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  • Impact d’un parc éolien

    « Mme Laurence Garnier, sénatrice, attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés rencontrées par des exploitants agricoles en Loire-Atlantique concernant l’implantation de parcs éoliens et les probables répercussions sur leur santé et celle des animaux.
    Les éleveurs implantés à proximité du site éolien des Quatre Seigneurs à Puceul et à Saffré alertent depuis des années des perturbations lourdes qu’ils subissent très concrètement.
    Les premiers symptômes comportementaux des élevages sont déjà observés en 2012 : diminution de production de lait, problème de vêlage, perte de bétail. Des témoignages vétérinaires précis font la relation avec la mise en service du parc éolien. Des symptômes ont également été signalés par les habitants riverains du site : céphalées, vertiges, saignements de nez, brûlures aux yeux, troubles du sommeil.
    Une expertise judiciaire a été confirmée fin novembre 2021 par le tribunal de Nantes à la suite du recours d’éleveurs. Il s’agit d’expertiser les câbles électriques souterrains de l’exploitation. Il est utile de rappeler que des études ont déjà été diligentées sur deux élevages en 2014 et 2015. Un audit conduit dans le cadre du groupe permanent de sécurité électrique (GPSE) en coordination avec la chambre d’agriculture de la Loire-Atlantique faisait déjà apparaître une corrélation entre les anomalies relevées par le robot de traite et la production du site éolien.
    En 2019, un sénateur avait déjà interrogé le ministre de la santé de l’époque sur l’impact du parc éolien (question orale n° 667). Le secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé a répondu lors de la séance du 19 mars 2019 que « la revue des connaissances disponibles en matière d’effets sanitaires auditifs et extra-auditifs dus au parc éolien, en particulier dans le domaine des basses fréquences et des infrasons, ne mettait pas en évidence, là non plus, d’arguments scientifiques suffisants en faveur de l’existence d’effets sanitaires autres que la gêne liée au bruit audible et un effet, dit nocebo, qui peut contribuer à expliquer l’existence de symptômes liés au stress réellement ressenti par des riverains du parc éolien ».
    La réalité constatée sur le terrain est loin de ces propos. Il faut entendre le témoignage des éleveurs qui vivent concrètement et continuellement ces lourdes perturbations.
    Les répercussions sanitaires sur les habitants et les animaux des exploitations agricoles sont bien réelles. Elle lui demande si le Gouvernement entend enfin agir pour faire cesser ces désordres importants. »

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    En réponse à la question orale de Madame GARNIER, sénatrice -en décembre 2021-, voici

    la réponse de  M. Adrien TAQUET, secrétaire d’État auprès du ministre des solidarités et de la santé , chargé de l’enfance et des familles -en janvier 2022 :

    «  Madame la sénatrice, je souhaite en préambule revenir sur l’ensemble des conclusions – récentes ou plus anciennes – établies au sujet du parc éolien des Quatre Seigneurs et des troubles touchant les bovins rapportés par deux éleveurs.

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avait été saisie par le Gouvernement en mai 2019 ; elle a rendu son avis le 16 décembre dernier, concluant que les troubles rencontrés ne sont très probablement pas liés à la présence des éoliennes.

    Les conséquences de l’implantation de parcs éoliens sur la santé humaine ont fait l’objet de plusieurs expertises. La dernière porte plus particulièrement sur le bruit émis par ces dispositifs.

    Dans un avis rendu en 2017, l’Anses précisait que les données disponibles ne mettaient pas en évidence d’arguments scientifiques suffisants en faveur de l’existence d’effets sanitaires qui seraient liés à l’exposition aux infrasons et aux basses fréquences émis lors du fonctionnement des éoliennes.

    Par ailleurs, dans son rapport de 2017, l’Académie nationale de médecine indiquait que les nuisances sanitaires des éoliennes terrestres semblent avant tout d’ordre visuel et, à un moindre degré, sonore.

    Sachez par ailleurs qu’une étude épidémiologique est en cours, madame la sénatrice : il s’agit du projet de recherche sur les impacts du bruit éolien sur l’humain, dit RIBEolH, mené par l’université Gustave-Eiffel, qui a pour objectif d’étudier les effets sur la santé du bruit émis par les éoliennes. Une étude psycho-acoustique et physiologique sera menée afin de comprendre les mécanismes auditifs qui sont associés à la gêne due aux infrasons.

    Les résultats de cette étude, attendus pour 2025, devraient apporter des éléments scientifiques complémentaires au sujet des effets de l’éolien sur la santé humaine. Nous disposerons ainsi de données complètes et vérifiées. »

    http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ21122014S&idtable=q426396|q407584|q399053|q398403|q394312|q390525|q382906|q382545|q379562|q376069&_c=%E9olienne+%E9levage&rch=qs&de=20200129&au=20230129&dp=3+ans&radio=dp&aff=ens&tri=dd&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn

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    Commentaire

    Ils nous refont le même coup qu’avec la 5G . L’ANSES  a été mandaté fin décembre pour donner son rapport sur la question au plus tard juin 2021. Les maires en ont profiter pour faire passer un moratoire. Pendant ce temps, les opérateurs ont multiplié leurs implantation. Cerise sur le gâteau (qui était prévue) : l’ANSES n’a rien trouvé à redire car il n’y a pas assez d’études … françaises. Les maires se sont fait avoir, ce qui ne les a pas spécialement dérangé !

    On aura le même scénario avec les éoliennes industrielles ; avec une différence : Macron veut favoriser l’implantation des éoliennes. Les promoteurs ont au moins deux ans pour défigurer encore plus le paysage français … sans compter que le résultat sera (sûrement) le même que pour la 5G : circulez, y a rien à voir … ou pas grand-chose !

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    Autre commentaire reçu


    Les résultats de cette étude, attendus pour 2025 …..
    A titre d’information, les ehs sont toujours dans l’attente du guide de bonnes pratiques qui était attendu pour fin 2021, puis fin 2022 puis ?????

    Je ne saurai trop vous conseiller de diffuser l’initiative du maire de Bovel, qui à l’unanimité, a fait adopter une charte pour encadrer le déploiement des éoliennes ….
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/bovel-35330/cette-commune-d-ille-et-vilaine-vote-une-charte-pour-encadrer-l-implantation-des-eoliennes-467d5468-56e4-11ed-844b-6884844cd59f

    Sinon, d’ici fin 2025 le pays sera complètement couvert et nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.

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    Cette commune d’Ille-et-Vilaine vote une charte pour encadrer l’implantation des éoliennes

    La commune de Bovel (Ille-et-Vilaine) et son maire, José Mercier, veulent plus de transparence dans les projets d’implantations d’éoliennes. Une charte a été votée en ce sens. Une dizaine d’élus du sud de Rennes suivent de près l’initiative.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/bovel-35330/cette-commune-d-ille-et-vilaine-vote-une-charte-pour-encadrer-l-implantation-des-eoliennes-467d5468-56e4-11ed-844b-6884844cd59f

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    L’action d’une commune de 598 habitants

    Une charte municipale pour encadrer les éoliennes

    Pour lutter contre les démarches de prospection sauvage, une commune bretonne a adopté une charte visant à en­cadrer les projets d’implantation d’éoliennes et à garantir un droit d’information des élus.

