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  • Une consultation populaire ?

    C’est une proposition belge ! Donc irréaliste en France ???

    « Nous sommes dans une situation extrêmement difficile »

    Soumettre la création de nouveaux parcs éoliens à la consultation populaire : c’est la proposition du ministre wallon de l’Aménagement du territoire, Willy Borsus.

    « Nous sommes dans une situation extrêmement difficile : il y a les enjeux en termes d’énergie renouvelable mais aussi le rejet de plus en plus massif de la population », a-t-il expliqué lundi matin sur Bel RTL.

     « L’addition de projets, avec parfois trois ou quatre parcs éoliens sur le territoire de la même commune, entraîne un contentieux très lourd », a ajouté le ministre. Selon ce dernier, 33 dossiers différents sont actuellement devant le Conseil d’État.

    « Mon idée, c’est celle d’une consultation populaire posant la question en toute transparence : sommes-nous prêts à accueillir de nouvelles éoliennes ?

    Nous devons évidemment respecter nos engagements européens mais se tourner vers les gens est toujours une bonne idée », a poursuivi le ministre Borsus en appelant par ailleurs au soutien à d’autres filières renouvelables.

    https://www.lalibre.be/planete/environnement/2024/04/15/une-consultation-populaire-sur-lavenir-de-leolien-en-wallonie-propose-willy-borsus-nous-sommes-dans-une-situation-extremement-difficile-D6Q53BSIMVEXFOWC5PRDNP55J4

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    Commentaire : c’est une très bonne idée. Le problème est que cela se passe en Belgique ! On n’aurait même pas idée de penser ainsi du côté des gouvernants français.

  • Les infrasons émis par les éoliennes

    Les infrasons pourraient constituer « une menace considérable pour l’ensemble de la biodiversité », selon un médecin

    Un médecin allemand tire la sonnette d’alarme concernant l’impact des infrasons émis par les éoliennes

    En 2024, on estime à 9500 le nombre d’éoliennes terrestres et en mer en France tandis que l’Allemagne se plaçait au premier rang européen en 2022 pour la production d’électricité éolienne avec 29,9% du total de l’Union européenne.

    Aux États-Unis, plus de 70.000 éoliennes fonctionnent et le gouvernement américain continue d’approuver des projets d’éoliennes en mer dans le cadre de sa transition vers une énergie propre.

    Cependant, lorsque les éoliennes tournent, elles produisent non seulement de l’électricité, mais aussi des infrasons.

    Pour Ursula Bellut-Staeck, femme médecin et auteur scientifique, cette évolution représente « un énorme problème pour toutes les formes d’organismes », y compris l’homme. Elle étudie depuis plusieurs années les effets des infrasons sur la santé. Depuis 2015, elle étudie les infrasons en tant que facteurs de stress au niveau cellulaire et a publié en 2023 un article sur la manière dont les infrasons affectent la microcirculation et les cellules endothéliales.

    Inaudibles mais percutants

    Les infrasons sont des ondes sonores dont la fréquence est inférieure à 20 hertz (Hz). Plus la fréquence du son est basse, plus sa longueur d’onde est grande et plus il est difficile de s’en protéger. Les infrasons peuvent traverser les murs, les personnes et les animaux.

    « Avec des éoliennes de plus en plus grandes, les fréquences deviennent de plus en plus basses. Cela rend les infrasons plus problématiques et plus dangereux », a déclaré la Dr Bellut-Staeck à Epoch Times.

    Les éoliennes actuelles atteignent des fréquences aussi basses que 0,25 Hz. La longueur d’onde de cette fréquence est d’un peu moins de 1,38 km.

    Les infrasons présentent une autre particularité. L’homme ne peut généralement pas entendre les fréquences inférieures à 16 Hz, ce qui correspond à ce que l’on appelle le seuil inférieur d’audition. En d’autres termes, nous ne pouvons pas entendre la plupart des sons émis par les éoliennes. Cependant, nous pouvons les ressentir dans notre corps sous forme de bourdonnement ou de grondement, comme dans le cas d’un haut-parleur. Plus la fréquence est basse, plus le niveau de pression acoustique (c’est-à-dire le volume) doit être élevé pour que l’on puisse le ressentir ou l’entendre.

