Que se passe-t-il et comment faut-il désormais agir ?
Vous avez très certainement entendu parlé d’une nouvelle forme d’enquête publique numérique qui semble fortement « allégée » par-rapport à la procédure que nous avons toujours connue. Certains d’entre vous, je crois, commencent même à l’expérimenter.
C’est désormais la norme : la procédure d’autorisation environnementale a été réformée et profondément transformée pour toutes les demandes déposées en préfecture à partir du 22 octobre dernier. Il s’agit de l’une des conséquences de la Loi « Industrie Verte » du 23 octobre 2023.
Toujours pour déployer les énergies renouvelables au plus vite, ou plutôt plus à la va-vite, il a été décidé que désormais, la phase d’examen et la phase de consultation publique seraient menées conjointement.
Pour rappel, jusqu’à présent, quand un dossier était déposé, la préfecture menait une première phase d’instruction pour vérifier s’il était complet, recevoir les avis des instances consultées et éventuellement rejeter le projet en cas de blocage rédhibitoire. Après quoi venait l’enquête publique.
Désormais, les deux se font en même temps : la consultation démarre donc dès l’introduction de la demande d’autorisation en préfecture et dure trois mois.
En outre, et c’est le changement le plus significatif, l’enquête publique telle que nous la connaissons disparaît : elle est désormais remplacée par une consultation du public.
Très concrètement, voici ce qui change :
La consultation est conduite par un commissaire-enquêteur, mais elle est désormais dématérialisée.
La consultation doit quand même intégrer deux réunions publiques. Il est aussi autorisé de tenir une permanence.
Le dossier disponible en ligne est dynamique : il doit être tenu à jour des avis des instances consultées, des observations du public, mais aussi des compléments et des réponses du promoteur.
Les conclusions du commissaire-enquêteur ne contiennent désormais plus d’avis formel favorable ou défavorable.
Je ne saurais donc que trop vous recommander, désormais, d’adopter deux réflexes fondamentaux.
D’abord, il est capital de surveiller régulièrement l’évolution du dossier disponible en ligne. Il est certain qu’au tout début, ce dossier sera incomplet, de sorte que tout ne sera pas forcément à prendre pour argent comptant.
Ensuite et surtout, si vous souhaitez préparer une contribution critique dans l’idée d’aboutir à des conclusions de commissaire-enquêteur à charge, et derrière, donner des idées au préfet qui serait tenté de refuser le projet mais peinerait à trouver des arguments, veillez à bien choisir le moment où vous déposerez votre contribution. Si vous la versez trop tôt, le promoteur et l’administration en profiteront pour rattraper ou camoufler les erreurs que vous aurez dénoncées. Il vaut mieux, dans ce cas, la verser vers la fin (si ce n’est à la toute fin) de la phase de consultation, d’une part pour éviter cet effet pervers, et d’autre part parce que vous aurez pu vous baser sur la version la plus à jour du dossier.
Un cabinet d’avocat de promoteur l’a lui-même commenté : « plus le public intervient tôt dans la procédure, mieux l’administration pourra identifier ses forces pour l’affaiblir en la canalisant. »
Nous sommes donc prévenus par la sphère éolienne elle-même !
N’hésitez pas à diffuser ce mail, tout le monde doit être prévenu afin d’éviter d’être pris dans ce nouveau piège.
Je vous souhaite à tous le courage et la persévérance qu’il faut dans vos justes combats.
Voilà quelques points que nous avons soumis à l’avocat.
L’association Escrebieux veut intervenir dans la procédure intentée par les promoteurs qui veulent contester le refus du préfet d’accepter le projet d’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux.
Cela se passe à la Cour administrative d’appel de Douai. Le préfet a défendu son point de vue qui est de refuser le projet d’éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux.
Nous apportons notre soutien au préfet et voulons enfoncer le clou.
Comme nous ne sommes pas spécialiste du droit, nous nous en remettons principalement à l’avocat qui a pour objectif de conforter la position du préfet en apportant des éléments complémentaires.
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Convention d’Aarhus
Accès à l’information, participation du public et accès à la justice en matière d’environnement (Convention d’Aarhus)
QUEL EST L’OBJET DE CETTE CONVENTION ET DE CETTE DÉCISION ?
La convention d’Aarhus donne aux membres du public (les personnes physiques et les associations qui les représentent) le droit d’accès à l’information et de participation au processus décisionnel en matière d’environnement, ainsi que d’exiger réparation si ces droits ne sont pas respectés.
