Auteur/autrice : Escrebieux

  • Exproprier pour construire des parcs éoliens et solaires

    Cette idée lumineuse vient du patron de JPMorgan !

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    Dans sa lettre annuelle aux investisseurs, le patron de la banque d’investissement JP Morgan a particulièrement insisté sur ses préoccupations en ce qui concerne l’environnement et le politique énergétique.

    Dimon est en effet allé jusqu’à suggérer que les gouvernements saisissent des terrains privés pour y construire des parcs éoliens et solaires afin d’atteindre les objectifs « net zéro ».

    Selon lui, il est urgent que les projets d’énergie verte soient accélérés car la fenêtre pour éviter les impacts les catastrophiques du changement climatique mondial est en train de se refermer.

    Il a ainsi jugé que « les réformes en matière de permis sont absolument nécessaires pour permettre aux investissements d’être réalisés en temps voulu ».

    Il a poursuivi en estimant que « nous pourrions même avoir besoin d’évoquer le domaine éminent – nous n’obtenons tout simplement pas les investissements adéquats assez rapidement pour le réseau, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les initiatives en matière de pipelines ».

    Soulignons que l’expression « domaine éminent » fait référence à l’achat forcé d’une propriété privée pour un usage public par un gouvernement ou une agence d’Etat.

    Dimon a fait remarquer que la guerre en Ukraine redéfinissait la manière dont les pays et les entreprises planifient leur sécurité énergétique.

    Il a ajouté : « La nécessité de fournir de l’énergie à un prix abordable et de manière fiable aujourd’hui, ainsi que de réaliser les investissements nécessaires pour décarboniser l’avenir, souligne les liens inextricables entre la croissance économique, la sécurité énergétique et le changement climatique. Nous devons faire plus, et nous devons le faire immédiatement ».

    Il a poursuivi en expliquant que « pour accélérer les progrès, les gouvernements, les entreprises et les organisations non gouvernementales doivent s’aligner sur une série de changements politiques pratiques qui s’attaquent de manière globale aux problèmes fondamentaux qui nous empêchent d’avancer ».

    Plus précisément, « des investissements mondiaux massifs dans les technologies énergétiques propres doivent être réalisés et doivent continuer à croître d’année en année ».

    Enfin, soulignant que « le renforcement de la croissance doit aller de pair avec la garantie d’un avenir énergétique et la réalisation d’objectifs climatiques fondés sur des données scientifiques pour les générations futures », Dimon a appelé à ce que les différentes parties prenantes s’unissent « pour trouver les meilleures réponses en s’engageant autour de notre intérêt commun ».

    https://fr.investing.com/news/economy/le-pdg-de-jpm-suggere-des-expropriations-pour-construire-des-parcs-eoliens-et-solaires-2166479

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    Commentaire

    La priorité est aux investissements. Ce n’est pas un problème si des gens se retrouvent à la rue ou dans de mauvaises conditions de logement.
    Il faut croître ! La croissance, il n’y a que cela de vrai ! Tout le monde devrait savoir que l’on ne peut pas exploiter les ressources finies pour un monde infini. Tout le monde, sauf ce patron qui veut encore faire des bénéfices … sur le dos des hommes. C’est cela cette société inhumaine que voudrait ce patron de banque.

  • Du nouveau pour Izel et Quiéry

    Des informations à propos de la Préfecture et dans le journal régional

    La commission préfectorale chargée du dossier de la Vallée de l’Escrebieux se réunit ce jeudi 13 avril dans l’après midi.

    Cela veut dire que le Préfet prendra sa décion par la suite. Quand ???

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    Il y a eu une réunion publique à Quiéry-la-Motte

    Cela s’est passé le vendredi 31 mars.
    Cela a donné lieu à un article dans La Voix du Nord en date du 5 avril

    Parc éolien à Izel-lès-Esquerchin et Quiéry-la-Motte : «Plus des trois quarts des personnes sont opposées »

    Une quinzaine de personnes, dont le maire Frédéric Humez, assistaient à la réunion publique organisée vendredi soir salle des Essarts par l’association Escrebieux environnement opposée au projet d’implantation du parc éolien.

