Auteur/autrice : Escrebieux

  • Une première en France

    Dossier complet : Arrêt Cour d’Appel de Toulouse et Reportages

    Un couple obtient 113 366 €

    Éoliennes : Santé, Syndrome Éolien et dévalorisation Patrimoine

    https://vimeo.com/849374360

    Un reportage de EHS France

    La décision de justice remonte à 2021


    https://actu.fr/societe/tarn-la-justice-a-tranche-les-eoliennes-ont-bien-des-effets-sur-la-sante_46274579.html
    https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/tarn/dans-le-tarn-la-justice-reconnait-l-existence-d-un-syndrome-eolien-45452a0f-edca-424e-88db-142692bb0c0b

  • Aberration des khmers verts

    Depuis l’arrivée au pouvoir d’Alex Salmond, selon des chiffres officiels publiés aujourd’hui, près de 16 millions d’arbres ont été abattus sur des terres publiques en Écosse pour faire place à des parcs éoliens, a admis un ministre du SNP lors d’une campagne massive pour ériger davantage de turbines. Les chiffres de la Forestry Commission montrent que plus de cinq millions d’arbres ont été abattus grâce au développement de parcs éoliens depuis 2007, avec moins de 1,6 millions plantés pour les remplacer.

    Les éoliennes est un business immense, pas vraiment respectueux de la nature… Un scandale est à prévoir

    Le Scottish National Party, le parti sécessionniste mais mondialiste au pouvoir, l’a fait, et un ministre l’a avoué. Qui a aussi dit que le chiffre devait rester secret pour ne pas indigner les citoyens. La raison que l’on entrevoit derrière ce massacre de la nature par les khmers verts ultra-capitalistes : celle des éoliennes est un business immense, avec en arrière-fond des pots-de-vin aux politiciens pour déboiser des arbres « inutiles » et de l’argent à foison avec l’énergie éolienne, particulièrement lucrative dans une Ecosse notoirement très ventée. Ce n’est pas vraiment écologique. Ni civil. Et bien éloigné de « restauration de la nature vierge », la dernière loi votée au parlement européen par les mêmes khmers verts … Un scandale est à prévoir !

    Mairi Gougeon, secrétaire aux affaires rurales, a estimé que 15,7 millions d’arbres ont été coupés depuis 2000 sur des terres actuellement gérées par Forestry and Land Scotland (FLS), soit l’équivalent de plus de 1 700 par jour. Il y a eu une perte nette d’environ 3,4 millions d’arbres pour faire place aux turbines mais Mme Gougeon a insisté sur le fait qu’il y avait une présomption de planification en faveur de la protection des forêts et que les développeurs de parcs éoliens devraient entreprendre « des plantations compensatoires ailleurs ».

    Cependant Liam Kerr, un député conservateur écossais, a déclaré que le public serait « étonné » par le total et a évoqué les inquiétudes concernant les développements qui avaient été soulevées avec lui « par les communautés à travers le pays ». Les conservateurs écossais, qui ont obtenu les chiffres en vertu de la loi sur la liberté d’information, ont déclaré que ceux-ci démontraient la « destruction gratuite » que les objectifs d’énergie verte de M. Salmond infligent à la campagne.

    Le gouvernement de gauche écossais exerce une pression sans précédent sur les autorités de planification pour autoriser davantage de parcs éoliens

    L’Écosse possède déjà des turbines théoriquement capables de générer 8,4 GW d’électricité, soit bien plus de la moitié du total du Royaume-Uni, mais les ministres du SNP veulent ajouter 8 à 12 GW supplémentaires. Le Daily Telegraph a révélé comment les responsables du gouvernement écossais exerçaient une pression sans précédent sur les autorités de planification pour autoriser davantage de parcs éoliens, même face à une opposition locale féroce.

    Murdo Fraser MSP, le porte-parole conservateur écossais de l’énergie, a déclaré :

    « Le SNP est si aveuglément obsédé par les énergies renouvelables qu’il n’hésite pas à détruire un autre attribut environnemental important pour lui faire place ». « C’est assez étonnant de voir presque autant d’arbres détruits qu’il y a d’habitants en Écosse. La contribution des arbres à notre environnement est bien établie à travers les âges.

    « J’attends toujours de voir des preuves convaincantes de la contribution des parcs éoliens. Si le gouvernement écossais refroidissait ses objectifs ridicules en matière d’énergie renouvelable, nous ne verrions pas ce genre de destruction gratuite et d’intrusion dans notre paysage. »

    Les protections pour préserver les étendues sauvages vierges sont supprimées

    Leur dernier cadre de planification assoupli les contrôles sur la construction de plus de turbines, édulcorant les protections d’une nature encore particulièrement sauvage en Ecosse. Le John Muir Trust, un organisme de conservation, a averti que le nouveau seuil permettant aux entreprises de parcs éoliens de construire des éoliennes sur des terres sauvages est si bas qu’il leur semble impossible de le manquer.

    L’objectif éolien de SNP comprend également le remplacement des éoliennes existantes qui pourraient être en fin de vie utile par des versions encore plus hautes et plus grandes, un processus appelé « repowering ». Il est apparu plus tôt cette année que certains développeurs souhaitaient ériger des turbines atteignant 850 pieds de haut, l’équivalent de plus de 60 bus à impériale.

