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  • Projet d’éoliennes à Brebières

    Le préfet n’a pas encore donné son avis sur le projet de parc d’éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux que Valeco (encore cette entreprise qui s’occupe déjà de polluer avec son installation issue du parc éolien des Quintefeuilles) en remet une couche à Brebières.
    On a déjà un projet dans la vallée de la Sensée qui a été retoqué par le préfet. Mais, évidemment, les promoteurs attaquent en tribunal.

    Comme cela ne suffit pas avec les huit éoliennes déjà installées du coté de Lauwin-Planque et Esquerchin, il faut encore plus défigurer la région avec ce nouveau projet.
    Ces promoteurs n’ont aucun complexe.
    Il faudra mettre son mot en mairie de Brebières pour signaler notre ras-le-bol. Et surtout, empêcher le projet d’aboutir.

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    AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE

    DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE D’EXPLOITER TROIS AEROGENERATEURS ET UN POSTE DE LIVRAISON PAR LA SOCIETE PARC ÉOLIEN DE BREBIÈRES SAS

    – – –

    En exécution du Code de l’Environnement et d’un arrêté préfectoral du 16 mai 2023, une enquête publique est ouverte pendant 31 jours à partir du lundi 12 juin 2023 au mercredi 12 juillet 2023 inclus, sur la demande d’autorisation environnementale en vue d’exploiter trois aérogénérateurs et un poste de livraison sur le territoire de la commune de Brebières présentée par la société PARC ÉOLIEN DE BREBIÈRES SAS.

    Des informations peuvent être demandées auprès de MME Anna FAUTREZ, Chargée du suivi du dossier -Tél : 03.22.92.26.56 ou par mail : annafautrez@groupevaleco.com

    Pendant toute la durée de l’enquête, le public pourra prendre connaissance du dossier d’enquête publique sur support papier relatif à cette installation, en mairie de Brebières, aux horaires d’ouverture de cette dernière, ainsi que sous format numérique sur le site internet des services de l’État dans le Pas-de-Calais à l’adresse suivante :

    www.pas-de-calais.gouv.fr

    publications

    consultation du public

    enquête publique

    éoliennes

    PE DE BREBIERES

    BREBIERES.

    Ce même dossier peut également être consulté, pendant la durée de l’enquête,

    à la préfecture du Pas-de-Calais

    service installations classées

    rue Ferdinand Buisson – 62020 Arras cedex 9,

    du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h.

    Une étude d’impact, le résumé non technique et l’avis tacite de la mission régionale d’autorité environnementale Hauts-de-France sont insérés au dossier d’enquête publique.

    Un dossier sous format numérique est déposé en mairies de :

    – Bellonne, Biache-saint-Vaast, Bois-Bernard, Corbehem, Courcelles-les-Lens, Drocourt, Fresnes-les-Montauban, Gouy-sous-Bellone, Hénin-Beaumont, Izel-les-Equerchin, Quiéry-la-Motte, Neuvireuil, Noyelles-Godault, Noyelles-sous-Bellonne, Sailly-en-Ostrevent, Tortequesne et Vitry-en-Artois pour le Pas-de-Calais,

    – Auby, Courchelettes, Cuincy, Douai, Esquerchin, Férin, Flers en Escrébieux, Goeulzin, Lambres-lez-Douai, Lauwin-Planque et Sin le Noble pour le Nord.

    Le tribunal administratif a nommé M. Pierre-Yves DAMBRINE commissaire enquêteur titulaire et M. Jean-Michel DELETTRÉ commissaire enquêteur suppléant, pour la conduite de cette enquête.

    Les personnes qui auraient des observations à faire valoir au sujet de cette installation sont invitées

    soit à les consigner sur le registre ouvert, à cet effet, en mairie de Brebières du lundi 12 juin 2023 au mercredi 12 juillet 2023 inclus,

    soit à les transmettre par courrier en mairie de Brebières ou les formuler à M. Pierre-Yves DAMBRINE, commandant fonctionnel de la Police Nationale, commissaire-enquêteur, qui sera présent en cette mairie :

    – Lundi 12 juin 2023 de 14h à 17h

    – Mercredi 21 juin 2023 de 10 h à 13 h

    – Samedi 24 juin 2023 de 9 h à 12 h

    – Lundi 3 juillet 2023 de 14 h à 17 h

    – Mercredi 12 juillet 2023 de 14 h à 17 h

    Les observations et propositions du public pourront également être formulées, du lundi 12 juin 2023 au mercredi 12 juillet 2023 inclus, à l’adresse suivante :

    http://www.pas-de-calais.gouv.fr

    publications

    consultation du public

    enquête publique

    éoliennes

    PE DE BREBIERES

    BREBIERES

    Déposer une observation.

    La copie du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur sera tenue à la disposition du public, pendant un an, en mairie de Brebières, dans les mairies précitées, et sur le site internet des services de l’État dans le Pas-de-Calais.

    A l’issue de l’enquête publique, le préfet du Pas-de-Calais statuera sur la demande d’autorisation environnementale.

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/contenu/telechargement/69791/445907/file/AVIS%20D’ENQUETE%20modifi%C3%A9.pdf

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-BREBIERES-BREBIERES

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    Document explicatif provenant   du couple Valeco-Intervent :

    Un autre document

  • Le permis de construire 6 éoliennes géantes accordé

    L’APME n’est pas d’accord !

    JOUX, MACHEZAL, SAINT-CYR-DE-VALORGES, VIOLAY et TARARE – MONTS DU LYONNAIS, DEPARTEMENTS DU RHONE ET DE LA LOIRE, MOBILISONS-NOUS !

    Ça y est : le couperet est tombé via un arrêté préfectoral daté du 5 mai 2023.

    L’avis très majoritairement défavorable des habitants et des collectivités, confirmé l’an dernier par le rapport du commissaire enquêteur, a été balayé d’un revers de main par les autorités.