    Bovel (Ille-et-Vilaine, 598 habitants) fait partie de Vallons de Haute-Bretagne Communauté (18 communes, 44007 habitants), une communauté de communes dont le territoire est fortement soumis à la pression des développeurs d’éoliennes. Or, cette intercommunalité n’est pas dotée de PLUi, et plusieurs de ses communes sont encore sous le régime de la carte communale. Si Bovel dispose d’un PLU, cela n’empêche donc pas que des projets éoliens s’implantent dans ses communes limitrophes avec un impact sur la faune et sur la biodiversité de son territoire. Sans compter que même avec un PLU restrictif, la nouvelle loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables obligera les maires à mettre en conformité leurs documents d’urbanisme.

    Un avis légitime des élus

    José Mercier, le maire de Bovel, était favorable au droit de veto des maires – ou plutôt des conseils municipaux – pour ne pas se voir imposer des projets d’installation de production énergétique, refusés par la population ou les élus locaux. « C’est l’assentiment d’un conseil muni­cipal qui garantit la légitimité d’une opération », indique-t-il. Mais le droit de veto a finalement été abandonné par les parlementaires. Toutefois, José Mercier avait anticipé. Il a ainsi travaillé à un projet de « charte de l’éolien » avec le concours de l’association Sauvegarde environnement et patrimoine breton (SEEP). Celle-ci, qui offre par ailleurs aux particuliers un outil d’analyse des baux afin de les conseiller lorsqu’ils sont contactés par des développeurs, a apporté un conseil juridique pour la rédaction de la charte. La charte, adoptée par le conseil municipal de Bovel, s’appuie ainsi sur la Conven­tion européenne d’Aarhus [1], qui garantit les droits d’ac­cès à l’information et de participation du public en ma­tière d’environnement, ainsi que sur une récente juris­prudence rappelant que le public doit être en capacité, par sa participation au processus décisionnel, d’« exer­cer une réelle influence » sur les projets [2].

    Garantir la transparence

    La charte n’a certes pas de valeur juridique, mais pour José Mercier l’essentiel n’est pas là. « Les dévelop­peurs éoliens arrivent sur nos territoires en parlant de concertation et de transparence. Or, la charte nous per­met de les prendre au mot. Cela les oblige à mettre l’in­formation à disposition du public. Cela n’empêche pas les propriétaires de donner leur accord, mais au moins ils sont informés des impacts sur la santé, sur la faune, sur la biodiversité, sur l’évaluation de l’impact de l’im­plantation d’une éolienne sur leurs biens ou ceux de leurs voisins. » Car le maire de Bovel se dit ne pas être opposé par principe aux éoliennes, mais opposé à une politique méprisante à l’égard des élus, lesquels ont une responsabilité de protection de leur population. Au sein de la communauté de communes, une dizaine de communes ont participé à une rencontre sur le projet d’adoption de la charte et pourraient suivre l’exemple de Bovel. José Mercier a également transmis sa charte aux associations nationales de maires en espérant qu’elle inspirera d’autres élus.

    Marius Benedetti

    [1] http://bit.ly/3GG5UT5

    [2] Conseil d’État, 15 novembre 2021, n° 434742.

  • Lettre aux parlementaires

    Le vote de la loi d’accélération des éoliennes serait une nouvelle erreur historique

    Cette loi, si elle était adoptée, serait une nouvelle erreur historique pour notre pays après celle, il y a 10 ans, de l’abandon progressif du nucléaire.

    Depuis le choc pétrolier et le plan Messmer de 1974, la France a accéléré sa souveraineté énergétique en développant un mix électrique basé sur ses 58 réacteurs nucléaires et ses barrages. Grace à ce mix nucléaire/renouvelable pilotable – qui a largement fait ses preuves – notre pays a, au cours des années, diminué sa dépendance aux énergies fossiles et est devenu un des pays les plus exportateurs d’électricité dans le monde lui permettant de financer ses importations de pétrole ou de gaz. Cette solution a contribué à assurer la compétitivité de nos entreprises et à baisser la facture d’électricité des français qui, jusqu’à l’année dernière, était une des moins chères de l’Union européenne.

    La loi de baisse du nucléaire à 50% du mix électrique, la loi de libéralisation des éoliennes de 2013, la fermeture symbolique de Fessenheim, l’arrêt du projet Astrid, ont contribué au délaissement de notre fleuron industriel nucléaire, ainsi qu’à un développement incontrôlé des éoliennes dans nos campagnes et nos littoraux. Ces dernières n’ont produit en 2020 que 1,6% du mix énergétique primaire consommé en France selon les chiffres du ministère de l’Écologie face aux 40% produit par les centrales nucléaires. Pour autant notre parc nucléaire aura coûté 90 milliards et les éoliennes entre 100 et 150 milliards d’euros facturés aux consommateurs ou aux contribuables auxquels il convient d’ajouter les 100 milliards d’euros annoncés par Xavier Piechazyck, Président de RTE pour le raccordement de celle-ci au réseau.

    Pour justifier l’accélération de leurs installations, l’objectif affiché par l’Union européenne et le gouvernement était d’assurer notre décarbonation. Cela n’a aucun sens car associer ou remplacer le nucléaire décarboné par une électricité intermittente qui doit être couplée à une centrale thermique au gaz ou au charbon n’a aucun bienfait climatique.

    Pire, les pays qui ont choisi ce modèle voient leurs émissions de gaz à effet de serre exploser. C’est ainsi que l’Allemagne qui a le record d’éoliennes fait fonctionner à plein régime ses centrales au charbon au moment où il n’y pas de vent. Résultat : en 2022, notre voisin avec 500 gCO₂eq/kWh* a émis 5 fois plus de gaz à effet de serre que la France avec 100 gCO₂eq/kWh*(*source Electricitymap.org) Sans compter les particules fines contenant uranium et mercure projetées dans le ciel européen. Alors, voulons-nous prendre comme modèle le mauvais élève de l’Union Européenne ?

    Cette politique d’accélération en France des énergies intermittentes est dramatique pour notre pays qui est un des plus vertueux en Europe pour sa politique climatique. Conscient de ce paradoxe, le gouvernement se justifie en nous faisant croire que l’installation d’éoliennes ou de panneaux solaires assureraient notre souveraineté énergétique. Vaste illusion ! Si le vent ou le soleil sont bien exploités en France, aucun des outils industriels nécessaires pour produire cette électricité intermittente n’est conçu ou construit par des entreprises françaises. L’essentiel des panneaux solaire sont produits en Chine, 65% des éoliennes terrestres installées en France sont allemandes et 30% danoises. Et encore les très graves difficultés financières des fabricants d’éoliennes Général Electric, Vestas ou Siemens-Gamesa, qui perdent actuellement des milliards d’euros, font craindre un nouveau dumping de la Chine sur cette filière.