Par la décision, la convention d’Aarhus (signée par la Communauté européenne, à présent l’Union européenne, et ses pays membres en 1998) est approuvée au nom de l’Union.
POINTS CLÉS
La convention, en vigueur depuis le 30 octobre 2001, part de l’idée qu’une plus grande implication et sensibilisation des citoyens par rapport aux problèmes environnementaux conduit à une meilleure protection de l’environnement. Elle a pour objectif de contribuer à la protection du droit de chaque personne, des générations présentes et futures, de vivre dans un environnement convenant à sa santé et à son bien-être. Pour atteindre cet objectif, la convention propose une intervention dans trois domaines:
assurer l’accès du public à l’information sur l’environnement détenue par les autorités publiques ;
favoriser la participation du public à la prise de décisions ayant des incidences sur l’environnement ;
étendre les conditions d’accès à la justice en matière d’environnement.
Les institutions de l’Union répondent à la définition d’autorité publique de la convention, au même titre que les autorités nationales ou locales.
Les parties à la convention s’engagent à appliquer les dispositions énumérées et doivent donc:
prendre les mesures législatives, réglementaires ou autres nécessaires ;
permettre aux fonctionnaires et autorités publics d’aider et conseiller les citoyens pour avoir accès à l’information, participer au processus décisionnel et accéder à la justice ;
favoriser l’éducation écologique du public et le sensibiliser aux problèmes environnementaux ;
accorder la reconnaissance et un appui aux associations, groupes ou organisations qui ont pour objectif la protection de l’environnement.
Qu’en est-il de l’application de la Convention d’Aarhus à propos du projet de la Vallée de l’Escrebieux ?
Il y a bien eu des rencontres avec les conseils municipaux des mairies concernées directement ; il y a eu deux réunions avec des membres de la commission municipale Éoliennes à Quiéry. Il y a eu aussi une intervention des promoteurs dans l’école publique.
La promesse des promoteurs était d’organiser des réunions tout public dans les communes concernées : RIEN N’A ÉTÉ FAIT. Sous le prétexte du Covid, la concertation n’a pas ciblé les habitants, contrairement à ce qui avait été envisagé par les promoteurs et à ce qu’a pu écrire la commissaire-enquêtrice qui a osé écrire :
« La société porteuse du projet a montré une réelle volonté d’information et de concertation maximum, mais, lors de cette concertation, la mobilisation et l’intérêt des habitants sont restés faibles. »
C’est totalement faux !
C’est donc en contradiction avec la Convention d’Aarhus.
Cela signifie que, dès le départ, le projet n’a pas été correctement préparé et organisé. C’est une des raisons de notre refus.
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Carte d’implantation des éoliennes dans le Pas-de-Calais
Un document provenant de la préfecture du département, réalisé le 23 décembre 2021, montre bien les secteurs à forts enjeux régionaux. Il montre également les secteurs à développement impossible ou à éviter. La Vallée de l’Escrebieux fait partie de ces endroits. Pourquoi les promoteurs s’obstinent à vouloir s’implanter alors que la préfecture signale que ce secteur est à laisser de côté ?
Pour voir la carte :
carte implantation 62 éolien
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Certificat d’Urbanisme refusé à Quiéry
Sur Quiéry, le terrain objet de la demande de Certificat d’Urbanisme « nepeut pas être utilisé pour la réalisation de l’opération envisagée ». Ce document a été signé par le maire de la commune le 15 septembre 2021. Pourtant les promoteurs passent outre à ce « certificat d’urbanisme non réalisable » !
Autrement dit, le maire peut légiférer, les promoteurs peuvent passer outre !
Dans les deux communes concernées, le porte à porte a été effectué pour connaître le point de vue des habitants. Dans chacune des communes, une majorité de personnes adultes est opposée à l’installation de ces trois éoliennes … contrairement au calcul assez spécial (euphémisme !) de la commissaire-enquêtrice qui a écrit ceci :
« Des pétitions, contre le projet, ont circulé dans chaque commune et ont recueilli pour Izel les Esquerchin: 392 signatures et 67 pour Quiéry la Motte. Pour chacune des communes le pourcentage d’opposants dans la population est donc de 35 % pour Izel les Esquerchinet 11 % pour Quiéry la Motte. ».
Tout d’abord, ce n’était pas une pétition mais un sondage.