    Exécutant verticalement les directives du Ministère de la Transition écologique en faveur d’un développement tous azimuts de l’éolien terrestre, les Préfets du Rhône et de la Loire ont statué et donné leur autorisation environnementale équivalent à un permis de construire au projet éolien des Monts d’Eole porté par la SAS Eoliennes entre Loire et Rhône (EELR) pour le compte du groupe Sud-Coréen Q Energy.

    Voulez-vous de 6 éoliennes géantes supplémentaires visibles à des dizaines de kilomètres à la ronde sur les crêtes de nos collines ?

    Voulez-vous de ces machines dont l’efficacité est chaque jour démentie par les éoliennes déjà installées au-dessus de Valsonne ?

    Voulez-vous de cette vision économique à court terme qui leurre certains de nos élus ?

    L’avenir du territoire et sa survie économique ne saurait dépendre d’une redevance compensatoire cédée par l’industrie : une atteinte aussi grave aux paysages, aux forêts, aux zones humides et aux espèces qui y vivent pourrait-elle être ‘compensée’ par les retombées financières prévues ?

    4.620 €/an iraient à Machézal pour 1 éolienne sur son territoire, 9.240 €/an à St-Cyr pour 2 éoliennes, 13.860 €/an à Joux pour 3 éoliennes. Violay défendant ardemment le projet éolien depuis le début n’a aucune machine de prévue sur le sol communal. Elle ne percevrait donc aucune redevance mais bénéficierait d’un soutien pour son projet de développement du tourisme éolien…

    Qu’en serait-il aussi de notre qualité de vie et de la valeur immobilière de nos maisons ? Le milieu naturel et la santé des habitants ne sont pas à vendre ! Il n’y a pas de ‘compensation’ qui tienne : nous ne sommes pas à vendre !

    L’heure des recours est arrivée et l’APME a plus que jamais besoin de votre adhésion (10 €) pour continuer d’être légitime face à nos interlocuteurs et vous fédérer dans la bataille, et de vos dons pour pouvoir agir en justice.

    Rejoignez L’APME en cliquant sur le lien suivant ou en visitant notre site et agissons ensemble.

    Informez vos réseaux de la possibilité de lutter contre ce projet : toute aide est plus que bienvenue !

    https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-la-protection-des-monts-eole

    https://www.asso-apme.fr/

  • Basta.media interroge

    Cédric Philibert est un chercheur ; il est considéré comme un expert en énergie.


    Il a écrit un livre : « Eoliennes, pourquoi tant de haine ? »

    A la suite de la parution de ce livre, il a été reçu sur deux sites. Notamment sur basta.media ; le 27 avril.

    https://basta.media/c-est-de-la-folie-de-ralentir-l-eolien-et-le-solaire-maintenant-cela-nous-met-dans-une-situation-difficile-changement-climatique-transition-energetique

    Nous avons écrit un long message en réponse à ses interventions -notamment sur basta.

    Vous le trouverez en bas de cet article.

    Nous n’avons toujours pas reçu un récépissé de notre envoi.

    Bien entendu, nous attendons avec beaucoup de patience la réponse de Cédric Philibert … tout en sachant que nous ne sommes pas considérés comme experts et que notre association est très petite !!!

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    Réponse à C. Philibert

  • L’amour des paysages

    Il se confirme un profond désaccord avec les autorités

    Comme nous l’avons relevé dans nos précédents Bulletins d’information, les Suisses ne veulent pas sacrifier leurs plus beaux paysages au profit de constructions énergétiques, notamment éoliennes.

    Une étude Tamedia enfonce le clou

    Une étude d’opinion réalisée par Tamedia fin 2022 auprès de 50’000 personnes vient d’être publiée. Elle s’ajoute aux précédentes et enfonce le clou. Comme on le voit en jaune sur la figure ci-dessous, avec 73 % des opinions, les beaux paysages viennent clairement en tête du classement de ce que les habitants apprécient en Suisse.

    Le parlement est hors sol

    Si l’on en croit les tendances qui prédominent actuellement à Berne, nos parlementaires et certains offices fédéraux ne semblent pas en avoir vraiment conscience.
    Pensent-ils que leurs angoisses énergétiques sincères ou opportunistes seront assez fortes pour submerger ces sentiments qui font partie des gênes de nos habitants ?
    Pensent-ils que le peuple se laissera convaincre de faire le sacrifice d’une part essentielle de sa qualité de vie ?
    Rien n’est moins sûr : la majorité des récentes votations locales sur les éoliennes montrent par leur rejet des parcs que la résistance est vigoureuse. Surtout lorsque les habitants sont informés concrètement de ce qui les attend. C’est plus facile aujourd’hui qu’hier parce que l’opinion publique s’enrichit de l’expérience de cas concrets comme Ste-Croix. Elle commence à réaliser ce qu’on entend lui imposer sous prétexte de crise énergétique ou de protection du climat.

    Retirer leurs droits aux communes

    Mais les partisans de l’éolien préparent déjà la riposte : « puisque les habitants des régions concernées (donc souvent des communes) ne veulent pas des éoliennes, on va leur enlever le droit de se prononcer sur le sujet ». Plusieurs gouvernements cantonaux tentent d’exclure les communes des décisions relatives aux projet éoliens les concernant. Et comme on le sait, le parlement lui-même va dans ce sens.

    Avalanche de référendums en perspective

    En attendant, les inévitables référendums qui vont avoir lieu dans les mois prochains pour calmer le délire législatif actuel permettront de confirmer nos propos.

    Victoire des citoyens fribourgeois à “La Sonnaz”

    Une claque pour les promoteurs

    Dimanche 12 mars 2023 – Nous nous réjouissons d’apprendre que deux votations consultatives supplémentaires (après celle de la Sonnaz) ont signifié l’échec des promoteurs du parc fribourgeois des Collines de la Sonnaz. C’est en effet à une forte majorité que les communes de Courtepin et Misery-Courtion ont très nettement dit NON à l’éolien (projet dit “Collines de la Sonnaz”, en coordination réglée dans le plan directeur fribourgeois). Un vote comparable avait déjà eu lieu en 2022 par les citoyens de la commune de La Sonnaz.