    A court d’argument, le gouvernement insiste : les éoliennes pourraient être rapidement implantées en attendant les nouvelles centrales nucléaires plus longues à installer. Cela ne tient pas la route. Pour produire l’équivalent de la seule centrale nucléaire de Bugey installée sur 1km2 il faudrait 13 fois la centrale de 80 éoliennes installée sur 80km2 au large de la Baule (l’équivalent de 1.000 éoliennes en mer sur 1.000 km2 ou 5.000 éoliennes sur terre soit les deux tiers de celles déjà installées en France). Dans ce contexte de crise énergétique, il est d’ailleurs incroyable d’apprendre que le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été rendu définitivement inutilisable par lessivage et que le réacteur 2 est susceptible de subir le même sort ce mois-ci.

    Tout cela n’est pas sans susciter chez nos concitoyens une indignation considérable d’autant que cette loi avançant des objectifs écologiques supprime en réalité toute protection des espèces protégées. Elle prévoit en effet de stériliser tout recours sur le fondement de la défense de la biodiversité au prétexte que le déploiement des éoliennes s’intégrerait dans un intérêt général majeur. Comment envisager que des élus de la République progressistes et écologistes puissent cautionner une telle loi, véritable forfaiture environnementale ?

    N’en déplaise aux lobbys de la filière éolienne à la manoeuvre, voter cette loi consisterait, en pleine crise énergétique, à accoler son nom à un texte indigne de la grande histoire de notre pays et de sa souveraineté énergétique, fierté des Français.

    Fabien Bouglé

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    Commentaire

    « La loi de baisse du nucléaire à 50% du mix électrique, la loi de libéralisation des éoliennes de 2013, la fermeture symbolique de Fessenheim, l’arrêt du projet Astrid, ont contribué au délaissement de notre fleuron industriel nucléaire »

    C’est ce que dit F. Bouglé. Parler de fleuron nucléaire est un peu osé quand on voit ce qui se passe à Flamanville avec l’EPR qui devait être mis en route en 2012 -et qui est de plus en plus retardé, et peut-être bientôt abandonné !- et qui devait coûter 3 milliards -alors qu’on en est à 18 milliards. Fleuron tellement dangereux qu’on ne sait pas quoi faire des déchets, qu’on voudrait les enterrer à Bure, dans la Meuse, sans être persuadé qu’il n’y aura pas des fuites, voire des incendies. On laisse à nos enfants une belle saloperie qui durera plus de 10 000 ans  (La 1/2 vie de l’Uranium 238 est de 4,5 milliards d’années) ! Le problème n’est pas de produire plus d’énergie ; il est de consommer nettement moins … et LOCALEMENT.

  • Éoliennes et santé

    « si cela peut arriver aux animaux, cela peut aussi arriver aux humains. »

    Un vidéo d’un peu plus de 11 minutes

  • Éoliennes en janvier !

    Dans les Côtes-d’Armor, une commune de 700 habitants est déjà entourée par douze éoliennes.

    Quatre autres projets sont en cours dans les villages voisins.

    La mairie et les habitants en ont assez.

    https://www.tf1info.fr/societe/video-reportage-tf1-eoliennes-dans-ce-village-des-cotes-d-armor-la-coupe-est-pleine-2244537.html

    Le projet éolien de l’Aronde des Vents s’invite à l’Assemblée

    Le député de la sixième circonscription Michel Guiniot -RN- a fait part au ministre de la Transition écologique, mardi, de l’opposition de la population au projet de parc éolien d’Antheuil-Portes et de Gournay-sur-Aronde.

    https://www.oisehebdo.fr/2023/01/18/antheuil-portes-gournay-sur-aronde-le-projet-eolien-de-laronde-des-vents-sinvite-a-lassemblee/

    Les ravages de l’industrie éolienne sur les animaux 

    I. Etat des lieux de l’industrie éolienne

    Au-delà de notre avis sur l’industrie éolienne, il est important de s’intéresser aux effets délétères des aérogénérateurs sur les animaux :

    • Les grandes éoliennes industrielles, de 200 m en bout de pales, affectent le flux migratoire des oiseaux ;
    • Elles semblent tourner lentement mais le bout des pales atteint 300 km/h, surprenant les oiseaux dans leur vol ;
    • Les fondations d’une éolienne, c’est 600 m3 soit 1500 tonnes de béton, 25 à 40 tonnes d’acier en sous-sol ;
    • Les pales d’une éolienne sont non-recyclables ;
    • La nappe phréatique risque d’être contaminée lors de la construction ;
    • Les terres agricoles sont impactées en raison du phénomène de compaction des sols découlant du transport nécessaire de matériaux lourds ;
    • L’éolien est l’énergie qui consomme le plus de terres rares, son alternateur à aimants permanents est composé de néodyme extrêmement polluant ; 
    • Le balsa, arbre amazonien, est utilisé pour la fabrication des pales, cela contribue à la déforestation ;
    • De nombreuses installations éoliennes nécessitent la construction de nouvelles lignes électriques et sont une source de mortalité des oiseaux ;
    • L’implantation de l’éolien réduit les terres cultivables, entraîne déforestation, réduit les zones humides et les lieux de vie de nombreux animaux ;

    Par ailleurs, l’énergie éolienne génère bruits, infrasons et effet stroboscopique :

    • Les études soulignent les mêmes effets délétères du bruit sur les animaux que chez les humains ;
    • Les éoliennes produisent des infrasons, sons non perçus par l’oreille humaine, mais ressentis avec la cage thoracique, sous forme de vibrations, pulsations, et pressions ; Certains scientifiques pensent que certains oiseaux utilisent les infrasons pour naviguer et sont affectés par celles émises par les éoliennes ;
    • L’effet stroboscopique génère une alternance d’ombres mouvantes et de lumière. Des sautes de luminosité qui attirent le regard, perturbent la vision et diminuent l’attention. Les 3 organes de perception de la position, oreille interne, yeux et récepteurs musculaires et articulaires, sont alors en désaccord.

    La justice a reconnu le syndrome éolien pour les humains en novembre 2021. Qu’en est-il pour les animaux ?

    Les préfets prennent régulièrement des arrêtés autorisant à déroger à l’interdiction de détruire un très grand nombre d’espèces protégées ainsi que leur habitat pour la durée de vie d’un parc éolien. Oiseaux, chauves-souris, insectes, mais également animaux marins en sont victimes et l’on s’inquiète de plus en plus pour le comportement des vaches qui est altéré à proximité des éoliennes.

    II. La mortalité des animaux volants

    Voici quelques chiffres issus d’études réalisées sur l’incidence des éoliennes sur les animaux volants qui illustrent l’hécatombe.

