Auteur/autrice : Escrebieux

  • Les éoliennes terrestres : une horreur

    1 / Les éoliennes mettent en péril la santé des riverains et des élevages

    • Les bruits, les champs magnétiques, l’effet stroboscopique en plein soleil…
    • Installées à 500 m des habitations pour des éoliennes jusqu’à 240 m (si les règles allemandes étaient appliquées en Bretagne, il n’y aurait plus d’éoliennes possibles),
    • Installées sur un « timbre-poste », la surface des zones potentielles possibles étant faible sur notre territoire.

    2/ Les éoliennes abîment durablement les paysages

    • L’horizon est criblé de toutes parts et la nuit le ciel est pollué de clignotants rouges incessants,
    • Les promesses de baux emphytéotiques signés avec les propriétaires sont de 80 ans, favorisant le repowering (le repowering -renouvellement- d’un parc éolien consiste à remplacer les éoliennes anciennes, généralement plus petites, par des turbines ou ensembles mât/turbines/pales de conceptions plus récentes, généralement plus grandes et ayant un meilleur rendement).

    3/ Les éoliennes massacrent la nature, la biodiversité, la flore et faune sauvages

    • Un Bétonnage irréversible puisque exclus des démantèlements au bout de 15 ans,
    • Une Hausse de la mortalité des animaux sauvages prévisible sur la zone,
    • Disparition d’une zone naturelle existante et riche, alors que nos communautés de communes nous incitent à en recréer (!) : comment accepter que les barrières légales de « protection des espèces et de la biodiversité » soient purement et simplement supprimées par l’Etat (en cours) ?

    4/ Les éoliennes ne sont pas écologiques

    • Les pales ne sont pas recyclables,
    • Les matériaux viennent de Chine,
    • 1 500 T de béton sont nécessaires par éolienne …
    • La dépollution est plus qu’incertaine : quels recours possibles contre des sociétés au capital ridicule détenu par des fonds étrangers ?

    5/ Les éoliennes désespèrent la majorité des ruraux qui n’en veulent pas

    • De nombreux foyers sont touchés, l’habitat étant très dispersé autour de Carentoir sur 5 communes,
    • La perte de la valeur immobilière : qui accepterait de perdre 30% de la valeur de sa maison du jour au lendemain ?

    6/ Les éoliennes sont d’une injustice terrible

    • Favorisent quelques propriétaires terriens qui vivent parfois loin : 15 000 € de loyer par an pendant 15 ans, sur un terrain qui vaut 1 000 €. Pourquoi les promoteurs n’achètent-ils pas le terrain ?
    • Ruinent les activités économiques et leurs perspectives de la grande majorité des riverains : tourisme local, patrimoines classés, agriculture… : Qui voudrait habiter ou venir séjourner sous les éoliennes ? Pourquoi sacrifier ces pans d’activité à l’heure de la revitalisation des campagnes ?

    7/ Les éoliennes ne sont que des produits financiers

    • au profit d’investisseurs et de fonds de pensions étrangers. Quelle industrie réalise en moyenne 30% de résultat net garanti 12 ans ?
    • à coup de deniers publics et de subventions.

    Et enfin….

    8 / Les éoliennes terrestres ne répondent pas aux enjeux énergétiques

    • Un rendement de 22% et un fonctionnement de manière intermittente
    • 1 éolienne terrestre de 2 MW fournit en moyenne l’énergie nécessaire à 94 habitants ! (à ne pas confondre avec les besoins électriques qui eux sont déjà largement décarbonés)
    • 8000 éoliennes installées actuellement fournissent 1,3% de l’énergie nécessaire à la France ; on prévoit 15 000 éoliennes de plus pour 2028, soit 3,9% des besoins (!). Qui va se rendre compte de ce calcul simple ?

    Au nom d’idéologies, les éoliennes terrestres ne répondent pas aux enjeux qui sont les nôtres et n’ont d’écologique que l’image . Comment faire pour arrêter ce massacre ?

  • Envoyé aux élu.es du secteur

    Non aux éoliennes INDUSTRIELLES

    Le projet d’implantation de trois éoliennes (pour l’instant) dans la vallée de l’Escrebieux devrait impacter deux communes, Izel et Quiéry, dans la communauté de communes Osartis-Marquion. Les éoliennes seront aussi visibles sur trois communes de la CAHC : Bois-Bernard, Drocourt et Hénin-Beaumont.