Si on applique les conclusions de la commissaire enquêtrice : à Izel-lès-Equerchin, la Maire a été élue avec 282 voix pour 1049 habitants… soit 26,88 % de la population…A Quiéry-la-Motte, le Maire a été élu avec 239 voix pour 732 habitants soit 32,65 % de la population… En France, Monsieur Macron a été élu avec 18 768 639 voix pour 67 813 396 habitants soit 27,67 % de la population…
Pour défendre les intérêts des industriels, Madame la commissaire enquêtrice ignore sciemment la loi et fait preuve de mauvaise foi !!!
Il faut rappeler aussi que, dans les deux communes concernées directement, plus de 77 % des personnes majeures sondées se sont déclarées opposées au projet ; ce qui veut dire que, compte tenu du nombre de personnes contactées, il y a une majorité de personnes adultes habitant ces deux communes opposées au projet. C’est d’ailleurs cette majorité qui s’est manifestée sur les registres de l’enquête publique… ce que reconnaît la commissaire !
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Trop d’éoliennes
Le document de la Préfecture insiste sur ce point. Nous en rajoutons avec ces chiffres : les Hauts-de-France occupent moins de 6 % de la superficie de la France ; cette région produit au moins 28 % d’électricité éolienne en France . Le département du Pas-de-Calais est le deuxième de la région le plus pourvu en éoliennes INDUSTRIELLES.
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Nuisances
Là aussi, nous rejoignons le mémoire en défense : nous avons au moins trois nuisances principales :
– la proximité de l’autoroute A1 ;
– le passage du TGV,
ces deux infrastructures impactent la vie des deux communes. On n’est plus dans un village : le calme que l’on peut éventuellement trouver dans certains quartiers de villes n’est pas – plus – la caractéristique des deux communes rurales.
– s’ajoute donc à ceci l’implantation de la ligne THT : deux fois 400 000 Volts. Cela a un impact à cause du danger lié aux ondes électromagnétiques. Sans insister sur le sujet, on peut noter que cela a des répercussions dans le monde agricole.
Par ailleurs, il faut tordre le cou à cette idée que, puisque le secteur est déjà endommagé, on peut en rajouter. C’est ce que pensent certains – notamment du côté des promoteurs –, c’est ce contre quoi on s’oppose.
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Intérêt agricole du secteur
Là encore nous rejoignons les positions de la Préfecture du Pas-de-Calais. Ces implantations ont déjà fait de gros dégâts au niveau agricole dans la région autour de l’axe routier Arras-Marquion.
L’emprise au sol des éoliennes impacte la surface agricole : il faut tenir compte aussi des chemins d’accès ! La moyenne de » consommation de terre agricole » est plutôt de 2000 m2 par éolienne ; soit 0.2 ha !
Se rajoute à cela le fait que le projet envisagé se situe dans un secteur proche du bassin minier qui est inscrit au patrimoine de l’UNESCO depuis 2012. Le fait de mettre des éoliennes proches du bassin minier gâche le paysage et est en contradiction avec l’esprit de l’UNESCO.
S’y ajoute également la proximité de l’église Saint-Martin située à Hénin-Beaumont, église classée au titre des monuments historiques depuis 2003.
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Prix des maisons
Cela inquiète de nombreux habitants des deux communes. C’est tellement vrai que, même Gîtes de France ne donne pas son label lorsque les logements sont trop proches d’installation d’éoliennes industrielles.
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Un élément nouveau à prendre en considération
L’exploitant agricole qui avait accepté dans un premier temps l’offre d’installation d’une éolienne sur le terrain situé à Quiéry-la-Motte a changé d’opinion. Il ne veut plus signer quoi que ce soit allant dans le sens de l’installation de l’éolienne quiérysienne. Cela change absolument la donne car le projet ramené à deux installations ne devrait plus être du goût des promoteurs.
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Assise financière de VALECO
Nous avons beaucoup de réserves à propos du sérieux des arguments de la société VALECO. Nous en avons pour preuve la façon dont ils ont géré le dossier de Lunas (Hérault) :
L’association Treize vents appelait à manifester à Saint-Brieuc contre les projets éoliens , le 19 octobre. Cette mobilisation nationale a rassemblé 150 personnes jusqu’à la préfecture des Côtes-d’Armor.