    Dans une lettre à M. Kerr datée du 13 juillet, Mme Gougeon a déclaré que l’équivalent d’environ 7 858 hectares d’arbres avaient été défrichés pour faire place à des parcs éoliens depuis 2000. Avec une moyenne de 2 000 arbres par hectare, elle a déclaré : « Cela donne un total estimé de 15,7 millions d’arbres qui ont été abattus pour faciliter le développement des parcs éoliens ». Le ministre a ajouté : « Le retrait ne devrait être autorisé que s’il procure des avantages publics supplémentaires importants et clairement définis ».

    Les promoteurs doivent prévoir des plantations compensatoires…

    « Lorsque les bois sont supprimés en association avec le développement, les promoteurs seront généralement tenus de fournir des plantations compensatoires afin d’éviter une perte nette de bois. »
    Il a déclaré que de nombreux arbres abattus auront été « replantés sur place » ou remplacés ailleurs, et que la grande majorité faisait partie d’une culture commerciale qui serait encore abattue « à la fin de leur rotation ».

    Mais M. Kerr, un MSP du nord-est, a déclaré : « La plupart des gens seront étonnés de voir le nombre d’arbres abattus pour faire place à des parcs éoliens. »

    « J’ai été contacté à plusieurs reprises par des communautés rurales à travers le pays pour s’enquérir de l’emplacement de ces développements, partageant des préoccupations légitimes non seulement concernant l’impact visuel, mais également les dommages causés à la faune et aux entreprises. Nous apprenons maintenant qu’il y a des dégâts importants quand il s’agit d’arbres. »

    Il a déclaré que les ministres « doivent être conscients » des « coûts importants » qui pourraient être encourus avec l’implantation de parcs éoliens.

    Paul Wheelhouse, le ministre écossais de l’Environnement, a déclaré : « Pour le mettre dans un contexte réel, au cours de la même période de six ans, la Forestry Commission Scotland a soutenu plus de 31 400 hectares de nouvelles plantations, soit 62 millions d’arbres dans le sol à travers l’Écosse.

    « L’Écosse assume également la grande majorité de la plantation d’arbres en Grande-Bretagne avec près de deux fois et demie plus de plantations d’arbres en Écosse par rapport au sud de la frontière. »

    La plantation d’arbres est devenue le dernier champ de bataille vert avant les élections générales de la semaine prochaine, tous les principaux partis dévoilant des promesses d’en augmenter le nombre pour aider à lutter contre la crise climatique.

    Mais pour l’instant on les abat pour laisser la place à des éoliennes qui défigurent la nature si sauvage d’Ecosse…

  • À Ouessant

    Cela s’est fait selon des méthodes ancestrales

    Les apprenants du GRETA-CFA des Côtes d’Armor et du lycée Jean Monnet de Quintin ont construit un moulin selon des méthodes ancestrales. Il vient d’être installé à Ouessant. 

    Après un montage à blanc à Quintin (Côtes d’Armor) dans l’enceinte du lycée Jean Monnet du 9 au 12 mai 2023, un moulin à vent en bois a été installé sur l’île d’Ouessant le 8 juin 2023.

    Il a été entièrement construit par trois promotions de stagiaires du GRETA-CFA des Côtes d’Armor et d’élèves du lycée Jean Monnet à Quintin : des futurs tailleurs de pierre, maçons et charpentiers. 

    Un projet 2020 – 2024

    Débuté en 2020, le projet est fidèle à la centaine de moulins alors en activité sur l’île aux 19ème et 20ème siècles et qui ont tous disparu : de petits moulins adaptés au climat de l’île où le vent souffle très fort. Deux autres moulins ont été reconstruits il y a une dizaine d’années, directement sur l’île par une association locale. 

    Ce troisième moulin a été baptisé « le moulin du Niou » parce qu’il est situé sur l’île au lieu-dit Le Niou. Il a été subventionné par l’île d’Ouessant et par l’association des îles du Ponant

    Le but ? Restituer un morceau du patrimoine historique local. 

    Construire un moulin : un énorme défi !

    Supervisés par les équipes pédagogiques et en particulier par Jean-Yves Savidan (du lycée Jean Monnet) et par Denis Samica (du GRETA-CFA des Côtes-d’Armor), les quarante apprenants ont participé à toutes les étapes du projet : repérage sur site, conception des plans, commandes de matériaux, construction.

    Le plus gros défi consiste en le fait qu’aucun plan ne subsiste des moulins qui étaient autrefois actifs sur Ouessant. Il a fallu tout repenser !

    Transporter un moulin : un autre grand défi

    L’installation, qui a eu lieu entre le 6 et le 8 juin, s’est bien passée. Un camion grue a été nécessaire pour transporter deux meules en granit rose qui ont trouvé leur place à l’intérieur du moulin : 200 à 300 kg pour chaque meule !

    Les stagiaires et formateurs ont constaté avec bonheur que le moulin tournait. Une véritable fierté pour eux !

    Quelques travaux encore pour 2024

    Le projet sera totalement abouti en 2024, avec la réalisation et l’installation d’un bardage en bois et de voiles. En effet, les ailes du moulin ne sont pas encore reliées aux meules.

    Gilles Hervé, un étudiant reconnaissant

    Etudiant en CAP de charpentier, Gilles Hervé a été moniteur de voile pendant trente ans.

    Aujourd’hui, il découvre un nouveau métier qui le passionne : « Je trouve incroyable que tout le mécanisme du moulin soit en bois. Dans sa conception, c’est une merveille ! Travailler le chêne est une vraie chance pour moi qui apprend le métier de charpentier. C’est un bois rare, cher, très lisse et très dense ».