    Néanmoins, les forces mécaniques émanant des fréquences sonores inaudibles peuvent avoir un effet sur les structures cellulaires et membranaires, a souligné la Dr Bellut-Staeck.

    La transmission par l’air et le sol

    Les éoliennes produisent des infrasons lorsque la pale du rotor frôle le mât. La pale du rotor pousse devant elle de grandes masses d’air, qui sont ensuite interrompues au niveau du mât.

    Les infrasons sont alors transmis non seulement dans l’air, mais aussi dans le sol via la tour et peuvent pénétrer dans les maisons. Les bâtiments n’offrent donc aucune protection. « Au contraire : Les infrasons aériens et terrestres peuvent s’additionner considérablement à l’intérieur des bâtiments », a expliqué la Dr Bellut-Staeck.

    L’impact sur les cellules endothéliales

    Les infrasons pourraient également affecter la microcirculation, c’est-à-dire la circulation sanguine du fin réseau capillaire par lequel l’oxygène et les nutriments pénètrent dans les tissus environnants.

    Plus précisément, ce sont les cellules endothéliales situées sur la paroi interne des capillaires qui réagissent aux infrasons, explique la Dr Ursula Bellut-Staeck qui étudie la microcirculation et les cellules endothéliales depuis 2004. Outre le transport des protéines, ces cellules ont plusieurs fonctions vitales, telles que l’inhibition de l’inflammation et le contrôle de la pression artérielle. Dans une étude sur les effets des infrasons chez les rats, les chercheurs ont constaté un gonflement de l’endothélium et des lésions de la membrane cellulaire externe dans les trois heures suivant l’exposition à des infrasons d’une fréquence de 8 Hz.

    « Depuis 2015 environ, on a remarqué que les personnes exposées aux infrasons et aux vibrations des émetteurs techniques présentaient des symptômes correspondant à des troubles microcirculatoires », a dit la Dr Bellut-Staeck. Cet effet était particulièrement perceptible après le remplacement des petites éoliennes par de plus grandes.

    Selon une étude citée dans le Canadian Family Physician, les effets néfastes des éoliennes industrielles sont la faiblesse, les vertiges, les maux de tête, les problèmes de concentration et de mémoire, la pression auriculaire, l’arythmie cardiaque et les troubles du sommeil.

    Plusieurs animaux ont également réagi aux éoliennes. On a observé qu’ils quittaient les environs des éoliennes. Une étude publiée dans Scientific Reports a montré que plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères évitaient les parcs éoliens et les zones environnantes, ce qui affectait leurs schémas de distribution et de migration. Les animaux liés à un lieu, tels que les chevaux, les vaches et les animaux domestiques, auraient montré des changements de comportement, y compris des signes de stress.

    « Les symptômes observés chez les animaux ne peuvent pas être attribués à un effet nocebo », note la Dr Bellut-Staeck, comme le suggèrent parfois les autorités officielles. Contrairement à l’effet placebo, l’effet nocebo décrit un effet négatif sur la santé dû à l’attente de conséquences négatives.

    La Dr Bellut-Staeck a souligné que d’autres systèmes techniques émettent aussi des infrasons et peuvent causer des problèmes majeurs. C’est le cas, par exemple, des pompes à chaleur, des installations de biogaz et des turbines à gaz à l’intérieur ou à proximité des habitations. Toutefois, elle s’attend à ce que les grandes éoliennes aient les conséquences les plus importantes pour l’environnement et la biodiversité, précisément en raison de leur nombre et de leur taille croissants.

    « Ces facteurs de stress chroniques et impulsifs à basse fréquence ne peuvent en aucun cas être comparés à la pollution naturelle par infrasons [comme les vagues et les vents violents] », a-t-elle dit.

    Les décès de baleines sont-ils liés ?