    Figure 1 : Nombre de victimes dénombrées par éolienne et pour l’ensemble des parcs selon les pays

    PaysSourceDateNombre éoliennesMoyenne de victimes/an /éolienneNombre de victimes/an
    France LPO : « Le parc éolien français et ses effets sur l’avifaune »20178 50030 chauves-souris et 7 oiseaux tués250 000 chauves-souris et 60 000 oiseaux
    Etats Unis  American Bird Conservancy  202165 00015 oiseaux et 23 chauves-sourisUn million d’oiseaux à minima
    EspagneSociété ornithologique    201218 000100 à 300 oiseaux et 200 à 600 chauves-sourisEntre 6 et 18 millions d’oiseaux et de chauves-souris
    AllemagneBernd Koop, ornithologue   30 000 Entre 2 et 4 millions d’oiseaux
    SuisseStation ornithologique de Sempach  2016  4121 oiseaux861 oiseaux
    BelgiqueL’association flamande Natuurbehoud Vlaanderen20151 60025 oiseaux4 000 oiseaux
    Mark Duchamp PrésidentConseil mondial pour la Nature  2015 400 chauves-souris et 200 oiseaux morts   

    L’impact préjudiciable d’un parc éolien industriel sur les oiseaux migrateurs et les chauves-souris est évident, leur responsabilité sur le déclin des insectes volants ne l’est pas moins.

    2-1. L’effondrement des populations d’insectes volants

    Guêpes, abeilles, mouches, papillons sont les principaux pollinisateurs des plantes à fleurs qui constituent la majorité de la biodiversité végétale. Les insectes, en pollinisant les plantes sauvages, jouent un rôle crucial dans l’alimentation humaine et animale puisque 75 % des fruits et légumes que l’on consomme sont liés aux pollinisateurs et qu’ils sont une source de nourriture pour 60 % des oiseaux. S’ils disparaissaient, l’humanité serait confrontée à une crise alimentaire mondiale ; la biodiversité végétale est par ailleurs essentielle pour notre santé et pour la planète.

    En 2019, pour la première fois une étude allemande, réalisée par le chercheur Franz Trieb du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) de Stuttgart, s’est intéressée à la responsabilité des éoliennes sur le déclin des populations d’insectes ; c’est entre 5 et 6 milliards d’insectes par jour entre avril et octobre qui viennent s’écraser sur les 30 000 éoliennes allemandes. Papillons et autres insectes volants restent fixés sur les lames, laissant une trace sur les pales, gênant l’efficacité des éoliennes. Mais la seule préoccupation des promoteurs éoliens a été de créer un secteur entier d’entreprises de nettoyage pour les parcs éoliens, tout en ignorant la mortalité des insectes.

    D’ici 2050, on s’attend à un effondrement brutal de la population d’insectes, c’est le constat fait par des experts de la biodiversité réunis en 2019 à Paris par l’ONU. L’université Radboud aux Pays-Bas en collaboration avec des chercheurs allemands a conclu en 2017 que la masse totale des insectes volants avait diminué de plus de 75% depuis 1989. Même si les éoliennes ne sont les seules responsables, la question doit être approfondie. D’autant plus que ces insectes collés sur les éoliennes deviennent à leur tour un piège mortel pour les chauves-souris et les oiseaux insectivores.

    2-2. La disparition des Chauves-souris

    Les biologistes considèrent les zones de projets éoliens (massifs forestiers, vallées fluviales, cols) incompatibles avec la sécurité des chauves-souris. En mai 2021, la SFEPM, Société française pour l’étude et la protection des mammifères, a publié un manifeste prévenant de l’impact mortel des éoliennes sur les populations de chauves-souris. Les noctules, chauves-souris de haut vol, sont directement affectées par les collisions avec les pales des éoliennes. Or, au-delà d’un seuil de mortalité, le phénomène sera quasi irréversible, et nous en sommes proches, explique la SFEPM.

    D’après une projection de Vigie-Chiro datant de juillet 2020, la noctule pourrait perdre jusqu’à 88 % de sa population dans les 15 prochaines années. Le Conseil mondial pour la Nature estime qu’une seule éolienne tue 400 chauves-souris par an (voir figure 1). Laurent Arthur, chiroptérologue, déclarait en juin 2021 : « quand on trouve une chauve-souris morte, il y en a en réalité 10 de disparues » ; les corps sont disloqués avant d’atteindre le sol, emportés par des prédateurs, ou mangés par les insectes au sol.

    La raison de ce carnage tient au fait que ces petits mammifères volants sont attirés par les éoliennes qui fixent les insectes écrasés sur les pales. Les mêmes raisons expliqueraient aussi pourquoi de nombreux oiseaux insectivores sont tués par les éoliennes. Une étude de 2014 souligne qu’à proximité des éoliennes, près de 88 % de chauves-souris changeaient même de trajectoire pour se diriger vers l’appareil (12) ! Mais, ces petits mammifères évoluent à des vitesses lentes et ne sont pas suffisamment rapides pour éviter les pales.

    Par ailleurs, les ultrasons des turbines des éoliennes désorientent les chauves-souris, elles peuvent mourir par hémorragies internes dues à une brusque baisse de pression provoquée par les pâles. Et la situation tend à s’aggraver avec l’apparition depuis trois ans des parcs de nouvelle génération dont les pales se rapprochent de plus en plus du sol. Initialement les éoliennes battaient à une cinquantaine de mètres d’altitude, celles d’aujourd’hui descendent le plus souvent sous la barre des 30 mètres et les plus basses raseront la terre à 10 mètres d’altitude. Après avoir impacté les espèces de haut vol, c’est la quasi-totalité des espèces de chauves-souris qui vont être concernées par les collisions.

    2-3. La destruction des oiseaux

    Selon le Conseil mondial pour la Nature, on compte une moyenne de 200 oiseaux morts par éolienne et par an (voir figure 1). Selon l’étude de la LPO de juin 2017, l’éolien peut générer des impacts directs, comme la collision, ou indirects, liés à la perte d’habitats. En 2018, ce sont deux études françaises, menées par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et le CNRS, qui nous ont alerté : « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse ». Selon une récente étude de la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB), un oiseau sur six aurait disparu en Europe depuis 1980, soit près de 600 millions d’oiseaux nicheurs.

    Comme pour les chauves-souris, la mortalité des oiseaux migrateurs est aggravée lorsque les éoliennes sont implantées sur un couloir migratoire. Au-delà des pesticides, les parcs d’éoliennes dans les prairies réduisent l’habitat des oiseaux nichant dans les prairies. Mais, les oiseaux qui en souffrent le plus sont les grands rapaces, décimés par les éoliennes responsables en partie de leur disparition. Ces oiseaux de proie éliminent les animaux malades ou morts, évitant des épidémies et sont attirés par ceux qui gisent sous les éoliennes.

    Parmi les grandes victimes, la grande outarde devenue rarissime, les échassiers comme la cigogne ou les hérons, les vautours fauve et moine et autres grands rapaces, attirés par les oiseaux déjà tués. Ils se font couper littéralement en deux par les pales des éoliennes qui contribuent à la disparition des derniers grands rapaces d’Europe. En Allemagne, le milan royal qui figure sur les armoiries du Brandenbourg, a complètement disparu, massacré par les éoliennes. La Roumanie est en train d’installer des parcs éoliens sur le pourtour du delta du Danube, une zone naturelle d’une richesse extraordinaire, menaçant ainsi des centaines d’espèces d’oiseaux.

