeux, douleurs articulaires

    « La santé était en jeu puisqu’on a été exposé tous les jours pendant dix ans avec les animaux aux champs électromagnétiques avec une grande fatigue qui s’est installée au fil des ans : maux de tête, brûlures aux yeux, douleurs articulaires et musculaires. Et donc il fallait absolument cesser cette souffrance », explique Didier Potiron.

    Sollicitation des pouvoirs publics, expertises, contre-expertises, dont certaines pointent une probable concomitance entre l’installation du parc éolien et les problèmes de l’éleveur. En 10 ans, Didier Potiron a accumulé un dossier conséquent. Il y a un an et demi, le Tribunal accepte qu’une expertise neutre soit enfin réalisée sur les câbles enterrés, mais depuis rien n’avance. Prochaine échéance : le 8 mars.

    On est rendu à la 16e date de report, pour avoir la réponse de la Cour d’appel pour savoir si oui ou non, on expertise ces câbles !

    Didier Potiron,éleveur à Puceul

    Le cas de Didier n’est pas isolé. Contactée, l’association nationale Ses Animaux Sous Tension, estime qu’en France plus de 700 éleveurs seraient impactés par des pollutions électromagnétiques.

    Une reconnaissance de ces nuisances couterait sans doute très chère, selon lui : « ll va falloir un jour penser à indemniser ces éleveurs. On veut peut-être masquer les choses parce qu’on veut éviter d’en arriver là et d’autre part, on veut continuer à installer ces câbles à des coups le moins élevés possible », explique Hubert Goupil, président de l’association. 

    Didier ne perd pas espoir. L’année dernière la justice a reconnu que des installations électriques pouvaient avoir des effets sur les bêtes. Deux éleveurs devraient obtenir des indemnités.

    france3-régions

  • Contre les éoliennes illégales

    Greta Thunberg et des dizaines de militants samis …

    en costume traditionnel ont bloqué l’entrée du ministère norvégien de l’Energie lundi pour protester contre des éoliennes toujours en place malgré une décision de justice. 

    «Nous ne pouvons pas utiliser la soi-disant transition climatique comme couverture pour du colonialisme», a déclaré la jeune Suédoise, chaudement emmitouflée, alors qu’elle bloquait les portes du ministère à Oslo.

    «Une transition climatique qui viole les droits de l’Homme n’est pas une transition climatique digne de ce nom et on doit donc se dresser contre les violations des droits de l’Homme qui se produisent ici», a-t-elle dit au micro de la chaîne TV2.

    Les militants protestent contre le maintien en exploitation d’éoliennes dans la région de Fosen, dans l’ouest de la Norvège, plus de 500 jours après une décision retentissante de la Cour suprême norvégienne qui avait conclu que le projet bafouait le droit de familles samies à pratiquer leur culture, à savoir l’élevage de rennes.

    Dans leur verdict rendu en octobre 2021, les onze magistrats de la plus haute instance judiciaire du pays avaient à l’unanimité jugé invalides les autorisations d’expropriation et d’exploitation accordées pour la construction des 151 turbines, mais ils n’avaient en revanche rien dit sur le sort à leur accorder.

    «Si nos droits fondamentaux ne sont pas respectés, alors je ne sais pas dans quel État on doit avoir confiance», a protesté Ella Marie Haetta Isaksen, musicienne et militante samie, auprès de TV2.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, la police norvégienne avait évacué de force une douzaine de militants qui occupaient depuis plusieurs jours le hall d’entrée du ministère du Pétrole et de l’Energie. Dimanche, ils avaient reçu le soutien de Greta Thunberg.

    Les représentants de la minorité samie (anciennement Lapons), seul peuple autochtone d’Europe vivant en Norvège, Suède, Finlande et dans le nord-ouest de la Russie, réclament la démolition des turbines.

    Les autorités norvégiennes ont jusqu’ici temporisé en ordonnant des expertises complémentaires.