    En 2023, des données officielles ont révélé une augmentation des échouages et des décès de baleines le long de la côte est des États-Unis. Il existe un lien temporel et géographique entre cette surmortalité et les études géologiques menées en vue de l’expansion de l’énergie éolienne en mer. En conséquence, 30 maires du New Jersey ont signé une pétition demandant aux membres du Congrès d’interrompre les activités d’expansion de l’énergie éolienne en mer jusqu’à ce qu’une enquête complète puisse être menée. La National Oceanic and Atmospheric Administration a déclaré : « Il n’existe aucun lien connu entre la mort de grandes baleines et les activités éoliennes offshore en cours. »

    Mais la Dr Bellut-Staeck reste préoccupée par les sons et les vibrations à basse fréquence du bruit des navires et d’autres sons. Dans l’océan, le son se propage à une vitesse de 1,46 km par seconde, soit quatre fois plus vite que dans l’air. La profondeur des océans n’offre donc aucune protection contre le son.

    « Le son n’affecte pas seulement l’orientation, mais aussi la régulation des fonctions vitales de l’organisme », explique-t-elle. « Les conséquences pour les animaux sont un manque d’énergie, une inflammation chronique, une perturbation de la reproduction, une surmortalité et un déclin de la population. »

    Le stress vibratoire

    Étant donné que tous les organismes réagissent aux infrasons, la Dr Bellut-Staeck a souligné que « nous pourrions être confrontés à une menace énorme, jusqu’ici méconnue, pour l’ensemble de la biodiversité ».

    La Dr Bellut-Staeck, qui effectue ses recherches en Allemagne, où l’énergie éolienne est la plus importante contribution au réseau électrique, propose que les sons profonds et les vibrations agissent comme un facteur de stress vibratoire sur les cellules endothéliales. Comme de nombreuses fonctions vitales nécessitent des cellules endothéliales intactes, les lésions endothéliales peuvent avoir de graves conséquences, notamment contribuées au vieillissement vasculaire et à l’athérosclérose

    L’Agence fédérale allemande de l’environnement a toutefois déclaré à Epoch Times qu’elle n’avait trouvé aucune preuve que les infrasons émis par les éoliennes ont des effets néfastes sur la santé et que « la manière dont les infrasons émis par les éoliennes affectent les cellules endothéliales n’a pas encore été scientifiquement prouvée ».

    Des études internationales montrent des effets nocifs

    La Dr Bellut-Staeck a mentionné qu’il n’existe actuellement aucune étude illustrant ou prouvant clairement le risque des infrasons, car la plupart des études se concentrent sur les sons acoustiques ou audibles.

    Cependant, les premières études sur les effets des infrasons indiquent la possibilité de graves problèmes de santé. Une étude publiée dans Environmental Disease a conclu qu’il y avait une forte probabilité que les personnes vivant à proximité d’éoliennes industrielles subissent des effets nocifs sur la santé en raison de l’anxiété, du stress et de la perte de sommeil résultant de l’exposition aux infrasons et à d’autres émissions. Une étude allemande a également mis en évidence les effets toxiques de l’exposition aux infrasons au niveau cellulaire. Une autre étude, publiée dans PLoS ONE, a mis en évidence des modifications de l’activité cérébrale à la suite d’une exposition à une stimulation infrasonore.

    Ces études soulignent la nécessité de poursuivre les recherches et de mieux comprendre les effets des infrasons.

    epochtimes.fr

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    Commentaire reçu

    Tout à fait ce qu’on ressent ici ! Et confirme une fois de plus les problèmes d’hémorragies des vaches ! mais bien entendu les agences nationales nient !

  • Olympiades des familles

    Ces olympiades sont organisées par le comité des fêtes de la commune de Quiéry-la-Motte.

    Comme lors des années précédentes, l’Association ESCREBIEUX sera présente à l’occasion des festivités municipales des 11 et 12 mai 2024.

    Un tract doit être distribué dans la commune.

    En voici le contenu principal

     Le 11 mai, sur le parking des courts de tennis, nous tiendrons un stand où les enfants pourront venir s’amuser gratuitement.

     Le 12 mai, nous organisons un tiercé aux canards sur le parking de la salle Jacques Brel :

    15 partants s’affronteront lors d’une course effrénée !

    1 Ribouldingue ; 2 La Calas ; 3 Mireille ; 4 Grisette ; 5 Titine ; 6 Pilettos ; 7 Court cri ; 8 Ptiot Jules ; 9 Chécha ; 10 Altrappe ; 11 Tungsten ; 12 Arthur ; 13 Gablon ; 14 Pacapo ; 15 Willy

    A vos paris !!!