    L’enquête publique, prévue au départ en mars 2023, est déjà en cours et se termine le 7 décembre :

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-LA-VALLEE-DE-L-ESCREBIEUX-IZEL-LES-EQUERCHIN-QUIERY-LA-MOTTE
    Nous sommes opposés à ce projet pour diverses raisons ; notamment celles-ci :

    – Pollutions visuelle et sonore

    – Dégradation des terres environnantes

    – La distance de 500 m des habitations est respectée ; sauf que ce sont maintenant des éoliennes de 200 m de hauteur, donc de plus en plus hautes !

    – Notre paysage est déjà bien dégradé avec l’autoroute, le TGV et la ligne Très Haute Tension : cela suffit !

    – Nos oreilles sont déjà bien agressées avec l’autoroute et le TGV : cela suffit !

    – La région des Hauts-de-France, qui représente à peine 6 % du territoire, fournit déjà 28 % de la production électrique par cette énergie renouvelable : cela suffit !

    Stop au massacre de nos campagnes !

    Nous préférons les champs et les cultures qui nous nourrissent plutôt que du béton.
    Nous allons intervenir lors que l’enquête publique.

    Nous avons aussi prévu un rassemblement le samedi 19 novembre à 15 h près du terrain de foot d’Izel-lès-Équerchin.

    Ce rassemblement permettra de visualiser les éoliennes avec des ballons gonflés à 200 mètres de hauteur !

    Nous comptons sur vous pour :

    – prévenir les habitants de votre commune

    – venir le 19 novembre pour soutenir cette opposition aux éoliennes industrielles.
    Tout ce que vous pourrez faire sera le bienvenu … et nous vous en remercions.

  • Rassemblement le 19 novembre

    Pour en savoir plus 

    Rassemblement le 10 novembre à 15 h ; à l’emplacement prévu par les promoteurs ;

    suivre le chemin qui longe le terrain de foot d’Izel.

    Pour en savoir beaucoup plus, allez sur la page « LES ACTIONS » :

  • Les promoteurs nous méprisent

    Voilà ce qu’ils osent écrire !


    « Plusieurs observations font état d’une inquiétude par rapport à une évolution qu’ils jugeraient négative de leur cadre de vie (perturbation visuelle, acoustique, santé). Ces remarques (nuisances visuelles, sonores…) reposent principalement sur des postulats diffusés par les opposants que l’éolien est à la fois inutile et source de nuisances. Le comportement de ces personnes est souvent qualifié de NIMBY (Not in my back yard). Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge. Leur souci principal affiché est la protection du paysage, pour les années à venir, dans l’état « naturel » qu’ils connaissent. Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne. La protection de la beauté de la nature est le dénominateur qui réunit tous les détracteurs de l’éolien. Ces personnes ont une opinion prédéterminée et considèrent que l’éolien industriel n’a pas sa place à la campagne. Bien souvent, les interrogations et les réticences locales proviennent aussi d’un manque de communication des pouvoirs publics pour expliquer au grand public les enjeux auxquels nous sommes collectivement confrontés et qui ont abouti à la mise en place de politiques gouvernementales pour développer les énergies renouvelables. Ce manque de communication claire et régulière sur les choix énergétiques de la France et leur justification par les pouvoirs publics, laisse libre le champ de la communication aux opposants aux projets éoliens qui diffusent via Internet des informations erronées, incomplètes, alarmistes et source d’anxiété auprès du public en recherche d’information. »

    ** **

    Commentaires

    « Source de nuisance » : c’est tellement évident … sauf pour les promoteurs.

    « NIMBY » : Il suffit de lire les commentaires pendant la « période de concertation » pour se rendre compte qu’ils utilisent des mots savants qui ne conviennent pas à la situation. Tout le monde sait très bien que nous nous battons sur l’idée suivants : « pas d’éoliennes INDUSTRIELLES, ni ici, ni ailleurs ». C’est très clair qu’on n’en veut pas dans la vallée de l’Escrebieux. C’est très clair qu’on ne veut pas de ces éoliennes INDUSTRIELLES ailleurs.