    «Nous comprenons que cette affaire est un lourd fardeau pour les éleveurs de rennes samis de Fosen, mais même si la Cour suprême a estimé que les permis accordés violent la protection juridique des éleveurs de rennes, elle n’a pas pris de décision sur ce qu’il adviendra» des éoliennes, a commenté le ministre Terje Aasland lundi.

    «C’est ce que nous cherchons maintenant à déterminer. Changer les permis à Fosen exige que la question soit suffisamment étudiée et une actualisation des données est nécessaire», a-t-il affirmé dans un courriel envoyé par ses services à l’AFP.

    Le bâtiment bloqué abritant plusieurs services, les fonctionnaires de six ministères ont été conviés à rester en télétravail lundi.

    https://www.journaldequebec.com/2023/02/27/norvege-greta-thunberg-et-des-militants-samis-protestent-contre-des-eoliennes-illegales

    https://www.lefigaro.fr/international/norvege-greta-thunberg-impliquee-dans-un-nouveau-blocage-des-ministeres-20230228

    ** **

    Chez nous, c’est pareil !

    Morbihan : trois éoliennes déclarées illégales après leur construction

    La cour administrative d’appel de Nantes a annulé mardi 15 février l’autorisation d’exploitation d’un parc éolien à Noyal-Muzillac, au sud de Questembert (Morbihan) quelques semaines avant sa mise en service.

    « C’est la première fois depuis douze ans qu’on nous écoute, je suis très émue ». Raymonde Le Bars est soulagée. La présidente de l’association Vent de discorde a appris que le parc éolien, situé à Noyal-Muzillac, au sud de Questembert (Morbihan) a été déclaré illégal par la cour administrative d’appel de Nantes ce mardi 15 février. La procédure judiciaire a commencé devant le tribunal administratif de Rennes en 2020. La requête de l’association est alors rejetée, un mois après le début des travaux décidé par le promoteur, Énergie Éolienne France.

    La justice a reconnu une atteinte au paysage

    Les éoliennes, composées d’un mât de 117 mètres et de pales de 62 mètres, ont été construites avant la fin des recours judiciaires. Elles étaient en phase de test avant une mise en service prévue dans les prochaines semaines. Le parc éolien se situe à proximité de 90 habitations selon Maître Mathilde Le Guen, avocate des opposants au projet, qui explique que ces trois éoliennes sont les plus hautes de Bretagne. Elle rappelle que la direction régionale des affaires culturelles a émis un avis défavorable mais la préfecture a ensuite validé le projet. 

    Qu’ils arrêtent les machines car le bruit est infernal pour certains riverains à 500 mètres !

    Selon l’avocate, une centaine d’habitations sont concernées. La justice a reconnu « une atteinte au paysage et à la commodité du voisinage ». Le promoteur a deux mois pour se pourvoir en cassation auprès du Conseil d’Etat. « Qu’ils arrêtent les machines car le bruit est infernal pour certains riverains à 500 mètres ! », lance Raymonde Le Bars. Les riverains espèrent ensuite une annulation définitive du projet et un démantèlement des éoliennes. Leur avocate se veut prudente. Son cabinet a obtenu en 2009 un jugement similaire pour trois éoliennes à Guern, près de Pontivy (Morbihan). Elles ont continué de fonctionner ensuite pendant douze ans avant un arrêté préfectoral en janvier dernier pour ordonner leur démantèlement. 

    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/morbihan-trois-eoliennes-les-plus-hautes-de-bretagne-declarees-illegales-1644941100

    Chez nous aussi, les éleveurs faut qu’ils cohabitent …. ou qu’ils dégagent …

  • L’éolien continue de faire débat

    Plusieurs associations anti-éoliennes et plus de 80 personnes ont fait le point sur les différents projets en cours dans le Pays de La Châtaigneraie, à l’espace Beauchèsne.