    Quelques nouvelles du projet d’éoliennes 

    Nous avions apprécié que le Préfet du Pas-de-Calais, Jacques BILLANT, ait, en juin 2023, expliqué dans un arrêté qu’il s’opposait à juste titre à ce projet.

    A la suite de cette décision, il était évident que les promoteurs (Intervent et Valeco) allaient attaquer en Cour administrative d’appel. C’est ce qu’ils ont fait en août 2023.

    La Cour administrative avait donné jusqu’au 22 mars 2024 pour que le préfet défende son point de vue. Cela n’a pas été fait ! Cela laisse évidemment la porte grande ouverte aux promoteurs pour préparer le terrain afin de démarrer au plus vite les travaux dès que la justice leur aura donné raison. En effet, la Cour administrative pourra difficilement faire autrement puisque le seul point de vue des demandeurs sera expliqué et qu’il n’y aura pas d’explications du défenseur.

    On pourrait croire que les conseillers du préfet ont fait une grave faute ou que le préfet a reçu des ordres (d’en haut) pour laisser tomber. Nous sommes consternés, comme disait Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir… »

     C’est donc vers la justice européenne que nous nous tournerons si nécessaire !!!

     D’ici là, nous avons décidé d’organiser un loto à la salle Jacques Brel, le 2 juin : cette information se trouve déjà sur le site de l’association.

    Pour lire le tract :

    2024…

  • Que fait le préfet du Pas-de-Calais ?

    Le préfet du Pas-de-Calais s’oppose à un projet d’éoliennes … puis ne défend pas son point de vue !!!

    L’association ESCREBIEUX mène une action depuis plusieurs années contre le projet d’implantation de trois éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux, sur les territoires des communes d’Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte.

    L’association avait avons apprécié que le Préfet du Pas-de-Calais, Jacques BILLANT, ait, en juin 2023, expliqué dans un arrêté qu’il s’opposait à juste titre à ce projet.

    A la suite de cette décision, il était évident que les promoteurs – Intervent et Valeco – allaient attaquer en Cour d’appel administrative. C’est ce qu’ils ont fait en août 2023.

    La Cour d’appel avait donné jusqu’au 22 mars 2024 pour que le préfet défende son point de vue.

    Cela n’a pas été fait ! Nous sommes consternés.

    Cela laisse évidemment la porte grande ouverte aux promoteurs pour préparer le terrain afin de démarrer au plus vite les travaux dès que la justice leur aura donné raison. La Cour d’appel pourra difficilement faire autrement puisque le seul point de vue des demandeurs sera expliqué et qu’il n’y aura pas d’explications du défenseur. Il y a eu des exceptions, mais nous n’y croyons pas trop !

    Autrement dit : le préfet décide par arrêté de s’opposer au projet … puis ne va pas jusqu’au bout de ses convictions lorsque l’affaire est instruite en justice.

    Que faut-il comprendre ? Que des ordres venus d’ailleurs ont obligé le préfet à changer son fusil d’épaule. Si c’est le cas, c’est absolument scandaleux. Quelle autre hypothèse ?

    Nous avons demandé audience au préfet afin de comprendre ce pourquoi il n’a pas voulu se défendre et expliquer pourquoi nous continuons et continuerons à nous opposer à ce projet.

  • Un scandale à venir

    Un scandale à venir

    On le sait maintenant, l’énergie soi-disant « verte » est un miroir aux alouettes et les dégâts causés par l’installation d’éoliennes ou de parcs éoliens sur le territoire sont, dans nombre de cas, irréversibles.

    Ces dernières années, des paysans ont perdu la totalité de leur cheptel. C’est le cas par exemple de Céline Bouvet, de Didier Potiron et de son épouse. Pour Eddie Puyjalon, il va falloir tôt ou tard « se diriger vers des procédures pénales »…

    👉 Visionner l’entretien : https://www.youtube.com/watch?v=JpWCvw816Hc&t=360s

    La vidéo dure 31 minutes.

    Eddie Puyjalon est un ancien conseiller régional et alerte les pouvoirs publics sur les dangers de l’éolien.

