Auteur/autrice : Escrebieux

  • Risques sanitaires

    Un document de 44 pages qui date de … janvier 2016

    Je n’ai aucune intention de revenir, même de façon superficielle, sur les centaines de prises illégales d’intérêts, puisque la presse s’en est fait largement l’écho, ou sur des faits encore plus graves comme les rétro commissions en Espagne, voire plus récemment sur l’escroquerie à grande échelle autour des éoliennes dont beaucoup de particuliers viennent d’être victimes. Éolien rime avec argent et pour en comprendre l’origine, nous recommandons l’émission « Pièces à conviction : éoliennes, le vent du scandale du 7 mai 2015 ».

    Mon objectif est de transposer en français ce que nous avons pu collecter de par le monde dans le domaine de la santé et de la mise en danger provoquée par les éoliennes.

    En l’état actuel de nos connaissances, sommes-nous capables de répondre à quatre questions :

    1. Les éoliennes sont-elles dangereuses pour la santé ? Oui et nous allons démontrer que le monde scientifique dispose des informations qui vont en ce sens.

    2. Les industriels éoliens tiennent-ils compte de la santé des concitoyens ? Non, car ils nient toutes les études qui les dérangent.

    3. Est-ce que nos politiques prennent en compte cette problématique sanitaire ? La réponse n’est pas simple car les courants sont multiples et apolitiques.

    4. Peut-on dire qu’aujourd’hui, le principe de précaution est appliqué par nos responsables politiques ? Là encore, nous allons tenter d’apporter une réponse la plus large possible.


    Pour lire le document complet

    https://www.charente.gouv.fr/content/download/27904/178273/file/Observations.pdf


    1 Définitions
    1.1 Définition : douleur, nom féminin (C.N.R.T.L.)
    1.2 Principe de précaution
    1.3 Le recours au principe de précaution

    1.4 Les mesures de précaution
    1.5 La charge de la preuve
    1.6 Article R 1334-31 du Code de la santé publique
    1.7 Article R 1334-31 du Code de la santé publique
    1.8 Article 1382 du Code Civil

    2 Scandale sanitaire : les victimes d’éoliennes racontent

    3 Infrasons
    3.1 Le pic nauséogénique

    4 Calcul du nombre d’impulsions infra soniques

    5 Congrès professionnels
    5.1 Journée de l’audition – Congrès national des oto-rhino-laryngologistes 2015
    5.2 43è Congrès international d’Ingénierie pour le Contrôle Sonore – Australie 16-19 novembre 2014
    5.3 Congrès des professionnels de l’éolienne – 23 avril 2015
    5.4 Congrès de Francfort des médecins allemands – Mai 2015

    6 Publications étrangères
    6.1 Traduction du courrier du Docteur Laurie, expert mondial dans la santé et les éoliennes, adressé au premier ministre australien – 18 janvier 2015
    6.2 Étude Cooper – Publication Nexus – 30 janvier 2015
    6.3 La commission du service public du Wisconsin
    6.4 Acoustics Today – Numéro hiver 2014

    7 Annexes 1
    7.1 Compléments d’articles rapport de 2014
    7.2 Articles scientifiques

    8 Annexes 2 : Positionnement des politiques sur le sujet éolien
    8.1 Extrait d’une séance au parlement
    8.2 Lettre ouverte du Président de la grande région du Nord de la France, Xavier BERTRAND – 8 novembre 2015
    8.3 Éoliennes, le point de vue du sénateur PS Jean Germain
    8.4 à Mme Marisol Touraine, par Mme la sénatrice Anne Catherine LOISIER
    8.5 La chaîne de responsabilité de remise en état d’un site pollué
    8.5.1 La responsabilité de l’exploitant
    8.5.2 Qui est « l’exploitant » ?
    8.5.3 La responsabilité du propriétaire
    8.6 Scandale sanitaire : des villages pour les électro sensibles
    8.7 Annexe 5 – Photos
    8.8 Des œufs sans jaune
    8.9 Liste d’études importantes

  • Conseil Municipal à Quiéry

    Vous pouvez venir en mairie à partir de 19 h : c’est une réunion publique.

    Que rappeler qui nous paraisse essentiel dans notre opposition à l’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux ?

    1. L’impact des éoliennes sur les Quiérysiens

    • Notre paysage est déjà bien dégradé avec l’autoroute, le TGV et la ligne THT ; nos oreilles sont déjà bien agressées avec l’autoroute et le TGV.
    • La Région des Hauts-de-France, qui représente à peine 6 % du territoire, fournit déjà 30 % de la production électrique par cette énergie renouvelable. Va-t-on laisser à nos descendants un paysage rempli de champs d’éoliennes ? Un scandale, nous diront-ils !
    • Nous préférons les champs et les cultures qui nous nourrissent plutôt que du béton.
    • Comment se fait-il que la très grande majorité des entrepôts dans la région -et il y en a beaucoup trop- ne sont pas équipés de panneaux solaires … tout en étant conscient que cette solution n’est pas non plus la panacée ?
    • 500 m : c’est la distance réglementaire minimum en mètres séparant l’implantation d’une éolienne de l’habitation la plus proche : c’est de la supercherie ! Il faudrait appliquer la règle raisonnable qui vient d’Allemagne : distance minimum = 10 fois la hauteur de l’éolienne en bout de pâle. Ce qui donnerait 2 km. On en est loin dans le contexte de la Vallée de l’Escrebieux, puisque la distance est d’un peu plus de 800 m. Et il y a de quoi craindre pour l’avenir quand on sait que l’on veut construire des éoliennes de 400 m de haut ! Le progrès, disent-ils !
    • Inconvénients visuels : la densité éolienne crée un effet de saturation visuelle sur le grand paysage… surtout quand on sait qu’il est prévu dans un avenir proche une série de nouveaux projets à Fresnes, Brebières et … Quiéry.
    • Inconvénients lumineux et effet stroboscopique : la pollution lumineuse des parcs éoliens la nuit provoque de nombreuses plaintes des riverains. Ces flashs devaient être supprimés en janvier 2023, mais c’est déjà remis en cause par l’aviation militaire !
    • Inconvénients sonores : une éolienne industrielle émettra autour de 50 décibels (dB) à 100 m à la ronde. Les éoliennes sont à l’origine d’infrasons, inférieurs à 20 Hz,  inaudibles par l’oreille humaine mais qui se propagent sur de longues distances (plus de 10 km). Un exemple : 10% de malades dans la population impactée de certains villages de l’Aisne ; bientôt 20% avec le doublement éolien programmé par le projet de loi Borne -l’accélération du déploiement des ENR.
    • L’écosystème et la faune : combien d’oiseaux ou de chauves-souris meurent en France à cause des éoliennes ? Il n’y a pas de réponse, car il n’y a pas de calculs faits en France… Mais on sait ce que cela donne dans d’autres pays car ils font des études.
    • Dégâts durant les travaux : environ 50 camions-toupie béton seront nécessaires par fondation …

    2. Un scandale financier

    • Les propriétaires vont toucher ; les exploitants aussi ; les deux communes, la communauté de communes Osartis-Marquion, le département et la région … des associations aussi ! A-t-on le droit de se faire acheter par des entreprises privées qui s’enrichissent à coup de subventions ? Les communes, principalement, perdent leur liberté et leur autonomie, sans oublier leur pouvoir de décision.
    • Utilité de ce projet : essentiellement pour les investisseurs. Les sommes nécessaires au développement de l’éolien programmées sont évaluées à 145 milliards d’euros de 2020 à 2035 ; l’État garantit aux investisseurs, pendant vingt ans, une recette de près du double de ce que leur courant vaudra sur les marchés de l’électricité. Au final, les promoteurs se moquent de nous puisqu’ils accumulent de l’argent que nous paierons sur notre facture d’électricité. Le comble du cynisme.
    • Coût du démontage : quelle somme exacte est placée pour effectuer le démontage et le recyclage d’une éolienne ? Les promoteurs seront-ils encore là pour le démontage dans 15-25ans ? C’est peu probable. Ce qui veut dire que ce seront les propriétaires qui devront assumer … et, plus vraisemblable, les communes et/ou autres structures.

    3. Autres solutions

    Toutes ces éoliennes ne devraient pas exister si on commençait par faire des économies d’énergie. Par exemple :

    – si les administrations (préfectures, hôtel des impôts …) se chauffaient moins, s’éclairaient moins ;

    – si les panneaux publicitaires lumineux disparaissaient ;

    – si l’on réfléchissait sur les modes d’éclairage public bien plus économes ; il y a déjà des solutions ;

    – si les logements sociaux étaient moins des passoires énergétiques -cela fait au moins 40 ans que des associations le crient ;

    – si les communes éteignaient -comme c’est prévu depuis début 2012, du temps de N. Sarkozy- de 23 h à 5 h du matin : c’est déjà acté à Quiéry ;

    – si les fêtes de fin d’année se passaient avec beaucoup moins d’éclairage. C’est déjà le cas à Quiéry ;

    – si les voitures étaient moins grandes et moins énergivores ;

    – si on n’incitait pas les Français à acheter des voitures électriques ; elles seront toutes au garage en cas de problèmes d’approvisionnement ;

    – si on limitait -voire supprimait- l’installation des antennes 5G, source de consommation plus importante d’électricité que la 4G -en dehors d’autres problèmes très graves pour l’humanité, à savoir notamment la numérisation et la robotisation de la société ;

    – si nos gouvernants étaient plus économes dans leurs nombreux déplacements et activités.