    Le maire d’Ouessant est ravi

    Le maire d’Ouessant, Denis Palluel, est ravi de l’installation de ce petit moulin sur son île.

    « Ce moulin est le fruit d’un partenariat ancien avec le lycée de Quintin. L’idée était de reconstruire un moulin à chandelle, de même type que ceux qui existaient il y a plusieurs siècles sur l’île et qui étaient une centaine.

    actu.fr/bretagne/

  • Siemens fabrique des éoliennes

    Le fabricants Siemens des éoliennes prévues entre Yeu et Noirmoutier vient d’annoncer d’avoir d’énormes difficultés techniques avec ces dernières. 

    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/siemens-energy-annonce-une-debacle-dans-l-eolien-et-plonge-en-bourse-20230623

    « Des problèmes de qualité ont été révélés sur des composants d’éoliennes et les résultats du dernier examen mené seront «bien pires que ce que j’aurais cru possible», a déclaré Jochen Eickholt, patron de Siemens Gamesa. »

    Le cours de bourse vient de chuter aujourd’hui de 36%. les perspectives sont très mauvaises pour la filière éolienne. 

    Tenez bon on va gagner 

    ON NE LACHE RIEN !

    Collectif Touche Pas à Nos Iles

    https://www.change.org/

  • Infrasons

    Leur vie est un calvaire.

    Des témoignages collectés aux quatre coins de la France mettent en cause les infrasons. Des habitants à bout de nerfs ont bien du mal à faire reconnaitre ces nuisances qui leur rendent la vie impossible.

    Thurey (Saône-et-Loire), Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), (Villeneuve d’Ascq (Nord), Radenac (Morbihan), Agde (Hérault)… Lorsque le sujet des infrasons est abordé dans les médias, les témoignages affluent de partout.

    A chaque fois les récits sont les mêmes : des habitants à bouts de nerfs décrivent un quotidien infernal. Ces personnes, sensibles aux infrasons, vivent en permanence avec des bruits que la plupart de la population ne perçoit pas mais qu’eux entendent. Certains ne les entendent pas mais constatent des conséquences sur leur santé.

    Lorsqu’elle témoigne sur les antennes de RMC et de BFMTV, Marie a du mal à contenir ses larmes, tant l’évocation de son quotidien lui pèse. Cette habitante de Combs-la-ville (Seine-et-Marne) est confrontée à l’enfer des infrasons depuis mars 2018.

    « Je prends des médicaments tous les jours. Être sous antidépresseurs, c’est la dernière chose que je voulais, explique-t-elle, si déjà on savait ce qui se passe, peut-être que ça calmerait un peu notre souffrance. On ne peut pas laisser les gens vivre dans cet enfer ».

    Au-delà de la détresse des situations et des mots, se pose la question centrale de l’origine des infrasons. Le peu de recherches menées à ce jour n’a rien donné.

    Infrasons : qu’est-ce que c’est ?

    Les infrasons sont l’exact contraire des ultrasons. Les ultrasons sont des ondes sonores hautes fréquences, aigues, au-delà de 20 kilohertz.

    Les ondes des infrasons elles sont basses, graves, et se situent en deçà de 20 hertz.

    D’une manière générale l’oreille humaine perçoit les sons qui oscillent entre 20 et 20 000 hertz (20 kHz). En théorie, l’Homme n’entend donc ni les ultrasons, ni les infrasons. On pourrait dire que les ultrasons sont des bruits tellement bas sur la gamme et les infrasons tellement hauts sur la gamme, que notre oreille ne les détecte pas.

    Pourquoi les infrasons posent-ils problème ?

    La plage de fréquences de l’oreille humaine – entre 20 et 20 000 hertz – ne doit pas être comprise comme une vérité absolue qui s’applique à chaque individu.

    Nous ne sommes pas tous égaux face aux infrasons et c’est là tout le problème.

    Les seuils de sensibilité sont en effet très variables d’un sujet à l’autre. La plupart ne les entendent pas, mais d’autres les perçoivent, et pour ces personnes – qui entendent parfois ces bruits 24h/24 – la vie peut vite tourner au cauchemar.

    « Il faut abandonner l’idée communément admise que les basses ou très basses fréquences ne sont pas perceptibles par l’audition humaine », tranche Jacques Chatillon, chef de département à l’Inrs (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles). Dans un article intitulé « Perception des infrasons« , le chercheur expliquait dès 2011 que « l’existence d’effets nuisibles ou désagréables sur l’homme de ces bruits quasi-inaudibles est maintenant un fait avéré ».

    Il est à noter également que les infrasons peuvent être ressentis même s’ils ne sont pas entendus : leurs ondes peuvent transmettre des vibrations à différents organes du corps humains (peau, appareil dégestif…).

    Quelles sont les conséquences des infrasons sur la santé ?

    Les personnes dont la qualité de vie est impactée par les infrasons décrivent toutes à peu près les mêmes symptômes.

    Ils se déclinent en deux grands ensembles : psychologiques (dépression, irritabilité, problèmes de concentration…) et physiologiques (maux de tête, nausées, vertiges, tachycardie, bourdonnements…). L’ampleur de ces symptômes est souvent liée au seuil d’exposition.

    Les témoignages les plus alarmants émanent des personnes exposées à leur domicile : leur maison ou leur appartement se situent sur une zone traversée par les infrasons.