    «  Ce sont fréquemment des personnes qui n’intègrent pas complètement le tissu social local qui les héberge » : c’est le summum de l’incorrection. Voilà des opérateurs qui arrivent chez nous, qui ne connaissent pas notre histoire et qui se permettent de juger les habitants ! Autrement dit, les personnes qui s’opposent à ce projet sont des asociaux des villages ! On fait mieux pour trouver des arguments percutants.

    «  Pour eux, la seule activité compatible avec leur vision de la nature est le tourisme, car c’est lui qui valorise le côté esthétique de la campagne ». Le tourisme, c’est ce que pensent les habitants de notre vallée ! Mais où vont-ils chercher cela ? Où ont-ils trouvé trace d’envie d’installation d’hôtels dans notre coin de campagne. On peut vraiment dire que leur imagination est débordante … et à côté de la plaque.

    Ces promoteurs n’ont même pas respecté leurs propositions ; notamment celle d’organiser des réunions de quartier. Ils ont eu trop peur certainement de ne pas savoir répondre aux affirmations ou questions des habitants.

    La fin de leur plaidoirie est lamentable. Ce n’est pas de leur faute si les opposants sont dans l’erreur. C’est parce que les pouvoirs publics n’ont pas bien fait leur boulot pour faire comprendre qu’il est utile et même obligatoire d’installer des éoliennes industrielles.


    Pour bien enfoncer le clou, il faut terminer sur cet argument massue :

    «  Ce manque de communication claire et régulière » … « laisse libre le champ de la communication aux opposants aux projets éoliens qui diffusent via Internet des informations erronées, incomplètes, alarmistes et source d’anxiété auprès du public en recherche d’information. »

    Bien entendu, Intervent-Valéco-Alterric n’a rien à se reprocher !

  • La nature en otage…

    « Les climatosceptiques sont à court d’arguments. L’été 2022 s’est imposé comme la vitrine des conséquences dramatiques du dérèglement. La sécheresse conjuguée aux incendies a frappé douloureusement l’Europe tandis qu’aux États-Unis, les inondations emportaient l’espoir de sérénité. C’est dans la précipitation qu’il a fallu réagir, comme si cette situation n’était pas prévisible. Mais les solutions ne seraient-elles pas pires que le mal ?

    Lorsque l’on voit se multiplier des “bassines” couvrant 8 hectares (parfois 18 hectares) pour arroser, au prix du déclin de la ressource sans se poser la question d’un autre modèle agricole, on reste plus que perplexe. Cette nouvelle pratique ajoute à une artificialisation galopante.

    Au nom de l’indispensable développement des énergies renouvelables, notre territoire se couvre de panneaux photovoltaïques qui sont autant d’espaces fermés à l’épanouissement de la biodiversité. L’éolien ou l’hydroélectrique implanté dans des zones inopportunes participent à l’appauvrissement. Et comme si cette progression ravageuse n’y suffisait pas, les textes de simplification permettant d’accélérer la démarche se profilent à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

    Dans la même veine, la guerre en Ukraine contribue à dégrader la nature au niveau européen. La Commission européenne a, en effet, autorisé les États membres à sacrifier les jachères, à nouveau en 2023, pour produire davantage de céréales en prévision du blocage ukrainien. 
    En France, nous exportons déjà plus de 40% de notre production, faut-il mettre à mal les derniers refuges pour la faune afin de produire davantage ? »

    Partout la biodiversité recule devant les circonstances jugées prioritaires. Il y a près d’un an, à Marseille, lors du Congrès Mondial de l’UICN, le Président de la République avait affirmé que la biodiversité devait être considérée au même niveau que la question climatique. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il est urgent de prendre en compte le vivant qui nous entoure. Dans l’intérêt de l’humanité et par simple devoir éthique.

  • Les éoliennes « tueuses » de Nozay

    Didier Potiron et sa femme Murielle jettent l’éponge après dix ans de bataille judiciaire contre le parc éolien de Nozay en Loire-Atlantique. Leur ferme, leur maison et leurs animaux sont vendus et ils quitteront les lieux en novembre 2022.

    « C’était la ferme de mes parents depuis 1969 », remarque Didier Potiron à L’Éclaireur. Les propriétaires du Gaec du Lody à Puceul, près de Nozay dans le nord de la Loire-Atlantique, ont décidé de vendre leur exploitation et leur maison après avoir vu plus de 450 de leurs vaches mourir en l’espace de dix ans, depuis que le parc éolien des Quatre Seigneurs a été construit. Certaines éoliennes se trouvent à moins de 600 mètres de leur ferme et sont à l’origine de tous leurs problèmes, affirment-ils.