    Plusieurs causes sont à l’origine du danger des éoliennes pour les oiseaux :

    • Les oiseaux ne distinguent pas les pales d’éoliennes en rotation, et entrent en collision avec ces dernières. La plupart des oiseaux migrateurs effectuent de longs déplacements de nuit, pour éviter la surchauffe corporelle, et ne voient des éoliennes que le feu de position de la nacelle, tandis que les pales fauchent l’air dans l’obscurité, invisibles ;
    • Les rapaces, perchés sur les pales à l’arrêt ou sur les nacelles, ont une vue dominante et ceux d’entre eux qui ont déjà chassé avec succès parmi ces machines sont attirés par elles, car elles sont devenues un indice annonçant une chasse fructueuse. Plus ils fréquentent les sites éoliens, plus ils ont de chances de se faire frapper par une pale, dont ils jugent mal la vitesse ;
    • La différence entre la lenteur apparente des pales et leur grande vitesse réelle transforment les éoliennes en pièges géants pour les rapaces, hirondelles et chauves-souris. D’ailleurs, nous les humains ne somment guère plus perspicaces : à l’œil nu, on imagine mal qu’une pale d’éolienne atteint près de 300 km/h à son extrémité.

    De plus en plus, on s’intéresse à des mammifères qui pourraient être victimes de ces parcs éoliens industriels dont ils subissent le voisinage.

    III. L’incidence sur les animaux terrestres

    Les projets éoliens nécessitent très souvent une déforestation de milieux ruraux ce qui veut dire une atteinte irréversible aux lieux de vie de nombreux animaux sauvages. De nombreux projets éoliens ignorent l’importance des massifs forestiers, il en est de même pour les zones humides, habitats de nombreux animaux. Aucune étude ne semble s’intéresser à la conséquence de cette destruction des habitats de nombreux animaux. Quant aux promoteurs éoliens, ils n’hésitent pas à envisager des projets dans la forêt de la Double en Dordogne ou dans les marais de l’estuaire de la Gironde, lieux de vie d’innombrables animaux.

    Ce sont les animaux dits de “ferme” qui ont suscité quelques intérêts. Une étude réalisée en août 2020 dans trois exploitations de vaches laitières situées dans les Côtes-d’Armor, dans le Nord et en Loire-Atlantique par le laboratoire de ToxSeek Urgence a conclu que les Champs électromagnétiques et des terres rares mêlés pourraient conduire à des pathologies graves chez les bœufs/ vaches et veaux, voire chez les humains. Des analyses toxicologiques ont dépisté 49 métaux lourds et terres rares sur les poils de 80 vaches. En 2021, le laboratoire a affirmé que « l’augmentation parallèle des champs électromagnétiques (éoliennes, 5G…) et de l’utilisation de métaux à fort pouvoir magnétique pose la question d’un impact sanitaire majeur à venir ». Les antennes relais de téléphonie mobile, les éoliennes et les lignes à haute tension seraient un véritable danger pour ces animaux.

    Il a, également, été observé, des souffrances allant même jusqu’à la mort des animaux d’élevage se situant à proximité des éoliennes. Est-ce le bruit provoqué par les vibrations ? Ou l’influence électro-magnétique produite par l’électricité fournie ? Ou le passage des pales à 300 km/h, de façon constante, perturbant, de manière visuelle et sonore les animaux ? Des études approfondies sont espérées et attendues pour faire la part de ces responsabilités.

    https://savoir-animal.fr/ravages-industrie-eolienne-animaux/

    Au nom de l’écologie ? Plutôt au nom de marchés juteux !

  • Les biens immobiliers

    L’éolien industriel donne lieu à de nombreuses controverses entre les partisans des énergies renouvelables et plus particulièrement de l’industrie du vent : ADEME, promoteurs, organisations professionnelles, politiques locaux comme nationaux, médias etc…et les associations locales comme nationales, hostiles à ce mode de production d’énergie.


    L’un des points les plus sensibles avec son coût pharamineux, son rendement décevant dû à un facteur de charge médiocre, le saccage des paysages et les questions de santé est celui de la dévalorisation que pourraient connaître les biens immobiliers situés à proximité d’un parc éolien.
    Bien entendu les pro-éoliens nient qu’une telle proximité aient un impact significatif sur la valeur d’une maison, se réfèrent à des études statistiques souvent citées dans les dossiers d’études d’impact des projets éoliens et agrémentent parfois leur argumentation de commentaires méprisants pour ceux qui soutiennent le contraire. A l’évidence c’est inévitable de la part de ceux qui souhaitent sauver la planète et au passage en tirer des profits particulièrement favorables.
    Un de leurs arguments, d’ailleurs fondé sur une réalité, est que de nombreux paramètres influent sur la valeur d’un bien immobilier. Celle-ci est déterminée à partir d’éléments objectifs : sa localisation et son environnement proche, avec les avantages et inconvénients propres à ce lieu (comme l’accessibilité ou la proximité de services), sa surface habitable, l’existence d’un jardin, la vétusté du bien et les travaux nécessaires pour le mettre au niveau de confort souhaité par l’acquéreur potentiel, son mode de chauffage et plus généralement son confort thermique, etc.
    Des éléments subjectifs influent également sur la valeur de ce bien : intérêt de l’acquéreur pour le lieu, impression personnelle liée à son échelle de valeur (« coup de cœur » ou pas), etc.
    Le marché local de l’immobilier est également déterminant pour estimer la valeur générale du bien, en liaison avec sa rareté réelle (ou supposée) et aux lois de l’offre et de la demande.
    Tout cela est très vrai, mais débouche sur un raisonnement faux. Imaginons le propriétaire d’une maison qu’il veut revendre et qui voit s’installer une porcherie industrielle ou un site de méthanisation à quelques centaines de mètres de son habitation. Personne ne se portera candidat à l’achat et, mécaniquement, même si les critères cités ci-dessus sont pertinents, la valeur de son bien s’écroulera. Et bien c’est la même chose pour un parc éolien.
    Il est loisible de poser une question de simple bon sens. Quelle proportion de personnes moyennement informées accepteraient d’acheter au prix normal du marché un bien immobilier destiné à l’habitation ou à l’exercice d’une activité de gite, situé entre 500 et 1000 mètres d’un parc éolien de simplement 5 machines industrielles de bientôt 200 mètres de haut et parfaitement visibles ? Honnêtement il est probable que cette proportion soit faible. Et nombreux seront ceux qui déclineront l’idée même de cet achat.
    Cependant le simple bon sens ne suffit pas. C’est la raison pour laquelle nous soumettons aux associations et aux militants opposés à la lèpre éolienne et soucieux d’alimenter leur argumentation, une documentation ainsi composée :
    -les témoignages concrets : agences immobilières, experts immobiliers, notaires, gites et hébergeurs touristiques ;
    -la jurisprudence de plus en plus abondante ;
    -une prise de position importante de l’administration fiscale :
    -les études, françaises, les plus citées par les promoteurs, et celles provenant de l’étranger.
    Répétons-le, il ne s’agit pas d’un ouvrage sur l’éolien industriel ni même sur la dévalorisation immobilière engendrée par l’implantation d’éoliennes industrielles. Pour cela nous renvoyons aux livres de Jean Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, de Michel Gay, d’Alban d’Arguin, de Christian Gérondeau et de Rémy Prudhomme.