    « C’est le moment de nous remobiliser ! On ne peut pas rester comme ça sans rien faire en attendant résignés sans connaître la date la décision du préfet ! Il faut montrer qu’on existe encore ! », a martelé son président. Pierre Rose a aussitôt exhorté son collectif à proposer des actions à mener en urgence pour sensibiliser le représentant de l’État en marge de sa décision finale sur la base d’un dossier dont tous les membres contestent le bien-fondé des arguments.

    MM. Warlouzet et Dejaigher ont tour à tour commenté une série « d’inepties » voire de « mensonges » relevés dans le document officiel qu’ils ont soumis au préfet sans réponse de sa part comme par exemple le registre de doléances duquel auraient été dégrafés des courriers opposés au projet ou encore la faible proportion d’avis défavorables (35 % sur Izel et 11 % à Quiéry) restituée par la commissaire. « Cette dame inclut dans ses calculs la population globale des communes, enfants compris ! La réalité ? plus des trois quarts des personnes majeures contactées sont opposées à l’installation des éoliennes, ce qui représente plus de la moitié de la population concernée ! La vérité c’est non à 84 % sur Izel et à 75 % à Quiéry  ! », fustigent-ils.

    Les conseils municipaux de Bois-Bernard et Drocourt ont déjà désavoué le projet des trois éoliennes (deux à Izel-lès-Equerchin et une à Quiéry-la-Motte). L’idée du collectif est de proposer à ces élus un vote de nouvelles délibérations pouvant ensuite inciter la communauté d’agglo d’Hénin-Carvin à prendre position à son niveau.

    Un nouveau rassemblement

    L’association qui animera un stand lors de la ducasse de Quiéry le 7 mai envisage un nouveau rassemblement sur un des sites d’implantation des futures éoliennes pour permettre de visualiser symboliquement l’ampleur des pales avec des ballons gonflés à l’hélium lâchés à 200 mètres (la hauteur prévue pour deux des trois éoliennes). « Cette fois, pour éviter qu’ils restent plaqués au sol par les vents de plaine, on prévoit de les guider à l’aide d’un filin fixé sur un drone », a précisé Pierre Rose.

    photo VdN 230404

  • Parc éolien de Nozay

    Communiqué de presse du vendredi 24 mars 2023 

    Eddie Puyjalon, ancien président de CPNT et du Mouvement de la Ruralité, se félicite de la décision de la Cour d’appel de Rennes en faveur de la famille Potiron. Dans son arrêt en date du 21 mars 2023, la Cour d’appel confirme la demande recevable de l’expertise des câbles électriques du Parc éolien des Quatre Seigneurs, considérant les motifs légitimes pour demander une expertise judiciaire, dont notamment « la concordance des troubles avec la mise en service des installations électriques ». En outre, la Cour a étendu la mission de l’expertise sur un point précis : il est demandé de rechercher si des courants parasites ou des ondes électromagnétiques circulent dans les bâtiments de l’exploitation agricole et le cas échéant qu’elles en seraient l’intensité, l’origine, et les conséquences pour M. et Mme Potiron. De plus, dans sa quête d’approcher la manifestation de la vérité, la Cour a désigné un second expert spécialisé en matière électrique et prouve s’il le fallait la bonne volonté du juge de la Cour d’Appel.

    C’est enfin l’aboutissement d’un très long parcours judiciaire pour la famille Potiron que CPNT et LMR ont toujours soutenu et accompagné dans les différentes démarches judiciaires et médiatiques. Cette décision d’expertise est une avancée d’importance majeure pour la reconnaissance de l’impact du parc éolien des Quatre Seigneurs sur l’exploitation  Gaec de Lody, sur les mortalités animales et la santé humaine suite aux problèmes de la famille Potiron. Évidemment, les résultats seront assujettis au cadre de l’expertise qui devra respecter les conditions optimales du problème recherché et donc en situation de sol gorgé d’eau et de production maximale des éoliennes.