    C’est le cas de Fabrice qui sur sa commune de Thurey en Saône-et-Loire explique vivre avec un bruit parasite permanent, « ça ne s’arrête jamais » assure-t-il.

    Pour lui le cauchemar a commencé le 17 mars 2020, lorsque ce bruit a surgi un matin, et n’a plus jamais cessé depuis. « On venait d’acheter une maison, on a stoppé tous les travaux. Parce qu’on s’est dits, si ça ne s’arrête pas, on ne va pas pouvoir rester là. Nous sommes commerçants à Châlons-sur-Saône et depuis mois et demi nous avons fermé nos deux magasins : on est tellement fatigués qu’on ne peut plus travailler. Plus de sport, plus de vie normale… On ne fait plus rien. »

    Dans son village de 440 âmes, Fabrice – qui a crée l’association Infrasons France – n’est pas le seul plongé dans l’enfer des infrasons : une quinzaine d’autres habitants les ressentent également.

    D’où viennent les infrasons ?

    Les infrasons ont deux grandes origines possibles : naturelles ou humaines.

    Dans la nature, les infrasons sont très majoritairement provoqués par des phénomènes épisodiques qui d’une façon ou d’une autre vont engendrer des mouvements violents de l’air : tempêtes, orages, tremblements de terre, éruptions volcaniques…

    Lorsque les infrasons ont un caractère persistant, les recherches s’orientent souvent vers une origine artificielle.

    La plupart des moyens de transport (voitures, trains,  avions, bateaux…) peuvent les générer.  

    L’industrie est également un grand pourvoyeur d’infrasons.

    Quelles solutions pour les victimes d’infrasons ?

    Pour certaines victimes la situation est devenue à ce point intenable que la solution la plus efficace est aussi la plus radicale : l’exil.

    Quitter sa maison pour enfin retrouver la quiétude. La fuite pour quelques heures, un week-end ou définitivement. Encore faut-il pouvoir se le permettre…

    Alertés, les pouvoirs publics (communes, préfectures, agences régionales de santé, Santé publique France…) se montrent pour l’heure démunis face à ce phénomène.

    Il est très difficile de remonter jusqu’à la source d’un infrason.

    Le réseau électrique est souvent montré du doigt, mais des coupures momentanées de l’électricité dans les secteurs concernés se sont avérées non concluantes : les infrasons étaient toujours là.

    Reste qu’à date, les investigations sont limitées. Aucune enquête de grande ampleur n’a encore été diligentée. Contacté par RMC, le ministère de la Santé, s’est tout simplement dit « sensible à la question ».

    francelive.fr

  • Nous avons gagné une première bataille

    Le préfet nous a donné raison : il a émis un avis défavorable au projet d’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux.

    C’est une victoire pour les populations des deux communes directement concernées : Izel et Quiéry. C’est une approbation du vote défavorable de plusieurs conseils municipaux, dont celui de Quiéry.

    Bien entendu, nous ne pouvons pas crier victoire trop fort car les deux promoteurs ont jusqu’au 6 août pour aller en justice. Et, généralement, les tribunaux donnent malheureusement raison aux industriels.

    Mais nous pensons que ce ne serait pas sérieux d’aller jusque-là car, dans la communauté de communes Osartis-Marquion et dans notre région, nous en avons assez de ces implantations trop nombreuses. TROP, C’EST TROP !!!

    Il faut rappeler que, dans la vallée de la Sensée (Eterpigny, Dury, Récourt), le projet a aussi été retoqué par le préfet. Engie, le promoteur, a fait appel de la décision en justice. La procédure est longue.

    Il faut rappeler qu’un nouveau projet (avec les mêmes promoteurs que pour nous) a vu le jour à Brebières. Les mairies de Brebières, Fresnes et Quiéry ont déjà manifesté leur opposition.

    La bataille n’est donc pas finie. Nous y sommes prêts … avec le soutien de la population ; et aussi grâce au rapprochement des opposants aux trois projets.


    Nous serons présents lors du marché aux puces de Quiéry, le 3 septembre.

    ENSEMBLE, NOUS GAGNERONS !

    Pour contacter des Quiérysiens :

    escrebieux.association@gmail.com  

    • Pierre ROSE ; 5 ter, rue des aubépines ; 03 21 50 14 10
    • Christian DEJAIGHER ; 24, rue des aubépines ; 06 87 43 54 84
    • Christian WARLOUZET ; 8 rue Michel Gazda ; 06 88 08 30 53
    • André DESBLEUMORTIER ; 2 rue des acacias ; 06 08 95 70 58

    Pour lire le tract :

  • Méfaits des ondes électromagnétiques

    Cet éleveur du Centre-Bretagne ne cesse de le dénoncer : les ondes électromagnétiques auraient tué 274 de ses vaches en six ans. Les Bulgares s’intéressent à sa cause…

    Stéphane Le Béchec, éleveur à Allineuc près de Loudéac (Côtes-d’Armor) a été rendu « célèbre », bien malgré lui, par la perte de 274 vaches en six ans, à partir de janvier 2016.

    Cet ancien producteur de lait poursuit ce qui est devenu le combat de sa vie : obtenir la reconnaissance des méfaits des ondes électromagnétiques. Non seulement pour les animaux, mais aussi pour les êtres humains.

