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  • Nous avons gagné une première bataille

    Le préfet nous a donné raison : il a émis un avis défavorable au projet d’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES dans la Vallée de l’Escrebieux.

    C’est une victoire pour les populations des deux communes directement concernées : Izel et Quiéry. C’est une approbation du vote défavorable de plusieurs conseils municipaux, dont celui de Quiéry.

    Bien entendu, nous ne pouvons pas crier victoire trop fort car les deux promoteurs ont jusqu’au 6 août pour aller en justice. Et, généralement, les tribunaux donnent malheureusement raison aux industriels.

    Mais nous pensons que ce ne serait pas sérieux d’aller jusque-là car, dans la communauté de communes Osartis-Marquion et dans notre région, nous en avons assez de ces implantations trop nombreuses. TROP, C’EST TROP !!!

    Il faut rappeler que, dans la vallée de la Sensée (Eterpigny, Dury, Récourt), le projet a aussi été retoqué par le préfet. Engie, le promoteur, a fait appel de la décision en justice. La procédure est longue.

    Il faut rappeler qu’un nouveau projet (avec les mêmes promoteurs que pour nous) a vu le jour à Brebières. Les mairies de Brebières, Fresnes et Quiéry ont déjà manifesté leur opposition.

    La bataille n’est donc pas finie. Nous y sommes prêts … avec le soutien de la population ; et aussi grâce au rapprochement des opposants aux trois projets.


    Nous serons présents lors du marché aux puces de Quiéry, le 3 septembre.

    ENSEMBLE, NOUS GAGNERONS !

    Pour contacter des Quiérysiens :

    escrebieux.association@gmail.com  

    • Pierre ROSE ; 5 ter, rue des aubépines ; 03 21 50 14 10
    • Christian DEJAIGHER ; 24, rue des aubépines ; 06 87 43 54 84
    • Christian WARLOUZET ; 8 rue Michel Gazda ; 06 88 08 30 53
    • André DESBLEUMORTIER ; 2 rue des acacias ; 06 08 95 70 58

    Pour lire le tract :

  • Méfaits des ondes électromagnétiques

    Cet éleveur du Centre-Bretagne ne cesse de le dénoncer : les ondes électromagnétiques auraient tué 274 de ses vaches en six ans. Les Bulgares s’intéressent à sa cause…

    Stéphane Le Béchec, éleveur à Allineuc près de Loudéac (Côtes-d’Armor) a été rendu « célèbre », bien malgré lui, par la perte de 274 vaches en six ans, à partir de janvier 2016.

    Cet ancien producteur de lait poursuit ce qui est devenu le combat de sa vie : obtenir la reconnaissance des méfaits des ondes électromagnétiques. Non seulement pour les animaux, mais aussi pour les êtres humains.

    La cause de la mort de ses bêtes n’est pas formellement expliquée, mais pour Stéphane, il ne fait aucun doute que c’est bien le courant électrique propagé par le sol (du fait de la présence d’éoliennes et d’antennes, notamment) qui serait à l’origine du dépérissement de ses animaux et, in fine, de leur mort. « On m’a demandé de me taire », affirme Stéphane. Mais aujourd’hui, avec pour tout cheptel « deux vaches et un taureau pas très en forme », il n’a pour ainsi dire, plus grand chose à perdre.

    Dialogue avec le Président de la République

    Alors, chaque fois qu’il en a l’occasion, Stéphane « cause ». Que ce soit sur son exploitation en invitant des personnes concernées par le sujet (l’électrosensibilité) ; avec le ministre de l’Agriculture, rencontré à déjà sept reprises, ou encore avec Emmanuel Macron. Mais oui : le Président de la République lui a accordé « dix minutes de dialogue sincère » lors du dernier salon de l’agriculture.

    En avril 2023, ce sont les plateaux de radio et télévision de Bulgarie qui lui ont tendu le micro.

    Pourquoi la Bulgarie ?

    Parc éolien contre parc d’attraction

    Parce que dans ce pays, politiquement divisé entre pro-Russes et pro-Ukrainiens, il est question d’ouvrir, près de la cité balnéaire de Varna, un parc d’attraction gigantesque avec reconstitutions « authentiques » de sites historiques et attractions thématiques, façon Puy-du-Fou.

    « Ils ont carrément construit des châteaux, des villages du Moyen-Âge, des palais complets en marbre… Ils (des « pro-Russes ») veulent en faire le plus grand parc du monde ! », explique Stéphane Le Béchec.

    Mais un projet éolien (apparemment porté par des gens plutôt de l’autre bord) est « en train de compromettre le Parc Historique… »

    On s’apprêterait en effet à installer les éoliennes sur la crête des collines entourant le site de Varna. Pas très raccord avec les moulins à vent de l’an mille… 

    Du coup, les soutiens du projet de parc d’attraction font feu de tout bois pour contrecarrer ces projets d’énergie éolienne autour du site.

    C’est dans ce contexte que Stéphane a été invité à venir témoigner du péril électromagnétique, en tant que contributeur à la bande-dessinée intitulée Le Prix du Vent, que nous avons présentée il y a quelque mois et qui vient d’être traduite en bulgare.

    Il s’est rendu à Sofia puis Varna en compagnie des auteurs du livre.

    « Un beau voyage, improbable… Les Bulgares voulaient comprendre ce que nous avons découvert en matière de courant par le sol et les fissures du sous-sol et l’impact des ondes électromagnétiques sur le vivant ».

    Vers une tournée mondiale ?

    La tournée pourrait avoir prochainement une suite, au Québec, cette fois.

    En attendant, Stéphane Le Béchec, qui ne produit désormais plus que de l’herbe, « mon lait est impropre à la consommation », a décidé de « porter plainte contre l’Etat français au niveau européen ».

    « En France, c’est à toi de démontrer qu’il y a une nuisance. Mais pour la législation européenne, à partir du moment où plusieurs cas similaires sont constatés, c’est aux opérateurs de démontrer qu’il n’y a pas de nuisance. Et des gens impactés, d’une manière ou d’une autre, rien que sur la circonscription de Loudéac-Lamballe, j’en connais au moins une soixantaine ! »

    En tout cas, « Si je ne vais pas jusqu’au bout, tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai dit depuis le début n’a pas de sens. ça m’a coûté trop cher. » Stéphane Le Béchec a eu de sérieux problèmes de santé, notamment cardiaques, lui aussi.