    Après cette première victoire, on attend maintenant l’aboutissement de la seconde expertise judiciaire accordée à l’éleveuse Céline Bouvet, portant sur les infrasons et autres problématiques soulevés par les avocats, concernant le parc éolien des Quatre Seigneurs.

    Eddie Puyjalon se rendra prochainement à Nozay pour une conférence de presse en compagnie des éleveurs et des habitants impactés. Plus que jamais c’est la quête de la vérité, de la reconnaissance et des indemnités légitimes qui conduisent l’action déterminée de l’ancien président Mouvement de la Ruralité.

    contact : Didier Potiron 06.37.09.04.51.

  • Les éoliennes de Moréac

    Cela se passe dans le Morbihan

    Déjà autorisée par deux fois, l’implantation de deux éoliennes « géantes » à Moréac est désormais suspendue à la décision du Conseil d’État.

    La fronde contre l’installation de deux éoliennes à Moréac ne faiblit pas. Ces aérogénérateurs aux dimensions impressionnantes (180 mètres en bout de pâle) avaient pourtant obtenu une autorisation préfectorale favorable en date du 28 avril 2020. Saisi par l’association Vent de panique 56 et la Société pour la protection des paysages et de l‘esthétique de la France, la cour administrative d’appel de Nantes a, à son tour, validé le projet le 22 mars 2022. Dernière chance pour le contester : l’examen du dossier par le Conseil d’État, qui s’est déroulé ce jeudi 16 mars 2023 lors d’une audience publique.

    La capacité financière du porteur du projet pas remise en cause

    Deux griefs principaux constituaient l’argumentaire des opposants au projet, qui demandaient l’annulation de la décision de la juridiction nantaise : la capacité financière du porteur de projet (*), d’une part, et les nuisances engendrées par les éoliennes, d’autre part.

    Sur le volet économique, le rapporteur public a rappelé que la société-mère – Enercon IPP Gmbh, détenue par UEE Holding – s’était engagée à financer le projet, estimé à 10 M€. Il a considéré que le fait que ce financement était conditionné à l’obtention d’une autorisation d’exploitation définitive ne permettait pas de remettre en cause l’analyse des juges nantais.

    « Impact visuel maîtrisé »

    Sur le plan des nuisances, les requérants ont insisté sur les impacts du projet en matière acoustique et visuelle. De ce point de vue, la cour administrative d’appel avait estimé que « l’impact visuel des éoliennes, qui est notable, (était) maîtrisé par le choix de leur implantation » et que « les éoliennes autorisées par l’arrêté attaqué, n’emporter(aient) pas un effet d’écrasement sur les maisons d’habitation les plus proches ». Analyse non contredite par le rapporteur public. En matière de nuisances acoustiques, le rapporteur public a rejeté les arguments des associations, qui estimaient que l’étude d’impact présentait de nombreuses lacunes. L’étude acoustique, a-t-il rappelé, s’est appuyée sur les relevés de neuf points de mesure répartis sur les communes d’Evellys, Réguiny et Moréac, et de sept autres points complémentaires. Selon le rapporteur public, les juges nantais ont eu raison de considérer ces études fiables, y compris dans les secteurs complémentaires, où un logiciel de simulation de propagation des ondes sonores a été utilisé, le tout constituant selon lui « une méthodologie solide ».

    Enfin, la question de la protection de certaines espèces de chauves-souris, potentiellement menacées par les éoliennes, a été écartée.

    Au regard de l’ensemble de ces éléments, le rapporteur public a proposé aux juges du Conseil d’État, qui se prononceront dans quelques semaines, de confirmer la décision de la cour administrative d’appel de Nantes.

    https://www.letelegramme.fr/morbihan/pontivy/derniere-etape-judiciaire-pour-les-eoliennes-de-moreac-16-03-2023-13298266.php

  • Vent de discorde

    Un projet d’implantation de trois ou quatre éoliennes suscite des tensions.