    « C’est très difficile à accepter mais on a suffisamment perdu de temps et d’énergie », reconnaît l’agriculteur, au micro de France Bleu. La ferme a été mise en vente en juin dernier.

    L’exploitation sera vendue officiellement à un agriculteur céréalier de l’Yonne d’ici un mois. Ce dernier « ne voulait ni de la maison, ni du matériel, ni des vaches », alors le couple Potiron a fait différents lots. Dix jours plus tard, ils ont trouvé un acheteur pour la maison.

    « Aucune explication sur la cause de la mortalité »

    Dès la construction du parc éolien, les Potiron ont connu une surmortalité de leurs bêtes. « On est passé d’une moyenne de 10-15 bêtes mortes par an entre 2010 et 2012 à une moyenne de 50 morts par an, toutes catégories confondues (vaches, veaux, génisses…) depuis 2012 », détaille le couple, qui a arrêté de faire des autopsies qu’il devait payer de ses poches. « On avait toujours la même réponse : aucune explication sur la cause de la mortalité. »

    En plus de la mortalité, les problèmes qui touchent le troupeau sont multiples :  forte baisse de la production et de la qualité du lait, animaux stressés, problèmes de vêlage, pattes gonflées, yeux exorbités, comportement anormal.

    « Il y a environ un tiers du troupeau que je suis obligé de traîner dans la salle de traite matin et soir », raconte Didier Potiron.

    « Aux beaux jours, quand les vaches sont dehors, ça va mieux. Les problèmes surviennent surtout l’hiver, quand elles sont confinées à l’intérieur », remarquent les agriculteurs. D’autres animaux de la ferme, chats et chiens, sont également « victimes régulièrement de convulsions et de désorientation ».

    Problèmes de santé chez les humains

    Didier et Murielle Potiron eux-mêmes, tout comme d’autres riverains, sont victimes de problèmes de santé depuis l’arrivée des éoliennes dans leur environnement. Ils souffrent de troubles du sommeil, de grande fatigue, de maux de tête, alors que tous ces problèmes disparaissent quand ils s’éloignent de leur exploitation et de leur maison.

    En 2020, Ouest-France indiquait que Mme Potiron était en arrêt maladie et que son mari n’allait pas beaucoup mieux. L’épilepsie de l’éleveuse s’est « sérieusement aggravée depuis la construction du parc ».

    Selon les études menées par des géobiologues, tous ces maux seraient provoqués par les ondes électromagnétiques provenant du câble de cuivre reliant les huit éoliennes entre elles sous terre.

    « Tout s’est enchaîné très vite »

    N’ayant ni l’un ni l’autre de bulletin de salaire, les époux Potiron ont eu de grandes difficultés à trouver où se loger après la vente de leur maison. Ils ont fini par se trouver un gîte in-extremis.

    « Tout s’est enchaîné très vite, donc on n’a pas eu le temps d’y réfléchir. Ce que l’on souhaite déjà, c’est se poser un peu jusqu’à la fin de l’année », espèrent les agriculteurs, qui ne savent pas ce qu’ils feront de leur vie professionnelle après cette période de transition.

    « Des dizaines d’autres exploitations sont concernées en France »

    Une seule chose est sûre, c’est qu’ils ne lâcheront pas le combat judiciaire dans lequel ils se sont lancés avec l’association Animaux sous tensions. « On aimerait obtenir la vérité », assure Didier Potiron. « Des dizaines d’autres exploitations sont concernées en France ».

    Pour voir la vidéo :

    https://www.epochtimes.fr/eoliennes-tueuses-de-nozay-poussent-couple-dagriculteurs-a-abandonner-ferme-vaches-apres-longue-bataille-judiciaire-2124925.html
  • Tract distribué

    Invitation à la prochaine Assemblée Générale

    29 octobre 2022 de 10 h à 12 h ; salle des Éssarts à Quiéry-la-Motte, près de l’église

    Ordre du jour

    1. Le point sur le projet d’éoliennes dans la Vallée de l’Escrebieux
    1. Perspectives de l’association
    1. Les actions à venir
    1. Élections des membres du Conseil d’Administration