    Communiqué de presse

    Voir à ce sujet le communiqué de presse de l’association locale présidée par notre ami Olivier Bays dont le travail a été remarquable.

    Contribution vaudoise

    Notre fédération vaudoise PLVD peut être fier de savoir que ce résultat est aussi le fruit de sa modeste contribution, notamment pour le film et pour les débats publics.

    Les Suisses ne veulent pas d’éoliennes dans leurs paysages intacts !

    Deux études confirment le rejet des éoliennes dans les paysages suisses

    L’étude SOTOMO mandatée par les BKW dont nous vous avions parlé en octobre dernier montrait clairement que les Suisses privilégient la nature et un environnement intact. Une nouvelle étude réalisée cette fois par l’insoupçonnable Institut fédéral pour la forêt, la neige et le paysage (WSL) met les points sur les i. Elle confirme la tendance et montre que les éoliennes sont désormais rejetées par une écrasante majorité de la population à 86%, en croissance marquée depuis 2018. Citation :

    Malgré la menace d’une pénurie d’approvisionnement en hiver et les prix élevés de l’électricité : Les installations d’énergie renouvelable dans les Alpes vierges restent un tabou pour la population suisse. C’est ce que montre la récente répétition d’un sondage réalisé en 2018 par des chercheurs de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL. En revanche, l’acceptation des installations photovoltaïques a massivement augmenté pour les sites situés dans les régions de montagne qui disposent déjà d’infrastructures touristiques.

    Notre combat voit sa légitimité confirmée

    Paysage Libre Suisse montre que les mercenaires de Suisse Eole sont dans les cordes. Leur sponsor, l’Office fédéral de l’énergie devrait enfin ouvrir les yeux ! Notre combat pour préserver les paysages suisses est donc pleinement justifié !

    Version originale de l’étude :

    https://www.wsl.ch/de/newsseiten/2022/12/schweizer-bevoelkerung-will-keine-energieanlagen-in-unberuehrten-alpenlandschaften.html

    A Ste-Croix, le massacre du Jura vaudois a commencé

    Suivez la construction avec ce clip réalisé mi-novembre 2021

    Des images de Paul, montées par Alain, sur une chanson de Michel Bühler.

    Clip aérien de la construction – situation mi novembre 2021Ste- Croix Mont des Cerfs 15.10.21 (photo Juan Lobo)

    La délicatesse d’une panzer division !

    Romande Energie a commencé les travaux de défrichement de la zone industrielle éolienne (ZIE) de Ste-Croix. Avec la délicatesse d’une panzer division, la direction du projet mené par Romande Energie a soigné sa communication. Ils ont en effet pris soin d’informer une population éberluée à peine quelques heures avant l’assaut des pelleteuses, des tronçonneuses et des camions. Cette stratégie de communication bien connue s’appelle l’effet de choc : on tape et on fonce pour ne pas laisser à l’adversaire le temps de s’organiser.

    Une émotion profonde : un sentiment de viol

    L’émotion est grande pour les amoureux de la nature qui sont sous le choc. Elle est aussi grande dans les autres régions menacées par la construction d’un parc éolien dans les paysages paradisiaques du Jura vaudois : Sur Grati, Mollendruz, Bel Coster, Vallée de Joux. Cette fois-ci, on commence à voir grandeur nature les dégâts provoqués la construction de ces éoliennes aussi inutiles que coûteuses.

    Fortes réactions prévisibles

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, les incrédules eux-mêmes rejoignent les opposants de la première heure et se mobilisent. De son côté, Michel Bühler et son équipe ne lâchent rien : il est allé sur le chantier pour interpeller ses responsables.

    Voir ici le site du collectif citoyen Ste-Croix sans hélice : https://eoliennesnonmerci.com/

    Plus discrets, des inconnus se sont attaqués aux machines de chantier, gageons que ce n’est hélas qu’un début, même si nous ne pouvons que déplorer ce genre d’actions inutiles et contreproductives.

    L’association intercommunale “Vents Contraires à Bavois” rejoint Paysage-Libre Vaud

    Une association intercommunale vient d’être créée à Bavois pour s’opposer au projet de plusieurs éoliennes industrielles prévues sur le plateau du Coudray, juste au-dessus du village, à proximité immédiate du restoroute de Bavois. Ce projet est porté par la société Bavoiséole SA dont les principaux actionnaires sont la filiale suisse du groupe allemand Vento Ludens et les Services industriels de Genève (les mêmes qu’à Essertines-sur-Rolle).
    Ces éoliennes géantes d’une hauteur probable de 230 m. seraient les plus grandes de Suisse. Elles tourneraient sous les yeux des habitants du plateau d’Echallens, notamment des villages de Penthéréaz, Goumoëns-la-Ville et Goumoëns-le-Jux. En contrebas ou en face, ceux de Bavois eux-mêmes, Orny et Chavornay seront aux premières loges sans parler de ceux des communes des côtes de l’Orbe, la ville d’Orbe en tête.

    Une soixantaine de citoyens, dont plus de la moitié de la commune de Bavois, ont d’emblée manifesté leur intention de devenir membres de la nouvelle association qui rejoint immédiatement Paysage-Libre Vaud.

    Le but avoué est clairement de bloquer ce projet insensé avant sa mise à l’enquête, comme cela a déjà été réussi plusieurs fois ailleurs dans le canton.

    Pour tout renseignement : ventscontrairesbavois@gmail.com

    Eoliennes prévues à Bavois. Leur nombre, les modèles et les emplacements exacts ne sont pas encore connus.

    Jacqueline De Quattro force le passage et autorise le défrichement à EolJoux – nouveau recours des opposants et recours de l’OFEN

    Les recours déposés en 2016 par Pro Natura, Helvetia Nostra, BirdLife Suisse, La Fondation pour la protection et l’aménagement du paysage (FP) et Paysage-Libre Vaud (PLVD) contre le projet EolJoux n’ont pas encore été traités par le Tribunal Cantonal.
    Plus récemment, l’OFEV (Office Fédéral de l’Environnement) a émis un préavis négatif contre le projet dans sa configuration actuelle, les conditions qu’il avait posées à la modification de la zone protégée IFP n’étant pas réunies. Qu’importe, Jacqueline de Quattro a forcé le passage et délivré l’autorisation de défrichement.
    Un nouveau recours est immédiatement déposé par les recourants précédents d’une part et à notre connaissance, par l’OFEN d’autre part.