    Il participe par ailleurs à une étude lancée début mai par l’l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans cinq départements (dont les Côtes-d’Armor).

    De même, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a lancé de son côté une étude pour tenter de déterminer l’impact des ondes sur les animaux.

    Ils s’écoulera encore de longues années avant que leurs résultats puissent être communiqués…

    actu.fr/bretagne

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    À lire aussi

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    Pour rappel

    Le prix du vent

    Des éoliennes, des bêtes et des hommes

    Baptiste Chouet (Illustrations)
    Sioux Berger (Auteur)
    Maxime Poisot (Scénario)

  • Le projet d’éoliennes INDUSTRIELLES à Brebières

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-BREBIERES-BREBIERES

    Le dossier peut être consulté, avant le jeudi 13 juillet, à la préfecture du Pas-de-Calais.

    Un dossier sous format numérique est déposé en mairies de Brebières et de nombreuses communes environnantes -aux heures d’ouverture 

    Heures d’ouverture pour la mairie de Brebières : Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 08 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 17 h 00 ; jeudi de 13 h 30 à 17 h 00.

    Les personnes qui auraient des observations à faire valoir au sujet de cette installation sont invitées :

    – soit à les consigner sur le registre ouvert, à cet effet, en mairie de Brebières jusqu’au mercredi 12 juillet 2023 inclus,

    – soit à les transmettre par courrier en mairie de Brebières ou les formuler à M. Pierre-Yves DAMBRINE, commissaire-enquêteur, qui sera présent en cette mairie le mercredi 12 juillet 2023 de 14 h à 17 h

    Les observations et propositions du public pourront également être formulées jusqu’au mercredi 12 juillet 2023 inclus, à l’adresse suivante :

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/EOLIENNES/PE-DE-BREBIERES-BREBIERES

    Rubrique « Déposer une observation ».

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    Commentaire trouvé sur le site de la préfecture

    Sujet : n’allons pas trop vite dans nos possibles erreurs, contre ce projet

    Si il convient de trouver des alternatives au nucléaire, compte tenu des risques et des problèmes de déchets sans solution viable, il convient toutefois de rester vigilant et de réfléchir avant que les problèmes se généralisent.
    N’est ce pas le cas avec l’éolien puisque le ministère de l’agriculture vient de commander une étude sur les éventuels liens de cause à effet entre les problèmes des élevages et les infrastructures industrielles telles que les éoliennes.
    https://vienne.chambre-agriculture.fr/actualites/toutes-les-actualites/detail-de-lactualite/actualites/equipements-electriques-et-de-communication-quels-impacts-sur-lelevage-2/
    Si une telle étude est commandée, c’est qu’il y a eu une remontée de problème, problèmes qui sont pour certains entre les mains de la justice (Nozay par exemple avec le parc des 4 Seigneurs).
    Ces éléments me poussent à être contre ce nouveau projet de parc éolien.

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    A la date de la publication de cet article 

    La commune de Corbehem est favorable au projet ; les communes de Brebières, Fresnes et Quiéry sont défavorables.

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    Pour avoir des idées à mettre sur le dossier d’enquête publique, voici quelques contributions :

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    Communiqué de presse envoyé le 4 juillet

    Des habitants des communes concernées par les projets d’éoliennes INDUSTRIELLES du Val de Sensée, de la Vallée de l’Escrebieux et de Brebières se sont réunis le 30 juin pour faire le point.

    Il a été décidé de se rencontrer systématiquement pour agir ensemble sur l’un ou l’autre des projets.

    Actuellement, le projet du Val de Sensée a été rejeté par le préfet du Pas-de-Calais ; mais, comme prévu, ENGIE, le promoteur, a fait appel devant la Cour administratif d’appel de Douai.
    Le projet de la vallée de l’Escrebieux a aussi été rejeté, le 6 juin, par le préfet du Pas-de-Calais. Les promoteurs VALECO et INTERVENT ont deux mois pour faire appel devant la même juridiction.

    Le projet d’implantation de trois éoliennes INDUSTRIELLES à Brebières à l’initiative des mêmes promoteurs (VALECO et INTERVENT) en est au stade de l’enquête publique qui se termine le 12 juillet. Pour l’instant, les conseils municipaux de Brebières, Fresnes et Quiéry ont émis un vote défavorable au projet.

    On peut penser que les promoteurs vont commencer à se poser des questions sur l’intérêt de continuer à s’implanter sur la communauté de communes Osartis-Marquion puisqu’ils subissent des oppositions, de la part du préfet mais aussi de communes et de citoyens.

    Notre communauté de communes est déjà bien impactée. Le parc des Quintefeuilles déjà réalisé compte onze éoliennes INDUSTRIELLES -car celles de Villers ont été refusées-, il ne concerne donc que (!) Haucourt (huit machines) et Cagnicourt (trois machines), affecte aussi Cagnicourt, mais également fortement beaucoup d’autres : Dury, Eterpigny, Etaing, Récourt, Saudemont, Lécluse, Tortequesne, … Par ailleurs, bien d’autres communes ont des éoliennes : Bullecourt, Vis-en-Artois, Hendecourt/Cagnicourt, Quéant, Inchy-en-Artois, Lagnicourt-Marcel, Graincourt/Havrincourt, Pronville. Sans compter les parcs des communes limitrophes d’Osartis-Marquion (Croisilles, L’enclave Moeuvres Boursies Doignies, Morchies etc…..).

    Cela nous paraît beaucoup trop.
    C’est pour cela que nous continuerons ensemble la bataille contre ces projets d’implantation d’éoliennes INDUSTRIELLES.