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    Communiqué reçu du cabinet d’avocats Me Sébastien Echezar

    « Victoire décisive pour les riverains contre les éoliennes : la cour d’appel de Rennes prononce des condamnations historiques

    Angers, le 27/03/2024

    Dans un arrêt du 12 mars 2024, la cour d’appel de Rennes a prononcé des condamnations importantes à l’encontre d’un promoteur éolien, entre 15 et 40 % de la valeur vénale des maisons de 13 riverains d’un parc éolien (3 éoliennes de 118 m de hauteur, d’une puissance de 2 MW chacune, situées entre 516 m et 1 344 m des maisons des riverains).

    La cour d’appel a reconnu l’existence de nuisances visuelles, sonores, sanitaires et électromagnétiques et a considéré que ces éoliennes avaient un impact sur la santé des riverains, sur leur cadre de vie et sur l’habitabilité de leurs maisons.
    Le promoteur éolien est donc condamné à verser aux riverains des sommes importantes en réparation de la perte de valeur vénale de leur bien immobilier (633 400 €), outre le remboursement des frais d’expertise (24 078 €) et une somme au titre des frais irrépétibles (65 000 €), soit une somme totale de 722 478 €.

    Cet arrêt constitue donc un immense espoir pour les riverains souffrant des nuisances éoliennes. »

  • Discorde autour de l’éolien

    Discorde autour de l’éolien

    Deux élus quittent le conseil

    Si le vote du budget primitif 2024 n’a pas suscité de débat, jeudi 4 avril 2024, au conseil communautaire de Vallons de Haute-Bretagne communauté, on ne peut pas en dire autant d’une délibération, invitant les élus à prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables. Alors que l’éolien cristallise les tensions sur le territoire et au sein de l’intercommunalité, deux élus ont quitté le conseil communautaire.

    Alors que les élus de Vallons de Haute-Bretagne communauté devraient prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) en conseil communautaire, de vifs échanges sur l’éolien se sont enchaînés.

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    Les élus de Vallons de Haute-Bretagne communauté étaient appelés, jeudi 4 avril 2024, en conseil communautaire, à prendre acte des zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) qui pourraient accueillir de nouveaux projets.

    Des zones définies par les communes. Du moins la majorité. Alors que l’échéance, déjà repoussée une fois par l’État, était au 31 mars 2024, « les communes de Lassy et Guichen n’ont pas encore remonté leurs zones ; Guignen ne l’envisage pas », indique Thierry Beaujouan, président de Vallons de Haute-Bretagne communauté (VHBC).

    Pressentant de vifs échanges, alors que le sujet de l’éolien, clivant sur le territoire, revient régulièrement en conseil communautaire, il s’est empressé de préciser : « On reviendra sur un débat plus terre à terre », voulant limiter les prises de parole aux zones d’accélération.

    Val d’Anast et Guichen pointés du doigt

    Une précaution qui n’empêchera pas un débat houleux. La troisième vice-présidente, Michèle Motel, mettra tout de suite sur le tapis son désaccord avec deux zones éoliennes : celle de Val d’Anast — contre laquelle la municipalité et des habitants de Lohéac sont vent debout — et une zone sur le secteur de La Bouëxière, à Guichen, qui suscite aussi des oppositions. Elle remet en cause la distance entre éoliennes et habitations dans ces projets.

    Selon elle, « 500 m, même si cela respecte la loi », ce n’est pas suffisant alors « qu’il y a des gens qui sont sensibles à ces éoliennes, certains ont de réels impacts sur leur santé ». Elle estime alors « que le principe de précaution devrait être appliqué quand des centaines de personnes, dans un rayon d’un kilomètre, vont être impactées. Au nom de ce principe de précaution, je ne peux pas valider le projet de Val d’Anast, puisque Guichen ne s’est pas encore prononcé sur son projet, que je ne validerai pas non plus à proximité d’un village où vivent 900 habitants. »

    Le maire de Guichen, Dominique Delamarre, coupe Michèle Motel, qui est aussi élue de l’opposition municipale à Guichen : « Dans le village dans lequel vous habitez, Madame Motel », rétorque-t-il à deux reprises. Thierry Beaujouan répète, quant à lui : « Le débat, ce soir, n’est pas de dire on veut ou on ne veut pas d’éolien. Le sujet, c’est la transmission aux services de la préfecture des délibérations. Si vous avez un débat à Guichen, vous le faites autour de la table du conseil municipal de Guichen ».