    4. La Démocratie est-elle toujours en vie ?

    • Il faut rappeler que plus de la moitié des habitants des communes directement concernées se sont positionnés sur un refus de l’installation des éoliennes sur le territoire concerné. Cela devrait poser question aux promoteurs !
    • Il ne faut pas oublier que le maire de la commune de Quiéry a émis un avis défavorable concernant le certificat d’urbanisme relatif à l’implantation de l’éolienne situés sur la commune. Les promoteurs passent outre à cet avis.
    • Il faut aussi rappeler que certaines communes environnantes ont voté, en réunion de conseil municipal, contre le projet : Fresnes, Ecourt-Saint-Quentin, Bailleul-Sire-Berthoult, Oppy, Neuvireuil et Vitry-en-Artois -ce qui n’est pas une petite commune. Drocourt et Bois-Bernard devraient suivre le même parcours. Le maire de Baralle est aussi opposé au projet. La région a émis un avis défavorable.
    • A noter que la Préfecture n’a pas rendu visible tous les documents qui ont été écrits durant l’enquête publique.
    • Pour les promoteurs, la démocratie consiste à aller dans les écoles pour apporter la bonne parole, sans avoir en face d’eux des opposants -ce qui, en bonne démocratie, devrait permettre un véritable débat.
    • Pour les promoteurs, la démocratie PARTICIPATIVE consiste à promettre et à ne pas faire : ils avaient dit qu’ils organiseraient des réunions de quartier. Ils ne l’ont pas fait, … sous prétexte de Covid !
    • Pour les promoteurs -qui n’habitent évidemment pas le secteur concerné-, on ne se gêne pas pour faire la morale. A court d’arguments, ils rejettent sur d’autres leurs faiblesses ; ils pratiquent la caricature, la délation , la diffamation et la méconnaissance du territoire qu’ils veulent envahir. Voici ce qu’ils écrivent au sujet des Izellois et Quiérysiens :

    « Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. Leur souci principal affiché est la protection du paysage, pour les années à venir, dans l’état « naturel » qu’ils connaissent. Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne. La protection de la beauté de la nature est le dénominateur qui réunit tous les détracteurs de l’éolien. Ces personnes ont une opinion prédéterminée et considèrent que l’éolien industriel n’a pas sa place à la campagne. »

    • Si le projet concernant la Vallée de l’Escrebieux est validé par les services de la Préfecture, cela signifiera que la demande de la majorité d’une population et de la MRAE, qui a émis des avis très réservés, n’a aucun poids face à des investisseurs qui, faute d’arguments, insultent leurs opposants…
    • Si le projet est validé, cela signifiera que le pouvoir est aux mains d’identités non élues par le peuple (entreprises, investisseurs…) .
    • Si le projet est validé, cela confirmera que le pouvoir des conseils municipaux est nul.

    Si le projet est validé, cela signifiera que la Démocratie a amorcé son déclin. Alors, la Démocratie est-elle toujours en vie ?

  • Il y a une loi pour les éleveurs

    Suite à notre enquête consacrée aux pollutions électromagnétiques en élevage (1), Jean-François Maquigny, éleveur laitier dans la Somme, a souhaité témoigner. Son exploitation, située au voisinage d’antennes-relais, de faisceaux hertziens et de multiples parcs éoliens, a vu apparaître des problèmes sanitaires sur le cheptel.

    C’est écrit dans un rapport de la DREAL des Hauts-de-France (2) publié en février 2020 : dans la Somme, le paysage sature de parcs éoliens. Premiers concernés par cet état des lieux : les agriculteurs et l’espace rural. « Dans un périmètre de 5 km autour de la commune, on compte une soixantaine d’éoliennes », témoigne Jean-François Maquigny, éleveur laitier à Moreuil, à 26 km au sud d’Amiens. Les deux derniers parcs, de trois et cinq mâts, plus hauts et plus puissants, ont été implantés non loin de son exploitation au printemps 2020 et mis en route la même année après dix ans d’une vaine bataille judiciaire. « Je suis épuisé par ce dossier ». Désormais, les éoliennes tournent à 200 mètres de ses pâturages, et à 800 mètres au nord-est de l’exploitation. En 2010 pourtant, la DREAL avait émis un avis négatif. « Le projet se situe en zone rouge, dans un espace naturel protégé ». L’Etat est passé outre. « Il s’accorde des droits pour lesquels nous serions condamnés ! », dénonce l’éleveur picard.

     ANIMAUX PROSTRÉS ET DÉSORIENTÉS

    Seul éleveur dans le secteur, Jean-François Maquigny est depuis quelques années le témoin impuissant « d’un environnement qui se dégrade ». Le meilleur indicateur, c’est la santé de son troupeau laitier. Il y a trois ans environ, en plein été, « alors que les vaches sont en pâture, je retrouve six génisses prostrées qui se laissent mourir. J’ai des avortements en continu et beaucoup de maladie de Mortellaro ». Des événements sanitaires tout à fait exceptionnels pour cet éleveur, âgé de 60 ans. En 2018, d’autres phénomènes apparaissent et l’inquiètent. « Tous les jours, je constate des mouvements de panique dans les stabulations, des vaches apeurées et désorientées ». L’éleveur cherche à comprendre. Les premiers symptômes coïncident avec l’implantation de parcs éoliens à deux kilomètres au sud de sa ferme. « Nous sommes sur un sous-sol en craie, avec des rivières souterraines. Le surplus d’électricité qui n’est pas absorbé est rejeté dans le sol ». Une pollution souterraine qui viendrait troubler les animaux en pâture mais aussi leur séjour en bâtiment.

     UNE EXPERTISE DU GPSE  

    Jean-François Maquigny va donc alerter sur ses problèmes. Au plus haut niveau. « J’ai rencontré Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. J’ai approché plusieurs fois le Président de la République au Sommet de l’Élevage il y a 2 ans pour lui dire qu’on ne pouvait pas autoriser un parc dans une zone rouge protégée, et demander aux agriculteurs d’être respectueux de l’environnement ! Emmanuel Macron m’a mis en contact avec son conseiller environnement qui m’a reçu à l’Élysée en octobre 2019 ». Un entretien d’une heure, jugé sincère. « Je lui ai exposé mon problème. Il a bien conscience des effets nuisibles, mais se dit impuissant ». Le conseiller élyséen oriente l’éleveur vers le GPSE, le groupe d’expertise électrique dans les élevages. Un expert venu de Seine-Maritime pose un diagnostic déconcertant. « Il m’a expliqué qu’il y avait une interaction entre les ondes électromagnétiques produites par les mouvements des pâles des éoliennes et celles des antennes-relais et radios ». À 30 mètres du bâtiment d’élevage, il y a en effet un château d’eau surmonté d’antennes-relais, de faisceaux hertziens et de réseaux mobiles privés. « Leurs ondes capteraient celles des éoliennes. Mais cette conclusion n’apparaît pas dans le rapport final du GPSE. Il minimise ces nuisances et maximise la négligence de l’éleveur ». Le diagnostic géobiologique de la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire arrivera pourtant aux mêmes conclusions que l’expert. « On est dans une complexité terrible, avec une multiplicité des pollutions difficile à prouver. Toujours est-il qu’on disparaît à petit feu ».

     DES TAPIS EN CAOUTCHOUC POUR ISOLER DU SOL

    Pour protéger ses vaches et les isoler du sol, l’éleveur a posé des tapis en caoutchouc dans le bâtiment. « L’hiver dernier, j’ai encore investi 10 000 euros supplémentaires en tapis isolants. Il y a moins de soucis ». Les bêtes y séjournent une grande partie de l’été pour éviter les mortalités dans les pâturages. « 2021 a été la moins mauvaise des années, sans doute parce qu’il a fait moins sec ». Mais pour l’éleveur, la pilule est amère. « Je suis d’une sensibilité écologique, engagé dans la conservation des sols et le sans labour, proche des valeurs d’un père spirituel, Jean-Marie Pelt ». Un raconteur du vivant, pionnier de l’écologie française dont les valeurs ont poussé Jean-François Maquigny à transférer la ferme parentale loin de la ville, « pour être au milieu des champs », proche de la nature. Une nature dont l’intégrité se trouve aujourd’hui atteinte.

     Notes

    (1) Grands Troupeaux Magazine, septembre 2021, n° 92.

    (2) Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.

     LE POINT DE VUE VÉTÉRINAIRE

    « L’expertise vétérinaire peut aider sur la compréhension des soucis sanitaires, mais il faudrait mener une étude statistique dans les fermes entourées de parcs éoliens, avec un examen précis des événements sanitaires qui ont eu lieu. La difficulté aujourd’hui, c’est d’apporter la preuve scientifique » , analyse prudemment Marianne, la vétérinaire, mandatée par la DDPP (3) pour observer le troupeau et les scènes de panique dans le bâtiment équipé de caméras.