    6 membres sont à élire : avis aux amateurs

    Le Conseil d’Administration élira ensuite les quatre membres du bureau : un.e présidente, un.e vice-président.e, un.e secrétaire, un.e trésorièr.e

    1. Montant de la cotisation
    1. Le point sur le site (déjà en service) : https://escrebieux-environnement.fr
    1. Questions diverses

    ** **

    Non aux éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux

    Il est actuellement prévu l’installation de deux éoliennes à Izel-lès-Équerchin et une à Quiéry-la-Motte…. Trois autres pourraient suivre…

    Cela concerne donc en priorité ces deux communes … mais aussi Drocourt, Bois-Bernard et Beaumont…

    L’enquête publique pour ce projet d’éoliennes INDUSTRIELLES était prévue pour mars 2023. Mais, comme les responsables de cette construction (Valéco et Intervent) imposent leur volonté, cela aura lieu, en urgence, du 7 novembre au 7 décembre 2022.

    Les observations à faire valoir doivent être notifiées sur un registre en mairie d’Izel-lès-Équerchin ou de Quiéry-la-Motte. Cela peut aussi se faire par internet.

    Pour les modalités de cette enquête, vous pouvez les lire en mairie ou sur le site :

    https://escrebieux-environnement.fr/site/intervent-est-presse/

    Il faut montrer notre opposition massive à ces nouvelles installations qui détruisent notre paysage :

    1967 : l’autoroute A1 traverse notre territoire…

    1993 : la ligne TGV traverse notre territoire…

    2019 : la ligne à Très Haute Tension traverse notre territoire…

    2022 : Valéco et Intervent veulent nous imposer 3 éoliennes…

    Pour l’avenir : un projet de 3 autres éoliennes est déjà à l’étude…

    Il faut rappeler que plus de 75 % des Izellois.es et Quiérysien.nes sont opposé.es à ce projet.

    Il faut rappeler aussi que les Hauts-de-France représentent 5,7 % de la superficie de la France métropolitaine et produisent actuellement 28 % de l’électricité éolienne.

    Pour mettre fin à ce projet dans la Vallée de l’Escrebieux, il faudra continuer à mener des actions après le 7 décembre, date de la fin de l’enquête publique.

    Lors de L’Assemblée Générale de l’association ESCREBIEUX du 29 octobre, il est donc important de réfléchir ensemble à ce qu’il faudra faire.

    Les personnes dans l’impossibilité de venir pourront prendre contact :

    Pierre ROSE ; 5 ter, rue des aubépines 62490 QUIÉRY-LA-MOTTE

    Christian DEJAIGHER ; 24, rue des aubépines 62490 QUIÉRY-LA-MOTTE

    03 21 50 14 10  ou 09 83 53 28 79

  • NON au projet éolien de Saint-Maurice-des-Noues

    Saint Maurice Le Girard dit NON

    Le conseil municipal de Saint Maurice Le Girard s’est prononcé lundi 10 octobre 2022 concernant l’enquête publique d’implantation d’éoliennes industrielles à Saint-Maurice-des-Noues.

    Par 11 voix CONTRE et 3 voix POUR, l’avis est DÉFAVORABLE à ce projet.

    Un vote logique et conforme, le Conseil Municipal se raliant, dans la délibération, à l’avis de la Communauté de communes du Pays de La Châtaigneraie, émis dans le cadre du PCAET, pour l’implantation d’un parc éolien sur un site unique sur le territoire du Pays de La Châtaigneraie, sur la commune de Loge-Fougereuse.

  • Il revend son exploitation agricole

    Yann Joly éleveur dans la Somme, était secrétaire de ANAST

    https://animauxsoustension.org/accueil/

    Il y a  quelques semaines, il a revendu son exploitation après son combat perdu contre 24 mâts d’éoliennes..

    Anciens articles de presse

    Dans La voix du Nord

    Au Boisle, ses vaches laitières dépérissent, il attaque en justice le parc éolien voisin

    Agriculteur au Boisle, dans la Somme, Yann Joly poursuit le promoteur éolien Enercon dont le parc de 24 mats construit près de son exploitation qu’il accuse d’être à l’origine de la disparition de son élevage. Une première décision de justice sera rendue en janvier, et une dizaine d’éleveurs, en France, ont entamé une action similaire.