    La cause de la mort de ses bêtes n’est pas formellement expliquée, mais pour Stéphane, il ne fait aucun doute que c’est bien le courant électrique propagé par le sol (du fait de la présence d’éoliennes et d’antennes, notamment) qui serait à l’origine du dépérissement de ses animaux et, in fine, de leur mort. « On m’a demandé de me taire », affirme Stéphane. Mais aujourd’hui, avec pour tout cheptel « deux vaches et un taureau pas très en forme », il n’a pour ainsi dire, plus grand chose à perdre.

    Dialogue avec le Président de la République

    Alors, chaque fois qu’il en a l’occasion, Stéphane « cause ». Que ce soit sur son exploitation en invitant des personnes concernées par le sujet (l’électrosensibilité) ; avec le ministre de l’Agriculture, rencontré à déjà sept reprises, ou encore avec Emmanuel Macron. Mais oui : le Président de la République lui a accordé « dix minutes de dialogue sincère » lors du dernier salon de l’agriculture.

    En avril 2023, ce sont les plateaux de radio et télévision de Bulgarie qui lui ont tendu le micro.

    Pourquoi la Bulgarie ?

    Parc éolien contre parc d’attraction

    Parce que dans ce pays, politiquement divisé entre pro-Russes et pro-Ukrainiens, il est question d’ouvrir, près de la cité balnéaire de Varna, un parc d’attraction gigantesque avec reconstitutions « authentiques » de sites historiques et attractions thématiques, façon Puy-du-Fou.

    « Ils ont carrément construit des châteaux, des villages du Moyen-Âge, des palais complets en marbre… Ils (des « pro-Russes ») veulent en faire le plus grand parc du monde ! », explique Stéphane Le Béchec.

    Mais un projet éolien (apparemment porté par des gens plutôt de l’autre bord) est « en train de compromettre le Parc Historique… »

    On s’apprêterait en effet à installer les éoliennes sur la crête des collines entourant le site de Varna. Pas très raccord avec les moulins à vent de l’an mille… 

    Du coup, les soutiens du projet de parc d’attraction font feu de tout bois pour contrecarrer ces projets d’énergie éolienne autour du site.

    C’est dans ce contexte que Stéphane a été invité à venir témoigner du péril électromagnétique, en tant que contributeur à la bande-dessinée intitulée Le Prix du Vent, que nous avons présentée il y a quelque mois et qui vient d’être traduite en bulgare.

    Il s’est rendu à Sofia puis Varna en compagnie des auteurs du livre.

    « Un beau voyage, improbable… Les Bulgares voulaient comprendre ce que nous avons découvert en matière de courant par le sol et les fissures du sous-sol et l’impact des ondes électromagnétiques sur le vivant ».

    Vers une tournée mondiale ?

    La tournée pourrait avoir prochainement une suite, au Québec, cette fois.

    En attendant, Stéphane Le Béchec, qui ne produit désormais plus que de l’herbe, « mon lait est impropre à la consommation », a décidé de « porter plainte contre l’Etat français au niveau européen ».

    « En France, c’est à toi de démontrer qu’il y a une nuisance. Mais pour la législation européenne, à partir du moment où plusieurs cas similaires sont constatés, c’est aux opérateurs de démontrer qu’il n’y a pas de nuisance. Et des gens impactés, d’une manière ou d’une autre, rien que sur la circonscription de Loudéac-Lamballe, j’en connais au moins une soixantaine ! »

    En tout cas, « Si je ne vais pas jusqu’au bout, tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai dit depuis le début n’a pas de sens. ça m’a coûté trop cher. » Stéphane Le Béchec a eu de sérieux problèmes de santé, notamment cardiaques, lui aussi.

    Il participe par ailleurs à une étude lancée début mai par l’l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans cinq départements (dont les Côtes-d’Armor).

    De même, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a lancé de son côté une étude pour tenter de déterminer l’impact des ondes sur les animaux.

    Ils s’écoulera encore de longues années avant que leurs résultats puissent être communiqués…

    actu.fr/bretagne

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    À lire aussi

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    Pour rappel

    Le prix du vent

    Des éoliennes, des bêtes et des hommes

    Baptiste Chouet (Illustrations)
    Sioux Berger (Auteur)
    Maxime Poisot (Scénario)

  • Le projet d’éoliennes INDUSTRIELLES à Brebières

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-BREBIERES-BREBIERES

    Le dossier peut être consulté, avant le jeudi 13 juillet, à la préfecture du Pas-de-Calais.

    Un dossier sous format numérique est déposé en mairies de Brebières et de nombreuses communes environnantes -aux heures d’ouverture 

    Heures d’ouverture pour la mairie de Brebières : Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 08 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 17 h 00 ; jeudi de 13 h 30 à 17 h 00.

    Les personnes qui auraient des observations à faire valoir au sujet de cette installation sont invitées :

    – soit à les consigner sur le registre ouvert, à cet effet, en mairie de Brebières jusqu’au mercredi 12 juillet 2023 inclus,

    – soit à les transmettre par courrier en mairie de Brebières ou les formuler à M. Pierre-Yves DAMBRINE, commissaire-enquêteur, qui sera présent en cette mairie le mercredi 12 juillet 2023 de 14 h à 17 h

    Les observations et propositions du public pourront également être formulées jusqu’au mercredi 12 juillet 2023 inclus, à l’adresse suivante :

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-BREBIERES-BREBIERES

    Rubrique « Déposer une observation ».