    Le non l’a emporté lors d’une consultation citoyenne, le conseil municipal a voté oui.

    Je ne suis pas pour les éoliennes. De temps en temps, je vois celles de Roussac au fond qui tournicotent. Mais elles sont loin, très loin. J’essaie de regarder ailleurs.

    Christiane,Commerçante à Rancon

    À Rancon, bourg de Haute-Vienne, tous les habitants ont un avis tranché sur les éoliennes. Tessy Le Roy s’est installée dans la commune avec son mari il y a deux ans, tombés amoureux du village. Le 26 février, elle a voté contre le projet de parc éolien, comme 54 % des habitants.

    « Une majorité a dit non. On ne souhaite pas avoir d’éoliennes donc pour moi, c’est une grande joie que les gens aient pris conscience de la beauté de leur paysage, affirme Tessy Le Roy, une habitante de Rancon. Cela a été d’autant plus douloureux d’apprendre que le conseil municipal était passé par-dessus cette volonté-là. »

    Car malgré le rejet de la population, le conseil municipal a voté pour la poursuite du projet, à sept voix contre quatre. Incompréhensible pour l’association qui milite contre ces éoliennes.

    « C’est à la fois un déni de démocratie et un mépris de la population de Rancon, pointe Marc Desgorces-Roumilhac, président de l’Association de défense de la nature. C’est-à-dire : on veut bien discuter, mais uniquement avec ceux qui sont de notre avis. De toute façon, après, on fait un bras d’honneur à toute la population. »

    Selon le maire, trois ou quatre éoliennes permettraient de financer de nombreux projets pour la commune.

    Sur un budget, quand vous pouvez avoir 15 % de plus, pour nous, c’est énorme. Sachant qu’en même temps, les nuisances sont partagées par rapport aux autres communes environnantes.

    Michel Creyssac,Maire (SE) de Rancon

    À l’avenir, les habitants pourraient également bénéficier d’une ristourne sur leur facture d’électricité. Pas sûr cependant que cela suffise à convaincre une majorité de Ranconniers.

    france3-régions

  • Réunion publique : rappel

    Réunion publique : rappel

    Réunion le vendredi 31 mars à 19 h ; salle des Essarts (près de l’église) à Quiéry-la-Motte.

    On ne pourra pas gagner si on attend passivement la décision du Préfet

    Il nous faut AGIR, encore et encore !

    Rappel des raisons principales de notre opposition

    – – – –la région déjà bien impactée par des éoliennes et le secteur déjà bien défiguré les pollutions visuelles et sonores déjà bien nombreuses la dégradation des terres agricoles alors que nous sommes en pénurie la distance de 500 m des habitations était cohérente lorsque les éoliennes mesuraient 70 mètres… Les nôtres feront près de 200 mètres de haut !!!

    Cela suffit ! Stop au massacre de nos campagnes !

    Pour en savoir plus, relisez l’article paru le 24 mars sur ce site :

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    Erreurs

    Dans le tract distribué (et reproduit dans l’article en date du 24 mars), il a été écrit ceci :

    « L’enquête publique s’est terminée le 7 décembre. Elle était normalement prévue pour mars 2023 !

    Après cette enquête, les conseils municipaux de Bois-Bernard, Drocourt, Quiéry et Vitry ont voté une résolution contre ce projet de trois éoliennes. »

    Autant il est vrai que les conseils municipaux de Quiéry et Vitry ont voté une résolution contre le projet d’éoliennes, autant c’est inexact pour les deux autres communes. On peut seulement dire que les maires de ces deux communes ont manifesté leur opposition au projet (l’un dans un article dans un journal, l’autre sur le terrain) ; mais ils n’ont pas voulu aller jusqu’au bout de leur démarche en impliquant leur conseil municipal. BIZARRE !
    Il faut aussi noter qu’un habitant de la deuxième commune, adhérent du parti du maire d’Hénin, a alerté la député de la circonscription (TRÈS impliquée dans la même organisation politique) pour lui demander de prendre position contre le projet d’éoliennes -comme elle le clame souvent. Silence radio … comme de la part du maire d’Hénin-Beaumont, pourtant concerné sur le territoire de Beaumont. RE BIZARRE !