    Il s’agit d’un recueil concret d’arguments utiles dans le cadre de cette problématique mis à la disposition des associations qui pourront y puiser et l’utiliser à leur guise pour mener leur combat contre la prédation éolienne.

    Pour en savoir beaucoup plus :

    https://environnementdurable.net/documents/depreciation-immo-couv-annexes-def.pdf?idU=1

  • Éoliennes et santé

    Audition de la FED à l’ANSES


    Lors de son audition du 22 février 2021, par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (‘ANSES), Mme Sioux Berger, membre de la FED et qui a écrit une BD « le prix du vent » a remis un rapport :

    http://appgecomiac.for-lac.com/…/imputabilite-eoliennes…

    Dans ce rapport de 32 pages, on découvre :

    – de très nombreux témoignages d’éleveurs de vaches qui meurent, de veaux qui ne veulent pas téter et qui meurent, de pigeons et d’abeilles déboussolées……..
    de plaintes de personnes malades (page 11 à 13)
    – les témoignages de Serge Martinet et de Frédéric Issertes, proches du parc de la Luzette (page 14 et 15)
    – les problèmes dûs aux éoliennes sur sols granitiques (page 22)
    – les problèmes dûs aux métaux rares, utilisés dans les éoliennes, que l’on retrouve dans les cheveux ou les poils d’animaux (page 25)


    Conclusion : plus le champ électromagnétique est fort ( antenne + éolienne + ligne HT ) plus les conséquences sont catastrophiques sur le bétail et sur la santé humaine (page 32)

    ** **

    Une faillite sanitaire et financière pour l’Etat et les français

    Compte Rendu de réunion à la Préfecture de l’Aisne avec Monsieur Alain Ngouoto, secrétaire général.

    À la demande de l’association SOS Danger Éolien, Madame Bernardeau a été reçue par Monsieur le secrétaire général à la préfecture de l’Aisne pour s’entretenir sur la situation à venir de l’éolien terrestre dans le département de l’Aisne, en prévision d’un doublement des éoliennes

    Deux volets de la situation ont fait l’objet de la réunion,la situation sanitaire, et le volet financier des exploitants de parcs éoliens.

    1 – La situation sanitaire est résumée dans l’étude de 359 plaignants ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement), et décrite dans le communiqué de presse n°4. Elle fait apparaître 9 villages dont le taux de malades égale, ou dépasse 5% de la population parmi les plaignants déclarés, mais qui, compte tenu du taux d’échantillonnage, permet de penser que le nombre de malades peut dépasser 20 % de la population dans certaines conditions défavorables.

    SOS Danger Éolien a donc demandé d’appliquer les principes de précaution européens et français, faisant arrêter les parcs éoliens voisins des 9 villages les plus impactés, représentant 1800 habitants, suspendre les autorisations de parcs éoliens nouveaux, en attendant un inventaire des malades de ces 9 villages par l’ARS, et une étude préliminaire sur les symptômes reconnus pour leurs origines éoliennes, directes ou indirectes, en incluant les personnes décédées depuis 10 ans.

    2 – La situation fiscale des exploitants de parcs éoliens de l’AISNE a fait l’objet d’une étude complète en 2020, qui a été communiquée à la Préfecture la même année, et à la cour des comptes en 2022.

    Elle fait apparaître des abus financiers généralisés de type Mac Kinsey, et des situations peuvent se révéler pénales, telles que l’absence de provisions pour démantèlement, pourtant obligatoires dans le code des impôts.

    (CGI article 39 ter), par le mélange dans les déclarations fiscales entre les ventes d’électricité, et les subventions qui leur correspondent, fonctionnement quasi systématique, avec des capitaux propres négatifs etc… etc…

    SI VOTRE BOULANGER FAISAIT ÇA, IL SERAIT INTERDIT DE GESTION À VIE.

    SOS Danger Éolien demande en conséquence d’écarter des enquêtes publiques préalables tout groupe présentant des irrégularités financières, comptables

    et fiscales dans l’une ou l’autre de ses composantes .

    SOS Danger Éolien demande à Mr le préfet de l’AISNE de saisir le procureur de la république de ces mêmes situations.

    3 – SOS Danger Éolien a remarqué qu’entre les questions sanitaires, et financières, l’exploitation des parcs éoliens posaient 8 autres problèmes non insérés dans les informations à donner dans les enquêtes publiques.

    Une enquête sanitaire préalable de la population du parc, et son effet prévisible sur celle -ci (art R 122-5II du code de l’environnement)

    La publication des promesses de baux emphytéotiques

    Un certificat d’adhésion du groupe, candidat à l’enquête publique aux obligations de la loi sapin II

    Un certificat d’adhésion à l’article R 1332du code de la Défense en raison du fait que l’éolien est le maillon faible de l’intégrité du réseau électrique français

    Une déclaration préliminaire de garantie de provisionnement annuel pour le démantèlement du parc en fin de vie (après 10 ou 15 ans) indépendamment de la prévision ou non d’un repowering.

    Les risques hydrologiques se révèlent avec la construction et l’exploitation des parcs éoliens. Ils ont pour effet de fragiliser le sous-sol avec les vibrations, et par voie de conséquences, de dériver les voies d’eau souterraines. Ils ont aussi pour effet, lors de la construction d’interconnecter les nappes phréatiques superficielles, avec les nappes profondes, ce qui est strictement interdit.

    Il en résulte de ces risques, la perte de captages, la pollution des eaux potables, et donc, la perte des capacités d’alimentation en eaux des villages, pour lesquelles les exploitants de parcs déclarent que ce sont des accidents imprévisibles.

    SOS Danger Éolien demande que soient appliquées, par des garanties les directives de l’arrêté ministériel de l’environnement du 11 mars 2003, relatif à la nomenclature 110 des sondages, forages, puits et ouvrages souterrains, ainsi que celles de l’article R.512-69 du code de l’environnement.

    SOS Danger Éolien demande que les documents relatifs au point n° 2 ci- dessus soient présentés en enquête publique avec le Kbis complet du candidat accompagné de ses annexes.

    SOS Danger Éolien demande que la préfecture rejette les dossiers d’autorisation présentant les irrégularités financières, fiscales et comptables, explicitées dans ce même point n°2.

