L’enquête publique sur l’implantation de deux éoliennes à Izel et Quiéry débutée le 7 novembre, pour un mois, continue de raire réagir les opposants au projet. Ainsi ont-ils déjà organisé une vaste opération de tractage sur les cinq communes concernées. Hier après-midi, c’était au tour d’une cinquantaine de personnes, parmi lesquels des élus, dont le maire voisin de Drocourt, d’avoir répondu à l’appel d’Environnement-Escrebieux, en convergeant du terrain de football sur les lieux d’implantation des deux futures éoliennes.
« Près de 30% du parc éolien terrestre »
L’association voulait que ce rassemblement soit l’occasion de visualiser symboliquement les éoliennes avec des ballons gonflés à 200 mètres de hauteur, de dénoncer la pollution visuelle et sonore et la dégradation des terres avoisinantes, déjà saturées par les infrastructures de l’A1, du TGV et de la ligne de très haute tension. « Bien que la superficie des Hauts-de-France représente à peine 6% du territoire national, près de 30% du parc éolien terrestre y sont implantés. Une cartographie élaborée par le conseil régional délimite unes zones d’exclusion de toute construction d’éoliennes, et les communes d’Izel et de Quiéry en font partie. C’est le vice-président de la région en charge de la ruralité qui l’a écrit dans un courrier ! », s’insurge Pierre Rose’, président de l’association. Elle projette de nouvelles actions dans les prochaines semaines sans exclure de solliciter une audience auprès du préfet