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    Commentaire trouvé sur le site de la préfecture

    Sujet : n’allons pas trop vite dans nos possibles erreurs, contre ce projet

    Si il convient de trouver des alternatives au nucléaire, compte tenu des risques et des problèmes de déchets sans solution viable, il convient toutefois de rester vigilant et de réfléchir avant que les problèmes se généralisent.
    N’est ce pas le cas avec l’éolien puisque le ministère de l’agriculture vient de commander une étude sur les éventuels liens de cause à effet entre les problèmes des élevages et les infrastructures industrielles telles que les éoliennes.
    https://vienne.chambre-agriculture.fr/actualites/toutes-les-actualites/detail-de-lactualite/actualites/equipements-electriques-et-de-communication-quels-impacts-sur-lelevage-2/
    Si une telle étude est commandée, c’est qu’il y a eu une remontée de problème, problèmes qui sont pour certains entre les mains de la justice (Nozay par exemple avec le parc des 4 Seigneurs).
    Ces éléments me poussent à être contre ce nouveau projet de parc éolien.

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    A la date de la publication de cet article 

    La commune de Corbehem est favorable au projet ; les communes de Brebières, Fresnes et Quiéry sont défavorables.

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    Pour avoir des idées à mettre sur le dossier d’enquête publique, voici quelques contributions :

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    Communiqué de presse envoyé le 4 juillet

    Des habitants des communes concernées par les projets d’éoliennes INDUSTRIELLES du Val de Sensée, de la Vallée de l’Escrebieux et de Brebières se sont réunis le 30 juin pour faire le point.

    Il a été décidé de se rencontrer systématiquement pour agir ensemble sur l’un ou l’autre des projets.

    Actuellement, le projet du Val de Sensée a été rejeté par le préfet du Pas-de-Calais ; mais, comme prévu, ENGIE, le promoteur, a fait appel devant la Cour administratif d’appel de Douai.
    Le projet de la vallée de l’Escrebieux a aussi été rejeté, le 6 juin, par le préfet du Pas-de-Calais. Les promoteurs VALECO et INTERVENT ont deux mois pour faire appel devant la même juridiction.

    Le projet d’implantation de trois éoliennes INDUSTRIELLES à Brebières à l’initiative des mêmes promoteurs (VALECO et INTERVENT) en est au stade de l’enquête publique qui se termine le 12 juillet. Pour l’instant, les conseils municipaux de Brebières, Fresnes et Quiéry ont émis un vote défavorable au projet.

    On peut penser que les promoteurs vont commencer à se poser des questions sur l’intérêt de continuer à s’implanter sur la communauté de communes Osartis-Marquion puisqu’ils subissent des oppositions, de la part du préfet mais aussi de communes et de citoyens.

    Notre communauté de communes est déjà bien impactée. Le parc des Quintefeuilles déjà réalisé compte onze éoliennes INDUSTRIELLES -car celles de Villers ont été refusées-, il ne concerne donc que (!) Haucourt (huit machines) et Cagnicourt (trois machines), affecte aussi Cagnicourt, mais également fortement beaucoup d’autres : Dury, Eterpigny, Etaing, Récourt, Saudemont, Lécluse, Tortequesne, … Par ailleurs, bien d’autres communes ont des éoliennes : Bullecourt, Vis-en-Artois, Hendecourt/Cagnicourt, Quéant, Inchy-en-Artois, Lagnicourt-Marcel, Graincourt/Havrincourt, Pronville. Sans compter les parcs des communes limitrophes d’Osartis-Marquion (Croisilles, L’enclave Moeuvres Boursies Doignies, Morchies etc…..).

    Cela nous paraît beaucoup trop.
    C’est pour cela que nous continuerons ensemble la bataille contre ces projets d’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES.

    Un tract est en cours de distribution sur la commune de Brebières

    https://aspectvaldesensee.wixsite.com/my-site

    https://escrebieux-environnement.fr

    Jean Pierre MOREAU, Brebières : option.moreau@orange.fr

  • Eoliennes et poison

    Les éoliennes sont construites avec de l’hexafluorure de soufre (SF6), le plus connu des gaz à effet de serre. Ce gaz permet de construire des éoliennes plus compactes. Mais problème : 1 kg de SF6 est nuisible pour le climat et équivaut à 23 000 kg de CO2. Selon les statistiques officielles, il n’y a que des petites quantités de ce gaz dans l’air. Mais aujourd’hui, il est à l’origine de plus d’effet de serre que l’ensemble du trafic aérien que l’on veut supprimer ! La tendance est à l’augmentation vu que des incompétents donnent la priorité aux éoliennes !

    EXTRAORDINAIRE ! Ils sont soit incompétents, soit machiavéliques !

    https://www.tagesschau.de/wirtschaft/technologie/erneuerbare-energien-windkraft-treibhausgas-sf6-101.html

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    Les parcs éoliens doivent être étendus plus rapidement. Mais les systèmes contiennent une substance qui contribue à l’effet de serre. Bien que cela puisse être évité, l’UE veut permettre de longues périodes de transition.

    Des alternatives au SF6 existent. Siemens Energy les a développés il y a longtemps pour les éoliennes de la filiale Gamesa. Là, les interrupteurs sont placés dans un tube à vide et sont donc parfaitement isolés. Divers fournisseurs d’interrupteurs haute tension, qui sont utilisés dans de petites sous-stations et qui ont également été isolés avec le gaz problématique jusqu’à présent, ont déjà opté pour des alternatives climatiquement neutres. Seuls les fabricants d’éoliennes continuent d’insister dans la rude concurrence des prix sur le fait que le tueur climatique est toujours indispensable.