    Un tract est en cours de distribution sur la commune de Brebières

    https://aspectvaldesensee.wixsite.com/my-site

    https://escrebieux-environnement.fr

    Jean Pierre MOREAU, Brebières : option.moreau@orange.fr

  • Eoliennes et poison

    Les éoliennes sont construites avec de l’hexafluorure de soufre (SF6), le plus connu des gaz à effet de serre. Ce gaz permet de construire des éoliennes plus compactes. Mais problème : 1 kg de SF6 est nuisible pour le climat et équivaut à 23 000 kg de CO2. Selon les statistiques officielles, il n’y a que des petites quantités de ce gaz dans l’air. Mais aujourd’hui, il est à l’origine de plus d’effet de serre que l’ensemble du trafic aérien que l’on veut supprimer ! La tendance est à l’augmentation vu que des incompétents donnent la priorité aux éoliennes !

    EXTRAORDINAIRE ! Ils sont soit incompétents, soit machiavéliques !

    https://www.tagesschau.de/wirtschaft/technologie/erneuerbare-energien-windkraft-treibhausgas-sf6-101.html

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    Les parcs éoliens doivent être étendus plus rapidement. Mais les systèmes contiennent une substance qui contribue à l’effet de serre. Bien que cela puisse être évité, l’UE veut permettre de longues périodes de transition.

    Des alternatives au SF6 existent. Siemens Energy les a développés il y a longtemps pour les éoliennes de la filiale Gamesa. Là, les interrupteurs sont placés dans un tube à vide et sont donc parfaitement isolés. Divers fournisseurs d’interrupteurs haute tension, qui sont utilisés dans de petites sous-stations et qui ont également été isolés avec le gaz problématique jusqu’à présent, ont déjà opté pour des alternatives climatiquement neutres. Seuls les fabricants d’éoliennes continuent d’insister dans la rude concurrence des prix sur le fait que le tueur climatique est toujours indispensable.

  • Efficacité des éoliennes

    Contrairement aux idées reçues, les éoliennes ne sont ni efficaces ni, dans de nombreux cas, bonnes pour l’environnement

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    Les affirmations selon lesquelles l’énergie éolienne est favorable à l’environnement ne tiennent souvent pas compte des effets néfastes que ces projets peuvent avoir sur la faune et les écosystèmes, dissimulant ainsi le « coût réel » de ces initiatives.

    Les projets d’énergie éolienne peuvent menacer les oiseaux qui volent dans leur voisinage et entraîner un déclin de leur population ; ils peuvent nuire à la vie marine en raison de la pollution sonore et affecter la croissance des plantes dans la région où ils sont implantés. Stimulée par les subventions accordées par le gouvernement, la croissance des projets éoliens a suscité des inquiétudes quant aux impacts cumulés qu’ils ont sur l’environnement.

    Les protestations contre les projets d’énergie éolienne se sont multipliées dans le monde entier. Aux États-Unis, des personnes se sont opposées à l’installation de turbines éoliennes dans le lac Érié en raison des inquiétudes suscitées par l’impact environnemental du projet.

    Dans le New Jersey, des manifestants ont demandé la suspension du développement d’un parc éolien en mer qui, selon eux, a provoqué l’échouage de dauphins et de baleines sur le rivage.

    En Norvège, l’activiste climatique Greta Thunberg a protesté contre un projet de construction de deux parcs éoliens sur les pâturages de rennes des Samis. Les Samis sont le seul peuple autochtone reconnu au sein de l’UE et affirment que leur tradition d’élevage de rennes sera mise en péril par les parcs éoliens.

    Danger pour les oiseaux et les baleines

    Les pales des éoliennes peuvent être fatales aux oiseaux. Lorsque les premières centrales éoliennes commerciales ont été installées, elles n’avaient pas pris en compte l’impact du projet sur les oiseaux et d’autres créatures volantes comme les chauves-souris. Non seulement les oiseaux sont blessés en entrant en collision avec les pales, mais les chauves-souris volantes peuvent être affectées par les changements de pression de l’air résultant de la rotation des pales.

    La prolifération des éoliennes constituerait un danger important pour la population de rapaces, qui serait déjà en déclin dans certaines régions.

    Une analyse de l’Associated Press a révélé qu’un nombre important d’aigles mouraient alors que les poursuites pénales étaient moins nombreuses, ce qui suggère un « compromis » intentionnel entre la mort des oiseaux et la mise en œuvre d’une production d’énergie propre.

    « Ils se défilent face aux compagnies éoliennes », a déclaré Mike Lockhart, un ancien biologiste du U.S. Fish and Wildlife Service sur le site. « Je pense qu’ils tuent beaucoup plus d’aigles qu’ils ne l’avaient prévu. »

    On estime que les dizaines de permis pour des projets éoliens approuvés ou en cours d’approbation entraîneront la mort d’environ 6.000 aigles sur plusieurs décennies aux États-Unis.

    Un article de 2013 a estimé à 234.000 le nombre moyen d’oiseaux tués chaque année aux États-Unis à la suite de collisions avec des installations éoliennes. Avec environ 50.000 mégawatts de capacité installée dans le pays, cela représente environ 4,68 décès d’oiseaux par mégawatt.

    L’administration Biden s’est fixée pour objectif de déployer 30.000 mégawatts de capacité éolienne en mer d’ici à 2030. À raison de 4,68 oiseaux morts par mégawatt, cela pourrait entraîner la mort de 140.000 oiseaux supplémentaires par an.

    L’installation d’éoliennes et le bruit généré par leur fonctionnement peuvent avoir un effet néfaste sur les baleines.

    L’année dernière, un responsable du Northeast Fisheries Science Center (NEFSC) de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a mis en garde contre la mise en place de projets éoliens au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre, car cela menacerait la population de baleines franches de la région.

    En 2011, on comptait environ 478 de ces cétacés, un nombre qui est tombé à 350 en 2022. En janvier, le représentant Jeff Van Drew (Parti républicain – New Jersey) a demandé l’arrêt de l’activité éolienne offshore dans le New Jersey après qu’un nombre « sans précédent » de baleines se soit échoué sur le rivage dans la région.