    (3) Direction départementale de la protection des populations.

    https://www.grands-troupeaux-mag.fr/cote-environnement-il-y-a-une-loi-pour-les-agriculteurs-et-une-pour-les-promoteurs-eoliens/

  • Les villages martyrs de l’Aisne

    Cela se passe à Puisieux Clanlieu (Aisne)

    COMMUNIQUE de PRESSE
    SOS DANGER EOLIEN, le 30 novembre 2022
    Des éoliennes, des hommes et de leur santé


    10% de malades dans la population impactée de certains villages de l’Aisne et bientôt 20% avec le doublement éolien programmé par le projet de loi Borne : l’accélération du déploiement des ENR.
    Ce nouveau scandale sanitaire en devenir: à l’exemple du GPSE pour les animaux d’élevage, SOS Danger Eolien demande en conséquence que l’État finance le déménagement, à leur demande, des habitants dont la santé est mise en péril par ce déploiement anarchique dans leur vie quotidienne actuelle.
    L’association SOS Danger Eolien a déposé 111 attestations de malades à la préfecture de Laon en 2020 et 248 réclamations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) dans le courant de l’année 2021 par lots de 50. La préfecture n’a répondu ni aux attestations ni aux réclamations depuis un an et la DGS (Direction Générale de la Santé), mise au courant, a adressé une lettre à SOS Danger Eolien le 13 janvier 2022 indiquant :
    «Dans son avis rendu en 2017, l’Anses précise que les données disponibles ne mettent pas en évidence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés aux infrasons et basses fréquences…»
    Elle rappelle également qu’une étude épidémiologique, RIBEolh, est en cours de réalisation sur le syndrome éolien (effets des fréquences acoustiques audibles) et qu’elle communiquera ses conclusions en 2025.

    Voici quelques éléments du contenu de l’enquête que l’association SOS Danger Eolien a mené portant sur 359 malades situés dans un cercle de 30 km autour de Marle dans l’Aisne qui comporte 25 479 habitants dont une partie ne comporte pas de parcs éoliens :
    Si l’échantillon de 359 malades répertoriés représente 1,4% de la population interrogée, il faut comprendre que 50% des malades identifiés ont refusé, par crainte, de signer une réclamation ou une plainte et que les portes ouvertes aux enquêteurs ne représentent qu’un tiers minimum des coups de sonnettes donnés aux domiciles sollicités. Il y a donc un facteur 6 à corriger pour évaluer le pourcentage réel de malades soit 8,5%.
    C’est le pourcentage que les statistiques dépassent pour les villages de Thiernu (12,3%), Machecourt (10,0%) et Le Hérie la Viéville (8,6%) comme l’indiquent les tableaux.
    De quels maladies ou symptômes s’agit-il ?

    On les a divisés en syndrome EOLIEN, c’est à dire dérivés des méfaits directs du bruit et des autres qui sont soit conséquences indirectes des effets sur l’audition (par exemple rétroactions des insomnies sur la thyroïde) ou des effets directs des infrasons, en général irréversibles, effets cardiaques, cancéreux (ou tumoraux) et endocriniens.
    TOUS LES MALADES AFFIRMENT QUE LES EFFETS DU SYNDROME EOLIEN SONT APPARUS APRES LA CONSTRUCTION DES PARCS ET QU’ILS DISPARAISSENT LORSQU’ILS S’ELOIGNENT DE LEUR DOMICILE POUR LES EFFETS REVERSIBLES.
    ILS AFFIRMENT TOUS QUE LEUR SITUATION EST DEVENUE INVIVABLE ET CHERCHENT A FUIR AILLEURS PAR TOUS LES MOYENS.
    Selon la FEE (France Energie Eolienne) : « les infrasons sont sans conséquences sur la santé puisqu’on ne les entend pas».
    Mais la Médecine du Travail précise que l’exposition permanente aux infrasons constitue un danger pour la santé des ouvriers et en réglemente les conditions.

    QUELQUES EFFETS DES EOLIENNES SUR LES 359 PATIENTS

    Ils sont sujets la plupart du temps à plusieurs symptômes. Les symptômes peuvent être réversibles (insomnies) ou irréversibles (coeur, cancers, endocriniens). Les puissances acoustiques (audibles et inaudibles) détruisent les capacités physiologiques de l’oreille et affaiblissent celles des organes avec lesquels elle est en relation. En fonction de leurs fréquences, les infrasons de compression de type P font vibrer les cavités (tête, poumons, vessie, utérus, squelette) et les infrasons de cisaillement de type S font vibrer les membranes des organes et des cellules.

    TABLEAU DES VILLAGES LES PLUS ATTEINTS

    L’effet des éoliennes dépend de l’exposition au vent portant, des puissances acoustiques émises (tant en moyennes qu’en crête et en modulation, de la durée d’exposition des habitants, des courants vagabonds, de la capacité vibratoire acoustique des domiciles, de la concentration d’éoliennes en MW/km2, de la nature géologique des terrains.

    https://environnementdurable.org/documents/communique_presse_30_novembre_2022_n%C2%B03_V7.pdf

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    Commentaire

    Comme d’habitude l’ANSES, organisme dit indépendant, botte en touche.

    «Dans son avis rendu en 2017, l’Anses précise que les données disponibles ne mettent pas en évidence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés aux infrasons et basses fréquences… »
    Elle rappelle également qu’une étude épidémiologique, RIBEolh, est en cours de réalisation sur le syndrome éolien (effets des fréquences acoustiques audibles) et qu’elle communiquera ses conclusions en 2025
    .

    Tout le monde sait très bien que ces problèmes ne datent pas d’hier. L’ANSES se réveille quand tout est presque plié : on aura des résultats en … 2025 !

    On croirait que l’ANSES fait continuellement du copié-collé. elle a ce même genre d’arguments à propos des EHS (ElectroHyperSensible) : elle reconnaît enfin cette maladie mais elle ajoutée qu’elle n’a pas vu de lien entre cette maladie et les Ondes Electro-Magnétiques. De nombreux documents font le lien, mais il est probable que l’ANSES ne sait lire que le français et que les documents français.

    L’ANSES ne prend pas en considération les études à l’extérieur de la France : on a été et on est toujours les meilleurs, on n’a pas de leçons à recevoir de la part d’étrangers !

    Similitude avec la 5G

    Les installations d’antennes 5G ont commencé -et de plus en plus belle- au début du premier confinement, donc en mars 2020.

    L’ANSES s’est réveillée fin 2020 pour dire qu’elle donnerait ses conclusions au premier semestre 2021 … après qu’il y ait déjà eu beaucoup d’installations d’antennes 5G !

    Et, cerise sur le gâteau, l’ANSES a conclu qu’il n’y pas assez d’études sur le 5G et que l’on doit pas s’en faire : le débat est clos !

  • Jugements et décisions

    Pour la période de novembre et début décembre 2022

    08/12/22

    Aude : Villeneuve-les-Corbières : Le radar météo met fin aux projets de deux parcs et 24 éoliennes

    Extrait : Le 23 novembre, le Conseil d’Etat a rejeté les deux pourvois de sociétés qui projetaient d’installer des parcs sur les communes de Villeneuve-les-Corbières et d’Embres-et-Castelmaure. Deux décisions fondées sur la trop grande proximité du radar météorologique d’Opoul-Périllos.

    https://www.ladepeche.fr/2022/12/08/le-radar-meteo-met-fin-aux-projets-de-deux-parcs-et-24-eoliennes-10854456.php

    02/12/22

    Hérault : Éoliennes d’Aumelas : EDF condamnée pour destruction d’oiseaux

    Extrait : La Cour de Cassation confirme ce 30 novembre la condamnation d’EDF en reconnaissant l’impact terrible des éoliennes d’Aumelas qui déciment les populations de faucon crécerellette.

    … La Cour de cassation a même alourdi le dédommagement qui passe de 500 à 3000€ mais surtout, les deux tribunaux reconnaissent les dégâts sur la biodiversité provoqués depuis 10 ans par le gigantesque parc éolien situé en cœur d’Hérault sur les collines du causse d’Aumelas, Poussan, Montbazin et Villeveyrac où EDF et sept filiales exploitent 31 éoliennes.

    … La FNE-LR va plus loin dans son analyse de la situation, pointant ce qui s’apparente à une véritable connivence Etat-EDF qui permet à l’énergéticien de s’affranchir de la loi. « La Cour de Cassation, en confirmant la condamnation d’EDF, remet également en question la doctrine du ministère de l’environnement, élaborée main dans la main avec l’industrie éolienne, et qui consiste à contourner les lois de protection de la biodiversité au prétexte dévoyé de la transition énergétique alors que l’on ne doit pas opposer les deux ».

    https://actu.fr/societe/herault-eoliennes-d-aumelas-edf-condamnee-pour-destruction-d-oiseaux_55613412.html

    01/12/22

    Côte d’Or : Chaignay/Villecomte : Le projet éolien de la Grande Charme retoqué par le préfet

    Extrait : Coup d’arrêt pour le projet d’implantation de quatre éoliennes à Chaignay et Villecomte. Le préfet a en effet retoqué la demande d’autorisation environnementale du groupe Valeco, se basant sur l’avis des autorités de la sécurité aéronautique, de la circulation aérienne militaire et de l’aviation civile.

    https://www.bienpublic.com/economie/2022/12/01/le-projet-eolien-de-la-grande-charme-retoque-par-le-prefet

    01/12/22

    Hérault : Eoliennes : EDF définitivement condamnée pour la mort de rapaces protégés dans l’Hérault

    Extrait : La Cour de cassation a rendu sa décision mercredi 30 novembre 2022. EDF a été définitivement condamnée à indemniser France Nature Environnement pour la mort d’une espèce protégée de faucons dans le parc d’éoliennes d’Aumelas dans l’Hérault.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/eoliennes-edf-definitivement-condamnee-pour-la-mort-de-rapaces-proteges-dans-l-herault-2667064.html

    01/12/22 

    Parcs éoliens et espèces protégées : la Cour de cassation rappelle à l’ordre les exploitants

    Extrait : Par une décision d’importance, la Haute Juridiction judiciaire condamne EDF Renouvelables dans le contentieux l’opposant à FNE sur le parc éolien d’Aumelas. Une remise en cause de la doctrine sur les espèces protégées, selon cette dernière.