    Le parc éolien lausannois d’Eoljorat-Sud sérieusement remis en question par de nouveaux éléments

    Les résultats des mesures de vent réalisées récemment par un mandataire neutre sont nettement inférieurs à ce qui avait été annoncé par les promoteurs au départ du projet. Par ailleurs, diverses exigences édictées par le canton et la ville ajoutent des contraintes qui n’avaient pas été prises en compte sérieusement.
    Principaux recourants, l’association eoleresponsable et la commune de Cugy, considèrent que ces éléments nouveaux sont de nature remettre en cause la décision du Conseil communal de Lausanne d’accepter le PPA de septembre 2015. Elles appellent à un nouveau débat politique sur le projet. Voir le communiqué de presse publié par Paysage-Libre Vaud et eoleresponsable lors de la conférence de presse du 14.06.18 PLVD_Communiqué CP ER+Cugy 14.06.18

    Bon article à lire dans 24h Lausanne_ Les opposants à EolJorat Sud …gions_ Lausanne & Région – 24heures.ch

    Les dernières mesures de vent ont été réalisées à l’emplacement de l’éolienne de gauche, au Chalet-à-Gobet

     Le 26 septembre 2017, une septantaine de personnes parmi lesquelles plusieurs membres des exécutifs et législatifs de la commune et des environs se sont réunies à la Grande Salle de Bavois pour entendre la position de Paysage-Libre Vaud sur l’éolien dans le canton et plus précisément sur le projet prévu sur le plateau du Coudray au-dessus de Bavois.

    Aux dernières nouvelles, un mouvement citoyen est en création avec pour but de générer le débat public avant que la mise à l’enquête ne soit lancée.

    Par ailleurs, comme à Villars-le-Terroir, il apparaît qu’à Bavois il pourrait aussi y avoir des conflits d’intérêts susceptibles de modérer l’enthousiasme des promoteurs : la société allemande Vento Ludens et les SIG de Genève.

     Villars-le-Terroir : le conseil communal impose l’abandon du projet éolien de Romande Energie

    Le Conseil communal de Villars-le-Terroir vient d’accepter une motion qui somme la municipalité d’enterrer le projet éolien de Romande Energie ainsi qu’un postulat qui demande de vérifier la légalité d’un accord passé par la municipalité et RE il y a quelques années*.

    Malgré une énorme démarche de dernière minute des dirigeants de Romande Energie et de la Direction générale de l’énergie pour l’influencer, le conseil communal a renvoyé le projet éolien aux calendes grecques. Plus de détails dans cet excellent article de 24heures qui a publié un bon article qui résume très bien la situation (voir le bas de page à gauche) page_20_24heures_LAUSANNE_2017-06-30
    Un des éléments déterminants pour cette décision a été le travail d’une commission ad hoc nommée par le conseil pour étudier le sujet. Le rapport de cette commission valide notamment le fameux photomontage ci-dessous qui a fait se dresser les cheveux sur la tête de bien des habitants du village lorsqu’il est paru dans la presse et sur notre site.
    Ce rapport est disponible sur site de la commune ou plus simplement en cliquant ici PPT_Commission_Eolienne_V2

    Eoliennes de Villars-le-Terroir vue du Sud du village

     Planification éolienne vaudoise : cherchez l’erreur

    Plan caché ou incohérences de l’Etat de Vaud ? 

    Les ambitions affichées du canton sont de réaliser environ le tiers de la production éolienne suisse en 2050. Sur la base des données à disposition, un simple calcul montre que c’est tout simplement impossible, à moins qu’il n’existe une nouvelle planification encore plus ambitieuse que l’actuelle. Planification que le Département du Territoire et de l’environnement de Mme de Quattro se garderait bien de publier, pour ne pas effrayer les citoyens dont la sensibilité aux éoliennes est croissante.

    Le document ci-dessous n’a jamais été publié. Il fait l’inventaire des sites envisagés dans un premier temps avant la première planification de 2012. Gageons que ceux qui ont été abandonnés pourraient renaître de leurs cendres, comme ce fut le cas récemment pour Essairvent et Bavois.

    Inventaire des sites vaudois étudiés avant la planification vaudoise de 2012

    Paysage-Libre Vaud, qui voit ici une raison de plus de douter sérieusement de l’honnêteté des autorités vaudoises dites “compétentes”, notamment pour ce qui concerne les éoliennes.

    Il exige une complète transparence de l’Etat de Vaud sur la relation entre les objectifs annoncés et les moyens de les atteindre. En particulier en termes d’atteintes aux paysages, d’investissements et de santé liés aux infrasons.

    https://paysage-libre-vd.ch/tag/anti-eolien/

  • Procès des éoliennes

    « Outre leur laideur agressive, les éoliennes sont aussi une source de pollution sonore et lumineuse »

    Qui a dit que les éoliennes étaient vertueuses ? Elles polluent les sols et les paysages et tuent les oiseaux, argumente Pierre Jourde, écrivain et critique littéraire.

    La loi du 10 mars 2023, qui entend faciliter l’installation des sources d’énergie renouvelable, dont les éoliennes, prive les communes de quasiment toute possibilité de s’opposer aux décisions préfectorales d’installation de ces dispositifs. Il y a une programmation – une planification à la soviétique – dont il faut atteindre les objectifs.

    Désormais, les mots « écologie », « énergie renouvelable », « réchauffement planétaire » sont des mantras permettant de faire n’importe quoi, puisque c’est au nom du Bien, et qu’il faut pouvoir exhiber des statistiques vertueuses, sans se préoccuper de la réalité.