  • Efficacité des éoliennes

    Contrairement aux idées reçues, les éoliennes ne sont ni efficaces ni, dans de nombreux cas, bonnes pour l’environnement

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    Les affirmations selon lesquelles l’énergie éolienne est favorable à l’environnement ne tiennent souvent pas compte des effets néfastes que ces projets peuvent avoir sur la faune et les écosystèmes, dissimulant ainsi le « coût réel » de ces initiatives.

    Les projets d’énergie éolienne peuvent menacer les oiseaux qui volent dans leur voisinage et entraîner un déclin de leur population ; ils peuvent nuire à la vie marine en raison de la pollution sonore et affecter la croissance des plantes dans la région où ils sont implantés. Stimulée par les subventions accordées par le gouvernement, la croissance des projets éoliens a suscité des inquiétudes quant aux impacts cumulés qu’ils ont sur l’environnement.

    Les protestations contre les projets d’énergie éolienne se sont multipliées dans le monde entier. Aux États-Unis, des personnes se sont opposées à l’installation de turbines éoliennes dans le lac Érié en raison des inquiétudes suscitées par l’impact environnemental du projet.

    Dans le New Jersey, des manifestants ont demandé la suspension du développement d’un parc éolien en mer qui, selon eux, a provoqué l’échouage de dauphins et de baleines sur le rivage.

    En Norvège, l’activiste climatique Greta Thunberg a protesté contre un projet de construction de deux parcs éoliens sur les pâturages de rennes des Samis. Les Samis sont le seul peuple autochtone reconnu au sein de l’UE et affirment que leur tradition d’élevage de rennes sera mise en péril par les parcs éoliens.

    Danger pour les oiseaux et les baleines

    Les pales des éoliennes peuvent être fatales aux oiseaux. Lorsque les premières centrales éoliennes commerciales ont été installées, elles n’avaient pas pris en compte l’impact du projet sur les oiseaux et d’autres créatures volantes comme les chauves-souris. Non seulement les oiseaux sont blessés en entrant en collision avec les pales, mais les chauves-souris volantes peuvent être affectées par les changements de pression de l’air résultant de la rotation des pales.

    La prolifération des éoliennes constituerait un danger important pour la population de rapaces, qui serait déjà en déclin dans certaines régions.

    Une analyse de l’Associated Press a révélé qu’un nombre important d’aigles mouraient alors que les poursuites pénales étaient moins nombreuses, ce qui suggère un « compromis » intentionnel entre la mort des oiseaux et la mise en œuvre d’une production d’énergie propre.

    « Ils se défilent face aux compagnies éoliennes », a déclaré Mike Lockhart, un ancien biologiste du U.S. Fish and Wildlife Service sur le site. « Je pense qu’ils tuent beaucoup plus d’aigles qu’ils ne l’avaient prévu. »

    On estime que les dizaines de permis pour des projets éoliens approuvés ou en cours d’approbation entraîneront la mort d’environ 6.000 aigles sur plusieurs décennies aux États-Unis.

    Un article de 2013 a estimé à 234.000 le nombre moyen d’oiseaux tués chaque année aux États-Unis à la suite de collisions avec des installations éoliennes. Avec environ 50.000 mégawatts de capacité installée dans le pays, cela représente environ 4,68 décès d’oiseaux par mégawatt.

    L’administration Biden s’est fixée pour objectif de déployer 30.000 mégawatts de capacité éolienne en mer d’ici à 2030. À raison de 4,68 oiseaux morts par mégawatt, cela pourrait entraîner la mort de 140.000 oiseaux supplémentaires par an.

    L’installation d’éoliennes et le bruit généré par leur fonctionnement peuvent avoir un effet néfaste sur les baleines.

    L’année dernière, un responsable du Northeast Fisheries Science Center (NEFSC) de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a mis en garde contre la mise en place de projets éoliens au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre, car cela menacerait la population de baleines franches de la région.

    En 2011, on comptait environ 478 de ces cétacés, un nombre qui est tombé à 350 en 2022. En janvier, le représentant Jeff Van Drew (Parti républicain – New Jersey) a demandé l’arrêt de l’activité éolienne offshore dans le New Jersey après qu’un nombre « sans précédent » de baleines se soit échoué sur le rivage dans la région.

    Changements climatiques et environnementaux

    Les projets éoliens modifient les habitats où ils sont implantés, en changeant la végétation et d’autres caractéristiques du paysage de la région. L’implantation d’un parc éolien nécessite la création d’espaces ouverts. Les grands espaces ont tendance à augmenter la vitesse du vent et de la lumière. Ces changements minimes peuvent entraîner une hausse des températures et une baisse du taux d’humidité.

    Des températures plus élevées la nuit peuvent amener les plantes à dégager plus de CO2 que d’ordinaire. Ce dioxyde de carbone est essentiel à la croissance des plantes. En libérant le CO2, la croissance des plantes peut donc être affectée. Dans les zones agricoles où des éoliennes sont installées, cela pourrait se traduire par une baisse du rendement des cultures.

    Une étude réalisée en 2018 a révélé que l’énergie éolienne peut avoir un impact sur le climat en modifiant la couche limite de l’atmosphère. « Nous constatons que la production de la demande actuelle d’électricité aux États-Unis par l’énergie éolienne entraînerait un réchauffement de 0,24 degré Celsius des températures de surface des États-Unis continentaux », indique l’étude.