    Changements climatiques et environnementaux

    Les projets éoliens modifient les habitats où ils sont implantés, en changeant la végétation et d’autres caractéristiques du paysage de la région. L’implantation d’un parc éolien nécessite la création d’espaces ouverts. Les grands espaces ont tendance à augmenter la vitesse du vent et de la lumière. Ces changements minimes peuvent entraîner une hausse des températures et une baisse du taux d’humidité.

    Des températures plus élevées la nuit peuvent amener les plantes à dégager plus de CO2 que d’ordinaire. Ce dioxyde de carbone est essentiel à la croissance des plantes. En libérant le CO2, la croissance des plantes peut donc être affectée. Dans les zones agricoles où des éoliennes sont installées, cela pourrait se traduire par une baisse du rendement des cultures.

    Une étude réalisée en 2018 a révélé que l’énergie éolienne peut avoir un impact sur le climat en modifiant la couche limite de l’atmosphère. « Nous constatons que la production de la demande actuelle d’électricité aux États-Unis par l’énergie éolienne entraînerait un réchauffement de 0,24 degré Celsius des températures de surface des États-Unis continentaux », indique l’étude.

    L’effet de réchauffement s’est avéré le plus fort la nuit, avec un effet de réchauffement nocturne observé dans 28 parcs éoliens opérationnels aux États-Unis.

    Une étude datant de 2010 a révélé que « les impacts des éoliennes sur les conditions météorologiques de surface sont susceptibles d’affecter les pratiques agricoles ainsi que les communautés vivant dans les zones résidentielles autour des parcs ».

    Ni bon marché ni fiable

    Outre les coûts environnementaux considérables, l’énergie éolienne n’est pas aussi bon marché qu’on le prétend généralement. On affirme que l’électricité éolienne est moins chère que d’autres sources d’énergie comme le charbon et le gaz en citant généralement une mesure connue sous le nom de « coûts nivelés de l’énergie » (LCOE).

    Cependant, le LCOE ne donne pas une image complète de la situation. Il ne calcule le coût de la production d’électricité que lorsque la source d’énergie produit effectivement de l’électricité. Le LCOE ne tient pas compte de tous les coûts liés à la production d’électricité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui est nécessaire pour assurer la fiabilité d’un réseau électrique.

    Par exemple, les centrales éoliennes ne produisent pas d’électricité lorsqu’il n’y a pas de vent ou leur production d’électricité diminue lorsque les vents sont faibles.

    Dans de telles situations, les centrales au charbon et au gaz doivent compenser le manque de production. Les centrales au gaz et au charbon qui sont maintenues en veille ont tendance à avoir des coûts d’exploitation plus élevés que si elles fonctionnaient 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ces dépenses doivent donc être prises en compte dans le calcul du coût réel de l’énergie éolienne.

    Dans un article publié en 2023, Wade Allison, mathématicien et physicien à l’université d’Oxford, a calculé le coût de la production d’électricité éolienne avec un rendement de 100 %. Il a constaté que si le vent souffle à 10 mètres par seconde (environ 22 mph), la puissance générée est de 600 watts par mètre carré.

    Ainsi, pour produire 3.200 millions de watts d’électricité, soit la même puissance que Hinkley Point C, un projet de centrale nucléaire à zéro émission de carbone en Angleterre, il faudrait 5,5 millions de mètres carrés de surface balayée par les turbines.

    Cependant, la performance réelle de l’énergie éolienne est bien pire puisque les calculs sont basés sur un rendement de 100%, a-t-il déclaré. Or, le rendement moyen des éoliennes n’est que de 35 à 45 %. Cela signifie que les éoliennes ne peuvent en moyenne convertir en électricité que 35 à 45 % de l’énergie cinétique captée.

    « Si le vent tombe à mi-vitesse, la puissance disponible diminue d’un facteur 8. Pire encore, si la vitesse du vent double, la puissance fournie est multipliée par 8, ce qui oblige à éteindre l’éolienne pour sa propre préservation », indique le document.

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    Pays-Bas: des éoliennes en pause

    pour laisser passer les oiseaux

    Des éoliennes en mer du Nord ont été le weekend dernier mises à l’arrêt durant quelques heures afin de garantir un passage sûr à des oiseaux migrateurs, ont annoncé lundi les Pays-Bas se targuant d’une première mondiale.

    Les pales d’éoliennes situées au large des villages de Borssele (ouest) et d’Egmond aan Zee (nord) ont presque cessé de tourner quatre heures samedi alors qu’une « migration massive d’oiseaux » était attendue, a précisé le gouvernement néerlandais.

    Ce premier arrêt fait partie de la phase pilote d’une mesure qui doit être mise en œuvre régulièrement à partir de l’automne. « Il s’agit d’une première mondiale », s’est félicité le ministre néerlandais de l’Énergie Rob Jetten. « Nulle part au monde les parcs éoliens en mer ne sont arrêtés pour protéger les oiseaux lors de migrations massives », a-t-il poursuivi, cité dans un communiqué.

    Les propriétaires de parcs éoliens devront réduire la vitesse des éoliennes à un maximum de deux rotations par minute pendant lors des pics nocturnes prévus, a précisé le gouvernement. À cette vitesse « très lente », « pour nous et les oiseaux, c’est presque comme s’ils étaient complètement à l’arrêt », a souligné à l’AFP Pieter ten Bruggencate, porte-parole du ministère des affaires Économiques et du Climat.

    « La manière la plus écologiquement responsable possible »

    Des experts parviennent à prédire la migration des oiseaux deux jours à l’avance, qui donne selon le gouvernement le temps au gestionnaire de réseau TenneT « de garantir la stabilité du réseau à haute tension ».

    Les parcs éoliens en construction et les futurs parcs éoliens devront respecter la mesure, dont l’efficacité sera revue en permanence, selon l’exécutif. « Deux fois par an, au printemps et en automne, des millions d’oiseaux traversent la mer du Nord certaines nuits », a indiqué Tim van Oijen de l’organisation de protection des oiseaux « Vogelbescherming Nederland », cité dans le communiqué.