    Enlaidir le territoire français

    La France, qui dispose d’un des plus importants patrimoines de paysages et de monuments au monde, et vit pour une bonne partie du tourisme, est aussi devenue une championne de la laideur, avec ses zones commerciales et ses constructions anarchiques. On a commencé à protéger le littoral. Mais la loi du 10 mars est un permis d’enlaidir le territoire, jusque dans ses coins les plus sauvages et les plus préservés. On a construit des éoliennes dans les parcs régionaux. Et on nous promet que cela va se multiplier.

    L’écologie consiste-t-elle à enlaidir tout le territoire français, à transformer en usines des paysages sublimes, contre la volonté des gens qui vivent sur place ? Ce n’est pas seulement l’énergie propre qui sauvera le monde. « La beauté sauvera le monde » a écrit Dostoïevski. S’il a raison, nous sommes mal partis. Je rappelle ici ce que dit la Convention européenne du paysage, signée par la France : « Le paysage non seulement constitue une composante essentielle du bien-être individuel et social, mais il est aussi l’expression de la diversité du patrimoine et culturel des populations, tout comme le fondement même de leur identité ». On signe ça, et puis on saccage à coups d’éoliennes. Là où elles s’implantent, sans surprise, la valeur des biens immobiliers s’effondre.

    Outre leur laideur agressive, leur pollution esthétique, les éoliennes sont aussi une source de pollution sonore et lumineuse. Elles font du bruit, émettent des infrasons dangereux pour la santé, et détruisent la nuit, ce qui reste de nuit, loin des villes. C’est Nicolas Hulot qui parlait de « pollution lumineuse »dans les villes. Exportons cette pollution là où elle n’est pas encore, dans les campagnes. Près de chez moi, en Auvergne, le sublime panorama des Monts des Cantal est désormais masqué par une rangée de ces monstres. Vézelay, le Vercors, la Drôme provençale sont défigurés.

    Lourdes conséquences

    Et depuis longtemps, l’Académie de médecine a alerté sur les risques sanitaires chez les personnes exposées à leurs vibrations. On verra plus tard, comme pour l’amiante. L’académie recommandait « de faciliter la concertation entre les populations riveraines et les exploitants ». Nos députés ont fait le contraire. Elles ne sont même pas écologiques. Je me permets de signaler aux écologistes que leurs chères éoliennes tuent des aigles royaux, des faucons crécerelles, des chauves-souris, qui se nourrissent d’insectes nuisibles. Construire ces tours géantes, avec la piste d’accès, impose de saccager des hectares de terres vierges, de haies, de forêts ou de terrains agricoles. Des dizaines de milliers d’hectares de terres agricoles ont d’ores et déjà été perdues à cause des éoliennes. Il faut construire un socle de mille à deux mille tonnes de béton, avec des structures métalliques qui polluent à terme les eaux souterraines.

    Le matériau de l’éolienne exige trois tonnes de cuivre, une quantité industrielle de « terres rares », métaux produits en Chine dans des mines hautement polluantes (mais du moment que c’est en Chine, hein…). Il faut aussi construire de nouveaux réseaux de transport énergétique, de lignes très haute tension, de nouveaux transformateurs, des batteries de stockage. Tout cela pour une production confidentielle et irrégulière. Mais il y en a qui sont très intéressés par les éoliennes, qui font le forcing pour en installer partout, qui déversent de l’argent sur les petites communes pour les corrompre, ce sont les promoteurs et les constructeurs. Il y a beaucoup d’argent à faire, avec le soutien de l’État, qui garantit aux entrepreneurs des prix du kW (kilowatt/heure) prohibitifs et déverse les subventions. Le consommateur paie cher une énergie qui rapporte gros aux actionnaires. Les éoliennes, ça sert principalement à enrichir quelques grosses compagnies, avec l’alibi idéal, imparable, de l’écologie.

    Et même en couvrant le territoire d’éoliennes, on ne pourra jamais se passer du nucléaire, scandaleusement négligé depuis quinze ans, alors qu’il assurait l’indépendance énergétique de la France, et une production efficace et non polluante d’électricité. Au lieu d’encourager la fausse solution de l’éolien, il serait de prendre conscience que ce n’est pas une solution, et que les lourdes conséquences de ce mauvais choix dureront des lustres.

    marianne

  • Éoliennes et espèces protégées

    En matière d’espèces protégées, le principe est celui de l’interdiction de toute destruction desdites espèces ou de leur habitat (art. L.411-1 du code de l’environnement), sous réserve des dérogations à ce principe (art. L. 411-2 de ce même code), le tout assurant la transposition de la directive Habitats 92/43/CEE du 21 mai 1992.

    Schématiquement, une telle dérogation suppose que soient réunies trois conditions (cumulatives, donc) :

    1. il n’y a pas de solution alternative satisfaisante

    2. il n’en résulte pas une nuisance au « maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle »

    3. le projet conduisant à cette destruction sert lui-même un des motifs limitativement énumérés par la loi, à savoir (conditions alternatives, cette fois) :

    • protéger la faune et de la flore sauvages et la conservation des habitats naturels ;

    • prévenir des dommages importants notamment aux cultures, à l’élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d’autres formes de propriété ;

    • s’inscrire dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques ou pour d’autres raisons impératives d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, et pour des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l’environnement ;

    • agir à des fins de recherche et d’éducation, de repeuplement et de réintroduction de ces espèces et pour des opérations de reproduction nécessaires à ces fins, y compris la propagation artificielle des plantes ;

    • permettre, dans des conditions strictement contrôlées, d’une manière sélective et dans une mesure limitée, la prise ou la détention d’un nombre limité et spécifié de certains spécimens.

    Ces conditions sont cumulatives et, souvent, c’est sur la notion d’intérêt public majeur que sont fondées les dérogations.

    Oui mais développer des énergies renouvelables est-il constitutif d’un tel intérêt public majeur ? Et l’exigence d’un tel intérêt public majeur s’impose-t-il même quand une espèce n’est pas ou plus menacée ? Et faut-il lancer la procédure si l’atteinte aux animaux apparaît non pas en amont de l’exploitation, mais au fil de celle-ci ?