    C’est une décision de justice très importante qui sera rendue le 11 janvier prochain devant le tribunal de grande instance de Paris. Yann Joly, agriculteur au Boisle, au sud d’Hesdin à la frontière du Pas-de-Calais, attaque en justice le promoteur éolien Enercon.

    Le parc de 24 machines érigées près de son exploitation entre 2011 et 2013 serait à l’origine, selon lui, du dépérissement de son troupeau de vaches laitières, qu’il a dû envoyer à l’abattoir en 2015. « C’est très important d’un point de vue financier, car j’ai encore beaucoup de dettes à rembourser, mais également sur le plan moral. On m’a traîné dans la boue, on m’a dit que j’étais un incapable, nous en avons beaucoup souffert et j’attends une reconnaissance. »

    Un préjudice évalué à plus d’un million d’euros

    Soutenu par l’Association nationale animaux sous tension (Anast), dont il est devenu le secrétaire, et défendu par l’avocat parisien François Lafforgue lors d’une audience qui s’est déroulée mi-novembre devant le TGI de Paris, Yann Joly demande réparation à hauteur de 360 000 euros pour trouble anormal de voisinage. Mais avec des pertes annuelles estimées à 100 000 euros depuis l’abattage de son troupeau, il estime le préjudice global à plus d’un million d’euros.

    Pour l’agriculteur, les ennuis débutent en 2011, après l’installation des premiers mats. Très vite, ses vaches refusent de s’abreuver, la qualité du lait est mauvaise, et la production chute d’un tiers. Réalisé à la demande de l’éleveur, une étude menée par un expert agricole et foncier près la cour d’appel d’Amiens établit le lien de causalité entre la présence des éoliennes et la dégradation de l’état de santé de son cheptel. « Cette expertise est un élément important du dossier car elle montre la concomitance entre l’installation des éoliennes et la dégradation du troupeau, et permet d’écarter l’hypothèse d’une maladie », précise Me François Lafforgue.

    Omerta

    À la même période, un autre rapport rédigé par Alexandre Rusanof, ingénieur géologue, démontre la présence d’une rivière souterraine située sous le bâtiment d’élevage, et qui aurait pu servir de conducteur aux ondes électromagnétiques. Se pose ainsi la question d’un défaut d’isolation des câbles électriques du parc éolien.

    Dix ans après le début de ses ennuis et après avoir été contraint de mettre fin à son activité de production laitière, Yann Joly élève quelques bœufs en pâture pour valoriser ses prairies. Mais là encore, il constate des anomalies. Les bêtes ne s’abreuvent pas suffisamment, et connaissent un important déficit de croissance. Déterminé à mener son combat «  jusqu’au bout », l’agriculteur se bat aussi au sein de l’Anast pour porter la parole d’autres victimes. « De nombreux éleveurs connaissent des situations similaires, mais on se retrouve en face de gens honteux qui n’osent pas parler, finissent par céder, voire même se suicider. »

    Une dizaine de procédures judiciaires sont en cours, pour des parcs éoliens, mais aussi des lignes à haute tension.

    Un impact sur la santé humaine ?

    Pour Yann Joly, une autre bataille pourrait aussi s’engager. Ses bêtes ne seraient pas les seules à être victimes des ondes électromagnétiques produites par les éoliennes. Depuis l’installation du parc, lui et son épouse souffrent de nausées, de picotements, de douleurs dans les chevilles. « On va encore nous faire passer pour des fous, mais si ça peut tuer des bovins, pourquoi pas nous  ?» Un récent arrêt de la Cour d’appel de Toulouse a reconnu les conséquences néfastes des éoliennes sur deux habitants du Tarn. L’exploitant a, de plus, été condamné à indemniser des riverains à hauteur de 128 000 euros.

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    Éoliennes et courants parasites : des éleveurs ont saisi la justice et les procès débutent

    Ancien éleveur dans la Somme, Yann Joly accuse des courants électriques perdus, issus d’éoliennes, d’avoir ruiné sa ferme laitière. Il réclame des dédommagements au fabricant allemand d’éoliennes Enercon.