    … Par une décision du 30 novembre 2022, la Cour de cassation a en effet rejeté le pourvoi d’EDF Renouvelables et de sept filiales qui exploitent des parcs éoliens sur le causse d’Aumelas (Hérault) contre la décision de la cour d’appel de Versailles qui les avaient condamnées. Cette décision importante, et qui fait évoluer la jurisprudence, renforce l’obligation de prise en compte de espèces protégées par les exploitants éoliens. « C’est le premier grand arrêt de la Cour de cassation en matière civile sur une affaire de faune-flore, se félicite Olivier Gourbinot, membre du directoire du réseau juridique de FNE. Il intervient dans un contexte un peu tendu entre la loi EnR, le règlement européen qui s’annonce sur ces questions et l’avis attendu du Conseil d’État ».

    https://www.actu-environnement.com/ae/news/parcs-eoliens-especes-protegees-derogations-decision-cour-cassation-aumelas-edf-renouvelables-40758.php4

    01/12/22

    Le préfet de l’Yonne dit non aux éoliennes à Béon

    Extrait : Le préfet de l’Yonne, Pascal Jan, a pris un arrêté en date du 29 novembre refusant d’autoriser l’implantation de trois mâts éoliens sur la commune de Béon, dans le Jovinien.

    https://www.lyonne.fr/beon-89410/actualites/le-prefet-de-l-yonne-dit-non-aux-eoliennes-a-beon_14226097/

    30/11/22

    Cour de cassation : Pourvoi n° 21-16.404

    Extrait : … ont formé le pourvoi n° Q 21-16.404 contre l’arrêt rendu le 2 mars 2021 par la cour d’appel de Versailles (1re chambre, 1re section), dans le litige les opposant à l’association France Nature Environnement, dont le siège est [Adresse 1], défenderesse à la cassation.

    25. La cour d’appel a constaté que vingt-huit faucons crécerellettes, espèce animale non domestique protégée au titre de l’article L. 411-1, 1°, du code de l’environnement, avaient été tués entre 2011 et 2016 par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d’Aumelas, que cette destruction perdurait malgré la mise en place du système DT- BIRD, et que les propriétaires exploitants n’avaient pas sollicité la dérogation aux interdictions édictées par cet article, constitutive d’un fait justificatif exonératoire de responsabilité.
    26. Elle en a exactement déduit, sans être tenue de suivre les parties dans le détail de leur argumentation sur le comportement des propriétaires exploitants, que le délit d’atteinte à la conservation d’espèce animale non domestique protégée, prévu par l’article L. 415-3 du code de l’environnement, était caractérisé tant dans son élément matériel que son élément moral.
    27. La cour d’appel a ainsi légalement justifié sa décision.

    … la Cour :
    DIT n’y avoir lieu à question préjudicielle ;
    REJETTE le pourvoi ;
    Condamne les sociétés Parc éolien [Localité 4], Plein vent [Localité 2], Parc éolien [Localité 6], Parc éolien [Localité 9], Parc éolien [Localité 5], Parc éolien [Localité 8], Parc éolien [Localité 7] et EDF renouvelables France aux dépens ;
    En application de l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par les sociétés Parc éolien de la Conque, Plein vent [Localité 2], Parc éolien [Localité 6], Parc éolien [Localité 9], Parc éolien [Localité 5], Parc éolien [Localité 8], Parc éolien [Localité 7] et EDF renouvelables France et les condamne à payer à l’association France Nature Environnement la somme de 3 000 euros.
    Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du trente novembre deux mille vingt-deux.

    https://www.courdecassation.fr/decision/63870194bf732905d49c4ff7

    30/11/22

    Morbihan : Séglien. Les opposants au parc éolien du Houarn ne désarment pas

    Extrait : ​Déboutés par la cour d’appel de Nantes en septembre 2022, les opposants au parc éolien du Houarn, à Séglien (Morbihan), poursuivent leurs actions devant la justice administrative.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/seglien-56160/seglien-les-opposants-au-parc-eolien-du-houarn-ne-desarment-pas-09fe0720-6fef-11ed-8812-747db3ba96da

    29/11/22

    Finistère : À Lanmeur, feu vert pour le parc éolien
    Extrait : ​Le Conseil d’État rejette le recours de l’association Bien vivre à Lanmeur et dix riverains contre les trois éoliennes projetées.

    Ni le menhir de Castel ar Jolu, ni la Zone de présomption de prescription archéologique (ZPPA), ni même l’impact visuel redouté sur les monts d’Arrée, n’auront retenu l’attention des juges. Cinq semaines après l’audience qui avait amené, devant le Conseil d’État, l’association Bien vivre à Lanmeur et dix riverains, la plus haute juridiction donne finalement son feu vert à la Société d’exploitation éolienne (SEE) Lanmeur, pour l’exploitation de trois éoliennes ...

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/a-lanmeur-feu-vert-pour-le-parc-eolien-2a76d0f6-7029-11ed-82c6-f4ebf0ab42a7

    29/11/22

    Charente : Recours devant le Conseil d’État pour les 3 éoliennes de SOUFFRIGNAC et FEUILLADE

    Extrait : La cour administrative d’appel de Bordeaux a annulé l’autorisation préfectorale pour la construction de trois éoliennes entre Souffrignac et Feuillade. Une bataille gagnée pour les opposants.

    https://www.charentelibre.fr/charente/feuillade/recours-devant-le-conseil-d-etat-pour-les-trois-eoliennes-de-souffrignac-et-feuillade-13173111.php

    25/11/22

    Gironde : Libournais : nouveau revers pour le projet d’éoliennes à Maransin

    Extrait : La guerre juridique se poursuit entre les promoteurs du projet de la ferme éolienne de la Petite Valade et ses opposants. Ces derniers viennent de gagner une bataille devant le Conseil d’État sur le droit à défricher
    Maransin verra-t-elle le bout de ce bras de fer judiciaire qui oppose les pro et anti-éoliennes ? Le projet de la ferme de la Petite Valade, porté par la société Abo Wind, vient d’enregistrer un nouveau revers. 

    https://www.sudouest.fr/gironde/libourne/libournais-nouveau-revers-pour-le-projet-d-eoliennes-a-maransin-13123895.php

    25/11/22

    Éoliennes dans le Sud-Mayenne : pourquoi la justice accorde un nouveau sursis au projet ?

    Extrait : La cour administrative d’appel de Nantes laisse six mois à Engie-Green pour revoir encore sa copie de projet de parc éolien dans le Sud-Mayenne après huit ans de procédure.

    Une dernière chance. C’est ce que la cour administrative de Nantes laisse à Futures énergies (filiale d’Engie-Green) dans une décision « avant-dire droit » (qui ne tranche pas encore le litige), rendue ce vendredi 25 novembre 2022.
    Les juges de la 2e chambre accordent – c’est exceptionnel – un deuxième sursis de six mois au porteur du projet de parc éolien de 11 machines implantées entre Azé, Gennes-sur-Glaize, Saint-Denis-d’Anjou et Bouère.
    Deux vices à régulariser

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-sur-mayenne-53200/eoliennes-dans-le-sud-mayenne-pourquoi-la-justice-accorde-un-nouveau-sursis-au-projet-734c7880-6cd7-11ed-9564-44a5542ba6a4

    22/11/22

    Orne : Moussonvilliers. Le projet d’éoliennes d’Engie a du plomb dans l’aile

    Extrait : La rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Nantes préconise, ce mardi 22 novembre 2022, l’annulation de l’autorisation délivrée en juin 2017.