    L’effet de réchauffement s’est avéré le plus fort la nuit, avec un effet de réchauffement nocturne observé dans 28 parcs éoliens opérationnels aux États-Unis.

    Une étude datant de 2010 a révélé que « les impacts des éoliennes sur les conditions météorologiques de surface sont susceptibles d’affecter les pratiques agricoles ainsi que les communautés vivant dans les zones résidentielles autour des parcs ».

    Ni bon marché ni fiable

    Outre les coûts environnementaux considérables, l’énergie éolienne n’est pas aussi bon marché qu’on le prétend généralement. On affirme que l’électricité éolienne est moins chère que d’autres sources d’énergie comme le charbon et le gaz en citant généralement une mesure connue sous le nom de « coûts nivelés de l’énergie » (LCOE).

    Cependant, le LCOE ne donne pas une image complète de la situation. Il ne calcule le coût de la production d’électricité que lorsque la source d’énergie produit effectivement de l’électricité. Le LCOE ne tient pas compte de tous les coûts liés à la production d’électricité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui est nécessaire pour assurer la fiabilité d’un réseau électrique.

    Par exemple, les centrales éoliennes ne produisent pas d’électricité lorsqu’il n’y a pas de vent ou leur production d’électricité diminue lorsque les vents sont faibles.

    Dans de telles situations, les centrales au charbon et au gaz doivent compenser le manque de production. Les centrales au gaz et au charbon qui sont maintenues en veille ont tendance à avoir des coûts d’exploitation plus élevés que si elles fonctionnaient 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ces dépenses doivent donc être prises en compte dans le calcul du coût réel de l’énergie éolienne.

    Dans un article publié en 2023, Wade Allison, mathématicien et physicien à l’université d’Oxford, a calculé le coût de la production d’électricité éolienne avec un rendement de 100 %. Il a constaté que si le vent souffle à 10 mètres par seconde (environ 22 mph), la puissance générée est de 600 watts par mètre carré.

    Ainsi, pour produire 3.200 millions de watts d’électricité, soit la même puissance que Hinkley Point C, un projet de centrale nucléaire à zéro émission de carbone en Angleterre, il faudrait 5,5 millions de mètres carrés de surface balayée par les turbines.

    Cependant, la performance réelle de l’énergie éolienne est bien pire puisque les calculs sont basés sur un rendement de 100%, a-t-il déclaré. Or, le rendement moyen des éoliennes n’est que de 35 à 45 %. Cela signifie que les éoliennes ne peuvent en moyenne convertir en électricité que 35 à 45 % de l’énergie cinétique captée.

    « Si le vent tombe à mi-vitesse, la puissance disponible diminue d’un facteur 8. Pire encore, si la vitesse du vent double, la puissance fournie est multipliée par 8, ce qui oblige à éteindre l’éolienne pour sa propre préservation », indique le document.

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    Pays-Bas: des éoliennes en pause

    pour laisser passer les oiseaux

    Des éoliennes en mer du Nord ont été le weekend dernier mises à l’arrêt durant quelques heures afin de garantir un passage sûr à des oiseaux migrateurs, ont annoncé lundi les Pays-Bas se targuant d’une première mondiale.

    Les pales d’éoliennes situées au large des villages de Borssele (ouest) et d’Egmond aan Zee (nord) ont presque cessé de tourner quatre heures samedi alors qu’une « migration massive d’oiseaux » était attendue, a précisé le gouvernement néerlandais.

    Ce premier arrêt fait partie de la phase pilote d’une mesure qui doit être mise en œuvre régulièrement à partir de l’automne. « Il s’agit d’une première mondiale », s’est félicité le ministre néerlandais de l’Énergie Rob Jetten. « Nulle part au monde les parcs éoliens en mer ne sont arrêtés pour protéger les oiseaux lors de migrations massives », a-t-il poursuivi, cité dans un communiqué.

    Les propriétaires de parcs éoliens devront réduire la vitesse des éoliennes à un maximum de deux rotations par minute pendant lors des pics nocturnes prévus, a précisé le gouvernement. À cette vitesse « très lente », « pour nous et les oiseaux, c’est presque comme s’ils étaient complètement à l’arrêt », a souligné à l’AFP Pieter ten Bruggencate, porte-parole du ministère des affaires Économiques et du Climat.

    « La manière la plus écologiquement responsable possible »

    Des experts parviennent à prédire la migration des oiseaux deux jours à l’avance, qui donne selon le gouvernement le temps au gestionnaire de réseau TenneT « de garantir la stabilité du réseau à haute tension ».

    Les parcs éoliens en construction et les futurs parcs éoliens devront respecter la mesure, dont l’efficacité sera revue en permanence, selon l’exécutif. « Deux fois par an, au printemps et en automne, des millions d’oiseaux traversent la mer du Nord certaines nuits », a indiqué Tim van Oijen de l’organisation de protection des oiseaux « Vogelbescherming Nederland », cité dans le communiqué.

    Notant la croissance du nombre de parcs éoliens en mer du Nord, il souligne qu’il est « extrêmement important que nous le fassions de la manière la plus écologiquement responsable possible ».

    https://www.epochtimes.fr/pays-bas-des-eoliennes-en-pause-pour-laisser-passer-les-oiseaux-2317096.html