  • Démantèlement d’une éolienne

    La vérité des prix…

    La Cour d’appel de Nîmes vient de rendre un jugement qui, s’il n’est pas satisfaisant pour les associations requérantes (1) a le mérite d’infirmer une légende portée par les promoteurs éoliens et leur syndicat, France Énergie Éolienne. 

    Ce dernier affirme que le coup du démantèlement d’une éolienne est de 50 000 euros et donc que les provisions obligatoires pour l’exploitant sont suffisantes pour couvrir les travaux nécessaires quand les machines seront en fin de vie. 

    Un enjeu important pour que nos campagnes ne se transforment pas en friches industrielles dans les années à venir. 

    Malheureusement lorsqu’un promoteur, ici Valeco filiale du géant allemand des énergies EnBW, se trouve contraint par la justice de démonter ses éoliennes qui fonctionnent sans permis, il avance un coût de 171 000 euros par machine qu’il ne peut supporter. 

    Or le parc éolien se trouve en bordure d’une route départementale et ne présente aucune difficulté d’accès qui aurait pu augmenter les coûts. 

    Comme le juge s’est basé sur ce chiffre pour sursoir à l’application de l’astreinte qui lui imposait la démolition, on peut en conclure que les provisions exigées des promoteurs sont notoirement insuffisantes et que les propriétaires qui ont loué leurs terres pour installer des éoliennes auront d’amères surprises quand l’exploitation sera terminée.

    (1) Surplombant Lodève, à Bernagues (34) 7éoliennes tournent depuis 2016 pour le plus grand profit du promoteur, et ce alors que le permis de construire a été annulé deux fois en Conseil d’État, sans que cela se traduise, pour l’instant, par un démantèlement des éoliennes.

    toutesnosenergies.fr

  • Les chiffres de RTE sont sortis…

    1. En 2022, la production et la consommation d’électricité ont baissé

    – La production totale d’électricité se situe à son plus bas niveau depuis 1992, en raison de la faible production nucléaire et hydraulique.
    – Pour la première fois depuis 1980, la France se trouve importatrice nette d’électricité.
    – La part d’électricité décarbonée a diminué (87% vs 91% sur la période 2014-2021)

    2. Répartition par filières

    Nucléaire
    Avec 279 TWh (63% de la production totale), la production nucléaire présente un recul de 30% par rapport à la moyenne des vingt dernières années (361 TWh en 2021)

    Fossiles
    A puissance installée identique, la production d’origine fossile passe de 39 à 49 TWh.
    La production des centrales à gaz est passée de 33 à 44 TWh pour un parc installé de 13 GW.
    Le gaz est ainsi a troisième source de production.

    Hydraulique
    La production hydraulique a atteint son plus bas niveau depuis 1976, du fait des conditions climatiques particulièrement chaudes et sèches : Avec 49,7 TWh, elle est en recul de 20% par rapport à la moyenne 2014-2019.

    Solaire
    Le développement solaire se maintient (+ 2,6 GW) et la production augmente (31% par rapport à 2021)

    Eolien

     RTE indique notamment : « La production éolienne poursuit sa progression malgré une année 2022 particulièrement peu venteuse (facteur de charge de 21,6%, au plus bas depuis 10 ans).

    Puissance installée, production et facteur de charge de l’éolien, de 2019 à 2022

    – Depuis 2019 la puissance installée a augmenté de 4 GW mais la production, elle, n’a augmenté que de 4 TWh, se retrouvant ainsi inférieure à celle de 2020.

    – En 2021 les éoliennes ont produit 3 TWh de moins qu’en 2020, avec 1 GW supplémentaire.