    Notant la croissance du nombre de parcs éoliens en mer du Nord, il souligne qu’il est « extrêmement important que nous le fassions de la manière la plus écologiquement responsable possible ».

    https://www.epochtimes.fr/pays-bas-des-eoliennes-en-pause-pour-laisser-passer-les-oiseaux-2317096.html

  • Pourquoi le projet éolien de la vallée de l’Escrebieux a été retoqué par la préfecture ?

    Un autre article dans Voix du Nord en date du 19 juin ; édition Arras

    Le préfet a opposé un refus à la demande d’autorisation environnementale du projet de trois éoliennes sur des parcelles d’Izel-les-Equerchin et Quiéry-la-Motte, au sud de l’agglo d’Hénin-Beaumont. Ses promoteurs disposent d’un délai de deux mois pour saisir la justice.

    Le projet de parc éolien de la vallée de l’Escrebieux prévoit l’implantation sur des parcelles agricole de trois mâts éoliens (deux à Izel, un à Quiéry), d’une puissance de 15 MWh, à l’extrémité des territoires de ces deux communes, au sud de l’agglo d’Hénin-Beaumont. Une demande d’autorisation environnementale était sollicitée par les promoteurs (les société Intervent et Valeco). L’enquête publique a eu lieu du 7 novembre au 7 décembre 2022, gratifiée d’un avis favorable de la commissaire-enquêtrice. Ce n’est pas le cas du préfet du Pas-de-Calais.

    « EFFET D’ÉCRASEMENT »

    A la vue des éléments fournis, celui-ci a estimé, dans un arrêté redu le 6 juin, que les mâts s’intègreraient mal dans le paysage. On n’est pas ici au milieu des vastes plaines de l’Artois où les champs éoliens pullulent mais en bordure du bassin minier, densément peuplé. Le projet aurait des « effets de surplomb et d’écrasement sur les villages de la vallée », est-il noté. Il viendrait parasiter la vue sur les terrils classés patrimoine mondial de l’UNESCO. « Il convient, à ce titre, de veiller à la protection de leur place dans le paysage environnant ». Le préfet relève la proximité de l’église Saint-Martin d’Hénin-Beaumont, classée monument historique, à cinq kilomètres de distance, qui entrerait « en covisibilité » avec le par éolien. Autre grief, en lien avec la protection des oiseaux, la proximité d’une éolienne avec une zone re reproduction du busard des roseaux.

    UNE LEVÉE DE BOUCLIERS

    A noter qu’à l’issue de l’enquête les promoteurs ont amendé leur copie pour ramener la hauteur totale des éoliennes à 180 mètres en bout de pâle, au lieu de 200. Cela n’a pas suffi à convaincre.

    Le projet a, dès le départ, suscité une levée de boucliers. Plusieurs communes :

    • Quiéry, Oppy, Neuvireuil, Ecourt-Saint-Quentin, Fresnes, Vitry et Biache

    ont rendu des avis défavorables, ainsi que certains services de l’État :

    • Direction départementale des territoires et de la mer du Pas-de-Calais, Unité départementale de l’architecture et du patrimoine du Pas-de-Calais.

    Sur le terrain, des voix hostiles se sont fait entendre, via l’association Escrebieux-Environnement. Les élus et habitants des communes au sud d’Hénin-Beaumont se sont mobilisés très tôt sur le sujet. Le refus préfectoral ne signe pas la fin de la procédure. Intervent et Valeco ont deux mois pour saisir la justice administrative.

    Voix du Nord, éditions Arras et Lens-Liévin ; 19 et 17 juin

    DES CHIFFRES

    3 : le nombre d’éoliennes possiblement installées. Deux à Izel, Une à Quiéry

    180 : en mètres, la hauteur en bout d epâle des éoliennes

    950 : en mètres à vol d’oiseau, la distance qui sépare l’éolienne la plus proche de Bois-Bernard de la première habitation.

    40 000 € : ce que devrait toucher le département pas an et sur 25 ans pour ces trois éoliennes.

    11 000 € : ce que devraient toucher par éolienne et par an (sur 25 ans) les communes d’Izel et de Quiéry.

    125 000 € : ce que doit budgeter Intervent et Valeco pour le démantèlement des deux éoliennes de 5MWh ; sans compter 100 000 e pour celle de 4 MWh

    CE QU’ILS EN PENSENT

    Pierre Rose, président de l’association Escrebieux-Environnement : « Cest une première bataille de gagné ; ça ne veut pas dire qu’on a gagné la guerre. Sur le projet de la vallée de lé Sensée, le préfet a retoqué mais le promoteur a saisi la cour administrative d’appel. Dans ces cas-là, c’est le promoteur qui gagne. On a un petit espoir, c’est que sur Osartis-Marquion, il y a trois projets (Escrebieux, Sensée, Brebières) qui sont contestés. Cela fera peut-être réfléchir les pormoteurs. Ils finiront pas se dire que c’est dur de travailler dans ce secteur ».

    Frédéric Humez, marie de Quiéry-la-Motte, commune défavorable au projet : « C’est une décision conforme à la volonté du conseil municipal. Je pense que c’est par rapport aux nombreux avis défavorables que le préfet a rendu son avis. Ce n’est pas facile de s’opposer à l’avis d’une commune ».

    Corinne Dubois, maire d’Izel-les-Equerchin, commune favorable : « C’est un peu désagréable d’autant que le dossier avait reçu un avis favorable de la commissaire-enquêtrice. Il y aavait eu une réunion en préfecture juste après avec toutes les instances où tous les points avaient été débattus. J’avais l’espoir d’une décision favorable. Je pense qu’il y aura un recours car les éléments de refus sont facilement opposables. Un point que je ne comprends pas du tout est la présence des terrils car cela n’a pas empêché de construire des éoliennes à proximité (à Esquerchin-Lauwin-Planque) ».

    Jean-Marie Monchy, maire de Bois-Bernard, commune défavorable au projet : « Je ne peux pas cacher que je ne trouvais pas cela esthétique. C’est très bien que le projet soit retoqué car le territoire a déjà suffisamment donné (Les Hauts-de-Fance sont la région qui compte le plus d’éoliennes en frnce). Cela ouvrait aussi la porte à davantage d’éoliennes car un deuxième projet était dans les tuyaux dans le secteur. Ce refus va sûrement le faire annuler ».