    Contact : Valérie Bernardeau , Présidente de SOS Danger Éolien

    06 89 09 98 99

    Valerie.bernardeau@yahoo.fr

  • Plumieux saisit la justice

    La commune de Plumieux, près de Loudéac, dans les Côtes-d’Armor, a saisi la justice, le vendredi 16 décembre 2022, pour faire annuler l’autorisation environnementale délivrée en 2021 par la préfecture pour la construction de deux nouvelles éoliennes sur son territoire.

    La cour administrative d’appel de Nantes s’est penchée, ce 16 décembre 2022, sur le dossier de l’implantation de nouvelles éoliennes à Plumieux, dans les Côtes-d’Armor. La commune demande à la justice d’annuler l’autorisation environnementale délivrée par la préfecture en 2021. 

    Pour rappel, la société Plumieux Energies – portée par Valorem et Abo Wind – avait déjà réduit la taille de son projet initial, qui prévoyait la construction de quatre éoliennes. Elle avait dit tenir compte de l’avis du commissaire-enquêteur, qui avait conclu à une « trop grande concentration d’éoliennes en service ou en projet » dans les alentours de Plumieux.

    « Six parcs éoliens sont déjà implantés dans un rayon de 10 km et trois autres sont en cours d’instruction, avait précisé la cour administrative d’appel de Nantes, dans un arrêt rendu en mars 2022. Le bourg de Plumieux et les hameaux de la Trinité-Porhoët, de Mohon et de Saint-Léau sont particulièrement concernés par l’effet de saturation visuelle et d’encerclement liés à la présence de nombreux parcs ».

    Dans un rayon de 5 km, Plumieux et Saint-Léau comptent en effet chacun 17 éoliennes, là où la Trinité-Porhoët en dénombre 20 et Mohon 31.

    Un projet à 17 millions d’euros

    Ces considérations n’ont toutefois pas empêché le rapporteur public, ce vendredi 16 décembre 2022, de proposer à la même cour administrative d’appel de Nantes de valider les deux nouvelles éoliennes de Valorem et Abo Wind.

    Le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges, n’a quasiment rien trouvé à redire au dossier du parc éolien de Péhart : deux « lettres d’intention et d’honorabilité » en provenance des banques ont été jointes au dossier pour s’assurer du financement du projet, dont le coût a été évalué à 17 millions d’euros.

    Des éléments « succincts mais suffisants », selon le rapporteur public, ont été apportés, « permettant de juger de la bonne insertion des éoliennes dans leur environnement. Plusieurs dizaines de photomontages ont été réalisés de façon objective et sincère depuis les hameaux les plus proches du parc éolien » indique-t-il. 

    La mairie de Plumieux « n’établit pas non plus que le bruit ambiant du secteur aurait été surévalué pour masquer les nuisances acoustiques générées par ces deux aérogénérateurs de 165 mètres de haut » relève encore le magistrat.

    Les deux éoliennes seront implantées dans une « zone agricole cultivée » où l’on ne trouve que « quelques fermes et hameaux peu habités qui ne bénéficient pas d’une protection particulière. Des coupures visuelles liées à la végétation permettront, de prévenir le risque d’écrasement visuel par rapport aux maisons les plus proches. Et leur relative proximité avec d’autres parcs éoliens éloigne tout risque de mitage de la campagne costarmoricaine » observe-t-il.

    Décision en délibéré

    Le risque d’atteinte à la faune locale a quant à lui été jugé « faible » ou « négligeable », sauf pendant la période de construction en elle-même du parc.

    L’impact visuel sur les monuments historiques du secteur n’a pas été considéré comme « significatif ».

    Le rapporteur public a conclu, au final, à une annulation de l’arrêté préfectoral simplement parce qu’il ne prévoit pas « des garanties financières suffisantes ». Un élément qui ne remet toutefois pas « le bien fondé de ce projet éolien puisque c’est régularisable ».

    L’avocat de la commune de Plumieux n’a pas fait d’autres commentaires à l’audience que ceux déjà mentionnés dans ses écrits, tout comme sa consoeur qui défendait les intérêts de la société Plumieux Energies.

    Ce n’est pas la première fois que la juridiction nantaise se penche sur des projets éoliens dans cette commune. Fin 2020, elle avait sommé l’Etat d’accorder une autorisation d’exploitation à Keranna Energies, une filiale de la société Bay.wa Renewable Energy, pour les cinq éoliennes qu’elle voulait implanter entre Plumieux et Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle.

    « L’opposition de la population locale » n’était pas un motif prévu par le code de l’environnement pour justifier son refus d’autorisation, avaient à l’époque expliqué les juges nantais

    Pour ce nouveau dossier, la cour administrative d’appel de Nantes rendra son arrêt dans un mois environ.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/saint-brieuc/saturee-en-eoliennes-plumieux-saisit-la-justice-pour-faire-annuler-un-nouveau-projet-de-construction-2677264.html

    ** **

    Dans un mois environ : donc aux environs du 16 janvier 2023 !

  • Quand les citoyens n’en veulent pas

    Cela se passe dans le Puy-de-Dôme

    Il reste évident que c’est un peu la lutte du pot de terre contre le pot de fer, en effet, ces industriels et investisseurs sortis de leurs bureaux arrivent avec leur carnet de chèques en faisant miroiter aux pauvres ruraux que nous sommes un avenir merveilleux, vous allez percevoir de l’argent des loyers des terrains , vous allez procurer du travail aux entreprises locales, vous allez contribuer au développement des énergies « renouvelables » …etc …
    Mais à quel prix ?
    Au début ils vont déboiser l’emplacement pour les éoliennes y compris les chemins qui vont être créer ou adaptés pour les accès, ensuite ils vont faire des grands trous et les remplir de béton (plusieurs centaines de m3) après avoir installé les machines, ils vont partir et nous laisser les nuisances, visuelles, sonores ainsi que celles qui ne se voient pas, je pense au nuisances électromagnétiques.
    De plus l’implantation de ces appareils se fait dans une zone fragile avec un environnement sensible.
    Il reste a évoquer la qualité des paysages qui est déjà pas mal pollué par l’installation d’un certain nombre d’éoliennes et qui commencent a nous encercler.
    il est sur que l’attrait de nos campagnes a déjà perdu beaucoup de sa superbe mais avec un tel projet c’est la mort de nos territoires où nous sommes déjà loin de tout mais où nous risquons de devenir une réserve indienne.
    Il n’existe aucune concertation et l’avis des conseils municipaux n’est en aucune manière pris en compte .
    Pour finir, c’est quand même une grosse escroquerie écologique qui sans les subventions (rachat au prix fort de la production par EDF) n’existerai pas, sachant que le taux de rendement des machines n’est que de 25%.
    je n’aborderai pas le sujet du démontage des machines et du support à la fin de l’exploitation qui est là aussi un énorme mensonge.
    ‌On vient de m’informer que c’est le 10 ème report pour le rendu du procès Potiron ….

    Et vive le vent …
    Les moulins c’étaient mieux avant ???

    https://www.puy-de-dome.gouv.fr/industrie-agriculture-procedure-d-autorisation-a2884.html

  • Que sont les éoliennes ?