    En 2022 les éoliennes ont produit 2 TWh de moins qu’en 2020, avec 3 GW supplémentaires,

    – Si en pourcentage la production 2022 est supérieure à celle de 2021, c’est principalement parce que la part du nucléaire a considérablement baissé.

    – Cette inefficacité de l’éolien industriel est révélée par un facteur de charge en constante baisse, étant en 2022 le plus bas depuis 10 ans (21,6%), alors même que la puissance installée augmente chaque année.

    Cela indique, s’il en est besoin que sans vent, point d’électricité éolienne et que la notion de « foisonnement » n’est qu’un élément de langage parmi d’autres.

    ventdesnoues.fr

  • Réunion publique

    Réunion publique

    Réunion le vendredi 31 mars à 19 h ; salle des Essarts (près de l’église) à Quiéry-la-Motte

    Venez nombreux pour envisager la suite des actions contre les 3 éoliennes d’Izel et de Quiéry

    On ne pourra pas gagner si on attend passivement la décision du Préfet

    Il nous faut AGIR, encore et encore !

    Rappel des raisons principales de notre opposition

    la région déjà bien impactée par des éoliennes et le secteur déjà bien défiguré les pollutions visuelles et sonores déjà bien nombreuses la dégradation des terres agricoles alors que nous sommes en pénurie la distance de 500 m des habitations était cohérente lorsque les éoliennes mesuraient 70 mètres… Les nôtres feront près de 200 mètres de haut !!!

    Cela suffit ! Stop au massacre de nos campagnes !

    Pour prendre contact et se renseigner

    • Pierre ROSE ; 5 ter, rue des aubépines ; Quiéry ; 0321 50 14 10
    • Christian DEJAIGHER ; 24, rue des aubépines ; Quiéry ; 0687 43 54 84
    • Jacques MARTINET ; 11, rue d’Esquerchin ; Izel-lès-Équerchin ; 0611 97 94 38

    escrebieux.association@gmail.com  https://escrebieux-environnement.fr

    NON AUX ÉOLIENNES INDUSTRIELLES ni ICI, ni AILLEURS

    Chronologie des dernières actions

    Courant avril 2022, du porte-à-porte a été effectué sur Izel et Quiéry pour connaitre la position des habitants : plus des trois quarts des personnes contactées sont opposées à l’installation des éoliennes, ce qui représente plus de la moitié de la population concernée.

    En mai, lors de la ducasse de Quiéry, un stand a été monté pour expliquer le sens de l’action menée ; avec un jeu de fléchettes -très apprécié des jeunes. A cette occasion, nous avons interpelé la députée, alors en campagne électorale. Elle donnait l’impression de nous soutenir mais pensait qu’elle ne pouvait rien faire.

    En septembre, à l’occasion du marché aux puces, un autre stand a été installé pour tirer avec des fléchettes plus grandes sur un modèle -réduit- d’éolienne.

    En novembre, des tracts ont été distribués dans tout Izel et Quiéry et également dans les habitations concernées à Beaumont, Bois-Bernard et Drocourt.

    Ces tracts appelaient à un rassemblement pour faire voir, avec des ballons gonflables, les éoliennes de 200 m de hauteur. Malheureusement, le vent violent de ce jour a contrarié notre projet.

    Toutefois, une cinquantaine de personnes et la presse étaient au rendez-vous.

    En décembre, à l’occasion du téléthon, des ballons ont été gonflés à l’hélium et donnés aux enfants présents qui les ont fait s’envoler. Un ballon est arrivé près d’Abbeville, un autre près de Courtrai !

    L’enquête publique s’est terminée le 7 décembre. Elle était normalement prévue pour mars 2023 !

    Après cette enquête, les conseils municipaux de Bois-Bernard, Drocourt, Quiéry et Vitry ont voté une résolution contre ce projet de trois éoliennes.