Localement, l’appel était relayé par Treize Vents, association costarmoricaine qui se bat contre le développement des projets éoliens. Aux côtés du Collectif de sauvegarde du Pays breton et de la Fédération environnement durable, les militants invitaient à se rassembler devant la gare de Saint-Brieuc samedi 19 octobre, en début d’après-midi, avant une manifestation jusqu’à la préfecture des Côtes-d’Armor « contre l’éolien industriel ». « On est offusqué du manque de concertation concernant l’installation d’éolienne » scande Damien Toneatti, président de l’association. « Il n’y a pas besoin d’être naturaliste pour comprendre les répercussions de l’éolien sur la biodiversité ».
Moins d’électricité
Dans le viseur des manifestants, l’impact sur la nature et, plus largement « tout le vivant ». « Les ondes électromagnétiques générées par les éoliennes sont nocives pour tout le monde, les bêtes et les humains » déplore Stéphane le Blechec, ancien agriculteur à Allineuc, dont l’élevage était installé près des lignes électriques, ce qui aurait nocivement impacté la santé de son cheptel. Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’une étude par le sénat qui ne réfute pas l’impact de sondes électromagnétiques sur les animaux d’élevage. Le groupe préférerait, lui, que le mix énergétique se réfléchisse nationalement avec l’idée de consommer moins d’électricité, pas « d’en fabriquer toujours plus ».
150 personnes présentes
« La Bretagne n’est pas un moulin à vent » entonnent les représentants des différents collectifs. Ils dénoncent aussi le faible rendement des éoliennes à cause de « l’intermittence du vent », « les nuisances sonores, visuelles et sanitaires », « la dévaluation des biens immobiliers » près desquels sont installées les éoliennes, et le manque « flagrant de communication » des promoteurs autour des projets.
Juste avant le départ des 150 manifestants qui s’étaient rassemblés à la gare, vers la préfecture des Côtes-d’Armor, Hubert Bouan, président du Collectif de sauvegarde du Pays breton a appelé à ce que le combat soit collectif.
« Quand on se bat, on peut gagner » : à Vannes, une trentaine de manifestants contre les éoliennes
Représentants d’associations, ou encore pêcheurs, ces citoyens s’opposent aux éoliennes en mer et terrestres. Une trentaine de manifestants se sont retrouvés devant la préfecture de Vannes (Morbihan) ce samedi 19 octobre 2024.
Le Conseil d’Administration de l’Association s’est réuni onze fois.
Le site Internet est actualisé au moins une fois par semaine.
Réseau d’informations gratuites (journal – site internet)
L’Association Escrebieux a mis en place un site sur Facebook :
« Non-éoliennes-Escrebieux »
L’Association Escrebieux a mis en place un site internet :
https://escrebieux-environnement.fr
Actions réalisées dans la commune
Distribution de tracts dans la commune et les communes environnantes.
Sondages et informations orales auprès des habitants.
Rédaction d’articles non polémiques dans le bulletin municipal.
Présence de membre(s) aux manifestations nationales (1er mai, 8 mai, 13 juillet…) et municipales (vœux de la municipalité, téléthon, ducasse) nous étions inscrits au forum des associations du marché aux puces qui, malheureusement, n’a pas eu lieu…
Tenue de stands pour les enfants lors des olympiades quiérysiennes le samedi et organisation d’un tiercé aux canards le dimanche.
Projets 2024-2025 et dynamisme de l’Association
L’association Escrebieux continuera de lutter contre l’implantation des éoliennes sur le territoire. Tracts, autocollants, banderoles seront distribués ou déployés. La nouvelle banderole a été déployée ce jour.
L’Association prépare également tous les recours judiciaires possibles contre le projet.
L’information à la population sous forme de tracts ou de parutions sera poursuivies.
Un loto sera organisé en mars 2025.
Une animation pour les enfants lors de la ducasse de mai 2025 est élaborée.
Déplacements à l’extérieur du village
L’Association Escrebieux a participé à diverses actions dans les communes qui subissent la même problématique qu’à Izel-lès-Equerchin et Quiéry-la-Motte.
Entente entre associations pour la réalisation de projets en commun
L’association Escrebieux est en contact très régulier avec les associations suivantes :
Fédération Environnement Durable (FED)
Vent de colère
Vent des Noues
La Fédération Stop Éoliennes Hauts-de-France : trois de ses membres ont participé à l’AG de la fédération, le vendredi 22 mars à Tailly (Somme)
Greenpeace
Non au projet de parc éolien de la Sensée
L’association Escrebieux participe aux différentes réunions organisées par ces associations.
Participation active au comité des fêtes
L’Association Escrebieux est représentée au Comité des Fêtes de la commune par un de ses membres (Christian Dejaigher, secrétaire de l’Association) qui est secrétaire bénévole du Comité des fêtes.
