Hélène souffre d’électrosensibilité


« Où dois-je aller pour ne pas subir les antennes ni des éoliennes », questionne Hélène, installée à Mauron depuis 4 ans et qui se révolte contre le nouveau projet de l’installation des éoliennes.

« En venant habiter en Brocéliande j’espérais pouvoir vivre loin des ondes »​, témoigne Hélène, originaire de la région parisienne qui a acheté sa maison à Mauron. « Je suis déjà impacté par les ondes électromagnétiques et le nombre des éoliennes ne cesse d’augmenter »​, déplore cette femme qui souffre d’électrosensibilité et qui se déplace seulement en vêtements spécifiques, qui la protègent.

« Je porte des vêtements réalisés comme une cage de Faraday »​. C’est une structure métallique étanche aux champs électriques ou électromagnétiques. « Chaque organe de notre corps a son propre circuit électrique qui fonctionne avec des basses fréquences. Les ondes électriques qui nous entourent perturbent nos fréquences. On a tous appris à l’école de ne pas mettre 12 volts dans un circuit de 220 volts »​.

Système endocrinien impacté

Les ondes émises par les antennes de transmission et les éoliennes « sont semblables. Elles impactent le système endocrinien. J’ai développé une tumeur et je suis obligée d’être très protégée »​, explique-t-elle en énumérant les différentes études qui prouvent les conséquences de ces ondes sur la santé. « Ces études sont dénigrées pour permettre le développement d’un programme énergétique gigantesque qui n’est pas nécessaire »​, donne-t-elle son point de vue en plaidant pour la sauvegarde de la vie de tous les êtres vivants, dont la destruction échelonnée se fait notamment lors des travaux de construction des parcs éoliens et pendant leur fonctionnement. « Il est difficile de se protéger de ces ondes. Il faut s’éloigner de 20 km pour pouvoir vivre sans avoir des problèmes d’équilibre, cognitifs, des perturbations hormonales, de douleurs articulaires et musculaires »​.

Hélène, pour ne pas vivre « dans une cave dans la ville »​, a choisi de venir en Bretagne. Le nouveau projet d’installation des éoliennes entre Mauron et Illifaut « à cinq kilomètres de ma maison »​, la révolte.

“J’ai le droit de vivre”

« J’ai le droit de vivre. Si des nouvelles éoliennes arrivent pour augmenter le niveau d’ondes cela sera compliqué pour moi, et pour bien d’autres personnes »​, alerte-t-elle, en parlant « d’envahissement par les ondes. C’est un problème de santé publique. Les personnes électrosensibles ont le droit de vivre, de trouver un endroit protégé. Et c’est de plus en plus difficile »​, poursuit-elle, en témoignant de la vie de plus en plus impossible à cause des ondes et des suicides des personnes électrosensibles.