Les villages martyrs de l’Aisne


Cela se passe à Puisieux Clanlieu (Aisne)

COMMUNIQUE de PRESSE
SOS DANGER EOLIEN, le 30 novembre 2022
Des éoliennes, des hommes et de leur santé


10% de malades dans la population impactée de certains villages de l’Aisne et bientôt 20% avec le doublement éolien programmé par le projet de loi Borne : l’accélération du déploiement des ENR.
Ce nouveau scandale sanitaire en devenir: à l’exemple du GPSE pour les animaux d’élevage, SOS Danger Eolien demande en conséquence que l’État finance le déménagement, à leur demande, des habitants dont la santé est mise en péril par ce déploiement anarchique dans leur vie quotidienne actuelle.
L’association SOS Danger Eolien a déposé 111 attestations de malades à la préfecture de Laon en 2020 et 248 réclamations ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) dans le courant de l’année 2021 par lots de 50. La préfecture n’a répondu ni aux attestations ni aux réclamations depuis un an et la DGS (Direction Générale de la Santé), mise au courant, a adressé une lettre à SOS Danger Eolien le 13 janvier 2022 indiquant :
«Dans son avis rendu en 2017, l’Anses précise que les données disponibles ne mettent pas en évidence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés aux infrasons et basses fréquences…»
Elle rappelle également qu’une étude épidémiologique, RIBEolh, est en cours de réalisation sur le syndrome éolien (effets des fréquences acoustiques audibles) et qu’elle communiquera ses conclusions en 2025.

Voici quelques éléments du contenu de l’enquête que l’association SOS Danger Eolien a mené portant sur 359 malades situés dans un cercle de 30 km autour de Marle dans l’Aisne qui comporte 25 479 habitants dont une partie ne comporte pas de parcs éoliens :
Si l’échantillon de 359 malades répertoriés représente 1,4% de la population interrogée, il faut comprendre que 50% des malades identifiés ont refusé, par crainte, de signer une réclamation ou une plainte et que les portes ouvertes aux enquêteurs ne représentent qu’un tiers minimum des coups de sonnettes donnés aux domiciles sollicités. Il y a donc un facteur 6 à corriger pour évaluer le pourcentage réel de malades soit 8,5%.
C’est le pourcentage que les statistiques dépassent pour les villages de Thiernu (12,3%), Machecourt (10,0%) et Le Hérie la Viéville (8,6%) comme l’indiquent les tableaux.
De quels maladies ou symptômes s’agit-il ?

On les a divisés en syndrome EOLIEN, c’est à dire dérivés des méfaits directs du bruit et des autres qui sont soit conséquences indirectes des effets sur l’audition (par exemple rétroactions des insomnies sur la thyroïde) ou des effets directs des infrasons, en général irréversibles, effets cardiaques, cancéreux (ou tumoraux) et endocriniens.
TOUS LES MALADES AFFIRMENT QUE LES EFFETS DU SYNDROME EOLIEN SONT APPARUS APRES LA CONSTRUCTION DES PARCS ET QU’ILS DISPARAISSENT LORSQU’ILS S’ELOIGNENT DE LEUR DOMICILE POUR LES EFFETS REVERSIBLES.
ILS AFFIRMENT TOUS QUE LEUR SITUATION EST DEVENUE INVIVABLE ET CHERCHENT A FUIR AILLEURS PAR TOUS LES MOYENS.
Selon la FEE (France Energie Eolienne) : « les infrasons sont sans conséquences sur la santé puisqu’on ne les entend pas».
Mais la Médecine du Travail précise que l’exposition permanente aux infrasons constitue un danger pour la santé des ouvriers et en réglemente les conditions.

QUELQUES EFFETS DES EOLIENNES SUR LES 359 PATIENTS

Ils sont sujets la plupart du temps à plusieurs symptômes. Les symptômes peuvent être réversibles (insomnies) ou irréversibles (coeur, cancers, endocriniens). Les puissances acoustiques (audibles et inaudibles) détruisent les capacités physiologiques de l’oreille et affaiblissent celles des organes avec lesquels elle est en relation. En fonction de leurs fréquences, les infrasons de compression de type P font vibrer les cavités (tête, poumons, vessie, utérus, squelette) et les infrasons de cisaillement de type S font vibrer les membranes des organes et des cellules.

TABLEAU DES VILLAGES LES PLUS ATTEINTS

L’effet des éoliennes dépend de l’exposition au vent portant, des puissances acoustiques émises (tant en moyennes qu’en crête et en modulation, de la durée d’exposition des habitants, des courants vagabonds, de la capacité vibratoire acoustique des domiciles, de la concentration d’éoliennes en MW/km2, de la nature géologique des terrains.

https://environnementdurable.org/documents/communique_presse_30_novembre_2022_n%C2%B03_V7.pdf

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Commentaire

Comme d’habitude l’ANSES, organisme dit indépendant, botte en touche.

«Dans son avis rendu en 2017, l’Anses précise que les données disponibles ne mettent pas en évidence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés aux infrasons et basses fréquences… »
Elle rappelle également qu’une étude épidémiologique, RIBEolh, est en cours de réalisation sur le syndrome éolien (effets des fréquences acoustiques audibles) et qu’elle communiquera ses conclusions en 2025
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Tout le monde sait très bien que ces problèmes ne datent pas d’hier. L’ANSES se réveille quand tout est presque plié : on aura des résultats en … 2025 !

On croirait que l’ANSES fait continuellement du copié-collé. elle a ce même genre d’arguments à propos des EHS (ElectroHyperSensible) : elle reconnaît enfin cette maladie mais elle ajoutée qu’elle n’a pas vu de lien entre cette maladie et les Ondes Electro-Magnétiques. De nombreux documents font le lien, mais il est probable que l’ANSES ne sait lire que le français et que les documents français.

L’ANSES ne prend pas en considération les études à l’extérieur de la France : on a été et on est toujours les meilleurs, on n’a pas de leçons à recevoir de la part d’étrangers !

Similitude avec la 5G

Les installations d’antennes 5G ont commencé -et de plus en plus belle- au début du premier confinement, donc en mars 2020.

L’ANSES s’est réveillée fin 2020 pour dire qu’elle donnerait ses conclusions au premier semestre 2021 … après qu’il y ait déjà eu beaucoup d’installations d’antennes 5G !

Et, cerise sur le gâteau, l’ANSES a conclu qu’il n’y pas assez d’études sur le 5G et que l’on doit pas s’en faire : le débat est clos !