Pourquoi s’opposer aux éoliennes INDUSTRIELLES ? (2)


Les arguments principaux :

  • Bétonnage et câblage des sols (socles et abords) ;
  • Nos villages sont et seront encerclés d’éoliennes de plus en plus hautes (247 m ! qui dit mieux ?) et destructrices d’oiseaux et chauves-souris…
  • Pollution visuelle et sonore pour l’humain, la nature et les oiseaux ;
  • Dégradation et artificialisation des terres agricoles ;
  • Impact des champs électromagnétiques sur le bétail et l‘être humain ;
  • Énergie subventionnée par l’argent du contribuable ;
  • Dévaluation des maisons.

Il ne faut pas éluder la question essentielle : pourquoi cette ébriété énergétique alors qu’on voudrait nous pousser à la sobriété ? Pourquoi multiplier par deux la production électrique d’ici 2035 alors qu’on a déjà quadruplé entre 1970 et 2020 ?

  • Parce que la numérisation de la société pousse à l’installation de plus en plus nombreuse d’antennes 5G et de satellites, à la surveillance de notre monde, à l’implantation de data centers, à la robotisation de la société, à l’« intelligence » artificielle … domaines très gourmands en électricité et qui ont aussi des répercussions dans la branche de la santé.
  • Parce qu’il en faut beaucoup pour l’utilisation des portables, des tablettes, des ordinateurs… notamment responsables de la surexposition – voire de l’addiction – des écrans chez les jeunes.
  • Parce qu’on en a besoin pour mettre en place cette agriculture 4.0 qui mettra de côté toute l’expérience traditionnelle des paysans tributaires de ces techniques mortifères.
  • Parce que la voiture électrique consomme énormément.

On veut donc produire des champs d’éoliennes et de panneaux solaires. Comme cette transformation des sols ne suffira pas pour cette « évolution » de la société, on va continuer à enfermer les animaux.

On croit toujours plus à la technologie. Beaucoup trop de personnes sont technophiles ; les élus n’étudient pas assez ou pas de tout l’impact de ces problèmes sur notre société.

On ne s’en soucie guère de la nature, des espèces et de l’humain.

Il faut toujours croitre, toujours consommer ! C’est le progrès ! La nature trinquera. Une partie des espèces disparaitront. L’humanité disparaitra.

Second des deux documents adressés à « la chronique républicaine »

** **

Complément d’informations

Extraits du livre « la guerre des métaux rares »  ; de Guillaume PITRON

« Prenons le cas des éoliennes : la croissance de ce marché va exiger, d’ici à 2050, « 3 millions de tonnes d’acier, 310 millions de tonnes d’aluminium, et 40 millions de tonnes de cuivre », car les éoliennes engloutissant davantage de matières pemirèes que les technologies antiérieures. « ‘A capacités [de production électrique] équivalentes, les infrastructures […] éoliennes nécessitent jusqu’à 15 fois davantage de béton, 90 fois plus d’aluminium et 50 fois plus de fer, de cuivre et de verre » que les installations utilisant des combustibles traditionnels. […] »