    Confirmant nos craintes et malgré les arguments développés sur les cahiers de l’enquête publique, la commissaire-enquêtrice s’est prononcée, début janvier 2023, en faveur du projet. Pour elle, peu importe le nombre d’opposants puisque c’est une volonté gouvernementale… A la suite de ce rapport, une lettre signée de l’association ESCREBIEUX a été envoyée au Préfet pour contrer les arguments de la commissaire.

    Alors, que faire ?

    C’est ce qui sera décidé lors de la réunion du vendredi 31 mars à Quiéry

    Pour lire le tract qui a été ou va être distribué :

  • Le prix du vent

    Pour raccorder les nouveaux parcs solaires et éoliens ainsi que les bornes de recharge pour voitures électriques, mais aussi améliorer la résistance des câbles aux événements climatiques extrêmes, le gestionnaire français du réseau de distribution d’électricité, Enedis, prévoit d’investir plus de 5 milliards d’euros par an d’ici à 2032, contre moins de 3 milliards sur les quarante dernières années, a signalé la filiale d’EDF ce lundi. Ce qui promet de gonfler les coûts du système global, alors que son homologue sur la gestion des lignes à haute et très haute tension, RTE, anticipe lui aussi une explosion de ses frais.

    Ce n’est un secret pour personne : le basculement du système énergétique actuel vers un modèle compatible avec l’urgence climatique coûtera (très) cher. Et pour cause, renoncer au pétrole, au gaz et au charbon impliquera d’injecter des dizaines de milliards d’euros afin de développer de nouvelles capacités de production bas carbone. Ce qui promet de renchérir l’électricité, dont la consommation montera en flèche pour se passer des combustibles fossiles.

    Mais les frais ne s’arrêteront pas là. Car en parallèle, un autre poste de dépenses explosera : celui de l’adaptation du réseau de distribution d’électricité (les lignes basse et moyenne tension) à ces bouleversements. Son gestionnaire, Enedis, indique ainsi dans un nouveau rapport l’ampleur des investissements à venir : ceux-ci représenteront plus de 5 milliards d’euros annuels à horizon 2032, avec un pic à 5,5 milliards en 2027, contre 2,9 milliards en moyenne sur la période 1980-2020, a souligné la filiale d’EDF ce lundi. Le mouvement a d’ailleurs commencé, puisque ces investissements ont déjà atteint 4,4 milliards d’euros en 2022, soit près d’un milliard de plus qu’en 2019 si l’on exclut les dépenses liées à l’installation du compteur Linky.

    Raccorder de nombreuses infrastructures décentralisées

    En cause : la nécessité de raccorder au réseau national toujours plus de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes et de bornes de recharge pour voitures électriques, tous éparpillés sur le territoire, mais aussi d’améliorer la résistance des câbles aux événements climatiques extrêmes, de plus en plus récurrents.

    « Pour le raccordement des bornes de recharge, il faut passer de rien en 2019 à presque 1 milliard en 2027 ! […] Quant aux énergies renouvelables, on prévoit d’en raccorder 50% de plus que l’an dernier rien qu’en 2023, soit environ 5 à 6 gigawatts (GW) de puissance nouvellement installée », a illustré Hervé Champenois, le directeur technique d’Enedis.

    C’est d’ailleurs en partie à cause de ces « frais cachés » qu’un scénario misant à 100% sur les renouvelables d’ici à 2050 s’avèrerait moins compétitif qu’une trajectoire intégrant du nucléaire, à la production beaucoup plus centralisée, avait noté le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) dès novembre 2021 dans sa vaste étude « Futurs Énergétiques 2050 » Et ce, malgré la chute drastique des coûts de l’éolien et du solaire photovoltaïque ces dix dernières années, en parallèle de l’envolée des coûts des réacteurs EPR.