    Les éoliennes sont le symptôme d’un mal profond

    En 2021, en France, les éoliennes sont toujours loin de faire l’unanimité. Malgré le projet de défense de la nature qu’elles soutiennent a priori, il semblerait que chacun ait quelque chose à leur reprocher. Ce ne sont pas seulement les climatosceptiques qui remettent en question la pertinence de ces turbines ; beaucoup d’entre nous, touchés par la présence d’éoliennes près de chez eux, se plaignent du bruit, de la dégradation du paysage et de l’impact sur leur santé mentale que ces grands moulins à vent semblent porter… Mais c’est surtout le danger qu’elles représentent pour la biodiversité, notamment les oiseaux, qui amène certains écologistes à se poser des questions.

    Entretien avec Virginie Maris, philosophe de l’écologie et chercheuse au CNRS.

    Quelle conception de la nature propose-t-on quand on défend les éoliennes ?

    Virginie Maris : Il faut commencer par poser une prémisse : les éoliennes ne font pas partie d’un projet de protection de la nature ! Même si le coût carbone est moindre qu’avec d’autres sources d’énergies, elles ont tout de même vocation à produire de l’électricité. L’impact carbone est donc plus faible, mais jamais nul, parce qu’il y a un coût en matériaux et en transports. L’objectif est de le diminuer, de produire de l’électricité dite renouvelable. Cela maintient donc des habitudes de fortes consommations électriques, mais avec un impact carbone et climatique moindre. Ainsi, on voit que les éoliennes ont surtout vocation à maintenir des modes d’organisation dépendants d’une certaine consommation d’électricité. Éventuellement, elles pourraient remplacer le nucléaire pour éviter des problèmes de stockage. D’autre part, elles pourraient remplacer une petite partie des énergies fossiles, notamment du pétrole. Mais elles ne peuvent pas « sauver la nature ».

    Personnellement, êtes-vous favorable aux éoliennes ?

    Non, je ne les défends pas. Elles sont le symptôme d’un mal profond : celui du refus obstiné de remettre en question les voies de développement qui sont les nôtres et qui sont essentiellement basées sur une surconsommation énergétique. On fait ainsi payer à notre milieu naturel notre surconsommation (il faut voir les méga-barrages et les champs de panneaux solaires…). Mettre des éoliennes en même temps qu’on installe la 5G et qu’on fait des plans nationaux pour encourager la voiture électrique, c’est un non-sens. Ces grandes ailes produisent d’ailleurs des dommages importants : les éoliennes terrestres en particulier ont un impact sur la mortalité d’une grande quantité d’espèces d’oiseaux et de chauves-souris, qui entrent en collision avec les pales. Il y a aussi des effets de cascade sur les chaînes alimentaires. Si certains charognards, comme les vautours qui recyclent les carcasses, sont touchés, cela peut déséquilibrer tout l’écosystème. L’éolien offshore, quant à lui, a des effets documentés sur les oiseaux migrateurs et sur la faune marine, notamment sur les poissons. Donc quand je pense aux problèmes éventuels que peuvent poser les éoliennes, c’est davantage l’impact sur la biodiversité qui me vient immédiatement à l’esprit. La question paysagère n’est pas inintéressante, mais ces questions esthétiques sont très relatives. Je ne désespère pas que, le temps passant, les éoliennes puissent s’intégrer dans nos représentations du paysage.

    C’est pourtant l’une des premières critiques qui a été opposée aux éoliennes. Peut-on apprécier leur présence dans le paysage ?

    Ces éléments du paysage nous choquent par leur nouveauté. Mais il faut bien admettre que nos perceptions évoluent. Prenons l’exemple des plantations de pins Douglas dans le Massif central. Sur des hectares et des hectares, des plans rectilignes de pins se dressent. Un regard peu informé voit du vert et se dit qu’il y a de la forêt, tandis que les éoliennes apparaissent comme beaucoup plus artificielles. Mais un forestier qui connaît bien le paysage va voir l’impact négatif des plantations, en quoi la biodiversité, là non plus, n’est pas prise en compte. Encore une fois, la perception que l’on a des éoliennes pourrait être différente. On pourrait les voir d’un œil plus tolérant, qui perçoit en quoi elles sont le symbole d’une transition, d’une manière de se connecter avec le vent par exemple… Mais ces considérations esthétiques sont subjectives, elles dépendent du point de vue. Hiérarchiser les dégradations et les violences faites à la nature est complexe.

    Nos regards vont-ils évoluer ? Faut-il remettre en question notre vision de la beauté de la nature ?

    Je pense qu’ils évoluent sans cesse. Prenons la signalisation et la présence des automobiles qui sont, notons-le, extrêmement mortifères. Quant aux routes qui traversent le territoire, on ne peut pas dire qu’elles contribuent à la beauté du paysage. Et pourtant, on a normalisé cela. Dans les faits, il faut admettre que les éoliennes sont vraiment immenses mais il y a quelque chose de normalisable. La vraie question est : combien de temps cela va-t-il prendre ? Les paysages sont déjà saccagés, nous sommes déjà à un niveau d’artificialisation et de laideur incroyable.

    Que penser de l’utilisation politique de la question des éoliennes ?

    On assiste en ce moment à une levée de boucliers contre les éoliennes, avec des déclarations politiques très conservatrices. Les médias montent en épingle ces quelques prises de position car nous sommes en période électorale, mais il y a toujours eu des anti-éoliens. Il existe trois grands registres de contestations : d’abord le « not in my backyard », repris par Marine Le Pen, qui a comparé les éoliennes aux immigrés. Il s’agissait de montrer en quoi, sur le principe, tout le monde est pour l’énergie éolienne, mais pas chez soi. Le deuxième registre est plus focalisé sur l’économie : ces projets d’installations sont non-démocratiques car il n’y a qu’un petit nombre d’opérateurs sur-subventionnés qui sont autorisés à acquérir du foncier pour installer leurs éoliennes. Il s’agit souvent de terrains sur lesquels il y a de la pression foncière pour d’autres finalités : on préfère ainsi favoriser l’implantation d’éoliennes plutôt que de laisser des locaux utiliser le terrain à d’autres fins. De plus, le fait que cette petite poignée d’opérateurs soit subventionnée provoque un sentiment très amer. Enfin, le troisième registre critique que j’ai moi-même défendu est celui de l’impact de ces éoliennes sur la biodiversité. Ce dernier registre est souvent sous-estimé : aucune estimation cumulative de cet impact n’a d’ailleurs été faite… Du point de vue de l’écologie politique, on devrait donc prôner la sobriété et la décroissance drastique de notre consommation. Il faut arrêter la course en avant (par exemple, nos exigences de mobilité sur nos ressources électriques, ou la 5G). Voilà la véritable urgence. Après quoi l’on pourra penser l’éolienne comme une source de production énergétique, à petite échelle. La centrale villageoise qui existe déjà, est calibrée par rapport aux besoins.

    https://www.philomag.com/articles/virginie-maris-les-eoliennes-sont-le-symptome-dun-mal-profond