    Des habitants de Bois-Bernard « rassurés » … pour l’instant

    Les habitants de la rue du Petit-Bois à Bois-Bernard ne cachent pas leur joie. Le refus de la préfecture est vécu comme un soulagement.Les habitants s’étaient immédiatement mobilisés pour exprimer leur opposition à ce projet éolien. Un collectif avait ainsi été formé, une pétition rédigée et un rendez vous avec Xavier bertrand sollicité. « Tout n’a pas été vain »,se félicite Ghislaine qui habite dans la rue depuis 1984 et dont le jardin donne sur les champs devant accuillier les engins de 180 mètres de heut. Didier, son voisin, est tout aussi heureux. « Je ne suis pas contre, mais pas ici. On en a assez dans la région ou bien il faut les installer en bord d’autoroute, où cela ne gêne personne »… Si les habitants de la rue du Petit-Bois soufflent un peu après plusieurs mois de mobilisation, ils restent toutefois sur leurs gardes. « Pour l’instant, c’est une première étape. Attendons de voir si un recours est déposé contre la décision de la préfecture », temporise Ghislaine, déjà prête à renfiler son costume de Don Quichotte des temps modernes.

    Voix du Nord, édition Arras ; 19 juin

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    COMMENTAIRE

    A propos du projet Valeco-Intervent sur la commune de Brebières

    Vous avez jusqu’au 12 juillet inclus pour aller en mairie de Brebières pour indiquer votre opposition au nouveau projet.

    Le secteur est déjà bien impacté aux alentours d’Haucourt avec ces éoliennes INDUSTRIELLES. Il faut rappeler que la vallée de la Sensée est concernée ; le préfet a d’ailleurs émis un avis défavorable (ce qui fait que, comme prévu, les promoteurs -qui ne sont pas Valeco et Intervent- ont attaqué en justice).

    Valeco et Intervent veulent aussi occuper le terrain à Brebières : La commune a déjà voté contre ce projet au début de ce mois.

    Le conseil municipal de Quiéry va se prononcer en début de semaine prochaine.

    Il commence à y avoir une forte opposition dans la CC Osartis-Marquion (pour rappel, Vitry est contre). Cela devrait faire réfléchir nos promoteurs quant à la poursuite en justice de la décision du préfet pour ce qui concerne Quiéry et quant au projet de Brebières. Cela sent mauvais pour eux dans notre communauté de communes, d’autant qu’ils ont déjà bien défiguré le paysage avec le parc éolien des Quintefeuilles.

  • Santé et infrasons produits par les éoliennes

    « Une histoire de vaches… »

    « Lorsqu’un débat citoyen sur les éoliennes est lancé, on aborde plutôt les questions économiques (la rentabilité) et écologiques (la transition énergétique). La question de la santé des habitants est peu traitée. Elle n’est pas neutre pourtant.

    Il y a quelques années, lors d’une conférence à Toulouse, j’ai entendu un vétérinaire expliquer qu’il avait vu des troupeaux de vaches devenir fous à cause des éoliennes. Voici l’histoire qu’il nous a racontée.

    Un fermier trouve que ses vaches ont un comportement bizarre depuis qu’une éolienne a été implantée à proximité. Avec le vétérinaire et un ami scientifique, et en accord avec l’exploitant de l’éolienne, ils tentent une expérience. Le vent souffle. L’éolienne est en mouvement. L’exploitant coupe la machine qui cesse son activité. Le fermier déplace la mangeoire des vaches. Il l’oriente selon un certain angle par rapport à l’éolienne. D’après le scientifique, les ondes de l’éolienne produites par le mouvement des pales doivent parvenir à hauteur de la mangeoire. La mangeoire est approvisionnée. Les vaches viennent se nourrir. L’éolienne est relancée. Les pales se mettent à tourner. Et soudain, à la surprise générale, c’est la panique générale. Les bovins meuglent d’angoisse et se mettent à courir dans tous les sens. Les vaches sont devenues folles ! L’exploitant de l’éolienne, sidéré, fait arrêter sa machine. Les vaches se sont retirées à l’autre bout du champ. Elles n’osent plus aller à la mangeoire. Le fermier devra la déplacer à nouveau pour leur redonner confiance.

    J’ai entendu ce témoignage il y a plusieurs années. Je ne sais pas quelle est la suite de cette histoire. À l’époque, cela m’avait surpris mais je n’y avais pas prêté davantage attention. Aujourd’hui, c’est différent. D’autres témoignages sont venus s’ajouter à celui-ci, d’autres scientifiques commencent à dénoncer l’usage massif des éoliennes. J’ai envie d’en savoir plus. C’est la raison pour laquelle je me rendrai à ce colloque. »

    pour en savoir plus :

    Document de 58 pages et qui date de novembre 2018 

    Sommaire

    Introduction

    John Yelland, physicien

    Dr Jean-Paul Borsotti, neurologue

    Marie-Stella Duchiron, Docteur Es-sciences

    Professeur Bruno Frachet, ORL

    Professeur Gilbert MOUTHON, Vétérinaire

    Yves Couasnet, Doctorat à l’ENPC- ingénieur acousticien

    Marianna Alves-Pereira, ingénieur biomédical et docteur en sciences de l’environnement

    Dr Henri Delolme, médecin épidémiologiste

    ANNEXES

    Les effets du bruit au travail sur la santé

    LE PRINCIPE DE DOSE -EFFET EN ACOUSTIQUE

    Les échelles de bruit

    LA SONIE, UNITE SUBJECTIVE DE PSYCHO-ACOUSTIQUE

    CONTENU TEMPOREL ET SPECTRAL DU BRUIT d’UNE CENTRALE EOLIENNE

    LES INFRASONS AU COEUR D’UNE VIEILLE CONTROVERSE

    SEUILS DE SENSIBILITE AUX INFRASONS

    Etude en double aveugle et effet Nocebo

    ETUDE INFRASONS à CAPE BRIDGEWATER

    PROPAGATION DES INFRASONS : DEUX REGLES

  • Manifestation anti-éoliennes à Dunkerque

    « On veut garder notre littoral intact »

    Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi 10 juin au matin sur la plage de Malo-les-Bains à Dunkerque pour s’opposer à un projet de parc éolien. Une marche silencieuse organisée par le collectif « Vent Debout ». Les habitants mobilisés veulent défendre leur littoral.