A ce titre, il a pris part, au nom de l’Association Escrebieux, à l’organisation du concours photo de 2024, à la chasse aux œufs de Pâques, des festivités du père Noël de décembre et du téléthon.
Organisation de fêtes ou cérémonies dans le village
L’Association Escrebieux prépare un loto ; normalement en mars.
Participation à l’élaboration du calendrier des fêtes
Dons ou actions en faveur d’œuvres
Un membre de l’Association Escrebieux a participé aux actions du téléthon 2023 dans la commune par le biais du Comité des Fêtes. L’Association était présente le jour du téléthon, grâce à trois bénévoles qui ont tenu une table d’information.
Bilan financier
En 2023 – 2024, la gestion financière de l’Association a été rigoureuse, les dépenses très limitées, dans le but d’établir une provision financière (environ 1 500 €) qui sera utilisée en 2024 – 2025 pour régler les frais de justice.
La trésorière tient scrupuleusement le registre des dépenses et recettes qui est consultable par les membres de l’Association lors de l’Assemblée Générale.
Le budget 2024 – 2025 est établi de manière déséquilibrée, un déficit d’ environ 1 500 € étant provisionné. La subvention demandée sera dépensée uniquement pour les frais de justice contre les promoteurs industriels.
Près de 270 éoliennes recouvrent l’arrondissement d’Arras (316 avec les installations en cours). Un tiers d’entre elles se situe dans le Sud Artois, devançant de peu le Ternois. À l’inverse, la communauté urbaine d’Arras n’est pas un terreau fertile.
L’arrondissement d’Arras fournit 54 % de la puissance installée en service du département du Pas-de-Calais.
Le cap des 300 mats en approche
Le nombre d’éoliennes implantées dans l’arrondissement d’Arras s’élève à 267. Et bientôt 316 lorsque les 49 autres machines en cours de réalisation seront terminées. Ces chiffres ne tiennent pas compte des projets faisant l’objet d’une procédure judiciaire car refusés par le préfet. Comme ceux de Brebières et Quiéry-la-Motte – Izel-lès-Équerchin ou celui de Dury-Etaing-Récourt, tout juste retoqué par la cour administrative d’appel de Douai car trop proches de sites historiques et de villages.
L’Arrageois-Ternois est l’un des arrondissements comptant la plus forte densité de mats. Il fournit 54 % de la puissance installée en service dans le département (655 MW), d’après une étude préfectorale de 2022. Rappelons que les Hauts-de-France sont la première région productrice d’énergie éolienne du pays (28 %). La Somme est le premier département (2 GW), suivi du Pas-de-Calais (1,2 GW, 23 % de la puissance régionale). L’Aisne est au même niveau.
Une géographie éolienne imposée
L’Artois, ses grandes plaines ouvertes au vent, son habitat regroupé, est un terrain particulièrement propice à cette production d’énergie. Mais pas n’importe où. Le schéma directeur régional, établi en 2011, a posé des conditions au développement éolien à une époque où les projets faisaient feu de tout bois. Il exclut certaines zones afin d’épargner certains paysages (vallée du Ternois) ou des sites historiques (l’axe Vimy – Notre-Dame-de-Lorette – Mont-Saint-Éloi – beffroi d’Arras). C’est pour cela que la CUA est très peu pourvue.
Sud Artois et Ternois à tous vents
L’implantation des éoliennes n’est pas uniforme dans l’Arrageois. Deux intercommunalités apparaissent comme des foyers éoliens : le Ternois (74 machines + 17 en construction) et surtout le sud Artois, à l’autre bout de l’arrondissement : 94 machines +19 en cours de réalisation, soit 113. C’est la deuxième intercommunalité des Hauts-de-France en nombre de mats derrière Somme sud Ouest (181).
Osartis-Marquion suit avec une cinquantaine de machines, les Campagnes de l’Artois une quarantaine. La communauté urbaine d’Arras est quasi vierge d’implantation, hormis dans le secteur d’Hénin-sur-Cojeul, Saint-Martin-sur-Cojeul, Wancourt.