    Le géant Engie (Green) a-t-il laissé passer sa dernière chance de faire pousser quatre éoliennes de 146 m à Moussonvilliers (219 habitants), commune déléguée de Charencey (Orne) ? C’est, en tout cas l’avis de la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Nantes, mardi, à l’audience consacrée au projet de parc du Haut-Perche.
    Des atteintes « à la commodité du voisinage »
    https://www.ouest-france.fr/normandie/charencey-61190/moussonvilliers-le-projet-d-eoliennes-d-engie-a-du-plomb-dans-l-aile-9c12f4a0-6a8f-11ed-b831-0f3dce6997af

    11/11/22 

    Nord : Ruesnes : sans plus aucun obstacle, le parc éolien Chemin Saint-Druon se fera bel et bien

    Extrait : Après plus de dix ans de bataille juridique, le projet éolien Chemin Saint-Druon, porté désormais par EDP Renewables, n’a plus d’obstacles sur sa route. Le dernier recours auprès du Conseil d’État par la ville du Quesnoy a été rejeté. Les cinq mâts verront bien le jour sur la commune de Ruesnes.

    https://www.lavoixdunord.fr/1252365/article/2022-11-11/ruesnes-sans-plus-aucun-obstacle-le-parc-eolien-chemin-saint-druon-se-fera-bel

    Pour en savoir beaucoup plus :

    http://ventsetterritoires.blogspot.com/p/jugements-decisions-tribunal_31.html

  • Commentaires liés à l’enquête

    Lettre d’un adhérent d’ESCREBIEUX

    Elle s’adresse à la cheffe de projets éoliens Hauts-de-France

    Madame,

    Membre de l’Association sus-citée dont je suis le secrétaire, j’ai décliné, pour trois raisons, l’invitation de vous rencontrer à Quiéry la Motte dans le cadre de votre volonté unilatérale d’implanter des éoliennes sur le territoire d’Izel les Equerchin et de Quiéry la Motte.

    Premièrement, votre société et ses partenaires sont, quoi que l’on dise et quel que soit les arguments contradictoires, décidés à implanter vos immenses machines. Comme je vous l’ai déjà dit, j’étais favorable à l’énergie éolienne lors de l’installation des premières éoliennes… Mais leur multiplicité et leur gigantisme en font maintenant de véritables furoncles dans le paysage. Là où elles sont implantées en grand nombre, elles donnent maintenant un sentiment d’oppression constante.

    Deuxièmement, habitant depuis de très nombreuses années la commune de Quiéry la Motte, j’aime énormément ce village pour sa qualité de vie, sa ruralité, sa quiétude… Village dans lequel je me suis beaucoup impliqué dans de nombreuses associations culturelles et sportives. Quant à vous, vous aimez notre village pour l’aspect financier que l’implantation des éoliennes vous apportera. Nous n’avons donc pas les mêmes valeurs.

    Troisièmement, le manque total de respect des Sociétés Intervent et Valeco envers une partie de la population (dont je fais partie) empêche tout dialogue… Lorsqu’Intervent répond à la MRAE, suite à son avis mitigé : « Plusieurs observations font état d’une inquiétude par rapport à une évolution qu’ils jugeraient négative de leur cadre de vie (perturbation visuelle, acoustique, santé). Ces remarques (nuisances visuelles, sonores…) reposent principalement sur des postulats diffusés par les opposants que l’éolien est à la fois inutile et source de nuisances. Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard) (pas dans mon jardin). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. » Ce sont des propos infamants, diffamatoires, humiliants… Après de tels propos, il m’est impossible de me retrouver à la même table que les responsables de ces sociétés. Vous comprenez pourquoi j’ai, en entête de ce courrier, décliné mes fonctions… D’un caractère discret, je n’étale jamais mes activités à autrui. J’ai découvert ce document récemment, j’ai pensé l’ignorer… Comme le disait George Bernard SHAW : « Le silence est l’expression la plus parfaite du mépris. » mais après mure réflexion, ma volonté, maintenant, est de déposer plainte contre les auteurs de ces propos abjects.

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    Observation de Vent des Noues

    Suite à la consultation des documents contenus dans le dossier de demande d’autorisation d’exploiter soumis à l’enquête publique, je souhaite, au nom de l’Association Vent des Noues et de ses adhérents, vous faire part des observations suivantes.
    Je rappelle brièvement que les éoliennes fournissant une énergie intermittente, elles ne permettent pas de réduire les émissions de gaz à effet de serre comme voudraient nous le faire croire les promoteurs, puisqu’il faut, lorsqu’il n’y a pas de vent, avoir recours à des centrales thermiques, facilement pilotables. L’exemple de l’Allemagne montre que les éoliennes rendent dépendants, en particulier du gaz russe, mais aussi des terres rares, et produisent une électricité non pilotable et non disponible.
    De plus, les sites éoliens industriels provoquent de nombreuses et graves nuisances qui apparaissent conséquentes dans ce dossier de la vallée d’Escrebieux.

    L’étude du dossier montre que le choix de la zone d’implantation dans ce paysage n’est pas judicieux. De nombreux villages et exploitations agricoles sont proches du site. Les éoliennes pourraient mettre en péril la santé des riverains et des élevages.

    La notion de santé est définie par l’Académie de médecine comme un « état de complet bien-être physique, mental et social ». Or la Charte de l’Environnement reconnaît à chaque individu le droit de « vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ». Ce droit est-il compatible avec les nuisances visuelles, sonores et stroboscopiques générées par ce projet industriel très proche des habitations ?
    Les Hauts-de-France occupent 6 % de la France et produisent 30 % de l’électricité éolienne française, peut-être est-ce déjà suffisant ?
    Pour toutes ces raisons, j’exprime, au nom de l’association Vent des Noues et ses adhérents, dans le cadre de cette enquête publique, mon opposition à ce projet.
    Vous remerciant de prendre en considération les observations formulées, je vous assure de ma considération.
    Association Vent des Noues

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    Les sacrifiés

    Pendant que les villages pensent à la transition énergétique, réduisent de façon drastique leur consommation électrique…

    Les villes continuent de s’amuser, de s’illuminer, de scintiller, de gaspiller l’électricité…

    Mais le résultat de tout cela c’est aucune contrainte pour les villes… aucun effort pour produire de l’électricité… Car pendant que les villes s’amusent, les villages sont sacrifiés, les villageois sont humiliés, les paysages martyrisés par le gigantisme des éoliennes…

    La totalité de l’article  (avec photos) :

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    Quel enjeu pour la ruralité ?

    Avec la guerre en Ukraine, de plus en plus de produits du quotidien se font rares dans les rayons des supermarchés. A cela, le réchauffement climatique entraîne d’autres pénuries…

    Huile de tournesol : L’Ukraine et la Russie étant de loin les plus gros exportateurs de cette denrée alimentaire, ce n’est pas vraiment une surprise.

    Moutarde : Le Canada, premier producteur mondial, a connu une sévère sécheresse en 2021. La production de graines de moutarde a ainsi fondu en deux ans, passant de 135 000 tonnes en août 2020 à 71 000 tonnes à ce jour… Et oui, même si la moutarde est souvent appelée de « Dijon », la majorité des graines ne sont plus cultivées en France.

    La totalité de l’article :

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    La démocratie est-elle encore en vie ?

    Un sondage fait dans la commune indique que 76 % des personnes sont « contre » ce projet, alors que seulement 8 % sont « « favorable », les autres habitants étant sans opinion …

    La MRAE, dans son avis du 15 octobre 2021, émet un avis plus que réservé à ce projet.

    La totalité de l’article :

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    Pourquoi tant de hâte

    Les sociétés Intervent et Valeco ont passé la surmultipliée… L’enquête publique prévue au printemps 2023 à lieu en décembre 2022… Cela se fait au mépris des habitants des communes concernées, Cela met fin à leurs engagements de faire des réunions de quartier… mais il semblerait que ce soient des promesses vite oubliées…

    La Covid a empêché les réunions de quartier ? Pourtant en 2022, des repas dansants ont été organisés par le Club de Football et par l’Amicale Laïque, pourtant le repas du CTTQLM a eu lieu, pourtant la chorale a produit un spectacle, pourtant les manifestations organisées par Escapades quiérysiennes et Quiéry en balade ont attiré des foules à la salle Jacques Brel et la kermesse de l’école fut un grand succès !!! Peut-être les éoliennes seraient-elles frileuses ???

    La totalité de l’article :

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    Le GON écrit

    En tant qu’association d’étude et de protection de la faune sauvage et de ses habitats le GON est préoccupé par les conséquences des changements climatiques sur les milieux et les espèces. Il est donc favorable à toutes les initiatives qui ont pour vocation de limiter les causes et donc les effets de ces changements. L’énergie éolienne, comme d’autres énergies renouvelables, est une composante incontournable de la transition énergétique, visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, le GON ne manifeste aucune opposition de principe à l’énergie éolienne.

    La totalité des articles :

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    Contribution d’un adhérent

    Cette contribution est rédigée manuellement pour répondre aux attentes de notre gouvernement concernant la sobriété énergétique (imprimante = consommation électrique et impact …)
    Quelques éléments

    La société Intervent a réalisé un dossier de concertation préalable concernant le projet éolien de la Vallée de l’Escrebieux sur les communes d’Izel et de Quiéry.

    Quelques remarques

    Mode de production d’électricité peu économique

    – fait qu’on ne peut pas garantir la consommation d’électricité

    – fait qu’on ne pourra pas fermer les réacteurs nucléaires en France

    – fait qu’on ne pourra pas faire diminuer les émissions de CO2, bien au contraire. En effet, dès qu’il y a 1MW d’éolien installé, il faut obligatoirement installer 1 MW d’autre chose (gaz charbon, fuel, nucléaire …) pour assurer le continuité de fourniture : pas de vent, pas d’électricité !