    Le collectif « Vent debout » a organisé une troisième marche silencieuse aux abords de la plage de Malo-les-Bains à Dunkerque. Ils étaient une cinquantaine à se mobiliser pour s’opposer au projet de parc éolien en mer. Un argument revient souvent : implanter des éoliennes à 10 kilomètres des côtes, c’est abîmer le littoral.

    « On a eu la chance d’avoir un magnifique littoral ici, on ne veut pas que ça change, on veut que les générations futures aient la même chance que nous« , déclare Caroline, qui marche aujourd’hui avec son père et ses quatre enfants. Si elle manifeste c’est surtout pour défendre le paysage : « Notre cœur est ici, et on veut pas que ça change car on irait nulle part ailleurs. »

    Un sentiment partagé par Anne-Laure, habitante de Malo-les-Bains depuis vingt-deux ans. Elle a l’habitude de se reposer sur le sable après le travail, pour décompresser. Pour elle, l’implantation de 46 éoliennes c’est comme construire un mur : « Si le projet aboutit, je ne pourrai plus avoir ces moments de sérénité et de calme, les éoliennes ça me stresse !« 

    Mise en service prévue en 2028

    Les promoteurs de ce parc éoliens annoncent une mise en service en 2028. C’est encore loin, mais le collectif « Vent Debout » a déjà organisé trois marches du genre. L’objectif est d’informer la population, notamment avec des tracts. Florent Caulier, le président du collectif, demande un référendum. « On nous parle de débats publics mais en réalité il n’y a pas d’échange, nous n’avons pas notre mot à dire, pourtant ça concerne les habitants, c’est leur littoral« , explique-t-il.

    Dans le cortège il y avait aussi beaucoup d’amateurs de sports de glisse, Dunkerque est un spot réputé pour la planche à voile ou le kite-surf. Christian est dans l’eau presque tous les jours, il a peur que ce parc éolien l’empêche de profiter comme il le fait depuis enfant : « On a toujours les pieds dans l’eau, mais s’ils mettent des grands poteaux blancs, j’ai peur de ne plus pouvoir profiter de mon sport, le kite-surf.« 

    Les manifestants n’étaient qu’une cinquantaine, et ils sont les premiers à le déplorer. Ils continuent de distribuer des tracts sur la digue pour essayer de grossir les prochains cortèges. Car tant que le projet n’est pas arrêté ou qu’un référendum n’est pas organisé, le collectif « Vent Debout » entend bien continuer la mobilisation.

  • La décision préfectorale très intéressante

    Article paru dans le bulletin municipal de Quiéry-la-Motte

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    Une attente récompensée

    Il y a 6 mois, la commissaire-enquêtrice a rendu son rapport en préfecture. A la lecture de son rapport, nous avions constaté qu’elle n’avait pas respecté rigoureusement la neutralité qui devait être la sienne : entre pages enlevées du registre, chiffres truqués et conclusion aberrante (Peu importe que la population s’y oppose puisque c’est une volonté gouvernementale)… l’impartialité n’était pas de mise !

    Nous avions donc rédigé une motion reprenant toutes ces incohérences (et d’autres encore) que nous avions envoyée à la préfecture…

    Nous avons attendu longuement la décision du préfet, il vient de rendre son verdict :

    En accord avec nos arguments, il est défavorable à l’implantation d’éoliennes sur notre territoire. Il est probable que les sociétés VALECO et INTERVENT fassent appel en justice… Elles l’ont fait sur un projet voisin (celui de la Vallée de la Sensée). Il nous faut donc rester vigilants. Merci aux nombreuses personnes qui nous ont soutenus.

    Nous apprenons, par ailleurs, que ces mêmes sociétés lancent un nouveau projet sur le territoire de Brebières, près des voies ferrées de la Régie Renault : Ces 3 nouvelles éoliennes se trouveraient à 1200 mètres de notre village : La lutte continue !!! Bravo pour le soutien de nombreuses personnes.

    En attendant, notre association a animé la ducasse le samedi pour le plaisir des enfants…

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    Pour connaître les raisons du refus du préfet 

    https://www.pas-de-calais.gouv.fr/index.php/contenu/telechargement/70095/447555/file/AP%20REFUS%20du%2006-06-2023%20PE%20VALLEE%20DE%20L’ESCREBIEUX.pdf

    Extraits

    Considérant ce qui suit :

    1°) l’installation faisans l’objet de la demande est soumise à autorisation environnementale en application de l’article L.512-1 du code de l’environnement qui dispose que :

    « l’autorisation dénommée autorisation environnementale est délivrée dans les conditions prévues au chapitre unique du titre VIII du livre Ier » ;

    2°) l’article L.181-3-I du code de l’environnement dispose que :

    « l’autorisation environnementale ne peut être accordée que si les mesures qu’elle comporte assurent la prévention des dangers ou inconvénients pour les intérêts mentionnés aux articles L.212-I et L.511-I du code de l’environnement, selon les cas. »

    3°) les intérêts protégés par l’article L.511-I du code de l’environnement, applicable aux installations classées pour la protection de l’environnement, sont notamment :

    « la commodité du voisinage, […] la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, […], la conservation des sites et des monuments, ainsi que des éléments du patrimoine archéologique » ;

    4°) le projet se situe au sein de l’entité paysagère des Belvédères artésiens, au sud du bassin minier, ouvert permettant une grande visibilité des projets ;

    5°) le paysage est de type plaine agricole avec aux alentours les coteaux de l’Artois, ligne de force du paysage, et les reliefs des terrils du bassin minier, site classé au patrimoine de l’UNESCO ;

    6°) le projet serait implanté sur un paysage de plaines et les éoliennes E2 et E3 auraient une hauteur maximale de 180 mètres en bout de pâle suite à leur réduction de 10,9 mètres après l’Enquête publique et de 150,9 mètres en bout de pâle pour l’éolienne E1 ;