    « Une erreur pas anodine »

    Pour revenir au sujet, sans manquer de souligner son amertume, Patrick Bertin, quatrième vice-président de VHBC et maire de Lohéac, lancera, en pointant, lui aussi, Val d’Anast : « Nous, Lohéac, on prend acte que la commune voisine vient impacter notre commune, malgré une pétition contre, signée par 700 habitants. »

    Toujours au sujet de ce même projet éolien, le maire de Bovel, José Mercier, remettra en cause des données. Notamment celle de la production annuelle annoncée « pour les trois éoliennes de 3,6 mégawatts », qu’il regrette « de ne pas avoir trouvée dans la délibération du jour, mais dans la présentation du projet transmise à la préfecture le 7 février ».

    Un document qui indique « un chiffre de 23 GWh » de production annuelle annoncée. Une donnée qu’il juge fausse. Détaillant son calcul, le maire de Bovel affirme que ces trois éoliennes produiraient « 16 GWh et non pas 23 GWh, une erreur pas anodine, augmentant de 45 à 50 % la production réelle qu’est capable d’assurer trois éoliennes de trois mégawatts de puissance ».

    « Un document mal fait et mensonger »

    Revenant à la délibération du jour sur les zones d’accélération et au document fournit, José Mercier regrette que « la distinction ne soit pas faite entre l’agrivoltaïsme et les simples panneaux photovoltaïque. Ça manque de clarté, d’intelligence, de finesse, du souci de l’agriculture ». Un document pour lequel il « ne votera pas », « mal fait et mensonger ».

    Son avis sera encore plus tranché, après avoir demandé si la synthèse fournie fait bien le lien entre les objectifs de production éolienne annuelle à l’horizon 2050, fixées par le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET), et les zones remontées par les communes qui ont répondu.

    Thierry Beaujouan répondra que non, « il s’agit d’objectifs de développement pour 2050 à partir de 2021 ». Une réponse qui n’a pas manqué d’accentuer la colère de José Mercier : « Alors c’est du vent ! Comment veux-tu qu’on se prononce sans ces données ? C’est un document fait par des camelots », s’emporte-t-il.

    Les deux élus sortent de la salle

    Le maire de Val d’Anast, Pierre-Yves Reboux, rétorquera : « Ce soir, nous parlons de la carte des zones d’accélération des énergies renouvelables. C’est quoi une zone ? C’est un secteur géographique. Le conseil municipal de Val d’Anast a délibéré pour dire qu’il y avait une zone sans doute favorable dans la commune. Je souhaite, M. le président, que nous ne parlions que des zones, que nous restions dans les délibérations, les procès d’intention pourront venir le moment venu. »

    Peu de temps après, José Mercier et Patrick Bertin sortiront de la salle. Les autres prennent acte de la délibération. « L’éolien n’était pas le sujet aujourd’hui, on y reviendra au prochain conseil communautaire, au mois de mai, lorsqu’on abordera le PCAET », assure Thierry Beaujouan. Le débat déjà commencé — à entendre l’élu communautaire, Jean-Marc Maldonado, rappeler entre deux prises de parole : « Il va falloir prendre vos responsabilités, la trajectoire climatique est de 4,1 °C » — s’annonce mouvementé.

    Ouest France

  • Encore une éolienne en feu

    Une avarie sur son moteur en est la cause

    ÉNERGIE – Le feu est dans le pré. Près de la commune de Derval, en Loire-Atlantique (44), un incendie spectaculaire s’est déclaré en haut d’une éolienne, jeudi 28 mars, avant d’être maîtrisé par le service départemental des sapeurs-pompiers (SDIS).

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des images filmées ce matin par des riverains montrent des débris incandescents qui tombent du mât. Depuis la fin de l’incendie, vers 10h, des pales menacent de s’effondrer, rapportent les pompiers. L’origine du sinistre n’est pas encore connue. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

    Dans un communiqué, la société norvégienne Statkraft Renouvelables, qui exploite le parc éolien composé de 10 machines, a annoncé que ce dernier « a été mis à l’arrêt » après l’incendie. « Nous sommes en contact actif avec les propriétaires fonciers et les exploitants agricoles qui pourraient être impactés par cet incident, afin de minimiser les conséquences et de coordonner les mesures nécessaires », explique l’opérateur, qui se présente comme « le premier producteur européen d’énergies renouvelables ».