Moins de projets à l’instruction
Signe que l’éolien s’essouffle, seule une quarantaine de dossiers sont en cours d’instruction, très majoritairement dans le Ternois (27). Il y en a huit dans le Sud Artois, considéré comme saturé, 6 sur Osartis-Marquion, aucun dans la CUA ou dans les Campagnes de l’Artois. Cette énergie se heurte à l’hostilité de certains élus, au premier rang desquels le président de la Région Xavier Bertrand, bien décidé à stopper son essor, ou de municipalités, quand bien même leur implantation est une source de revenus pour elles. Autre barrage, l’activisme de collectifs citoyens et associatifs, en particulier près de zones habitées. Le développement n’est toutefois pas à l’arrêt. Un projet est envisagé à Pas-en-Artois, secteur préservé jusqu’à présent.
Manifestation contre l’éolien ; notamment devant la préfecture de Saint Brieuc
Programme
13h-14h : en-cas sortis du sac, rencontre, attente des dernier(e)s arrivant(e)s depuis la gare.
14h : départs des cortèges. N’hésitez pas à y mettre des fanfares, sambas, costumes de chauves-souris, du cœur et, surtout, du monde !
16h : point névralgique ! Arrivées ensemble devant les préfectures
VENEZ NOMBREUX POUR EN SAVOIR PLUS
ALERTE AUX MASSACRES GÉNÉRÉS PAR LES ÉOLIENNES SUR TERRE & MER
INUTILES, EXORBITANTES ET DOMMAGEABLES
Le développement des parcs, la sécurisation technique du réseau en surcharge, les prix trop bas qui forcent l’indemnisation par la France des fournisseurs d’une production excédentaire irrationnelle. STOP AU GASPILLAGE de centaines de milliards d’euros d’ARGENT PUBLIC !
MASSACRE SANITAIRE & ÉCOLOGIQUE
Destruction de la biodiversité, impacts des ondes infra-soniques et électromagnétiques sur animaux et humains. Cela entraîne : cancers, avortements, troubles endocriniens, neurologiques …
MASSACRE ÉCONOMIQUE & PATRIMONIAL
Destruction du bien commune, du cadre de vie, des paysages, de la valeur du patrimoine – 30% minimum, sinon gel du marché -, ÉLECTRICITÉ FACTURÉE 5 fois plus que le prix réel avec la TURPE, au profit des promoteurs qui causent la montée tarifaire et s’octroient anonymement tous les droits.
MASSACRE SOCIÉTAL
Normalisation des MENSONGES et de la CORRUPTION à tous les niveaux : agriculteurs, élus, industries, sciences, politiques … Ingénierie sociale et « fabrique de l’ignorance »
Salle des Essarts, près de l’église, QUIERY LA MOTTE
Vous êtes cordialement invités à l’Assemblée Générale de l’association Escrebieux qui se déroulera le SAMEDI 19 Octobre 2024 à 10 heures à la salle des Essarts de Quiéry-la-Motte.
L’ordre du jour est le suivant :
Rapport moral de l’année 2024 – 2025
Ce sera l’occasion de faire le point sur les nombreuses actions où nous avons participé.
Bilan Financier 2024 – 2025
Élection du bureau de l’Association
Perspectives pour l’année 2024 – 2025
Dans quelques semaines, le tribunal statuera sur l’implantation ou pas des éoliennes sur notre territoire…
Nous résumerons les arguments des avocats des industriels éoliens favorables au projet d’implantation.
Nous résumerons ce que le Préfet et notre avocate soutiendront au tribunal pour refuser ce projet.
Si, comme nous, vous refusez l’implantation d’éoliennes industrielles de près de 200 mètres de hauteur sur notre territoire, venez assister à notre Assemblée Générale.
Depuis 2020, notre association s’est impliquée dans la préservation de notre paysage : des industriels éoliens souhaitent implanter plusieurs champs d’éoliennes dans et aux abords de nos communes :
Un premier projet de 3 éoliennes sur les communes d’Izel et Quiéry a été présenté.
Un deuxième projet de 3 éoliennes sur la commune de Brebières a été présenté.
Un troisième projet de 3 éoliennes sur les communes d’Izel et Quiéry est en cours de montage…
A cela, ajoutons les 8 éoliennes déjà installées à Esquerchin et Lauwin-Planque… Dans un avenir très proche, ce seraient donc 17 éoliennes qui nous encercleront !!!
Plusieurs réunions ont eu lieu avec les industriels éoliens, elles furent stériles : face à nos arguments, ils ne répondaient que par l’argent…
Une enquête publique a eu lieu en 2022 où chacun a pu s’exprimer. Dans ses conclusions, adressées au Préfet, la commissaire-enquêtrice a omis certaines données et a manipulé les chiffres.
Notre association a donc rédigé, pour les services de la préfecture, un argumentaire pour corriger les erreurs du rapport.