    Au titre du trouble anormal de voisinage, il réclame 350 000 € de dédommagement à Enercon. Yann Joly, ancien éleveur laitier à Boisle (Somme), accuse le fabricant allemand d’éoliennes d’avoir ruiné sa ferme laitière. L’implantation d’un parc éolien à 1,9 km, en 2011, aurait entraîné une baisse de moitié de la production laitière et une surmortalité des animaux de la ferme. La faute, selon lui, à des courants électriques perdus qui se propagent dans le sol en empruntant des passages d’eau souterrains. L’éleveur laitier a dû arrêter la production laitière en 2015 et vit grâce à 160 hectares de cultures et quelques bœufs. Conséquence : une perte d’EBE (rentabilité) de 100 000 € par an et des dettes accumulées.

    Isolation des câbles électriques

    Le 16 novembre 2021, Yann Joly a été le premier des agriculteurs soutenus par l’Association nationale animaux sous tension (Anast), à passer en justice. Le tribunal de grande instance de Paris a mis son jugement en délibéré au 11 janvier 2022. La question d’un défaut d’isolation des câbles électriques du parc éolien est posée. Murielle et Didier Potiron la posent aussi. Ce couple d’éleveurs laitiers du Puceul (Loire-Atlantique) a perdu 400 bovins en dix ans depuis l’ouverture, en 2012, du parc éolien des Quatre Seigneurs à 600 mètres de leur ferme. Ils ont entamé une action contre KGAL et Enedis et ont demandé une expertise judiciaire sur les câbles enterrés qui conduisent l’électricité des éoliennes au réseau de distribution.

    Une dizaine de plaintes d’agriculteurs

    L’avocat de l’Anast, Me François Lafforgue (cabinet TTLA), s’apprête à soutenir en justice dix autres plaintes d’agriculteurs, pour trouble anormal du voisinage. Les plaignants sont encouragés par le récent arrêt de la Cour d’appel de Toulouse qui a reconnu, pour ce motif, les conséquences néfastes des éoliennes sur deux habitants du Tarn. Six ans et demi après le dépôt de sa plainte, Yann Joly se dit toujours victime de « fatigue persistante, nausées et fourmillements dans les mains ».

    ouest-france.fr

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    Yann Joly, débouté, poursuit son combat face au parc éolien

    Après l’audience du 16 novembre dernier, le tribunal judiciaire de Paris a rendu son verdict : Yann Joly, qui a vu son troupeau laitier dépérir suite à l’implantation d’un parc éolien en 2011 et 2013, est débouté. Mais il ne lâchera pas l’affaire.

    L’annonce du jugement est un coup de massue. En portant son affaire en justice face à un promoteur éolien, Yann Joly savait que le combat serait rude. Mais être débouté ainsi, sans aucune demande de pièces complémentaires, est une déception. L’audience du 16 novembre devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris était déterminante. «Ce n’est même plus une question d’argent. Je sais que si je touche quelque chose, ce ne sera pas avant des années. Mais ma crédibilité en prend un coup. Je passe pour un farfelu, qui a tort sur toute la ligne», regrette l’ancien éleveur laitier installé au Boisle. 

    Pour rappel, l’agriculteur espérait faire reconnaître le trouble anormal de voisinage que l’implantation d’un parc éolien en 2011 puis 2013 aurait causé sur son élevage laitier. Il avait repris l’exploitation familiale en 1995 et avait beaucoup misé sur l’élevage laitier, dont les résultats étaient bons jusqu’en 2011, date de mise en service des premières éoliennes. «J’ai alors subi une baisse de production d’un tiers, et la qualité du lait était mauvaise. Je constatais aussi des soucis de pattes.» Après l’installations de nouvelles éoliennes (vingt-quatre au total), ce fut la descente aux enfers. «Mes vaches souffraient de problèmes de reins, de foie, d’infections mammaires, de mises bas compliquées… La mortalité a explosé.» 

    La cause des maux est établie grâce à l’expertise d’un géologue : les éoliennes sont construites sur une rivière souterraine qui passe sous le bâtiment d’élevage. Or, les ondes électromagnétiques sont véhiculées par l’eau. Lors d’intense activité des machines, les vaches ne s’abreuvent plus. «Elles buvaient en moyenne 3 m3 au lieu de 15 m3. Quand on sait qu’il faut 3 l d’eau pour faire 1 l de lait…» Yann a pris la lourde décision de mettre un terme à l’activité d’élevage laitier en 2015, et n’exploite plus que ses 160 ha. «Depuis la vente de mon troupeau, je perds 100 000 E d’EBE chaque année. En mai 2020, cela représentait
    1 million d’euros.
    »