    L’incident survient quelques jours après un autre événement du même type dans la Somme. Le 22 mars, l’incendie d’une éolienne près d’Amiens avait mobilisé une trentaine de sapeurs-pompiers. Selon le quotidien local L’Union, une pale s’était cassée et avait ensuite chuté, ce qui devrait mener à la destruction de l’engin dans les prochaines semaines.

    Pour voir la courte vidéo :

    https://fr.news.yahoo.com/%C3%A9olienne-feu-loire-atlantique-apr%C3%A8s-163954113.html?guccounter=1

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    Un autre article sur le même sujet :

  • Loto à Quiéry-la-Motte

    Loto à Quiéry-la-Motte

    Réservez cette date :

    Dimanche 2 juin 2024

    Cette activité se déroulera dans la salle Jacques BREL

    6 séries spéciales bons d’achat

    1. 20 30 40
    2. 30 40 50
    3. 40 50 60
    4. 50 60 100
    5. 80 100 150
    6. 100 200 800
    • Plaque de 12 cartons : 15 €
    • Plaque de 18 cartons : 18 €
    • Formule : 20 €

    Vitrine et jeux intermédiaires

    Ouverture des portes à 12 h

    Début des jeux à 15 h

    Pour réserver

    06 08 55 19 17

    Buvette et petite restauration sur place

    Ce loto est organisé par l’association ESCREBIEUX et animé par l’A.L.P.H. (Aide aux Loisirs des Personnes Handicapées)

    L’information est parue sur https://agenda-loto.net

  • Mépris des élus locaux

    « Cependant, cela ne peut s’organiser ainsi, dans une forme de mépris vis-à-vis des élus locaux et de l’ensemble des acteurs, devant nécessairement être consultés et intégrés dans le cadre de ces projets (éoliens). »

    Pour rappel, malgré un avis défavorable de la commission d’enquête publique, l’opposition de la population, de nombreuses communes limitrophes, du conseil municipal de la commune d’implantation, des conseils communautaires du Pays de La Châtaigneraie et du Pays de Fontenay-Vendée, le préfet a délivré, le 23 juin, l’autorisation environnementale pour le projet éolien de Saint-Maurice-des-Noues, porté par la société IEL pour deux éoliennes de 165 m.

    Vous avez dit mépris ?

    Pour lire l’article d’Ouest-France en date du 9 mars 2024 :

  • Une décision du Conseil d’Etat qui fera du bruit

    Un signal positif adressé aux victimes des éoliennes

    Le Conseil d’État a rendu le 8 mars 2024 une décision annulant les protocoles de mesure des niveaux de bruit des centrales éoliennes figurant dans des arrêtés ministériels successifs depuis 2021, ainsi que les règles de renouvellement des parcs figurant dans ces arrêtés.

    Petite histoire

    Le ministère ayant officiellement constaté en 2019 que la règlementation acoustique était fondée sur une absence de normes techniques offrant une grande latitude d’application, il créa un groupe de travail tripartite (filière, BE acoustiques, représentants des riverains dont TNE-OE) afin d’élaborer un protocole de mesure des niveaux de bruit des parcs éoliens terrestres, sur la base de différentes méthodes qui seront testées sur des parcs en exploitation pour en évaluer la faisabilité technico-économique.

    En 2021, reniant ses engagements, l’Etat décida contre l’avis des riverains un protocole encourageant les pratiques de la filière, sans le tester , l’intégrant à titre de protocole reconnu dans trois arrêtés ministériels successifs.

    16 associations nationales et régionales incluant OC.2E représentant le collectif TNE-OE ont attaqué devant le Conseil d’Etat ces arrêtés successifs et les versions correspondantes du protocole reconnu.

    Décision

    Le 8 mars 2024 , le Conseil d’Etat a annulé ces arrêtés ministériels et les protocoles reconnus, au motif (1) qu’ils n’avaient pas fait l’objet d’une évaluation environnementale et que les décisions d’approbation de ces protocoles n’avaient pas été soumises à la participation du public.