    Message aux industriels

    Ainsi, Enedis prévoit au total d’engager 96 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2040, a signalé l’entreprise ce lundi à l’occasion de la publication de son plan « préliminaire » de développement du réseau. Il ne s’agit pour l’heure que d’estimations, puisque ce calcul évoluera selon la prochaine feuille de route énergétique, que le gouvernement doit faire voter prochainement dans la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2024-2033. Mais l’entreprise de 38.000 salariés, qui accélère d’ailleurs ses propres embauches, n’a pas attendu cette échéance pour envoyer un message à ses partenaires industriels, alors qu’Emmanuel Macron souhaite multiplier par dix la capacité de production d’énergie solaire d’ici à 2050, et déployer 50 parcs éoliens en mer.

    « Cela veut dire à tous, c’est parti, ça décolle, faites des usines, vous pouvez investir sereinement et embaucher […] Il faut s’équiper et foncer », a affirmé à la presse Hervé Champenois.

    Néanmoins, ces conclusions sont loin d’être surprenantes, puisque les hypothèses présentées ce lundi collent avec celles retenues dans le fameux rapport Futurs Énergétiques 2050 publié dès novembre 2021 par RTE. « Les investissements cumulés [d’Enedis] sur la période 2020-2050 sont estimés entre 4,1 et 6,3 milliards d’euros par an » selon le scénario retenu, pouvait-on déjà lire dans l’épais document. Logiquement, ces dépenses iront d’ailleurs de pair avec une hausse des charges liées au fonctionnement du réseau (OPEX), entre l’achat accru de matériel, la multiplication des zones à entretenir et l’augmentation du volume d’automates nécessaires pour piloter les lignes à distance. Résultat : le coût total annualisé d’Enedis devrait lui aussi flamber, en passant d’environ 12 milliards d’euros en 2020 à 15 à 18 milliards d’euros par an en 2050.

    Pour se financer, la filiale d’EDF prévoit ainsi « un recours maîtrisé à de la dette » avec un programme d’émissions d’obligations vertes qui a déjà commencé et va se poursuivre. Mais aussi une revalorisation de la taxe d’acheminement de l’électricité, (ou Turpe), hausse qui sera là aussi « maîtrisée », avec des « hypothèses d’augmentation inférieure ou limitée à l’inflation dans la durée », promet-on en interne. « C’est dans notre ADN d’optimiser chaque euro investi, et de veiller à ce qu’on limite au maximum l’impact sur le consommateur en termes de de pouvoir d’achat », assure même Christophe Gros, directeur de la régulation chez Enedis. Néanmoins, cela risque forcément de se traduire par une hausse de la facture d’électricité, alors que la Turpe représente aujourd’hui environ 30% du tarif global payé chaque mois par les clients particuliers.

    Hausse des coûts de transport

    D’autant que ces frais s’ajouteront à ceux du réseau de transport d’électricité (les lignes haute et très haute tension et les pylônes), géré par RTE. Car il y aura, là aussi, « une augmentation significative des investissements et des coûts », qui sera d’autant plus importante que la pénétration des énergies renouvelables sera grande, peut-on lire dans Futurs Energétiques 2050. Et notamment pour le raccordement des éoliennes en mer, vouées à se multiplier selon le scénario privilégié par le gouvernement (même si « on ne peut exclure l’impact d’effets d’apprentissage ou d’améliorations technologiques » qui « permettraient une baisse sensible des coûts », nuance RTE).

    Reste que ces dépenses seront incontournables. « C’est avant tout une opportunité, qui va permettre de décarboner l’économie », souligne-t-on chez Enedis. Et ce, afin que le réseau devienne la « colonne vertébrale de la transition énergétique », poursuit Hervé Champenois. Et pour cause, en France comme ailleurs, les coûts de l’inaction risqueraient d’être finalement bien plus élevés, alors que le parc nucléaire historique qui fournit à l’Hexagone 75% de son électricité en temps normal ne sera ni suffisant, ni éternel.

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/reseau-electrique-96-milliards-d-euros-ces-couts-caches-et-colossaux-de-la-transition-energetique-955052.html

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    Une autre solution ??

    https://www.europe1.fr/technologies/energie-cette-technologie-revolutionnaire-peut-elle-bientot-remplacer-les-pylones-electriques-4171632