    Voir notre vidéo faite en février 2020 :

    Sources : art. L.411-1 du code de l’environnement puis art. L. 411-2 de ce même code ; CE, 25 mai 2018, 413267 ; CE, 3 juin 2020, n° 425395 ; CE, 3 juillet 2020, n° 430585 ; CAA Nantes, 13 mars 2020, 19NT01511 ; CAA Bordeaux, 14 mai 2019, 17BX01845 ; CAA Marseille, 4 octobre 2019, 18MA01980 – 18MA02314 ; CAA Nantes, 5 mars 2019, 17NT02791- 17NT02794 ; CAA bordeaux, 30 avril 2019, FNE Midi-Pyrénées, n° 17BX01426 ; CAA de NANTES, 5ème chambre, 24/01/2020, 19NT00916 ; CAA Nantes, 6 décembre 2019, 18NT04618 ; CAA Nantes, 28 novembre 2019, 18NT01696 ; CAA Nancy, 8 avril 2020, n° 18NC02309. Plus récemment, voir CAA de BORDEAUX, 5ème chambre, 09/03/2021, 19BX03522, Inédit au recueil Lebon. Plus récemment, voir : un arrêt intéressant sur l’effarouchement et sur l’évolution des positions préfectorales (CAA de Nantes en date du 2 avril 2020, n° 19NT02640) ; CE, 15 avril 2021, n° 430500 et autres, à mentionner aux tables du rec. ( voir n°430497, n° 430498 et n° 430500) ; Inversement, selon un autre arrêt du même jour du CE (n° 432158), l’équilibre ne joue pas en faveur d’une (trop petite) centrale hydroélectrique (au regard des dégâts causés). 

    Or, cet équilibre délicat à opérer dossier par dossier se trouve en évolution rapide et récente sous trois angles :

    Dernières évolutions jurisprudentielles et textuelles ; vidéo de 10 min 10 :

    https://blog.landot-avocats.net/

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    Loi d’accélération des ENR : de nouvelles contraintes pour l’éolien ? 

    Une étude du cabinet d’avocats Green Law

  • Les conséquences nocives du développement de l’éolien industriel…

    Des extraits de presse soulignent que les impacts funestes du développement anarchique des énergies renouvelables -de l’éolien industriel en particulier- sont mal connus et mal anticipés. Les conséquences sur les écosystèmes sont réelles, peu ou pas prises en compte/

    Des études d’impacts insuffisantes et contestées

    Manque de compétences (aucune certification), insuffisances des moyens (budgets, délais) font que nombre d’enquêtes visant à limiter l’incidence des projets d’aménagement sur la biodiversité sont de piètre qualité. Le manque d’indépendance des bureaux d’étude vis-à-vis des promoteurs de projets, les pressions subies expliquent le niveau important de contestation des avis rendus :”On assiste à une sous-estimation systématique des impacts résiduels”.
    Les failles des études d’impact environnemental (Le Monde Angela Bolis PDF)

    Des menaces permanentes sur la faune, sur terre et sur mer

    Certains parcs éoliens en mer ont un effet repoussoir important sur au moins une catégorie d’oiseaux marins, les plongeons, indiquent jeudi des scientifiques dans une étude, qui conclut que le développement des énergies renouvelables devra à l’avenir “éviter d’amplifier la crise de la biodiversité”.
    “La distribution et l’abondance des plongeons ont substantiellement changé dans la période avant et après la construction des parcs”, relatent les auteurs dans la revue Scientific Reports.


    Leur présence a ainsi chuté de 94% dans un rayon de 1 kilomètre autour des parcs et de 52% dans les 10 km. Les plongeons ont même quasiment complètement disparu autour de deux des parcs.
    Des parcs éoliens en mer font fuir une espèce d’oiseaux marins, démontrent des chercheurs (Géo)

    Que les dispositifs techniques ont du mal à éviter

    Obligatoires, les dispositifs installés sur les éoliennes pour épargner les oiseaux restent largement inefficaces. Vitesse des pales, couleurs indiscernables… Des études montrent pourquoi les oiseaux n’évitent pas ces moulins géants.
    Les oiseaux continuent d’être happés par les éoliennes. En moyenne, sept par éolienne sont ainsi tués chaque année en France. Ce chiffre, tiré d’une étudede la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en 2017, fait aujourd’hui référence dans l’Hexagone. Problème : l’installation ces dernières années de dispositifs sur les éoliennes supposés protéger les oiseaux n’ont pas eu les effets escomptés
    Éoliennes : comment éviter la mort des oiseaux? (Reporterre Magali Reinert)

    Des impacts importants sur les équilibres écosystémiques

    En Afrique du Sud, implantées trop près du parc naturel du Cap-Oriental les éoliennes menacent la biodiversité et le tourisme : “on n’est pas contre les éoliennes, on se bat simplement pour qu’elles ne soient pas construites au mauvais endroit” explique Joe Cloete Directeur de la réserve de Shamwari.
    La partie sud du parc d’Ado va mourir, parce que les éléphants ne vont plus venir.
    Afrique du Sud : l’éolien menace les réserves (Le Monde Mathilde Boussion)

    Dans l’extrême-nord de la Colombie, la construction d’éoliennes sème la zizanie et l’inquiétude chez les communautés indigènes Wayuu de cette région semi-désertique, nouvel eldorado des énergies renouvelable.
    Pour le groupe de réflexion, pas de doute, le peuple Wayuu cède son territoire sur fond de “tromperie” et d’accords “irréguliers”. Dans un pays alimenté pour l’essentiel par des barrages hydroélectriques, l’énergie éolienne sera exportée et “La Guajira ne verra pas un seul kilowatt qu’elle produit”, s’alarme Joanna Barney, chercheuse à Indepaz.
    En Colombie, la fièvre de l’éolien bouscule les indigènes (France 24)

    toutenosenergies.fr

  • Plainte déposée par Sites & Monuments

    Cela se passe dans le parc éolien illégal de Bernagues 

    Les associations Sites & Monuments, VPPN et APPREL ont porté plainte auprès du Procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montpellier pour destruction d’espèce protégée.