    Il a également censuré les règles de renouvellement des centrales éoliennes en tant qu’elles dispensent les parcs éoliens renouvelés du respect des règles de distance en vigueur.

    Conséquences

    1. Cette annulation des protocoles acoustiques étant rétroactive, toutes les règles et méthodes annulées sont réputées n’avoir jamais existé.

    Le ministère va donc devoir remettre sur le métier l’élaboration d’un protocole de mesure du bruit généré par les parcs éoliens en définissant une méthode claire et incontestable, pour l’avenir : nouveaux projets, renouvellements de centrales éoliennes.

    1. Pour les projets autorisés par le passé et non encore construits et pour ceux qui sont déposés (en phase d’instruction ou d’enquête publique), on peut légitimement s’interroger sur la validité du volet acoustique de leur étude d’impact.

    Nos experts vont analyser les conséquences précises de cette situation, au cas par cas.

    Les associations environnementales saluent la décision du Conseil d’État, qui adresse ici un signal positif aux victimes des nuisances acoustiques des éoliennes. 

    Cette décision rappelle aux pouvoirs publics la nécessité de respecter la santé de la population, et de respecter les directives européennes transposées dans le droit français en matière d’évaluation environnementale et de participation du public à l’élaboration des décisions ayant un impact sur l’environnement.

    Le collectif TNE remercie chaleureusement les artisans de ce succès – en particulier Fabien Ferreri de l’association Échauffour Environnement et maître Monamy. Il devra être confirmé par la rédaction de méthodes incontestables et respectant le Code de l’environnement. Nous vous tiendrons informés.

    https://toutesnosenergies.fr/

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    Le Conseil d’État annule des prescriptions nationales relatives au bruit

    Par une décision du 8 mars 2024, la Haute Juridiction administrative a annulé plusieurs prescriptions applicables aux parcs éoliens au titre de la législation des installations classées (ICPE) à la demande de seize associations opposées au développement des éoliennes, dont la Fédération Environnement durable (FED) ou encore Vent de colère.

    Les prescriptions annulées sont, en premier lieu, celles portant sur la conformité acoustique des installations contenues dans les arrêtés « autorisation » et « déclaration » du 10 décembre 2021 et celles relatives aux distances d’éloignement par rapport aux radars météorologiques contenues dans le premier de ces arrêtés. Le motif de cette annulation ? L’absence d’évaluation environnementale. « Ces règles régissant des installations classées pour la protection de l’environnement dans le domaine de l’énergie susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement doivent être regardées comme constituant des plans et programmes devant être soumis à évaluation environnementale », juge le Conseil d’État.

    Ce dernier annule également les décisions ministérielles des 10 décembre 2021, du 31 mars 2022 et du 11 juillet 2023 approuvant le protocole de mesure de l’impact acoustique d’un parc éolien et les différentes versions de ce protocole ainsi approuvées. Le motif de l’annulation est ici le défaut de consultation préalable du public. Ce protocole a, par ses effets, « une incidence directe et significative sur l’environnement », justifie le Palais-Royal.

    « La décision du Conseil d’État aura un impact crucial sur l’avenir énergétique français. Le développement de l’énergie éolienne terrestre se trouve désormais freiné, en attendant la mise en place de nouvelles autorisations et règles conformes à la loi. Cette décision soulève également des questions quant à la viabilité des projets en cours et à l’avenir des parcs éoliens existants », réagit Jean-Louis Butré, président de la FED.

    « En faisant tomber le protocole acoustique existant assis sur des bases scientifiques robustes, le seul effet que ça va avoir, c’est de ramener l’analyse acoustique à l’arrêté du 26 août 2011. Il n’y a donc pas de vide juridique et la filière éolienne ne sera évidemment pas mise à l’arrêt. C’est l’État, qui va devoir reprendre le protocole acoustique, que ça embête le plus », rétorque Mattias Vandenbulcke, directeur de la stratégie de France Renouvelables. Et le représentant de la filière éolienne de dénoncer l’obscurantisme et le ralentissement de la transition énergétique portés par ces fédérations anti-éoliennes.

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