Le Préfet a donné un avis défavorable à l’implantation des éoliennes sur notre territoire en reprenant, dans ses conclusions, la plupart de nos arguments.
Les industriels éoliens ont fait appel de cette décision au tribunal de Douai ; le jugement sera rendu dans quelques semaines…
Voici, en quelques lignes, le récit de quatre années pendant lesquelles nous avons fait tout ce qu’il était possible de faire pour préserver notre ruralité.
Voici pourquoi, nous animons certains moments de la vie de Quiéry-la-Motte, que ce soit aux marchés aux puces, ou aux olympiades quiérysiennes : nos jeux pour les enfants et notre course de canards ont amusé bon nombre d’entre vous.
Nous nous sommes aussi rapprochés d’autres associations qui refusent les éoliennes industrielles sur leur territoire… cela nous a permis d’échanger, d’étayer nos arguments… Certains de nos raisonnements communs peuvent être pris en compte : pour exemple, la Cour administrative d’appel de Douai vient de mettre fin au projet d’implantation d’éoliennes dans la vallée de la Sensée.
Voilà pourquoi nous avons des raisons d’espérer… Voilà pourquoi nous vous espérons nombreux à notre Assemblée Générale du 19 octobre.
Depuis la mise en place des éoliennes du parc des quatre seigneurs à Nozay, c’est plus de 500 vaches mortes, des dizaines de veaux mort-nés, des habitants malades, diagnostiqués électrosensibles et souffrant de multiples pathologies, des cancers pédiatriques dans une école à quelques kilomètres et des éleveurs laitiers qui ont tout perdu. Exigeons que toute la vérité soit faite !
Stop ! Le préfet a le devoir et le pouvoir d’arrêter ces machines pour stopper cet écocide, ces maltraitances animales et la mise en danger de la vie d’autrui.
Depuis plus de dix ans, dès la mise en route des éoliennes, les deux élevages laitiers situés à proximité du parc, celui de Didier Potiron et de Céline Bouvet ont subi de plein fouet l’impact du parc : perte de production laitière, mortalités bovines, problèmes de santé pour les animaux et pour la famille des éleveurs.
Sur les exploitations, les vaches ne buvaient plus, elles refusaient de rentrer dans la stabulation, amaigrissement, souffrance, perte de production laitière, problèmes de fécondité, mortalité avec souffrances des animaux et la détresse des éleveurs face au désastre.
Le laboratoire indépendant Toxseek a analysé les poils des vaches, les cheveux de la famille des éleveurs, ceux des riverains du parc éolien et tous révélèrent une contamination aux terres rares. Les enfants de l’école de Sainte-Pazanne, eux aussi, ont révélé dans les analyses de leurs cheveux les mêmes contaminations. Le Mouvement de la Ruralité a initié des recherches complémentaires et des analyses des contaminations aériennes sur les exploitations, confirmant une forte contamination aux terres rares.
Le réseau des câbles électriques entre les éoliennes et le poste source serait la source des champs électromagnétiques mesurés autour du parc éolien. Des câbles enfouis dans l’eau et qui selon toutes probabilités avec l’usure du temps et la qualité d’origine, selon qu’ils soient en cuivre ou en aluminium et au diamètre adapté aux pics de production, laisseraient échapper de façon anormale ces courants vagabonds.
Or, la contamination aux nanoparticules de terres rares et la présence de champs électromagnétiques sont un cocktail dangereux pour la santé des animaux et des hommes.
Dix ans que l’on ruine la vie de ces braves gens. Dix années de combat pour faire valoir leur bon droit. Tout ce temps à être suspecté de maltraitance animale, obligé de payer et encore payer des analyses, des diagnostics en tous genres, des avocats pour prouver leur bonne foi et tenter de faire émerger la vérité sur l’écocide qui se jouait devant eux et tenter de faire stopper cette souffrance humaine et animale !
Aujourd’hui ce sont des reports d’audience à n’en plus finir, des expertises judiciaires sur les câbles électriques qui n’aboutissent pas pour des raisons fallacieuses. Dix ans à attendre les expertises indépendantes sous contrôle de la justice !
Tout est fait pour décourager ces braves gens, les autorités, l’État et la justice font traîner le dossier pour laisser pourrir la situation et décourager les victimes.
Aujourd’hui, les deux éleveurs ont pratiquement stoppé leurs exploitations et sont totalement désemparés face à l’injustice et au mépris qu’on leur témoigne.