    – fait que l’on ne pourra pas assurer notre indépendance énergétique du fait de l’intermittence de la fourniture.
    Les arguments (décarbonée, moins d’émission de CO2, indépendance énergétique …) ne sont que des paroles dans le vent ! Et cela va bien avec les éoliennes !

    Incidence sur l’environnement et solutions alternatives

    5.1 sur le milieu naturel 

    « Ces études ont été confiées en septembre 2017 à un cabinet d’experts naturalistes indépendant , « Envol Environnement ».

    – il y a une cartographie des enjeux avifaunes en période post-nuptiale -migration- ; page 21

    – Par contre, pas de cartographie concernant la migration prénuptiale. Peut-être que l’avifaune ne passe pas par là en période de migration prénuptiale ! A démontrer !

    Page 25 de ce document

    Il y est présenté la cartographie des monuments protégés (loi de 1930). On nous présente les sites patrimoniaux remarquables à partir du projet éolien de Brebières !?

    Serait-ce pour nous rappeler que nous serons bientôt encerclés ?

    Document de l’ADEME : l’éolien en 10 questions

    page 16 

    Installer des éoliennes : combien cela coûte et combien cela rapporte ?

    On y apprendre qu’à travers de la CSPE (Contribution sur service Public de l’Électricité), environ 2,9 % de taxes viennent alourdir la facture d’électricité des Français et que 15 % ce cette taxe est affectée à l’éolien.

    Les éoliennes sont sources de revenus au niveau local : 10 000 à 12 000 par an

    2 000 à 3 000 par an et par MW aux propriétaires fonciers

    J’ai bien cherché mais je n’ai pas trouvé le coût d’implantation, la subvention de l’État ni le bénéfice par éolienne. On aimerait en savoir plus !

    125 milliards d’euros pour aboutir à seulement 8 % d’électricité renouvelable ‘éolien et solaire).

    Le mix énergétique français est décarboné à 92 %.

    La solution se trouve dans les économies d’énergie : en novembre, la consommation électrique a baissé de 6 %, preuve s’il en est que la chose est possible.

    Encore quelques éléments d’information

    Parlons un peu gros sous

    Source Valeco-Intervent ; dossier de concertation .
    Retombées financières pour les 3 éoliennes :

    communes : 32 690 € par an ; à répartir entre Izel et Quiéry.

    Osartis : 82 900/an

    Département : 51 800/an

    Région : 11 500/an

    Nos communes ne toucheront qu’environ 33 000 € sur ce gâteau de près de 180 000 €. Qu’en pensent les Quiérysiens et Izellois ?

    A bien mesurer les avantages et inconvénients irrémédiables que provoqueront ces éoliennes, sacrifier notre environnement pour compenser la baisse de la dotation de l’État serait une erreur dramatique et inacceptable !

    J’invite le commissaire-enquêteur à prendre en compte l’enquête d’opinion réalisée auprès des habitants des communes concernées. Saura-t-on mettre en avant le souhait des habitants face aux intérêts financiers traditionnellement privilégiés ?

    ** **

    Opposition au projet d’implantation

    En préambule, il faut préciser que ce document fait état de remarques sur le plan technique, environnemental mais aussi politique.

    Pourquoi mêler la politique à ce projet d’éoliennes ? D’abord parce que ce projet émane d’une volonté politique bien actualisée et détaillée par le pouvoir en place ; ensuite, parce que les promoteurs ne se gênent pas pour faire des remarques sur ce plan.

    Un exemple parmi tant d’autres : les promoteurs, qui n’habitent pas le secteur, écrivent que ceux qui s’opposent à leur projet sont fréquemment des « personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge ». On peut donc constater que les promoteurs, à court d’arguments, pratiquent la délation et la diffamation.

    La totalité de l’article :

  • La Voix du Nord et l’éolien

    Voilà l’article paru ces jours-ci dans le journal régional

    et les commentaires en rouge !

    ** **

    Quelques fautes d’orthographes -tout de même nombreuses- ont été rectifiées dans le document paru dans VdN

    ** **

    Pour lire l’article complet en format pdf :

    « Ce qu’on ne vous dit pas sur l’éolien !

    Sujet très politique et donc polémique, nous avons tous vu dans la presse des personnalités s’exprimer sur l’éolien : « l’éolien nous coûte un pognon de dingue» ou « l’éolien ne sert à rien en France ! » A force de le voir écrit on risque d’y croire et pourtant ces affirmations sont fausses et parfois volontairement mensongères. Petit tour d’horizon pour se faire une idée éclairée !

    Arrêter et réduire le développement de l’éolien plongerait la France dans le noir ! 

    Comme l’a annoncé le gestionnaire du réseau électrique : la France n’a plus de marge de sécurité et pourrait même manquer d’électricité pour les hivers prochains. C’est la raison pour laquelle on nous demande à nous, particuliers, de diminuer notre consommation sous peine de coupure électrique. »

    « se faire une idée éclairée  ! » Cela commence fort !

    On est en train de nous culpabiliser, nous les citoyennes et citoyens, alors que la première responsabilité vient des pouvoirs en place qui n’ont pas géré correctement leur politique énergétique. Tout le monde sait que les centrales nucléaires sont dangereuses et ne vont pas durer 60 ans … sauf à encore dépenser énormément pour essayer de les maintenir en vie. Mais comment va-t-on faire pour réparer la corrosion qui s’installe dans ces centrales ? On a trouvé une solution : des Américains viennent nous aider pour réparer les tuyaux corrodés.

    « Dans ce contexte est-ce que ceux qui parlent d’arrêter le développement de l’éolien ne raconteraient pas n’importe quoi ?

    Soyons logique : arrêter l’éolien en France accentuerait la crise et nous mettrait dans une situation de pénurie d’électricité inédite.

    La réalité est que sans les 8% de l’électricité Française issues de l’éolien terrestre nous serions obligés d’acheter l’équivalent à l’étranger ce qui alourdirait encore plus nos factures. Pour résumer, sauf à vouloir rouvrir de nombreuses centrales à charbon, à polluer encore plus et à payer encore plus cher notre électricité, nous avons besoin de l’éolien si nous ne voulons pas de black-out les prochains hivers. »

    Il faut rappeler d’abord ce qu’a dit E. Macron, le 3 juin chez BFM Business : « il n’y a aucun risque de coupure » d’électricité l’hier prochain.On entend une parole différente maintenant ! Actuellement, on manque d’électricité essentiellement parce que des centrales nucléaires sont en panne. Pour être précis, actuellement la production nucléaire devrait être d’au moins 69 % de la production électrique totale -ce qui est beaucoup. En début d’année, 33 centrales étaient à l’arrêt … sur 56. Actuellement, d’après TF1 -le 9 décembre-, «  il y en a encore 16 réacteurs à l’arrêt. Selon EDF, les 40 réacteurs branchés portent à 39 gigawatts (GW) la puissance disponible sur les 61,4 GW possibles en France. » Si on fait un petit calcul, il manque 22,4 GW sur les 61,4. Si les chiffres de TF1 et EDF -16 centrales à l’arrêt- sont exacts (ce qui reste à vérifier), cela représente une production nucléaire de 63,52 % -à comparer avec les 69 % de production nucléaire en temps normal !

    Le « black-out » vient donc essentiellement de là ; la « pénurie d’électricité inédite » aussi : ce ne sont pas les 8% de l’électricité Française issues de l’éolien terrestre qui manqueraient et seraient les responsables de cette crise. C’est la gestion calamiteuse dans le domaine de la production électrique, essentiellement nucléaire.

    Trop facile de faire le chantage au charbon. Trop facile de faire l’autre chantage à l’Ukraine (comme indiqué dans la suite de l’article). C’est nous qui perdons actuellement de la production électrique à cause de notre incompétence et de notre choix du nucléaire… éternel. Et ce n’est pas fini !

    « Produire de l’énergie française sur notre sol pour ne pas dépendre des pays étrangers

    Saviez-vous que seulement la moitié de l’énergie que nous consommons est produite sur le territoire français ?

    La guerre Russo-Ukrainienne et les conséquences toujours plus visibles des changements climatiques au-delà du drame humain qu’ils représentent, ont montré la dangerosité de l’extrême dépendance de la France aux importations d’énergies fossiles.

    La plupart de l’énergie qui nous chauffe ou qui fait rouler nos voitures provient de pays comme la Russie, et il suffit qu’un régime autoritaire décide de changer les règles du jeu pour que nous soient imposés des prix toujours plus exorbitants et accentue les crises qui nous frappent depuis quelques années.

    Il est facile de comprendre que moins nous produisons d’énergie sur notre sol, plus notre autonomie énergétique est faible, et donc plus nous sommes dépendants d’autres puissances avec des régimes parfois autoritaires, voire des dictatures : une position de faiblesse qui menace notre souveraineté.

    Une fois de plus, le bon sens voudrait donc que nous produisions rapidement plus d’énergie sur notre territoire. Les options bas-carbone dont la France dispose sont limitées : les énergies renouvelables et le nucléaire. »

    « Ne pas dépendre des pays étrangers » : Le journal le Monde l’écrivait : «  Présentée comme un outil indispensable à l’indépendance énergétique, la filière nucléaire française importe l’intégralité de son uranium ». Donc, on dépend de l’étranger. On dépend , non pas de l’Ukraine, mais du Kazakhstan, du Niger, d’Ouzbékistan et d’Australie. Il faut aussi signaler que l’Europe se fait livrer de l’uranium russe !