    En effet, un aigle royal protégé (voir arrêté du 29 octobre 2009) et bagué – bien connu des naturalistes – a été tué le 10 janvier 2023 par une éolienne du parc éolien de Bernagues, malgré un système de détection de l’avifaune (SDA) en fonctionnement.

    La société exploitante (groupe VALECO) a, selon les associations, une entière responsabilité dans cette mort constatée le 16 janvier 2023, dans la mesure où elle a construit son parc éolien :
    – sans avoir obtenu de permis de construire valable (annulation confirmée par trois décisions du Conseil d’Etat des 16 juillet 2010, 7 novembre 2012 et 26 janvier 2017) ;
    – sans solliciter une autorisation de déroger (article L. 411-2 4° du code de l’environnement) à l’interdiction de détruire des espèces protégées ou leur habitat naturel (article L. 411-1 1° et 3° du code de l’environnement), comme le lui avait demandé l’administration (DREAL) dès 2012.

    Ces faits pourraient constituer le délit de destruction d’une espèce protégée ou de son habitat naturel, prévu à l’article L. 415-3 du code de l’environnement, passible de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.

    Les association demandent par conséquent au Procureur de la République de bien vouloir enregistrer leur plainte, d’enquêter sur ces faits et d’en poursuivre les responsables.

    Le 10 janvier 2023, à 17 h., 13 min. et 42 sec., l’extrémité du rotor, pourtant ralenti à 1,9 tours par minute par le système de détection, heurte l’aigle royal bagué EE.

    ventdesnoues.org

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    Éoliennes : comment éviter la mort des oiseaux ?

    Les dispositifs installés sur les éoliennes pour épargner les oiseaux restent largement inefficaces. Des études expliquent pourquoi les oiseaux n’évitent pas ces moulins géants.

    Les oiseaux continuent d’être happés par les éoliennes. En moyenne, sept par éolienne sont ainsi tués chaque année en France. Ce chiffre, tiré d’une étude de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en 2017, fait aujourd’hui référence dans l’Hexagone. Problème : l’installation ces dernières années de dispositifs sur les éoliennes supposés protéger les oiseaux n’ont pas eu les effets escomptés. Le cas d’un parc de l’Hérault, qui a installé ces dispositifs depuis 2016, est emblématique. « 2021 a été une année noire avec douze cadavres de faucons crécerellettes retrouvés entre avril et août », dénonce l’ornithologue Nicolas Saulnier, directeur de la LPO de l’Hérault.

    À l’origine du programme de recherche sur la réduction de la mortalité aviaire dans les parcs éoliens (Mape), une demande de la LPO d’évaluer ces fameux dispositifs que les industriels ont l’obligation d’installer. Il s’agit de caméras ou radars pour détecter les oiseaux à l’approche. Si un oiseau est repéré, soit la machine envoie un son strident pour l’effaroucher, soit les pales ralentissent pour éviter la collision.

    « Aujourd’hui, la performance des dispositifs de détection est fournie par les industriels et il n’y a pas de protocole standardisé pour évaluer leur efficacité sur la mortalité des oiseaux », pointe Olivier Duriez, chercheur au laboratoire d’écologie fonctionnelle Cefe de Montpellier. Mais le spécialiste des rapaces voit, lui, facilement les limites : « Les détecteurs d’oiseaux supposés ralentir les pales à l’approche d’un animal volant le détectent à 200 m, alors qu’un rapace doit être détecté à 900 m, sinon le temps de ralentissement de l’éolienne sera bien trop lent comparé à sa vitesse de vol. »

    Un oiseau mort, et tout est dépeuplé

    Cette mortalité des oiseaux due aux éoliennes a des conséquences sur le long terme : « La mort d’un passereau ou d’un rapace n’a pas du tout le même impact selon les populations d’oiseaux », expliquent Olivier Duriez et Aurélien Besnard, chercheurs au laboratoire Cefe de Montpellier.

    Démonstration à l’appui : si deux aigles royaux adultes sont tués chaque année pour une population d’une cinquantaine d’individus, la population sera éteinte d’ici vingt ans. Impliqués dans le programme de recherche Mape, les deux écologues ont développé un outil — l’application Eolpop — qui permet de prédire l’impact démographique des mortalités causées par les collisions avec les éoliennes. En rentrant dans Eolpop l’espèce et le nombre de cadavres retrouvés, chacun peut évaluer l’ampleur des dégâts.

    Si l’outil est intéressant, les données manquent. Depuis 2018, les parcs éoliens ont l’obligation de fournir des chiffres sur les cadavres d’oiseaux retrouvés au pied des mâts. Mais ces données, produites par les exploitants, restent pour l’instant inexploitées à l’échelle nationale. L’étude plus poussée de certains parcs montre cependant les dégâts infligés. Par exemple, les parcs éoliens d’Aumelas (Hérault) sur le faucon crécerellette, « une espèce emblématique sauvée in extremis de l’extinction », souligne Aurélien Besnard du CNRS. La LPO de l’Hérault a suivi pour le compte de l’exploitant EDF la mortalité de cette espèce migratrice qui ne passe sur le territoire français que la moitié de l’année. Bilan : plus de 150 faucons crécerellettes tués en huit ans. Et si cette population croît malgré ces victimes, sur trente ans, elle compte 40 % d’oiseaux en moins avec le parc, selon une publication scientifique parue en 2022 dans Animal Conservation.

    « Mais ni les données sur l’impact des éoliennes sur les oiseaux, ni le rapport en manquement de la Dreal Occitanie [1] contre l’exploitant EDF qui n’a pas d’autorisation de destruction d’espèces protégées, ni le verdict de la Cour de cassation en novembre 2022 contre les destructions illégales d’EDF n’ont permis pour l’instant de faire bouger les choses », se désole Nicolas Saulnier, directeur de la LPO de l’Hérault.

    « Peindre les éoliennes pour augmenter les contrastes »

    D’autres raisons peuvent expliquer pourquoi les oiseaux se prennent dans les éoliennes : plus inattendu, les chercheurs impliqués dans Mape ont découvert que certains oiseaux voient mal les pales qui tournent très vite, mais aussi celles qui tournent doucement. Le ralentissement des éoliennes pourrait donc être contre-productif.