Exigeons par cette pétition l’arrêt du parc éolien et le diagnostic des câbles électriques, des infrasons et des pollutions aux terres rares aux alentours.
Exigeons toute la vérité sur les dangers des contaminations aux terres rares et de l’exposition aux champs électromagnétiques.
Exigeons du président de la République, des ministères de la Santé, de l’Écologie, de l’Agriculture et de la Justice qu’ils organisent rapidement une véritable enquête transversale et indépendante pour déterminer les raisons de ce désastre sanitaire, économique, environnemental et social. Il faut que toute la lumière soit faite pour apporter des réponses aux éleveurs sur les mortalités animales, aux habitants malades, aux enfants atteints de cancers pédiatriques et à leurs familles.
Que justice soit faite pour tous !
Eddie PUYJALON, ancien président du Mouvement de la Ruralité, ancienne personnalité associée au CESE, ancien Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine
Cela se situe près de Cayeux sur mer dans la Somme
Qui sera le pollueur-payeur ?
Communiqué de presse 28 août 2024
Jeudi 22 août une nappe blanche d’environ 3km², a été repérée près de Cayeux sur mer. La situation a été jugée suffisamment grave pour que la préfecture de la Somme interdise la baignade en pleine saison touristique ainsi que la pêche à pied pour les particuliers et les professionnels de Mers les Bains à Fort Mahon, incluant la baie de Somme.
Conduits par la société espagnole EMDT, « Eoliennes en Mer Dieppe le Tréport », les travaux de construction de la centrale éolienne du Tréport, n’ont commencé que depuis quelques semaines et déjà les pêcheurs ont pu constater les pollutions et impacts sur la faune : une importante nappe opaque en surface, des taches de fioul ou d’huile et un dauphin mort.
Combien de poissons, mammifères marins et oiseaux déjà empoisonnés ou morts par ces premiers dégâts avérés ? et combien à l’issue de ce chantier monstrueux ?
Nos associations ont pour missions essentielles la protection du littoral et de ses paysages, la préservation des espèces, de la biodiversité et de la pêche artisanale locale.
Elles sont à ce titre soucieuses de protéger l’une des plus belles baies du monde, la Baie de Somme et l’attrait des stations balnéaires de la côte, de préserver la ressource naturelle la plus riche de la zone Manche-Est Mer du Nord, qu’une usine électrique en mer grande comme la ville de Paris va définitivement ruiner.
À ce titre, elles réclament légitimement que toutes les explications soient fournies sur l’origine de cette nouvelle pollution, les investigations menées pour en évaluer l’impact et les conséquences, en prévenir le renouvellement ainsi que les résultats complets des analyses de la qualité de l’eau.
C’est notre dernière ligne droite jusqu’au tribunal , encore un bel événement à venir tout prochainement pour finaliser la collecte des frais d’avocat ! Actuellement nous nous mobilisons autour du projet éolien industriel de Puech Moncamp situé sur les communes de Viane, Espérausses et Berlats.
Nous avons le plaisir de vous convier à la fête de l’Automne le dimanche 22 septembre à St Agnan (à côté de Brassac), pour une journée multi-associative, multi-combat, multi-informative, multi-enrichissante, multi-rougail !!!!
Tuti Multi!!!
Pipistrelle déploie ses talents culinaires et réitère son super rougail saucisse! 10€ l’assiette, portion enfant, végé. Les desserts seront assurés par des producteurs locaux. Réservez votre assiette au 07 80 61 57 07 –
Super Ambiance assurée!!! Une belle occas pour se retrouver, vous partager l’avancée du projet et renouveler votre adhésion!!!
Entrée Libre à tous et toutes tout au long de la journée.
Les 1ers rendez vous sont à partir de 8h30. La buvette avec bière locale bio, vin bio, jus, sirop, café vous attendra à partir de 11h et le repas à partir de 12h/12h30.
Sur le flash code pour retrouverez la page de la journée avec plus de détails encore.
Merci :
1) de venir nombreux et de réserver votre repas 2) de faire multi-tourner ce mail pour un maxi-multi nombre de convives!!
Journée co-organisée par Stop mines 81, le collectif Brassac sur Agout-le Bez, Calelh et Pipistrelle
L’association Pipistrelle a pour but de contribuer à la qualité de vie et à la protection de l’environnement local. Actuellement nous nous mobilisons autour du projet éolien industriel de Puech Moncamp situé sur les communes de Viane, Espérausses et Berlats. Pour nous suivre :