    7°) le projet serait très près de la vallée de l’Escrebieux, avec des effets de surplomb et d’écrasement sur les villages de la vallée en particulier Quiéry-la-Motte, Izel-les-Equerchin, Bois-Bernard, Frensoy-en-Gohelle, Neuvireuil, Fresnes-les-Montauban, Vitry-en-Artois, Brebières et Corbehem (cf. cartes n°11 et 32 de l’étude paysagère) ;

    8°) le secteur d’implantation du projet comporte la « Chaîne des terrils » classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et des élément de patrimoines protégés au titre des monuments historiques, et qu’il convient à ce titre, de veiller à la protection de leur place dans le paysage environnant et à la qualité de l’urbanisation alentour (ce. Carte n° 16 de l’étude paysagères) ;

    9°) le projet, par les dimensions monumentales de ses éoliennes même réduites, vient en concurrence et en surplomb avec le terril « le Bossu » T97 de Méricourt, site classé loi 1930 (cf ; photomontage 62 de l’étude paysagère) ;

    10°) le projet serait en panorama, et plus particulièrement l’éolienne E1, depuis les sommets des terrils 101 et 202 de Drocourt, situés à 1,1 kilomètre, alors qu’ils offrent de larges vues sur l’ensemble minier de Drocourt et de Hénin-Beaumont (cf. photomontage 33 de l’étude paysagère) ;

    11°) le projet situé à environ cinq kilomètres serait en co-visibilité » avec l’Église Saint-Martin de Hénin-Beaumont, monument historique classé qui est un point focal important du paysage urbain du bassin minier et marque l’identité d’Hénin-Beaumont (cf. carte 20 de l’étude paysagère) ;

    12°) le détachement de l’éolienne E1 à 1,2 km de l’éolienne E2 et à 1,7 km de l’éolienne E3, et la différence de hauteur de vingt mètre en bout de pâles après réduction des machines E2 et E3, généreraient un effet de mitage et une perte de lisibilité de l’ensemble du projet dans le grand paysage (‘cf. photomontages 19, 22, 25, 37, 46 et 70 de l’étude paysagère) ;

    13°) la suppression de l’éolienne E1 n’a pas été une mesure d’évitement recherchée ; l’évitement est pourtant la première étape de la séquence Éviter, Réduire et Compenser les impacts de l’environnement ;

    14°) les éoliennes E2 et E3 seraient les pénultièmes plus grandes dans l’aire d’étude immédiate, malgré leur réduction de 199,9 mètre à 180 mètres en bout de pâle, en comparaison avec les quatre éoliennes de 150 mètres de hauteur du parc de la Plaine de l’Escrebieux, son extension accordé de quatre éoliennes de 164 mètres de hauteur et avec un projet de trois éoliennes de 198,5 mètres en instruction à Brebières, commune voisine de Quiéry-la-Motte, dont l(étude est communes avec la présente demande, les sociétés VALECO SAS et INTERVENT SAS co-développant les « projets éoliens de la vallée de l’Escrebieux » et « de Brebières » ;

    15°) une nouvelle variante du projet a été présentée dans le mémoire en réponse à l’issue de l’enquête publique ;

    16°) la reconnaissance, dans ce mémoire en réponse, que les deux premières variantes d’implantation présentées dans la demande mise en enquête publique n’étaient pas viables et ne pouvaient pas être considérées comme telles ;

    17°) en l’état des accords fonciers présents dans la demande, le déplacement des trois éoliennes ne serait pas possible ;

    18°) la quatrième variante d’implantation n’est, en fait, qu’une réduction de gabarit des éoliennes E2 et E3 ;

    19°) le mémoire en réponse à l’issue de l’enquête publique ne joint pas de cahier de nouveaux photomontages qui permettrait d’apprécier et d’étayer l’argumentaire avancé d’une perception du parc qui pourrait être perçue comme favorable et d’une meilleure lisibilité de ce dernier ;

    20°) l’éolienne E2 est situé en zone re reproduction avérée du Busard des roseaux, espèce inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux (cf pages 182 et 482 de l’étude écologique) ;

    21°) l’enjeu du projet est qualifié de fort pour les aires de reproduction du Busard des roseaux (cf page 192, 453 et 427 de l’étude écologique) ;

    22°) l’évitement, avec par exemple une implantation de l’éolienne E2 hors d’une zone de reproduction du Busard des roseaux n’a pas été recherché ; l’évitement est pourtant la première étape de la séquence Éviter, Réduire et Compenser les impacts sur l’environnement ;

    23°) l’éolienne E2 serait implantée à proximité de haies, en connectivité avec les boisements voisins, où sont présentes, d’après l’étude d’impact, des espèces de chiroptères et qui constitue une zone à risque (cf. cartes 69 et 54 de l’étude écologique) ;

    24°) l’éolienne E2 serait implantée à 120 mètre de la haie la plus proche, soit 60 mètres en bout de pâle de cette dernière, en contradiction avec l’accord Eurobats qui préconise une distance minimale d’éloignement de 200 mètre en bout de pâle entre les éoliennes et les secteurs présentant une diversité et/ou une activité chiroptérologique ;

    Considérant qu’au regard de tout ce qui précède que le projet est de nature à porter fortement atteinte au paysage, à la protection de la nature et à la conservation des sites et des monuments, intérêts protégés par l’article L.511-I du Code de l’environnement, sans que le présent arrêté ne puisse spécifier de mesures de nature à prévenir cette atteinte ;

    Arrête

    Article 1er : Objet

    La demande d’autorisation environnementale présentée par la SAS PARC ÉOLIEN DE LA VALLÉE DE L’ESCREBIEUX …est refusée

  • Une charte

    Une charte pour les futurs projets éoliens au Pays de Fontenay

    Lors du conseil communautaire, lundi, les élus du pays de Fontenay-Vendée ont approuvé la charte du développement des projets éoliens. Elle a pour but de mieux encadrer les porteurs de projets.

    ventdesnoues.org