    Trop facile de dire que tous nos problèmes viennent de la guerre en Ukraine ! Trop facile d’imputer les factures faramineuses à cette guerre !

    Par ailleurs, le pouvoir en place fait tout ce qu’il faut pour pousser à acheter des voitures électriques. Cela veut dire qu’il faudrait que la production suive , ce qui est loin d’être le cas ! Et il faudra s’attendre à ce que les voitures électriques soient en panne durant cet hiver ! Il faut rappeler que, durant la canicule en Californie, les voitures électriques ont été interdites de se ravitailler. Ce sera le cas en France durant cet hier … sauf si on coupe l’électricité et le chauffage chez les particuliers ! Il y a d’ailleurs beaucoup à craindre : “Les personnes qui sont à haut risque vital ne font pas partie des clients prioritaires définis par les préfectures”. Invité de BFMTV ce lundi soir, Laurent Méric, porte-parole d’Enedis -distributeur d’électricité- a fait le point sur les personnes et les territoires désignés comme “prioritaires”, en cas de délestages cet hiver. D’après lui, les patients sous respirateur artificiel, sont “non-prioritaires” et “éventuellement délestables”.

    « L’éolien et les énergies renouvelables sont les seules énergies que la France pourra rendre opérationnelles ces 15 prochaines années

    Dans le cadre du futur nouveau programme nucléaire, la 1ère centrale ne sera opérationnelle qu’à l’horizon 2035 selon l’État et EDF, s’il n’y a pas de retard… En attendant, que fait-on ? On attend en faisant une longue belote, en regardant nos factures monter et en comptant les coupures de courant ? »

    VdN fait de l’humour ! Et en même temps, il pointe du doigt la problématique du nucléaire. On le voit bien avec Flamanville où l’EPR devait être mis en route en 2012 et n’est pas encore en service ; cela devait coûter 3 milliards, cela coûte déjà 18 milliards ; beau bilan !

    L’observatoire du nucléaire le dit : «L’EPR de Flamanville présente tellement de malfaçons, dont certaines très graves, qu’il se pourrait qu’il démarre en mode dégradé, c’est à dire avec une puissance réduite. C’est un peu comme si vous achetiez une voiture neuve mais qu’il vous était interdit de dépasser 50 km/h du fait des incertitudes sur la sûreté du véhicule. Bien sûr, EDF prétend qu’il ne s’agit que de rumeurs et que l’EPR fonctionnera bien à « 100 % de sa puissance ». Il nous est avis qu’il faudrait déjà voir si l’EPR… pourra vraiment démarrer. »

    Ne parlons pas des activités françaises dans le domaine du nucléaire à l’étranger, notamment en Finlande, en Angleterre et … en Chine .

    « Humour noir mis à part, les faits sont têtus. La seule solution pour produire de l’énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre en France dans les 15 prochaines années est de construire des énergies renouvelables comme le photovoltaïque et l’éolien. Dire cela, ce n’est pas prendre position pour telle ou telle énergie mais la conséquence d’années d’égarement de la part de nos dirigeants politiques. A force de repousser la lutte contre le réchauffement climatique et de ne pas diversifier nos sources de production électrique, nous sommes au pied du mur. Notre parc nucléaire est dépassé, et nous n’avons pas développé suffisamment les autres énergies décarbonées. Nous manquons de capacités électriques et nous n’avons pas 15 ans devant nous pour réagir. »

    Que faire donc ? Certainement pas du nucléaire : trop dangereux, trop peu fiable ! De l’éolien terrestres ou offshore ? Cela va encore alimenter les lignes Très Haute Tension (THT), ce qui veut dire qu’il y aura des pertes de transport de l’ordre de 33 %… et des dégâts que l’on dénonce assez sur ce site.

    Il faudrait réfléchir à des solutions qui ne soient pas centralisées mais territoriales. Cela voudrait dire que des territoires à taille humaine pourraient prendre en charge ce problème énergétique après avoir réfléchi sur ce que l’on veut dans chaque lieu. En fonction de cette analyse, on peut alors se poser la question de savoir comment produire de l’énergie dans tel endroit ; cela veut dire réfléchir à un mix énergétique. Ceci en collaboration et avec la réflexion des habitants du secteur concerné. Ce genre d’action fait partie de ce qu’on appelle un projet citoyen. C’est utopique ? C’est certainement beaucoup plus réaliste, plus économe et moins dépensier que ce que l’on nous propose. On y réfléchit ?

    « L’éolien Français protège les citoyens des effets de la crise

    Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’éolien a joué un rôle déterminant pour que vos factures d’électricité restent maîtrisées. Si vous n’avez pas vu votre facture augmenter de 80% comme en Angleterre c’est grâce à l’éolien Français. Le bouclier tarifaire qui a permis de plafonner la hausse des tarifs de l’électricité pour les ménages à 4% a été très majoritairement financé par l’éolien Français. Pour 2022 et 2023 l’éolien rapportera plus de 20 milliards d’euros à l’État, somme qui bénéficie donc à tous les Français. Du jamais vu et une bonne nouvelle pour votre portefeuille. »

    Le bonheur viendrait de l’éolien ? La facture moins importante viendrait de l’éolien ? Ce qui voudrait dire que 8 % de la production ont une capacité de freiner la facture qui aurait dû être augmentée de 80 % ? Une bonne nouvelle d’habiter en France ? N’est-ce pas un choix politique français qui pourrait expliquer cette situation ? L’analyse de VdN est très, trop sommaire !

    « Être fier de l’énergie que nous produisons sur notre sol !

    Au moment où notre pays a besoin de retrouver sa souveraineté énergétique, être opposé au développement de l’éolien en France n’a donc aucun sens ! Produire de l’électricité française, sur notre sol, ne pas dépendre des pays étrangers, faire des économies et permettre de garder des factures d’électricité raisonnables par rapport à nos voisins cela vous parait-il une mauvaise idée ?

    Ceux qui organisent le mouvement anti-éolien ont peut-être des intérêts personnels à défendre, comme la vue depuis les fenêtres de leur châteaux, ou encore d’une villa secondaire au bord de la mer qui est vide 10 mois par an, ou encore ont-ils des intérêts dans les énergies fossiles… Pensez-y la prochaine fois que vous lirez ou entendrez une tirade anti-éoliennes ! »

    Les arguments du dernier paragraphe sont minables car ils ne correspondent pas au profil de ces personnes qui ne veulent pas d’éoliennes INDUSTRIELLES.
    Ce type de raisonnement fait penser à ce qu’ont osé écrire les promoteurs du projet dans la vallée de l’escrebieux-qui n’habitent pas du tout le secteur-dans un de leurs documents :

    « Plusieurs observations font état d’une inquiétude par rapport à une évolution qu’ils jugeraient négative de leur cadre de vie (perturbation visuelle, acoustique, santé). Ces remarques (nuisances visuelles, sonores…) reposent principalement sur des postulats diffusés par les opposants que l’éolien est à la fois inutile et source de nuisances. Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. Leur souci principal affiché est la protection du paysage, pour les années à venir, dans l’état « naturel » qu’ils connaissent. Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne. La protection de la beauté de la nature est le dénominateur qui réunit tous les détracteurs de l’éolien. Ces personnes ont une opinion prédéterminée et considèrent que l’éolien industriel n’a pas sa place à la campagne. Bien souvent, les interrogations et les réticences locales proviennent aussi d’un manque de communication des pouvoirs publics pour expliquer au grand public les enjeux auxquels nous sommes collectivement confrontés et qui ont abouti à la mise en place de politiques gouvernementales pour développer les énergies renouvelables. Ce manque de communication claire et régulière sur les choix énergétiques de la France et leur justification par les pouvoirs publics, laisse libre le champ de la communication aux opposants aux projets éoliens qui diffusent via Internet des informations erronées, incomplètes, alarmistes et source d’anxiété auprès du public en recherche d’information. »

    On peut donc constater que les promoteurs, à court d’arguments, rejettent sur d’autres leurs faiblesses ; ils pratiquent la délation , la diffamation et la méconnaissance du territoire qu’ils veulent envahir.

    Il faut rappeler que plus de la moitié des habitants des communes directement concernées se sont positionnés sur un refus de l’installation des éoliennes sur le territoire concerné. Cela devrait poser question aux promoteurs !

    Terminons sur une partie peu développée dans l’article de VdN : «faire des économies ». E. Macron insiste sur la sobriété, sur la résilience (mot qu’il a récupéré notamment des décroissants). Ce qui veut dire que les particuliers vont devoir se serrer la ceinture -entre parenthèses, certains Français sont bien obligés de se la serrer déjà ; comment vont-ils faire pour la serrer encore plus ?
    On ne parle pas des économies d’énergie que l’on pourrait faire :

    – si les administrations (préfectures, hôtel des impôts …) se chauffaient moins, s’éclairaient moins.

    – si les panneaux publicitaires lumineux disparaissaient.

    – si les logements sociaux étaient moins des passoires énergétiques -cela fait au moins 40 ans que les associations le crient.