    D’autres recherches étudient la vision des oiseaux pour mieux comprendre pourquoi ils évitent mal ces moulins géants. Dans le cadre de sa thèse à l’université de Montpellier, Constance Blary constate que les oiseaux ont une mauvaise perception des contrastes, ce qui les empêche de discerner les éoliennes réalisées justement pour être les moins visibles par l’humain. « Une des pistes est de proposer de peindre les éoliennes pour augmenter les contrastes », explique la doctorante en écologie évolutive. Une première expérimentation est prévue en Aveyron.

    Les trajectoires de vol, la vitesse et la perception du mouvement varient selon les espèces d’oiseaux. Autant de résultats qui montrent la complexité d’anticiper la réaction des oiseaux aux éoliennes. Parfois, la seule solution efficace serait l’arrêt complet des éoliennes, pendant les périodes de migration par exemple. Ou leur interdiction dans des zones sensibles. Dans un rapport publié en 2021, le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) ne dit pas autre chose en pointant le « problème crucial des ENR [énergies renouvelables] dans les zones Natura 2000 », où l’éolien « tue deux fois plus d’oiseaux qu’ailleurs et cela concerne plus qu’ailleurs des espèces patrimoniales ».

    Avant 2004, 80 % des parcs étaient installés loin des habitations dans des espaces naturels, et dans des couloirs nécessairement ventés. Des sites donc susceptibles d’accueillir de nombreuses espèces, comme le parc d’Aumelas. Depuis, les sites éoliens sont plus souvent dans des zones agricoles. « Mais de nouveaux projets de parcs continuent de voir le jour dans des parcs naturels et dans des zones Natura 2000 », déplore Nicolas Saulnier.

    « Incompatible avec la survie de nombreuses espèces »

    Pour le CNPN, « l’État doit faire la preuve que les parcs éoliens n’ont pas d’effets négatifs notamment sur l’avifaune de ces secteurs [Natura 2000] dont l’enjeu est majeur, ce qu’il est incapable de faire dans l’état actuel de ses connaissances, d’où l’application nécessaire du principe de précaution inclus dans la Constitution ». Une déclaration qui ne suffit pas à rassurer écologues et naturalistes, alors que les énergies renouvelables sont amenées à se développer rapidement et que la loi Asap de 2020 simplifie les autorisations environnementales.

    Les mesures prises en faveur des chauves-souris montrent pourtant des solutions. La nuit par vent faible, ces chiroptères sillonnent le ciel pour se nourrir. Une période particulièrement meurtrière pour les animaux si les éoliennes tournent, mais en revanche peu productive pour les exploitants. L’Agence de la transition écologique (Ademe) encourage ainsi les parcs à arrêter leurs éoliennes lors de ce type d’épisodes météo, sachant que le manque à gagner est faible selon les calculs de l’agence. Certaines préfectures ont pris des mesures en ce sens, comme dans les Ardennes. Et l’Ademe de se féliciter qu’au moins un quart des parcs ont adopté cette régulation.

    Si le tableau est déjà sombre, une nouvelle donnée vient le noircir un peu plus : l’éolien marin. « Nous n’avons aujourd’hui pratiquement aucune connaissance sur l’impact des parcs marins sur les migrateurs et les oiseaux marins », souligne Olivier Duriez. Assez quand même pour que le CNPN conclue : « L’objectif de la Commission européenne qui pourrait se traduire par l’équivalent de 34 000 éoliennes offshore en 2050, dont 7 100 pour la France, semble clairement incompatible avec la survie de nombreuses espèces d’oiseaux marins. »

    reporterre.net

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    Lire aussi : En Jordanie, les éoliennes s’arrêtent pour laisser passer les oiseaux

  • Une victoire définitive

    Voici le texte d’un article du Midi Libre, édition de Béziers, qui nous a appris notre victoire certaine (espérons-le) dans l’affaire des éoliennes de Riols 2. Le Conseil d’Etat vient de confirmer le refus déjà opposé au projet par la cour administrative d’appel de Toulouse (dossier défendu par Maître Jean-Pierre Cabrol).

    La société Parc éolien de Riols II souhaitait édifier neuf éoliennes de 120 mètres de haut sur la crête de Serre-Longue, en lieu et place des quatre éoliennes du parc Riols 1. Un projet qui était combattu par l’association Hurlevent et plusieurs riverains. 

    Mais cette fois, le coup d’arrêt devrait être définitif. Saisi en dernier recours par la société Parc éolien de Riols II pour sauver le projet de neuf éoliennes qu’elle entend édifier sur la crête de Serre-Longue, à proximité des hameaux de Rodomouls, Roulio, Euzèdes et Cathalo, le Conseil d’Etat vient de confirmer le refus déjà opposé au projet par la cour administrative d’appel de Toulouse, au mois de juillet 2022.

    Neuf aérogénérateurs de 120 mètres de haut

    Pour mémoire, la société voulait édifier, en lieu et place des quatre éoliennes du parc Riols 1, neuf aérogénérateurs de 120 mètres de haut. Un projet combattu avec vigueur par l’association Hurlevent et plusieurs riverains, qui dénonçaient l’impact visuel et environnemental de l’ensemble sur une zone incluse dans le périmètre du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Une visibilité problématique

    Lors de l’audience publique du 16 mars dernier, le rapporteur public du Conseil d’Etat avait rappelé que le parc serait visible depuis plusieurs points dans la région, et que le cumul de cette visibilité avec celle du parc des Avants-Monts pouvait se révéler problématique. Concernant les risques pesant sur la faune et la flore, il avait estimé que les mesures de réduction des risques, de protection des espèces et de compensation proposées n’étaient “pas à la hauteur” des enjeux.

    Le suivant dans son analyse, le Conseil d’Etat a confirmé la décision des juges toulousains d’annuler les permis de construire accordés au projet de la société Parc éolien de Riols II.

    toutesnosenergies.fr