    Pas d’étude scientifique 

    L’explication de ce déboutement ? «La justice a critiqué de nombreux détails du dossier, plus que le fond de l’histoire en lui-même», estime l’éleveur. Le TGI soulève notamment la non-recevabilité du rapport de Mme Nansot, experte auprès la cour d’appel d’Amiens, intitulé «préjudice économique sur la production laitière depuis l’installation des parcs éoliens à proximité du site d’élevage». Elle s’y réfère à la géobiologie «qui n’est pas prise au sérieux par la communauté scientifique», est-il noté dans le jugement. Il est donc estimé que «les demandeurs sont défaillants à rapporter la preuve du lien de causalité entre les troubles anormaux et la présence des éoliennes.» Le tribunal indique même qu’«à ce jour, il n’existe pas d’étude scientifique ayant démontré que les éoliennes peuvent avoir un impact sanitaire sur les animaux et notamment sur les bovins».

    L’union fera-t-elle la force ? 

    Pas de quoi décourager Yann Joly cependant. «Nous allons faire appel», assure-t-il. Il compte notamment sur le collectif pour faire bouger les lignes. C’est aussi le discours de maître François Lafforgue, son avocat, qui défend de plus en plus de dossiers similaires, d’agriculteurs réunis au sein de l’Anast (Association nationale animaux sous tension). 

    Blessé, l’agriculteur entend «ne pas attendre une éventuelle victoire pour vivre». Une reconnaissance de la nuisibilité des éoliennes lui rendrait sa crédibilité, et un dédommagement financier serait un espoir pour l’avenir. «Je pourrais ainsi permettre à ma fille, passionnée d’élevage, de s’installer. Aujourd’hui, remonter un troupeau laitier au même endroit est voué à l’échec.»

    action-agricole-picarde.com

  • Parc éolien de Nozay

    Cela faisait dix ans qu’ils se battaient contre le parc éolien de Nozay, au nord de la Loire-Atlantique. Didier Potiron et sa femme, éleveurs bovins, vendent leur exploitation.

    Après dix ans de combat contre le parc éolien de Nozay, un couple d’agriculteurs jette l’éponge ! Didier Potiron et sa femme Murielle, éleveurs bovins, ont décidé de vendre leur exploitation, sur la commune voisine de Puceul, à environ 700 mètres des éoliennes installées en 2012, au nord de la Loire-Atlantique.

    Plus de 450 vaches mortes en dix ans selon les éleveurs

    Cela fait des années que le couple d’éleveurs bovins est engagé dans une bataille judiciaire contre l’exploitant du parc, qu’il accuse d’être à l’origine de baisse de production laitière, de maladies et de surmortalité sur les vaches de la ferme. « Il y a environ un tiers du troupeau que je suis obligé de traîner dans la salle de traite matin et soir », se désole Didier Potiron qui comptabilise plus de 450 vaches mortes depuis dix ans.  Beaucoup de promesses, mais rien.

    Des années de bras de fer, à coups de rapports d’experts qui se contredisent. Didier Potiron et sa femme frappent à toutes les portes : élus locaux, monde agricole… Le dossier remonte même jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat. « Beaucoup de promesses, mais rien. Aucun soutien de qui que ce soit. »

    Essorés par ce combat, les éleveurs décident de vendre l’exploitation qui appartenait à leur famille depuis plus de 50 ans, la mort dans l’âme. « C’est très difficile à accepter mais on a suffisamment perdu de temps, et d’énergie. On va faire une pause. Et après on verra… », confie Didier Potiron. 

    Une décision de justice le 18 octobre

    Avec au moins un espoir, que la juste donne un jour raison aux agriculteurs. « Il sera trop tard, concède l’éleveur. Mais au moins on aura la vérité. C’est ce qu’on cherche depuis le début. »

    La cour d’appel de Rennes rendra prochainement son arrêt, le 18 octobre, autorisant ou non une nouvelle expertise, cette fois sur la présence d’ondes électromagnétiques en souterrain, provenant des câbles des éoliennes.

    D’ici un mois, l’exploitation sera officiellement vendue à un agriculteur céréalier de l’Yonne. Le couple d’éleveurs y mettait un point d’honneur, il n’y aura plus de vaches sur cette exploitation. 

    France bleu Loire Océan