    – si les communes éteignaient -comme c’est prévu depuis début 2012, du temps de N. Sarkozy et de NKM !- de 23 h à 5 h du matin ; si les fêtes de fin d’année se passaient avec beaucoup moins d’éclairage.

    – si les voitures étaient moins grandes et moins énergivores.

    – si on n’incitait pas les Français à acheter des voitures électriques.

    – si on limitait -voire supprimait- l’installation des antennes 5G, source de consommation importante d’électricité -en dehors d’autres problèmes très graves pour l’humanité, à savoir la numérisation et la robotisation de la société. Il faudrait réfléchir à la société Amish – idée farfelue pour le gouvernement en place, mais qu’il récupérera à un moment donné !

    – si nos gouvernants prenaient des avions privés pour leurs déplacements ; par exemple le Président de la république prend un jet privé pour aller de Nantes à Paris. Il faudrait se souvenir que dans un certain nombre de pays européens, les voyages en avion se font à partir des lignes commerciales !

    – si ces mêmes personnes allaient moins souvent en avion au Qatar !

  • EDF condamné

    La Cour de cassation a confirmé la condamnation de EDF.

    L’électricien n’a pas fait assez pour empêcher la mortalité de faucons crécerellettes sur sept parcs éoliens.

    C’est une victoire au goût amer pour l’association France Nature Environnement. Une victoire après dix ans de bataille de juridique et des dizaines de faucons crécerellettes retrouvés morts. EDF-Renouvelables a été condamné pour la destruction de ces oiseaux protégés dans l’Hérault « par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d’Aumelas ». Elle doit verser 3 000 euros à FNE.

    Concrètement, EDF-Renouvelables aurait bien dû déposer une demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées pour ses trente-et-une éoliennes déployées sur le plateau. C’est ce qu’a conclu la cour de Cassation en rejetant ce 30 novembre le pourvoi de l’entreprise. Déjà condamnée en première instance et en appel, la société n’a jamais voulu se plier à cette démarche administrative — non obligatoire mais essentielle.

    L’État de son côté, n’a jamais jugé prioritaire de contraindre EDF-R à des mesures coercitives pour limiter la mortalité des faucons crécerellettes. Le causse héraultais abrite pourtant une des plus importantes populations de cette espèce, qui a failli disparaître dans les années 1970. Assez rarement refusée, la demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées (DEP) n’est même pas un document empêchant l’existence d’un parc éolien. Mais elle permet de limiter son fonctionnement sur certaines périodes (migration, période de chasse, reproduction, etc.). Le cas des éoliennes d’Aumelas désespère depuis longtemps associations et même services de l’administration. Ainsi, en 2020, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie avait produit un rapport interne demandant la suspension de l’exploitation des aérogénérateurs d’Aumelas en présence du faucon crécerellette. Cette espèce migratrice prend ses quartiers dans le midi de fin avril à la fin de l’été. Mais même là, l’État avait laissé les mains libres à l’entreprise. À Reporterre, cette dernière indique « prendre acte » de la décision de la cour de Cassation mais assure porter sur tous ses projets « une attention toute particulière à l’environnement et la biodiversité » en mettant en place « des mesures adaptées dès le début du projet et durant toute sa durée de vie ».

    Un respect de la biodiversité laissé au bon vouloir des promoteurs

    Le problème c’est que ces mesures ne suffisent pas. Même les dispositifs d’effarouchement (dits DT-Bird) censés éloigner les oiseaux qui voleraient trop près des pales des éoliennes d’Aumelas n’ont pas empêché un pic de mortalité de faucons crécerellettes mais aussi de busards cendrés durant l’été 2021.

    D’où l’importance de ce jugement pour France Nature Environnement qui salue « une victoire » bien que tardive. « Avant même la construction de l’ensemble du parc, on avait déjà repéré des cadavres de faucons crécerellettes au pied des premiers mâts en 2010 », se souvient Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon. La décision de la cour de Cassation amène une preuve définitive des manquements de l’entreprise, et elle a « suffisamment de preuve pour aller désormais plus loin ». C’est-à-dire devant la justice pénale [1], qui pourrait condamner cette fois plus lourdement EDF-R pour chaque nouvelle mortalité constatée.

    Des éoliennes dangereuses dans les zones de protection spéciale

    Les éoliennes ne sont pas aussi dangereuses pour les oiseaux et les chauves-souris que les pesticides, les chats ou l’artificialisation. Mais elles s’ajoutent à ces menaces, et surtout elles deviennent très problématiques dans les zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux, comme à Aumelas, et les zones spéciales de conservation (ZSC) pour les chauves-souris.

    C’est notamment pour réduire ces atteintes aux espèces protégées que le député EELV-Nupes de Gironde Nicolas Thierry a obtenu le vote — le 25 novembre dernier — d’un amendement au projet de loi d’accélération des renouvelables, visant à exclure les ZPS, les ZSC, les réserves et les parcs nationaux des « zones favorables » au déploiement des EnR futures.

    Une nécessité attendue depuis des années par les associations environnementales. Reste que dans un communiqué publié ce vendredi 2 décembre, la Ligue pour la protection des oiseaux s’inquiète déjà que la future loi allège les normes environnementales sur toutes les autres zones naturelles. Le débat débutera dans l’hémicycle ce lundi 5 décembre.

    Notes

    [1] Pour le moment, l’électricien n’a été condamné que par un tribunal civil

  • Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres

    Académie de médecine du 9 mai 2017

    38 pages

    RESUMÉ

    L’extension programmée de la filière éolienne terrestre soulève un nombre croissant de plaintes de la part d’associations de riverains faisant état de troubles fonctionnels réalisant ce qu’il est convenu d’appeler le «syndrome de l’éolienne ». Le but de ce rapport était d’en analyser l’impact sanitaire réel et de proposer des recommandations susceptibles d’en diminuer la portée éventuelle.

    Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques,il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social » lequel définit aujourd’hui le concept de santé.

    Dans le double souci d’améliorer l’acceptation du fait éolien et d’atténuer son retentissement sanitaire, direct ou indirect, le groupe de travail recommande :

    – de s’assurer que lors de la procédure d’autorisation l’enquête publique soit conduite avec le souci d’informer pleinement les populations riveraines, de faciliter la concertation entre elles et les exploitants, et de faciliter la saisine du préfet par les plaignants,

    – de n’autoriser l’implantation de nouvelles éoliennes que dans des zones ayant fait l’objet d’un consensus de la population concernée quant à leur impact visuel, sachant que l’augmentation de leur taille et leur extension programmée risquent d’altérer durablement le paysage du pays et de susciter de la part de la population riveraine – et générale – opposition et ressentiment avec leurs conséquences psychiques et somatiques.

    – de systématiser les contrôles de conformité acoustique dont la périodicité doit être précisée dans tous les arrêtés d’autorisation et non au cas par cas,

    – d’encourager les innovations technologiques susceptibles de restreindre et de « brider » en temps réel le bruit émis par les éoliennes et d’en équiper les éoliennes les plus anciennes,

    – de ramenerle seuil de déclenchement des mesures d’émergence à 30 dB A à l’extérieur des habitations et à 25 à l’intérieur, (tout en laissant les éoliennes sous le régime des Installations Classées pour le Protection de l’Environnement),

    – d’entreprendre, comme recommandé dans le précédent rapport, une étude épidémiologique prospective sur les nuisances sanitaires.

    Contenu

    NUISANCES SANITAIRES DES EOLIENNES TERRESTRES

    INTRODUCTION

    I. LE RAPPORT DE 2006, LEGISLATION ACTUELLE ET PERSPECTIVES

    II. LE SYNDROME DES EOLIENNES

    III. LES NUISANCES SANITAIRES

    1. Les nuisances visuelles

    2. Les nuisances sonores

    3. Les facteurs psychologiques

    4. Synthèse des nuisances

    IV. DISCUSSION ET ACTIONS POSSIBLES

    V. LES RECOMMANDATIONS

    https://www.bruit.fr/images/stories/pdf/Rapport-sur-les-eoliennes-Academie-de-medecine-mai-2017.pdf

    ** **

    Ça fait débat : les éoliennes de la discorde

    Une vidéo qui date du 29 novembre 2022

    https://www.sudouest.fr/lachainetv7/infos/ca-fait-debat/videos/2022/11/29/ql3vlp5

  • La puce à l’oreille

    La radio locale « Radio Scarpe Sensée émet

    – ou sur internet : https://radioscarpesensee.com

    – ou sur la radio : 94.1 FM

    La première diffusion sur le projet d’éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux a eu lieu le mercredi 30 novembre au soir.

    Pour écouter (49 minutes) :

    A Quiery la Motte et Izel les Equerchin, entre Douai et Hénin Beaumont, dans la vallée de l’Escrebieux, les sociétés Intervent et Valeco prévoient l’implantation de deux éoliennes de 200 mètres et une de 16 mètres.

    Un collectif dénonce la démesure de ce projet, son impact paysager et ses finalités économiques. Sortir des énergies fossiles et du nucléaire mais pas à n’importe quel prix et pour des projets localement bénéfiques, c’est le message que portent Pierre Rose et Christian Warlouzet, deux membres du collectif opposé à ce projet.